Vol de Quito aux îles Galápagos : arrivée à Santa Cruz

Quito : on fait nos adieux à Bernardo. Le taximan sympa qu’on avait reservé (le même qu’à l’aller) vient nous chercher à l’appartement et nous emmène à l’aéroport

Il faut faire une queue énorme pour obtenir la carte d’entrée aux Galápagos (avant même le Check in !!!). Il est important de savoir parler en espagnol à la dame à travers l’hygiaphone (comme au temps des PTT 😀 ) car elle travaille à 2 à l’heure en espagnol et encore moins vite en anglais.

Mais surtout surtout surtout il FAUT PAYER : et hop 5 x 20 us dollars !!!  On n’a pas encore posé les pieds sur l’archipel qu’il faut taxer (on nous dit que c’est une taxe écologique pour préserver les sites et les habitants). Mais mais mais ce n’est que le début !

On passe une première fois la sécurité (fastidieux avec nos 3 Loulous), où des agents mettent des liens sur nos sacs, histoire d’éviter qu on y emmène des trucs illégaux (des graines par exemple pourrait contaminer l’écosystème des îles)… Puis on va à l’enregistrement des bagages. Et zut, nos amis de la sécurité ont oublié un lien sur un des sacs : il faut recommencer à faire la queue précédente. Glück fulmine et va directement voir le gars de la sécurité pour le confronter à sa défaillance. ouf ça marche !

Puis on va retirer de l’argent  dans le centre commercial en face de l’aérogare car dans les îles peu de distributeurs de billets et il faudra- beaucoup- payer en cash 😉

Décollage à 13h00.

Malheureusement, dans l’avion nous sommes séparés ! On demande à une vieille dame et sa fille si on peut échanger nos places : dans un premier temps, elles acceptent puis reviennent sur leur décision car elles veulent absolument être installées côté hublot. Aucun autre passager nous propose d’échanger leur place. On est tristes… on sent qu’ici les passagers sont des touristes aisés et c’est un peu chacun pour soi. C’est la première fois depuis qu’on est en Amérique latine qu’on ressent ça. Le voisin de Glück pendant le vol est un argentin très sympathique. Lui  aussi est atterré de l’attitude de certains touristes qui préfèrent séparer une famille que d inverser une place 🙁

On discutera avec lui pendant les 2 heures de vol entre 2 parties de Star Realms avec Alex.

Un bout de terre au milieu de l’Océan Pacifique est en vue :

Atterrissage aux Galápagos sur l’île de Baltra (aussi appelé Seymour Sud). Nous voici sur le tarmac

Dès qu’on pose les pieds aux Galapagos, il faut payer une taxe d’entrée, et uniquement en cash ; et cette fois c’est encore plus cher: 100 USD par personne, gloups ! Finalement on arrive à négocier : pour les enfants c’est moitié prix.

On sent nos bourses s’alléger à vue d’œil avant même de voir quoi que ce soit…

Allez c’est pas grave, on est motivés. Si au moins ça peut servir à protéger l’environnement on aura fait une bonne action, mais sur ce point on est un peu sceptiques….

les cactus montent la garde !!! 

Le monde entier, est un cactus
Il est impossible de s’asseooooiiiir  !!!!

Baltra est une toute petite île désertique, plate, et inhabitée : on y trouve juste des avions, une réserve biologique, un port de ravitaillement, des cailloux et….. des cactus !

Après avoir récupéré nos sacs à dos on doit prendre le bus de la Latam puis “el barco” (le petit bateau)  jusque Santa Cruz l’île voisine. Sauf que le bus déjà est plein !!! Et il part sans nous…

On va se renseigner : les badauds ne sont pas au courant. Finalement un responsable de la compagnie aérienne nous dit que le prochain car arrivera dans 20 minutes.

Les enfants commencent à être fatigués (surtout Alex qui a toujours une grosse fièvre).

Au loin la volcanique Isla Daphne Menor 

On aperçoit aussi à l’horizon les montagnes de Santa Cruz, notre prochaine destination 

On arrive au canal d’Itabaca qui nous sépare de l’île Santa Cruz

La magie des lieux opère déjà

De l’autre côté du canal, on aperçoit la ” route” ( piste ?)  qui traverse l’île Santa Cruz du nord au sud

Le bus nous amène au bord du canal et là sans aucune info, on monte sur un bateau…  bon en même temps c’est le seul bateau présent et c’est le seul moyen de traverser ; il y a donc peu d’erreur possible 😉

On s’installe comme on peut, sans la moindre aide, avec les enfants et nos sacs

et on poireaute (encore). Le taxage continue: 2 USD par personne (même les petits) pour traverser le canal soit 0,5 km de navigation. On va vite apprendre qu’aux Galápagos tous les business sont bien plus rentables par rapport au reste de l’Equateur 

Après une demi-heure d’attente, la traversée se fait en 2 minutes.

Un pélican vient nous dire coucou

Une fois débarqués à Santa Cruz on monte dans un petit bus (on avait le choix avec un taxi, mais pas au même tarif !) dans lequel on s’entasse jusqu’à ce que la rangée centrale soit pleine de gens debout.Les enfants sont sur nos genoux !

Dame Glück laisse une place à côté d’elle à un monsieur qui semble âgé et ce brave homme y envoie ses 2 filles sur les genoux l’une de l’autre. Ce sont des collégiennes très gentilles qui ont envie de communiquer 

Le trajet jusqu’à la ville principale de l’île (Puerto Ayora) est très sauvage : des volcans plus ou moins actifs (l’île ne compte que 15 000 habitants)

Au bout de 1 heure, on approche de la ville. Comme dans toute l’Amérique Latine, ici le foot est une religion

On arrive au terminal de bus où il faut trouver comme on peut un taxi (ce sont tous des pick-up blancs) pour nous conduire à notre pension

Le chauffeur ne sait pas où est notre hôtel. Il fait un arrêt chez lui pour en parler avec sa femme qui passe un coup de fil et finalement va se renseigner chez un voisin qui finit par lui indiquer le bon chemin. Le bougre, on lui avait pourtant montré la bonne direction sur le GPS mapsme de notre téléphone mais il ne sait pas lire une carte !!! un comble pour un taximan !?

Heureusement que la ville de Puerto Ayora ne fait que 1,5 km x 2 km de surface car le gars est capable de se perdre dans un mouchoir

Toutefois on est surpris par la concentration d’habitants : 10 500 habitants entassés ici sur une île volcanique au milieu de l’océan. Étonnant cet urbanisme au milieu d’une réserve naturelle où vivent des espèces endémiques uniques au Monde.

On finit par arriver usés à l’Hostal Duncan. En fait ce n’est pas vraiment un hôtel. C’est une maison toute en hauteur constituée de 4 chambres sur les étages avec les propriétaires qui vivent au rez de chaussée

Notre chambre est grande (2 en fait) avec la climatisation et une bonne connexion internet ! Tout est neuf.

Les enfants ont vraiment besoin de se reposer

Bon il y a quelques cafards et pas d’eau chaude mais ça le fait !!! On est en milieu équatorial et ça fait partie de la vie sous ces latitudes.

Il y a une cuisine commune très sympa et spacieuse (qu’on est les seuls à utiliser) par contre il manque de la vaisselle pour pouvoir cuisiner. La gérante l’amène gentiment et donne des bananes pour les enfants.

L’otarie semble avoir envie de sortir tout droit de son poster pour nous accueillir 🙂

Notre quartier est récent. On voit bien que le petit village de pêcheurs de Puerto Ayora est en pleine expansion démographique (la moitié de la population de l’archipel) et devient une très ville touristique en pleine construction

On fait les courses à l épicerie du coin et on cuisine vite fait. Puis dodo… bien mérité

Le lendemain… grasse matinée. Alex va mieux il ne fait plus de fièvre. Il a juste une rhino-pharyngite cognée.

On se repose dans notre paisible quartier

On décide ensuite d’aller au centre ville voir comment les excursions  sur les îles voisines s’organisent. On aurait aimé faire le trajet à pied histoire de se dégourdir un peu les jambes, sauf qu’en cette fin de matinée il fait déjà une chaleur du diable, on se résigne  donc à prendre le taxi -pick-up

On est tout de suite dans l’ambiance des  Galápagos : un petit port à taille humaine…

…avec beaucoup beaucoup de bateaux et de touristes

…mais déjà au milieu de toute cette activité humaine la magie des lieux opère

… la nature est bien là comme dans une carte postale

voici la faune locale qui nous salue :

Une frégate

Une tortue de mer au milieu du port

Une raie vient aussi faire son show

A la billetterie du port, on réserve un bateau pour Bahia Tortuga pour cet après-midi : le prix pique ! On ne prend donc que l’aller simple et on pense qu’on rentrera à pied. En fin d’après midi, il devrait faire moins chaud !

On va ensuite dans la rue principale. En fait le centre ville se résume à une série d’agences de voyage, restaurants, club de plongées, boutiques de fringues et de souvenirs, hôtels bars et autres boites de nuit alignés de manière ininterrompue. On est très loin de l’image sauvage  qu’on se faisait des Galápagos. On s’attendait à des îles volcaniques désertes avec quelques villages typiques… mais on sent clairement une poussée du tourisme dit “vert” et l’empreinte humaine est plus importante qu’on ne le supposait.

du moins à Santa Cruz……

Pour visiter l’archipel, on  n’a pas encore de plan bien défini.  En tout 13 îles majeures, 6 petites îles et d’innombrables îlots : on se sent un peu perdus dans nos choix.

2 possibilités :

– soit on se débrouille en le faisant en autonomie complète en prenant des bateaux taxi d’une île majeure à l’autre et en essayant d’y trouver de quoi nous loger sur place et organiser des excursions dans les terres ainsi que dans les îles voisines. C’est moins cher et plus souple mais c’est plus fatiguant et ça nécessite une certaine logistique.
– soit on passe par une agence de voyage locale pour trouver un petit bateau de croisière. Là rien à organiser. Tout est inclus. Tout est cadré donc aucune souplesse, on suit le programme et c’est tout 🙁 On dort sur le bateau et on débarque sur les îles.

Nous avons un a priori favorable à la 1ère option bien évidemment mais ça ne coûte rien de se renseigner et de comparer….

On va donc voir au hasard les agences de tourisme pour estimer le prix des croisières. La plupart des touristes réservent des mois à l’avance à partir du continent à prix exorbitant mais on savait qu’en étant sur place on pouvait négocier.

Rapidement on nous dit oh la la !!! qu’il n’y pas beaucoup de bateaux disponibles. C’est le jeu de la négociation (tout ça dans le vacarme de nos enfants :-D). Heureusement notre espagnol commence à s’aiguiser et on voit des ouvertures. Les commerciaux passent des coups de fil ça dure ça dure. Mais au final on s’aperçoit que tous essaient de nous refiler à prix d’or les vieux rafiots qui leur restent sur les bras ou des bateau dits luxueux pour des prix encore bien plus indécents.

Voici un exemple d’un circuit proposé 4 jours ou 6 jours sur un voilier qui nous semble un peu usé. INENVISAGEABLE !!!

Bon ben pour l’instant l’option croisière semble mal barrée… on va s’accorder encore 2 jours pour se renseigner en restant basés sur Puerto Ayora. C’est sûr on est très déçus car il semble que même en indépendant, le budget risque d’être sévère !!!

Il est temps de reprendre des forces et on va manger dans un petit snack local où il y a du monde.

Une petite bière équatorienne et une spécialité locale et c’est reparti ! 

A la sortie du restau, on va voir la petite église en tôle ondulée

La ville est même bien équipée en infrastructures médicales. A l’hôpital les soins sont gratuits pour les habitants mais aussi pour les touristes. On peut dire ce qu’on veut mais l’Etat Équatorien a développé une politique sociale avant-gardiste par rapport au reste de l’Amérique du Sud. Respect 😉

Il faut qu’on s’équipe pour notre excursion de l’après-midi : nos lycras étant HS il faut en acheter d’autres 😉

Dans la boutique, les enfants sont déchaînés

Nous allons ensuite attendre sur le quai

5 minutes avant le départ du bateau pour Bahia Tortuga, Dame Glück- depuis le début pas vraiment emballée par l ‘option croisière – a une idée géniale : elle va voir l’agence de transport bateau-taxi juste à côté du petit restau pour se renseigner. Elle arrive à négocier avec une gérante, une dame très gentille ( une maman avec son jeune bambin, on se comprend tout de suite 🙂 ) des réductions pour les trajets vers Isla Isabela. Et là c’est nettement moins cher que les croisières… ça tient dans le budget. On visiterait donc les Galápagos en indépendant ? oui mais il va falloir vite s’organiser !

Pour aujourd’hui on compte déjà bien profiter de Bahia Tortuga à Santa Cruz (la baie des tortues) mais notre soirée promet d’être bien chargée car il faudra se trouver des hébergements à réserver :-)!

La vidéo :

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