Vol de Quito aux îles Galápagos : arrivée à Santa Cruz

Quito : on fait nos adieux à Bernardo. Le taximan sympa qu’on avait reservé (le même qu’à l’aller) vient nous chercher à l’appartement et nous emmène à l’aéroport

Il faut faire une queue énorme pour obtenir la carte d’entrée aux Galápagos (avant même le Check in !!!). Il est important de savoir parler en espagnol à la dame à travers l’hygiaphone (comme au temps des PTT 😀 ) car elle travaille à 2 à l’heure en espagnol et encore moins vite en anglais.

Mais surtout surtout surtout il FAUT PAYER : et hop 5 x 20 us dollars !!!  On n’a pas encore posé les pieds sur l’archipel qu’il faut taxer (on nous dit que c’est une taxe écologique pour préserver les sites et les habitants). Mais mais mais ce n’est que le début !

On passe une première fois la sécurité (fastidieux avec nos 3 Loulous), où des agents mettent des liens sur nos sacs, histoire d’éviter qu on y emmène des trucs illégaux (des graines par exemple pourrait contaminer l’écosystème des îles)… Puis on va à l’enregistrement des bagages. Et zut, nos amis de la sécurité ont oublié un lien sur un des sacs : il faut recommencer à faire la queue précédente. Glück fulmine et va directement voir le gars de la sécurité pour le confronter à sa défaillance. ouf ça marche !

Puis on va retirer de l’argent  dans le centre commercial en face de l’aérogare car dans les îles peu de distributeurs de billets et il faudra- beaucoup- payer en cash 😉

Décollage à 13h00.

Malheureusement, dans l’avion nous sommes séparés ! On demande à une vieille dame et sa fille si on peut échanger nos places : dans un premier temps, elles acceptent puis reviennent sur leur décision car elles veulent absolument être installées côté hublot. Aucun autre passager nous propose d’échanger leur place. On est tristes… on sent qu’ici les passagers sont des touristes aisés et c’est un peu chacun pour soi. C’est la première fois depuis qu’on est en Amérique latine qu’on ressent ça. Le voisin de Glück pendant le vol est un argentin très sympathique. Lui  aussi est atterré de l’attitude de certains touristes qui préfèrent séparer une famille que d inverser une place 🙁

On discutera avec lui pendant les 2 heures de vol entre 2 parties de Star Realms avec Alex.

Un bout de terre au milieu de l’Océan Pacifique est en vue :

Atterrissage aux Galápagos sur l’île de Baltra (aussi appelé Seymour Sud). Nous voici sur le tarmac

Dès qu’on pose les pieds aux Galapagos, il faut payer une taxe d’entrée, et uniquement en cash ; et cette fois c’est encore plus cher: 100 USD par personne, gloups ! Finalement on arrive à négocier : pour les enfants c’est moitié prix.

On sent nos bourses s’alléger à vue d’œil avant même de voir quoi que ce soit…

Allez c’est pas grave, on est motivés. Si au moins ça peut servir à protéger l’environnement on aura fait une bonne action, mais sur ce point on est un peu sceptiques….

les cactus montent la garde !!! 

Le monde entier, est un cactus
Il est impossible de s’asseooooiiiir  !!!!

Baltra est une toute petite île désertique, plate, et inhabitée : on y trouve juste des avions, une réserve biologique, un port de ravitaillement, des cailloux et….. des cactus !

Après avoir récupéré nos sacs à dos on doit prendre le bus de la Latam puis “el barco” (le petit bateau)  jusque Santa Cruz l’île voisine. Sauf que le bus déjà est plein !!! Et il part sans nous…

On va se renseigner : les badauds ne sont pas au courant. Finalement un responsable de la compagnie aérienne nous dit que le prochain car arrivera dans 20 minutes.

Les enfants commencent à être fatigués (surtout Alex qui a toujours une grosse fièvre).

Au loin la volcanique Isla Daphne Menor 

On aperçoit aussi à l’horizon les montagnes de Santa Cruz, notre prochaine destination 

On arrive au canal d’Itabaca qui nous sépare de l’île Santa Cruz

La magie des lieux opère déjà

De l’autre côté du canal, on aperçoit la ” route” ( piste ?)  qui traverse l’île Santa Cruz du nord au sud

Le bus nous amène au bord du canal et là sans aucune info, on monte sur un bateau…  bon en même temps c’est le seul bateau présent et c’est le seul moyen de traverser ; il y a donc peu d’erreur possible 😉

On s’installe comme on peut, sans la moindre aide, avec les enfants et nos sacs

et on poireaute (encore). Le taxage continue: 2 USD par personne (même les petits) pour traverser le canal soit 0,5 km de navigation. On va vite apprendre qu’aux Galápagos tous les business sont bien plus rentables par rapport au reste de l’Equateur 

Après une demi-heure d’attente, la traversée se fait en 2 minutes.

Un pélican vient nous dire coucou

Une fois débarqués à Santa Cruz on monte dans un petit bus (on avait le choix avec un taxi, mais pas au même tarif !) dans lequel on s’entasse jusqu’à ce que la rangée centrale soit pleine de gens debout.Les enfants sont sur nos genoux !

Dame Glück laisse une place à côté d’elle à un monsieur qui semble âgé et ce brave homme y envoie ses 2 filles sur les genoux l’une de l’autre. Ce sont des collégiennes très gentilles qui ont envie de communiquer 

Le trajet jusqu’à la ville principale de l’île (Puerto Ayora) est très sauvage : des volcans plus ou moins actifs (l’île ne compte que 15 000 habitants)

Au bout de 1 heure, on approche de la ville. Comme dans toute l’Amérique Latine, ici le foot est une religion

On arrive au terminal de bus où il faut trouver comme on peut un taxi (ce sont tous des pick-up blancs) pour nous conduire à notre pension

Le chauffeur ne sait pas où est notre hôtel. Il fait un arrêt chez lui pour en parler avec sa femme qui passe un coup de fil et finalement va se renseigner chez un voisin qui finit par lui indiquer le bon chemin. Le bougre, on lui avait pourtant montré la bonne direction sur le GPS mapsme de notre téléphone mais il ne sait pas lire une carte !!! un comble pour un taximan !?

Heureusement que la ville de Puerto Ayora ne fait que 1,5 km x 2 km de surface car le gars est capable de se perdre dans un mouchoir

Toutefois on est surpris par la concentration d’habitants : 10 500 habitants entassés ici sur une île volcanique au milieu de l’océan. Étonnant cet urbanisme au milieu d’une réserve naturelle où vivent des espèces endémiques uniques au Monde.

On finit par arriver usés à l’Hostal Duncan. En fait ce n’est pas vraiment un hôtel. C’est une maison toute en hauteur constituée de 4 chambres sur les étages avec les propriétaires qui vivent au rez de chaussée

Notre chambre est grande (2 en fait) avec la climatisation et une bonne connexion internet ! Tout est neuf.

Les enfants ont vraiment besoin de se reposer

Bon il y a quelques cafards et pas d’eau chaude mais ça le fait !!! On est en milieu équatorial et ça fait partie de la vie sous ces latitudes.

Il y a une cuisine commune très sympa et spacieuse (qu’on est les seuls à utiliser) par contre il manque de la vaisselle pour pouvoir cuisiner. La gérante l’amène gentiment et donne des bananes pour les enfants.

L’otarie semble avoir envie de sortir tout droit de son poster pour nous accueillir 🙂

Notre quartier est récent. On voit bien que le petit village de pêcheurs de Puerto Ayora est en pleine expansion démographique (la moitié de la population de l’archipel) et devient une très ville touristique en pleine construction

On fait les courses à l épicerie du coin et on cuisine vite fait. Puis dodo… bien mérité

Le lendemain… grasse matinée. Alex va mieux il ne fait plus de fièvre. Il a juste une rhino-pharyngite cognée.

On se repose dans notre paisible quartier

On décide ensuite d’aller au centre ville voir comment les excursions  sur les îles voisines s’organisent. On aurait aimé faire le trajet à pied histoire de se dégourdir un peu les jambes, sauf qu’en cette fin de matinée il fait déjà une chaleur du diable, on se résigne  donc à prendre le taxi -pick-up

On est tout de suite dans l’ambiance des  Galápagos : un petit port à taille humaine…

…avec beaucoup beaucoup de bateaux et de touristes

…mais déjà au milieu de toute cette activité humaine la magie des lieux opère

… la nature est bien là comme dans une carte postale

voici la faune locale qui nous salue :

Une frégate

Une tortue de mer au milieu du port

Une raie vient aussi faire son show

A la billetterie du port, on réserve un bateau pour Bahia Tortuga pour cet après-midi : le prix pique ! On ne prend donc que l’aller simple et on pense qu’on rentrera à pied. En fin d’après midi, il devrait faire moins chaud !

On va ensuite dans la rue principale. En fait le centre ville se résume à une série d’agences de voyage, restaurants, club de plongées, boutiques de fringues et de souvenirs, hôtels bars et autres boites de nuit alignés de manière ininterrompue. On est très loin de l’image sauvage  qu’on se faisait des Galápagos. On s’attendait à des îles volcaniques désertes avec quelques villages typiques… mais on sent clairement une poussée du tourisme dit “vert” et l’empreinte humaine est plus importante qu’on ne le supposait.

du moins à Santa Cruz……

Pour visiter l’archipel, on  n’a pas encore de plan bien défini.  En tout 13 îles majeures, 6 petites îles et d’innombrables îlots : on se sent un peu perdus dans nos choix.

2 possibilités :

– soit on se débrouille en le faisant en autonomie complète en prenant des bateaux taxi d’une île majeure à l’autre et en essayant d’y trouver de quoi nous loger sur place et organiser des excursions dans les terres ainsi que dans les îles voisines. C’est moins cher et plus souple mais c’est plus fatiguant et ça nécessite une certaine logistique.
– soit on passe par une agence de voyage locale pour trouver un petit bateau de croisière. Là rien à organiser. Tout est inclus. Tout est cadré donc aucune souplesse, on suit le programme et c’est tout 🙁 On dort sur le bateau et on débarque sur les îles.

Nous avons un a priori favorable à la 1ère option bien évidemment mais ça ne coûte rien de se renseigner et de comparer….

On va donc voir au hasard les agences de tourisme pour estimer le prix des croisières. La plupart des touristes réservent des mois à l’avance à partir du continent à prix exorbitant mais on savait qu’en étant sur place on pouvait négocier.

Rapidement on nous dit oh la la !!! qu’il n’y pas beaucoup de bateaux disponibles. C’est le jeu de la négociation (tout ça dans le vacarme de nos enfants :-D). Heureusement notre espagnol commence à s’aiguiser et on voit des ouvertures. Les commerciaux passent des coups de fil ça dure ça dure. Mais au final on s’aperçoit que tous essaient de nous refiler à prix d’or les vieux rafiots qui leur restent sur les bras ou des bateau dits luxueux pour des prix encore bien plus indécents.

Voici un exemple d’un circuit proposé 4 jours ou 6 jours sur un voilier qui nous semble un peu usé. INENVISAGEABLE !!!

Bon ben pour l’instant l’option croisière semble mal barrée… on va s’accorder encore 2 jours pour se renseigner en restant basés sur Puerto Ayora. C’est sûr on est très déçus car il semble que même en indépendant, le budget risque d’être sévère !!!

Il est temps de reprendre des forces et on va manger dans un petit snack local où il y a du monde.

Une petite bière équatorienne et une spécialité locale et c’est reparti ! 

A la sortie du restau, on va voir la petite église en tôle ondulée

La ville est même bien équipée en infrastructures médicales. A l’hôpital les soins sont gratuits pour les habitants mais aussi pour les touristes. On peut dire ce qu’on veut mais l’Etat Équatorien a développé une politique sociale avant-gardiste par rapport au reste de l’Amérique du Sud. Respect 😉

Il faut qu’on s’équipe pour notre excursion de l’après-midi : nos lycras étant HS il faut en acheter d’autres 😉

Dans la boutique, les enfants sont déchaînés

Nous allons ensuite attendre sur le quai

5 minutes avant le départ du bateau pour Bahia Tortuga, Dame Glück- depuis le début pas vraiment emballée par l ‘option croisière – a une idée géniale : elle va voir l’agence de transport bateau-taxi juste à côté du petit restau pour se renseigner. Elle arrive à négocier avec une gérante, une dame très gentille ( une maman avec son jeune bambin, on se comprend tout de suite 🙂 ) des réductions pour les trajets vers Isla Isabela. Et là c’est nettement moins cher que les croisières… ça tient dans le budget. On visiterait donc les Galápagos en indépendant ? oui mais il va falloir vite s’organiser !

Pour aujourd’hui on compte déjà bien profiter de Bahia Tortuga à Santa Cruz (la baie des tortues) mais notre soirée promet d’être bien chargée car il faudra se trouver des hébergements à réserver :-)!

La vidéo :

Un dernier tour au Centro de Quito

Une fois descendus du TeleferiQo, on trouve un taxi direction el centro (la vieille ville)

Le chauffeur, un vrai un co__rd qu’on ne sent pas du tout, tente sans aucune subtilité de nous tirer les vers du nez sur nos revenus ! Evidemment, on ne lui donne pas matière à essayer de nous arnaquer mais malgré tout, ça a un petit air de traquenard…

Dès qu’il nous a déposés, on s’arrange pour se perdre vite fait dans la foule et dans les rues  piétonnes pour  le semer

Et malgré ce petit désagrément (le premier depuis qu’on est en Equateur) la magie de Quito opère à nouveau sur nous…

La météo est exceptionnelle et les magnifiques bâtisses coloniales de la Plaza Grande sont encore plus mises en valeur par cette belle lumière

Le clocher de la cathédrale

On passe par les ruelles piétonnes commerçantes

Dans cette boutique il y a du fil à tordre !

Ambiance napoléonienne ?

Qui veut des pommes ?

On va manger au même restau que l’avant veille où on discute avec le patron; il a aussi un hôtel à Quilota, qui sera sans doute un de nos projets lors d’un futur voyage en Equateur. Cuisine simple, familiale et savoureuse

Nous prenons le menu du jour comme la dernière fois. On commence par la délicieuse soupe maison

Puis le plat principal : on prendra un poisson, un poulet et un boeuf

En dessert mini crèpe au miel… pour un prix imbattable (7 euros pour nous tous !!!)

Un accueil toujours aussi exceptionnel du patron et des serveuses

On visite la Iglesia de la Compañía de Jesús (du XVII eme)… 

L’intérieur est presque entièrement recouvert d’or : c’est chargé mais très beau

 

C’est l’heure du dong Alex !!!!

Les chicas se font belles pour leur sortie du soir…  rouge à lèvre et smartphones sont de la partie

On retourne faire une promenade Plaza Grande

Les habitants se regroupent autour de musiciens traditionnels

Et si on allait faire un petit tour à pied jusqu’à la basilique ?

On déambule le long des ruelles

La place du Théâtre National Sucre

Puis on passe par la rue Esmeralda… on découvre que c’est la rue des “copines”

On préfère ne pas trop traîner ici avec les enfants

Nous voici devant la Basílica del Voto Nacional au style néogothique (XIXe siècle). Les tours mesurent 115 m de haut !

C’est l’oeuvre de Tarlier, un architecte français. Son style est inspiré de  Notre Dame de Paris et par la Cathédrale Saint Patrick de New-York

Les gargouilles ont des têtes d’iguanes !!!!

La lumière traversant les vitraux , qui se projettent sur les colonnes

 

On commence à fatiguer sérieusement alors on prend un taxi pour rentrer. Bon le chauffeur de taxi se trompe de route et se perd dans la ville ;-). Heureusement on active le GPS du smartphone : “mapsme” va encore nous tirer d’affaire !!!!

C’est l’occasion de voir encore un peu plus de la partie moderne de la ville avec ses coccinelles

Une fois rentrés à l’appartement on étend notre lessive sur le toit de l’immeuble

d’où on voit le teleferiQo

la Vierge Ailée

et les élèves dans la cour de récré de l’école voisine

On se repose un peu. Cette fois c’est Alex qui fait la cuisine !

On va même goûter le fromage local… bon c’est beau mais un peu insipide pour nous les français 😉

On a même trouvé des Tourons !!!

Malheureusement Alex commence à faire de la fièvre. ça ne nous plait pas beaucoup vu comment il s ‘est fait piquer à Ilha Grande au Brésil il y a 6 jours, en zone d’épidémie de fièvre jaune. Bon, il est vacciné mais ça ne nous plait pas quand même !!!!

Le lendemain : on prend le petit déjeuner avec notre hôte Bernardo qui nous a amené le pain.

Il est très gentil et cultivé, c’est vraiment intéressant de parler avec avec lui. C’est un ancien diplomate, il nous raconte plein de choses intéressantes sur l’Amérique latine. Il a vécu 3 ans en France mais aussi en Colombie et au Venezuela. Son ex femme est colombienne. Parmi leurs 3 enfants  : les 2 fils aînés vivent encore là bas et ont très bien réussi, la plus jeune fille est chanteuse lyrique. On sent que c’est quelqu’un de bienveillant. Il nous donne plein de bons conseils pour la suite de notre voyage en Equateur, au Mexique et aux Etats-Unis. Il est très curieux de notre culture.

Le  taxi  que nous avions pris à l arrivée et recontacté pour le retour vient nous chercher et nous emmène à l aéroport.

Quito TelefériQo sur le flanc du volcan Pichincha

Quito : Aujourd’hui, on veut réaliser un rêve de Glück et on décide de prendre encore plus de hauteur dans les Andes ; ça tombe bien ce matin le ciel est grand bleu, pas de nuage en vue !

Un uber nous dépose en 15 minutes à notre attraction de la matinée. On est en plein soleil et nos ombres sont minuscules (et oui, c’est l’ équateur 🙂 !)

El TelefériQo, est un téléphérique qui part de la partie haute de la ville de Quito (3117m) pour monter jusqu’à un belvédère à 4050m , départ d’une petite promenade qui monte encore un peu plus en altitude .

Top départ

On prend très vite de la hauteur. C’est assez incroyable de se retrouver en haute montagne aussi près d’une capitale

La ville de Quito en bas (enfin en bas enfin pas si bas que ça!)

Tout au loin le volcan Cotopaxi (5 897m !!!) domine la ville de Quito. Il est encore actif et en forme de cône parfait

Et nous voici sur la plateforme  à 4 050 m d’altitude, suffisamment haut pour potentiellement sentir le mal des montagnes 

Le volcan Cayambe (5 790 m celui qui est représenté le plus à gauche sur la plaque de bois)

On marche jusqu’au 2e point de vue

Ambiance flûte de pan

On décide de continuer un peu plus haut, au début du sentier du Pichincha

On passe à côté d’une chapelle (la Ermita de la Dolorosa). Le volcan Pichincha (4 794 m) est tout proche. A chaque explosion la capitale est recouverte de cendres.

Les lamas ici sont attachés… pour faire sensation auprès des touristes….  🙁 Nous, on trouve ça dommage…..

Une randonnée permet de monter à 4800 m.  Mais déjà le petit sentier qu’on fait est très impressionnant et on a le souffle court !!! On monte à peine de 50 mètres et on est tout essoufflés !

Même notre inépuisable Lolo donne des signes de fatigue !!!!

Oh hisse ! Oh hisse !

Allez c’est bien Alex !!!!

Si on veut continuer plus haut vers le volcan Pichincha on peut même louer une mule

mais nous on s’arrête là avec nos 3 zozos

On commence à avoir faim. Il est l’heure de redescendre

Sur le chemin du retour on rencontre un sympathique couple québecois qui propose de nous prendre en photo

La vuelta en teleferico

En video :

 

 

 

 

 

 

La Mitad del Mundo (le Milieu du Monde) : la Fin du Voyage ?

Quito : aujourd’hui on décide de passer la journée “au milieu du monde” : La Mitad del Mundo. Dame Glück en rêvait depuis longtemps, c’est un monument placé “pile” sur la ligne de l’Equateur !

On prend donc un uber en direction ce lieu réputé touristique. C’est à peine à 25 km au Nord de la ville et on mettra une bonne heure pour y arriver.

On arrive sur une grande esplanade.

Et oh surprise contrairement à ce qu’on craignait, il n’y a pas foule

Le temps est exceptionnel. Le site très bien aménagé, plein de chouettes musées. Il y a aussi l’UNASUR un bâtiment futuriste, le siège de l’Union des Nations Sud-Américaines 

Les enfants adorent jouer sur la grande esplanade couverte de dalles en îlot

Et voici le monument par où passe la ligne de l’Equateur (à quelques mètres près et en fonction des saisons)

On est pile dessus. Tout un symbole…

Le pied droit dans l’hémisphère Sud, le pied gauche dans l’hémisphère Nord, et les fesses sur l’Equateur

Et maintenant on inverse :

A gauche l’hémisphère Nord et à Droite l’hémisphère Sud

Legoglück est presque centré. Remarquez qu’il penche un peu plus au Nord

Mais cette journée fut très compliquée à gérer. Pour des raisons inexplicables, tout d’un coup tout devient difficile. Les enfants sont turbulents et incontrôlables.  Notre patience tombe à zéro.

Peut-être le poids de l’organisation du voyage et de devoir constamment composer avec l’autre. Pas évident de vivre 24 heurs sur 24 toujours ensemble avec 3 enfants pas toujours très faciles (comme aujourd’hui).

Cette journée aurait pu être la dernière de notre voyage… car là on est vraiment las et fatigués tous les deux. C’est la première fois depuis 8 mois de voyage que l’on craque tous les 2 en même temps.

Pourtant Quito est vraiment un endroit magnifique peuplé de gens incroyables.

La fin du Voyage ? Ce ne fut pas le cas grâce à l’intervention d’une dame qui tenait un stand de nourriture. Voyant notre famille en déroute, elle est venue offrir glaces et chips aux enfants pour les calmer et tenter de nous montrer où était l’essentiel. Elle n’avait visiblement pas beaucoup de moyens et ce cadeau était un énorme effort financier pour elle. On décidera donc de continuer mais il faudra du temps et beaucoup d’efforts de toutes parts pour passer au dessus de cet épisode. C’est peut-être ce qui a sauvé notre motivation et nous pousse encore à continuer.

Gracias  señora !!! vraiment merci beaucoup  !

Pour défouler nos diablotins nous allons ensuite à l’aire de jeu du parc de la Ciudad Mitad del Mundo

Puis on se pose longuement pour refaire le point

à gauche (MITAD DE) l’hémisphère Sud et à droite (L MUNDO) l’hémisphère Nord

On va ensuite visiter le musée situé dans le monument sous le globe de cuivre

Les ateliers sur l’électricité statique divertissent les enfants

l’ampoule s’allume dans les mains d’Alex

Quel est le poids d’Alex ?
– sur le Soleil : 942,4 newtons
– sur la Lune : 5,38 newtons
– sur la Terre au Pôle Nord : 33,96 newtons
– sur la Terre ici sur l’Equateur : 33,65 newtons

Notre grand fiston est donc plus léger à Quito qu’à Tromso !!!!

Ceci est dû au fait que la force centrifuge est plus forte à l’équateur qu’aux pôles. La différence est de 0,5%

Quel est le poids de Victor ?
– sur le Soleil : 380,1 newtons
– sur la Lune : 2,17 newtons
– sur la Terre au Pôle Nord : 13,69 newtons
– sur la Terre ici sur l’Equateur : 13,57 newtons

Il y a aussi une exposition ethnographique : cet hologramme intrigue Victor et Loïc

On monte ensuite sur le balcon pour voir la ligne de l’Equateur.

Côté Ouest : à gauche l’hémisphère Sud et à droite l’hémisphère Nord

Côté Est : à gauche l’hémisphère Nord et à droite l’hémisphère Sud

On redescend visiter les pavillons d’exposition dans le parc

Notamment le musée du cacao : ça tombe bien nous les Glücks , on est des chocolativores !

C’est le pied pour Legoglück !

L’économie exportatrice de l’Équateur repose principalement sur quatre éléments : la culture de la banane (1er exportateur mondial), le pétrole, le cacao et le tourisme.

Si la culture du cacao est en déclin dans d’autre pays, ce n’est pas le cas ici en Équateur, qui s’est maintenu 7e au palmarès des producteurs mondiaux entre 2011 et 2016 (loin derrière ses rivaux d’Afrique de l’Ouest et d’Indonésie, mais avec la plus forte progression).

Toutes les étapes sont expliquées en détail

Nos 3 gars vont mieux que ce matin et sont désormais bien plus faciles

ceci dit ils restent très TONIQUES

On visite ensuite le pavillon de la brasserie artisanale. Décidément ce pays est adapté pour nos goûts

Comme chez Erwan on retrouve les 4 ingrédients principaux de la bière

Le malt d’orge

Le houblon

La levure

Et l’eau bien sûr

On ressort en passant à côté (ou sur ?) d’un cadran solaire

Et nous disons au revoir à notre ange-gardienne qui offrira même (encore) des sucettes aux enfants… juste comme ça par altruisme… Merci Madame Mille Fois Merci pour ça !!!!

On se dit que comme il n’est pas trop tard on va aussi aller au cratère de Pululahua. Après avoir cherché en vain le bus pour y aller, on négocie avec un taxi la course

En 15 minutes on arrive au parking. De là on accède à l’entrée et après 5 minutes de marche nous sommes au belvédère.

Le cratère de Pululahua est un immense cratère dont le fond plat et fertile est cultivé et représente une  réserve géo-botanique.

On décide de commencer à marcher un peu sur le sentier qui démarre du bord du cratère et qui descend vers la caldeira. On a de la chance la visibilité est bonne. Car le lieu est réputé brumeux et humide avec un micro-climat océanique fertile.

On marchera une demi-heure avant de retourner au taxi

Il nous ramènera à Quito

Comme nous sommes en pleine heure de pointe et que Quito est une ville dans une vallée (à 2800 m), le taxi mettra presque 2 heures pour nous ramener à l’appartement (pour 30 km de trajet).  Heureusement qu’on avait négocié une course au  forfait ….

L’occasion pour nous d’admirer la partie moderne de la ville avec ses hautes collines et ses artistiques  tags de rue

On refait quelques courses mais on n’achètera pas ces fleurs. Dommage ça aurait été marrant de faire une soupe avec.

Séance cuisine avec Loïc, un très bon moment ! On fait de la soupe aux poireaux et du poulet basquaise, suivi de fraises à la crème

Après ça, Loïc dira que plus tard il veut être cuisinier !

Dame Glück a aussi trouvé un presse citron vert car comme à Raiatea ici les citrons verts sont mini mini. C’est l’heure du ti punch

Quito : on poursuit la visite de la vieille ville

Et c’est reparti pour notre balade dans les ruelles du Centre Historique

Un vieux musicien y met l’ambiance à lui tout seul

avec ses percussions et sa flûte de pan

La Iglesia de La Compañía de Jesús (XVI-XVIIe siécle)

On a faim : il est l’heure de trouver un restaurant. On décide de chercher ceux recommandés  par le  Lonely Planet mais finalement on va se laisser guider par notre flair.

On croise des marchandes ambulantes : qui veut des mangues joliment découpées ?

Qui veut des pommes ou des oranges ?

Cette dame porte en plus son enfant pendant son travail

Finalement on trouve un restaurant un peu plus bas près du petit musée Plaza Sucre. Sucre était un maréchal qui a mené une bataille décisive contre les espagnols. En les battant il a permis d’obtenir l’indépendance en 1822 

Vamos à comer !!!! A l’intérieur, il n’y que des gens du coin et pas un touriste ! On va manger de vrais produits locaux.

Le patron et la serveuse surpris de voir des étrangers avec 3 enfants nous bichonnent, d’autant plus qu’on commence à bien maîtriser la langue espagnole. On y est accueillis comme des rois.  Ils nous proposent  le menu du jour. Entrée : soupe maison

avec des bananes déshydratées et une sauce bien relevée séparée dans une coupelle (qui ressemble un peu au rougail tomate)

pas mal du tout !!!

Puis en plat principal on aura le choix entre poulet, bœuf ou poisson. Suivi d’un dessert maison ; les boissons (de vrais jus de fruits) sont inclues.

Le prix pour nous cinq : 6 euros TTC !!!! Incroyable. On vit dans un monde aberrant :  on a passé une heure à se faire servir avec attention et avec le sourire dans une ambiance agréable ; une super cuisine familiale  et on paie l’équivalent du prix de 2 bouteilles d’eau (de 50cc) de l’aéroport (2 fois moins cher que le prix d’une seule bière dans un bar pourri en Islande).

Requinqués, on repart à l’assaut de Quito

les vêtements traditionnels sont très présents

Comme dans toutes les grosses villes, les sans abris sont là, à la recherche d’un peu de pain pour se nourrir

Quito a une population globalement jeune et dynamique

On arrive sur la Plaza San Francisco

La Iglesia de San Francisco est la plus ancienne église du pays (débutée en 1534 et achevée en 70 ans). Elle fait partie d’un monastère

On suit le brave bougre jusqu’à la place… et au parvis de l’église

monastère pour le moins austère

A l intérieur de l’église Victor repère un Christ en hauteur  et dit impressionné : “Waouh, lui en haut, il a des super pouvoirs ! » : on est hilares !!!! ça va rester dans le “Best of Victor”

On reprend notre escapade

sous le regard de la Vierge Ailée

On passe devant la Capilla de Nuestra Señora de Los Ángeles

On continue notre exploration de Quito par la visite du Barrio de la Ronda. C’est le quartier des bars, cafés, et restaurants. 

De vieilles ruelles piétonnes étroites

On est en milieu d’après-midi et visiblement les soiffards font la sieste. Le lieu est bien plus vivant le soir, rempli par les noctambules.

Même le coiffeur dort et s’est fait remplacer par son clone en cire 

Du coup l’atmosphère de ce lieu de débauche est singulièrement calme à cet heure ci 😉

Les enfants repèrent tout de suite ce jeu du sapo

Et Victor ne veut pas repartir !

On fera un stop (inutile) dans une agence de tourisme local pour voir le prix des croisières aux Galapagos. C’est pas du tout dans notre budget! On y perdra notre temps et en plus pendant l’attente les enfants ne nous facilitent pas la tâche.

On commence un peu à être vannés. On arrive devant la Iglesia Catolica de Santo Domingo (XVIe siècle)

Il est temps pour nous de faire une pause. On revendra bientôt visiter la vieille ville. Mais au lieu de rentrer directement à l’appartement on a une-bonne- idée.

On décide de prendre un taxi pour monter à El Cerro Panecillo,  la colline avec la Virgen de Quito (la vierge ailée). On aurait bien aimé y monter à pied mais il commence à faire chaud,  et il y a 200 mètres d’ascension dans des quartiers peu recommandables d’après ce qui se dit ici.

En chemin, on croise une procession avec fanfare c’est la fête des quartiers de San Diego et San Sabastian, des quartiers populaires.

On croise aussi des enfants qui jouent sur la route et refusent de bouger. Quand on passe ils font semblant de taper sur le taxi. ça fait enrager notre chauffeur.

Et nous voici au pied le la statue de la fameuse vierge ailée

Elle domine la ville à 3016 m

 

A l’arrache on arrive à trouver un autre taxi pour rentrer à l’appartement. La ville nouvelle s’étend jusqu’aux flancs des montagnes

On longe le quartier Mariscal et ses tags

On arrive à l’appartement de Bernardo. Celui-ci nous appelle sur whatsapp et nous confirme que le sac d’Alex a été retrouvé. Peu de temps après on vient nous le  ramener ; et non, il ne s’était pas perdu à Bogotá!

Puis, comme on a une cuisine de compétition super-équipée, on décide de se faire un bon repas. On file à pied faire quelques courses au centre commercial tout près : le plus exceptionnel pour les fruits et légumes depuis qu’on est en Amérique Sud !    

De retour à la maison , atelier cuisine avec Loïc : soupe, poulet basquaise, pois, et carottes frais …. miam !!!!

Et pendant que ça mijote,

apéro avec la bière de la latitude zéro 0°0’0”

Pour Legoglück découverte du maïs grillé salé. Un régal ! et une super alternative aux cacahuètes

Quito te Quiero !!!!  en fait toute la famille t’aime !  0°0’0” en video :

 

 

 

Quito : Centre Historique au Cœur des Andes. Un lieu magique

Ce 2ème vol de la journée sera tranquille, sauf pour Dame Glück qui aura de fortes douleurs gastriques…

De Bogota atterrissage à 22h00  à Quito, capitale de l’Equateur

Les formalités d’immigration se font rapidement et sans souci. Les officiers de la douane sont particulièrement agréables et accueillants. On se rendra compte par la suite que c’est un trait commun à la grande majorité des habitants du pays.

Mais, mais, mais… on a une nouvelle surprise liée à ce trajet en avion : le sac à dos d’Alex n’est pas arrivé avec nous 🙁

Heureusement le personnel de l’aéroport nous renseigne rapidement. Et d’après ce qu’on nous dit, c’était un problème de charge de l’avion et ça arrivera par le vol du lendemain. Le sac d’Alex est resté à Bogotá 😉

On prend le taxi. Le gars est très sympa et conduit prudemment ; il nous donne son numéro whatsapp, sait-on jamais. Et oui, maintenant les taxis donnent de moins en moins leur carte,  remplacée par le whatsapp, qui est très très largement répandu en Amérique du Sud (pour nous, c est une grande découverte car à la Réunion on ne connait pas ou peu !)

Vers minuit on arrive en ville devant l’appartement de Bernardo. On est accueilli par… une danseuse québécoise (qui gère le ménage ici) plutôt originale quoique gentille, qui nous installe dans l’appartement.

Les enfants dorment déjà. Et ça faisait 22 heures qu’on était levés. On s’était levé à 4h00 Rio—> Bogota —> 0h00 Quito  avec un décalage horaire de 2 heures. Une journée interminable dans les transports. C’est le prix à payer pour voir du pays !

Le lendemain, réveil tranquille après une bonne grosse nuit récupératrice. L’appart est immense. Et mine de rien ça caille, on est presque à 3 000 mètres d’altitude. Petit mal de tête pour Dame Glück et on est tous un peu essoufflés 😉

On décide de découvrir le centre historique de Quito : “El Centro” appelé  “La Vieille Ville” par les visiteurs !? On y va en taxi

Étonnant de voir d’aussi vieux et beaux bâtiments aussi bien conservés 

Les gens sont bien couverts car nous sommes dans une des capitales mondiales parmi les plus hautes du monde. Ici vivent 3 millions de personnes à 2800 mètres d’altitude!

Un lieu curieux où les palmiers se sont adaptés à l’altitude. Et partout autour de nous les montagnes verdoyantes dominent la ville avec au loin des volcans culminant parfois à plus de 6000 mètres

Le taxi nous dépose à la Plaza Grande (ou Place de l’Indépendance)

On peut dire que c’est typique et animé !!!! Pas un seul bus de touriste…  presque pas de touristes occidentaux (ni asiatiques d’ailleurs).

Les gens d’ici  flânent et discutent entre eux. L’ambiance est décontractée. Qui a dit que Quito était une ville coupe gorge ????

C’est la première fois depuis qu’on est en Amérique qu’on voit des gens aussi différents de notre culture. Les habitants sont plutôt petits (Glück se repère de loin) de type amérindien et surtout ils sont très gentils et communicants.

L’architecture est un régal pour les yeux… et on va prendre notre temps pour explorer ce lieu chargé d’histoire et de légendes

L’hôtel Plaza Grande

On se perd volontairement, chaque recoin de ruelle nous dévoile des trésors architecturaux magnifiques, une culture bien présente.

Les cireurs de chaussures sont partout comme ici sous le Palacio Arzobispal

Aucune ruelle n’est plate . Et toujours ces montagnes qui  dominent autour de nous

On ne ressent pas d’insécurité, mais il existe une forte présence policière

en même temps c’est logique, nous sommes devant le Palais Présidentiel

Une plaque commémorative insolite trône sur la façade du palais. Gabriel García Moreno a renversé le gouvernement des libéraux en 1859 se proclamant président avec un pouvoir quasi absolu “impérialiste”. Il a réprimé les révoltes et réunifié le pays. Il fut assassiné en 1875 à coup de machette, et en mourant dans la cathédrale toute proche où il était allé se réfugier, il aurait prononcé ces mots : « Dios no muere! » (Dieu ne meurt pas !)

La façade de certains bâtiments est percée par de nombreuses boutiques en arcades .On peut y trouver les magnifiques tissus colorés très typiques de la région

Dans l’une d’elles, une boutique dédiée au chocolat. L’Equateur fait partie des grands pays producteurs de cacao

Dans une autre…

un gars attend le barbier

La cathédrale métropolitaine de Quito (construite entre 1545 et 1848). Y repose le Marechal Sucre, héros de la guerre d’indépendance

La Plaza Grande

La statue qui trône au centre de la place rend hommage au héros du 10 août 1809,  jour de libération de la ville de Quito de la domination espagnole et de la dépendance administrative de Lima.

On visite la Iglesia El Sagrario (XVIIe siècle) pendant l’office

pas facile de ne pas déranger car le plancher craque sous nos pieds et les petits enfants ça fait plein de pas “un peu lourds” 😉

Jamais on aurait pu imaginer une telle richesse coloniale au cœur des Andes

En sortant de l’église on aperçoit un autre édifice qui nous attire en face

C’est le centre culturel métropolitain de Quito. Mais qu’est ce donc donc ?

On rentre par curiosité… l’entrée semble libre… à  l’intérieur un magnifique escalier très lumineux

On arrive sur un balcon qui donne sur la rue piétonne et…

sur la façade de l’église El Sagrario qu’on vient de visiter

Nous surplombons le magnifique patio du centre culturel. Ces palmiers à plus de 2 800 m en plein centre ville c’est quand même unique

Ce lieu date du XVIIe siècle. Il aurait été construit sur un des palais d’Atahualpa puis transformé en école , en caserne et enfin en musée

De l’autre côté de la rue : le musée de la banque centrale de l’Equateur. Mais la monnaie nationale (le Sucre) est morte depuis l’an 2000,  et c’est le Dollar Americain(USD) qui l’a remplacée .

Et plus loin on aperçoit la statue géante de la vierge sur le mont Panecillo (plus de 3000 mètres d’altitude)

On se sent en osmose avec le lieu. Quito est une ville qui nous donne une émotion très particulière

Quito possède le centre historique le plus vaste, le moins altéré et le mieux conservé d’Amérique. Il  a été le premier centre historique  à être inscrit  au  patrimoine culturel de L’Unesco en 1978. De notre balcon on voit bien la Plaza Grande

On se perd dans les dédales de couloirs et d’escaliers. On croise des employés souriants et au regard bienveillant sur nos enfants… 

On débouche alors sur un musée dans cet édifice. Et c’est incroyable l’entrée est gratuite !

Le tout est très bien fait. Expositions permanentes et temporaires très intéressantes. L’histoire de la ville de Quito, qui a été construite sur les fondations d’une cité Inca, est très ancienne est mouvementée.

Rumiñahui , un général d’Atahulpa préféra raser la ville plutôt que de la laisser aux conquistadors quand ils arrivèrent à Quito en 1534. Avec les colons arrivèrent de nombreux ordres religieux qui construisirent des églises, des monastères, et des bâtiments publics s’appuyant sur la main d’oeuvre locale.

La culture amérindienne fut longtemps réprimée par les colons espagnols mais elle persista et avec le temps elle reprend peu à peu ses droits même si c’est un long chemin

Quito a une population d’une grande mixité, composée de nombreuses ethnies originaires des Andes (dont les descendants des Incas) et de descendants des premiers immigrants d’Europe au XVIe siècle avec de plus en plus de métissage. Ce mur de photos est là pour en témoigner

Dans ce bâtiment la bibliothèque Federico Gonzáles Suárez, également d’accès libre

Bogota Lost in Translation !!! entre le Brésil et l’Equateur

Rio de Janeiro : lever 4h00 du matin, rude. On prend un uber pour aller à l’aéroport : ça ne nous rassure pas vraiment mais on n’a pas le choix car il ne nous reste plus le moindre real en liquide. Aujourd’hui on a 2 vols à enchainer:

Brésil —> Colombie —> Equateur

En 20 minutes on est à l’aéroport international de Rio

Enregistrement censé débuter à 5h00… mais la réalité sera toute autre 

En pratique on passera 2 heures debout en file indienne sans avancer pendant que les 3 employés d’Avianca présents sur le site ne communiquent pas et gardent le nez dans leurs dossiers. On est bloqués.

Victor, épuisé, s’est endormi. Les 2 grands frères fatigués deviennent fatigants. Glück en a marre rester debout. Il décide donc de s’asseoir sur les tapis des valises à côté des comptoirs désespérément  vides

Après 3 heures d’attente, on peut  enfin enregistrer nos bagages, passer la douane puis la sécurité.

Les boutiques de l’aéroport de Rio ne connaissent pas une affluence énorme

C’est la première fois depuis qu’on voyage qu’on voit des salles d’embarquement totalement vides.

On a le temps de regarder une dernière fois la ville de Rio

On se rend à la porte d’embarquement mais là encore, aucune info et personne pour nous aiguiller. Du coup on prend un petit dej (hors de prix : comme dans beaucoup d’aéroports, une bouteille d’eau coûte aussi cher qu’un repas complet en ville…)

Il est 9h23… on aurait dû décoller à 8h00… personne ne nous a informé d’un quelconque retard. La dame présente  n’est pas la pour ça ! d’ailleurs, on se demande bien pourquoi elle est là …….

on dirait que notre avion est là

Finalement décollage avec 3 heures de retard. On n’est pas sûrs d’avoir notre correspondance à Bogota 🙁

Au revoir la baie de Rio et le Pain de Sucre !

On en peut pas dire qu’on soit au top de notre forme

Après plus de 6 heures de vol on survole la Colombie. Entre jungle et montagnes

On approche des zones de culture

Et nous voici à Bogota (17h30 heure de Rio et 15h30 heure de Bogota). Bon ben voilà : on a loupé notre correspondance pour Quito en Equateur. 

On nous “parque” sur une file d’attente pour avoir des infos sur la connexion puis sur une autre file . On finit par râler car on a quand même 3 petits gars qui sont debout depuis pas d’heure !

Une hôtesse “sympa” a finalement un peu d’empathie pour nous et émet des billets pour le vol suivant pour Quito (OUFFF !!!). les bagages devraient suivre ….Elle nous dirige ensuite vers le VIP lounge. Le décollage est prévu pour dans un peu moins de 3 heures.

les boutiques de luxes sont partout en zone de transit

la Colombie après une longue crise politique s’ouvre peu à peu au tourisme

Une grande découverte pour nous le VIP lounge :  espace internet, repas offert, en cas et boissons à volonté, douche avec petits savons et serviettes moelleuses , crème pour les mains , toilettes nickel, nettoyées quasi après chaque utilisateur. Le luxe quoi…. Au moins ce contre temps nous a fait découvrir une facette des aéroports que nous n’avions jamais pratiquée !!!!

L’attente nous paraît tout de suite  moins longue 😉

Coca ça rime avec Bogota. Bon OK la blague est nulle. On sort—->>>>

La bière locale

Quand même on a été raisonnables: c’est aussi pour les yeux

On aurait préféré que les vols s’enchaînent comme prévu initialement mais tant qu à poireauter dans l’aéroport, autant ici que dans la salle commune ! Malgré tout les 2 petits sont très difficiles ; on les comprend !

Allez cette fois on va décoller à l’heure. 20h20. Destination : Quito

Ce 2e vol de la journée sera tranquille, sauf pour Dame Glück qui aura de fortes douleurs gastriques…

Si tout va bien , atterrissage vers 22h00  en Equateur !

Retour à Rio de Janeiro. Lapa et Escalier Selaron

Après 4 heures de trajet, notre bus en provenance de Paraty traverse les banlieues Nord-Ouest de Rio de Janeiro.

Les ponts pour piétons sont fabriqués avec des échafaudages

On arrive dans les bouchons : entre palmiers, taxis  jaunes, bâtiments à l’abandon, tags,…

… ce palais détonne tout d’un coup 

à côté de cheminées d’usines

Sous les ponts customisés c’est la misère pour certains

On arrive vers 16 h à la gare routière, dans un quartier pas trop recommandable. A la sortie du bus, pas question de traîner  ici avec les enfants. On prend dare-dare le taxi.

Après une longue traversée de quartiers miséreux…

…on arrive à l’Ibis Budget  Nova America : changement d’ambiance…. un choix qui pour nous a été principalement lié au fait de sa proximité avec l’aéroport !

On découvre le double visage du Brésil.  Nous sommes ici dans une enclave fermée et gardée où on sent partout le luxe et l’argent.

Le check in a l’hôtel est particulièrement laborieux avec un employé limite qui n’y met aucune bonne volonté 🙁

Mais ça ne nous empêche pas de nous installer tranquillement : la vue de notre appartement est magnifique.

Les favelas ne sont jamais loin 

Les enfants bavent d’envie devant le parc d’attraction. Mais il n’ouvrira que ce soir les gars !

Que fait-on ? Il est plus tard que prévu. On a perdu pas mal de temps avec les bouchons. Le soleil est déjà bas et on a vraiment envie de découvrir le fameux escalier aux carreaux de faïence…

Allez !!! On essaie de prendre un uber et on file direction… le quartier Lapa

La surprenante Catedral Metropolitana de São Sebastião do Rio de Janeiro (datant des années 1970) en forme de pyramide précolombienne mais en béton hein…  😉 on appelle ça le style “brutaliste”…. Dommage il est trop tard pour la visiter. Elle est assez célèbre pour ses vitraux et pourrait contenir 20 000 personnes.

On longe l’Arcos da Lapa un aqueduc de la rivière Carioca. Il a été construit en 1770 pour alimenter la ville en eau.

Igreja Nossa Senhora do Carmo da Lapa do Desterro recouverte d’azulejos (carreaux de faïence bleue de tradition portugaise) 

Le taxi nous dépose au pied du célèbre escalier Selarón

Nos 3 mini-champions sont sur le podium

Cet escalier est l’oeuvre d’un artiste chilien (Jorge Selarón) qui, pendant 20 ans, a décoré minutieusement cet escalier de 215 marches devant lequel il habitait. Il a utilisé des milliers de carreaux de faïence et d’azulejos, dont certains très anciens, envoyés par des gens du monde entier.

Le petit prince est là !!!

Paris est aussi représentée

Certaines belles demeures du quartier sont protégées derrière les barbelés

Le soleil rasant donne une atmosphère particulière à ce lieu étrange

On fait ensuite un petit tour dans le quartier Lapa.  Ici vit une population assez pauvre. C’est un des plus authentique quartier de Rio.

les artistes plus ou moins marginaux sont partout

Ça ne craint pas tant qu il fait jour mais on n’y traînera pas à la nuit tombée : sans-abris, drogués, marginaux, etc … bref on est loin de l’ambiance d’Ipanema 

un quartier plutôt joyeux mais plein de misère aussi

au milieu de tout ça, les grands hôtels de luxe semblent déplacés, comme ici l’hôtel RIO 55 style colonial

Ayrton Senna ancien idole du Brésil

Les bâtiments coloniaux sont plus ou moins défraîchis et insalubres. La tendance est de conserver l’ancien.

tandis que de l’autre côté de la rue, en longeant l’ancien aqueduc, c’est le Centro avec ses immeubles modernes bien entretenus

Rio ville de tous les paradoxes

Des fenêtres murées recouvertes de trompe l’œil

On voudrait reprendre un uber pour rentrer  mais tous les commerces nous refusent l’utilisation de leur wifi  🙁

On finit par prendre l’apéro dans un bar de Lapa (Av. Mem de Sá) pour avoir un accès internet

Et ici c’est pas les bars qui manquent!  (ici c’est Arco Iris Da Lapa)

Dans celui-ci, le foot est roi. Et on supporte le Real de Madrid, l’équipe de la star portugaise Cristiano Ronaldo (qui vient de louper un but)

Le serveur nous a bien aidé pour trouver un uber

notre dernière caïpirinha

On appelle un Uber… plusieurs chauffeurs annulent la course au dernier moment ou donnent un rendez-vous trop éloigné

On finit par en trouver un, qui prend un “raccourci” pour nous ramener à l’hôtel à travers les quartiers glauques et les bouchons 

On traverse des quartiers inimaginables où les “copines, les sans-abris, et les drogués vivent au milieu des détritus et font des feux de poubelles sur les trottoirs au pied de vieux bâtiments délabrés.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 2019-01-13_235236.jpg.

Après 3/4 heure, retour au “Nova America”aseptisé, surveillé et verrouillé

Ici l’argent coule à flot dans les galeries marchandes luxueuses et les bar-restaurants branchés

On y mange notre unique repas de la journée. Notre dernier repas brésilien car demain matin à l’aube nous devons nous envoler pour l’Equateur via la Colombie

Notre fin de journée en vidéo et en musique Samba !!!!

De Paraty à Rio de Janeiro. La Costa Verde

Paraty. On prépare le retour vers Rio et l’ambiance est électrique chez les Glücks. Pas la partie la plus facile du voyage mais ça en fait inévitablement partie  quand toute la famille est ensemble 24h/24 . La fatigue s’est peu à peu accumulée après ces longs mois et on a un peu moins de patience. Il  faut urgemment rétablir la sérénité et le dialogue.

A 9h30 on quitte notre logement.  Et on marche une centaine de mètres avec nos fidèles sacs à dos jusqu’à la gare routière.

On a reservé le bus il y 2 jours et on a la surprise d’avoir une salle d’attente privée, réservée aux voyageurs qui utilisent cette compagnie de bus. C’est bien mieux que d’attendre dehors avec les enfants au milieu des traînards.

Oui, mais …dans la salle d’attente, les enfants mettent vraiment le bazar ; heureusement les autres passagers sont compréhensifs et souriants . Pas faciles en ce moments nos 3 zozos.

10h30 , c’est l’heure de partir

Au début le bus est vide, puis se remplit notamment après l’arrêt de Angra dos Reis. On y est super bien installés : rien à voir avec le trajet en bus entre Rio et ilha grande. Cette fois, on a 5 sièges pour toute la famille. Bonheur. On ne devra pas voyager avec les enfants sur les genoux pendant ces 5 heures de trajet !

Des îles et des îlots à perte de vue

De rares habitations le long de la route. La montagne est recouverte d’une végétation tropicale dense

Les porte containers et autres cargos sont aussi partout car nous sommes sur une voie maritime commerciale stratégique

Cette petite  route qui relie Rio de Janeiro à Sao Polo est très surveillée par la police. Mais ici nous sommes encore loin des favelas

Des radars partout et la moindre infraction peut coûter très cher. Ici les conducteurs ont tout intérêt à respecter les limitations de vitesse. C’est même comique de voir toutes ces voitures accélérer et ralentir tous les 2 km. A l’aller ça nous avait surpris que notre chauffeur fasse mine de s’arrêter à chaque ligne droite, avant qu’on en comprenne la raison 😉

La raison “officielle “des contrôles radars

Sur cette partie du trajet, les villages semblent paisibles

Soudain au milieu de ce décor paradisiaque, comme un cheveu sur la soupe,  on découvre la centrale nucléaire d’Angra. On l’avait entraperçue il y 3 jours avec notre super chauffeur . Et il nous en avait touché quelques mots… désabusé…

On est tout proches de plages de rêve

où est logé le personnel de cette centrale nucléaire. VIP

Le site est administré par la société Eletronuclear et il emploie environ 3000 personnes dans l’État de Rio de Janeiro.

Le projet a démarré en 1971 ,mise en service en 1982. Le projet du réacteur 3 a été stoppé en 1986 en raison de problèmes environnementaux et d’un manque de ressources financières.

Il s’agit de l’unique centrale nucléaire du Brésil

Cette centrale a connu régulièrement des dysfonctionnements, des arrêts et des incidents, dont le plus récent s’est produit en 2001, alors que des centaines de litres d’eau radioactive ont été déversés dans l’océan après rupture d’un réservoir. Les mauvais résultats de la centrale d’Angra ont provoqué la mise en attente de tous les autres projets de centrales nucléaires au Brésil.

On arrive ensuite aux favelas d’Angra dos Reis. : l’insécurité y est galopante. Il ne s’agit pas de s’arrêter au bord de la route  car ces quartiers sont “protégés” et des adolescents armés gardent l’entrée des rues.

Si vous voulez rentrer là il faut connaître “le grand frère” qui gère la zone et surtout ne pas faire partie d’un gang adverse. En fait …. il vaut mieux éviter d’y entrer ….

Depuis que certaines favelas de Rio ont été “nettoyées” juste  avant les Jeux Olympiques, les gangs repoussés un peu plus loin ont pris possession de ces petites villes de l’Etat de Rio.

Mais ce n’est pas la misère pour tout le monde. Le Brésil reste le 8e pays le plus riche au monde en 2018 en terme de PIB . Sauf que la très grande majorité de la population n’en bénéficie pas….. Le Brésil est classé 84e en PIB par habitant !!!

L’église est très présente partout où on passe

Et le smartphone a rendu inutiles les vieilles cabines téléphoniques

des petits ports de plaisance dans les quartiers bourgeois

Nous arrivons au centre d’Angra dos Reis

ses favelas avec leurs photogéniques maisons colorées… souvent victimes de glissements de terrains car construites de façon anarchique 🙁

On quitte la ville pour à nouveau longer la côte sauvage

On passe à côté de puits de pétrole au milieu de ce décor de rêve. Le Brésil est en passe de devenir l’un des premiers producteurs mondiaux de pétrole.

Petrobras, une entreprise d’État brésilienne dispose d’une technique de pointe pour le forage en eaux ultra profondes, avec des records mondiaux de profondeur (2 km). En 2015, une gigantesque affaire de corruption impliquant une partie de l’élite politique de premier plan du pays a coûté plus de 2 milliards de dollars de pertes au groupe, un effondrement du cours de l’action Petrobras, et une explosion du système politique. Le pays est en crise plus que jamais.

Nous arriverons bientôt dans la banlieue de Rio de Janeiro

Paraty la ville fantôme repeuplée

Après 45 minutes de bateau VIP (avec Pedro) depuis Ilha Grande et 2 heures de route avec notre chauffeur brésilien ange-gardien, on arrive à la ville de Paraty vers 14h00

On a du mal à trouver l’adresse de notre pousada. On s’interroge… Certaines rues portent plusieurs noms et leur numérotation semble faite au hasard. …On appelle notre logeuse. Finalement après avoir discuté avec les habitants notre chauffeur trouve la bonne direction et nous conduit jusqu’au restaurant familial “Acarajé e tapioca”

où nous rencontrons Isis notre logeuse, très sympathique, qui  vient nous ouvrir la maison et finit de nous la préparer. En fait il s’agit d’une jolie maison (rien que pour nous) attenante au restau familial…  Nous sommes chez l’habitant (comme à Ilha Grande) et c’est ça qui nous plait ! Et en plus on est aux portes du centre historique de cette vieille cité de 40 000 habitants

Loïc et Victor ont vite trouvé leurs marques, les coquins !

Puis, on va déguster les spécialités locales préparées par la maman d’Isis au restau, de la cuisine de Bahia dont elle est originaire

Moqueca de Bahia

Un vrai bon moment culinaire en famille

La bière brésilienne Bohemia sous le regard réveur des anges et d’Alex. Tu es encore un peu jeune pour y goûter mon grand…

Pour Lolo c’est cocktail de fruits

Puis on essaie de se reposer un peu mais les enfants sont très difficiles. On est tous à cran et c’est dans une ambiance électrique qu’on va faire quelques courses…

en passant devant une des innombrables église évangelique  comme l’église mondiale de la puissance de Dieu. Tout un programme micro à la main !

La ville fut connue au XIXe pour le commerce du café et de la cachaça, un spiritueux dérivé de la canne à sucre, plus connu aujourd’hui comme la base de la boisson la plus célèbre du Brésil, la caipirinha. Le nom “Paraty”  est devenu synonyme de cachaça. 

Le lendemain, journée tranquille.

On va chercher les billets de bus à la gare routière toute proche (pour notre retour à Rio du jour suivant ) et on fait un “supermarché”.

Dans le supermarché on trouve les spécialités locales. La promo du jour : la Feijoada  est un plat à base de porc salé et séché avec des haricots noirs

Brasil !!!!

Le logo d’artistes de rue au Brésil… curieux. ça fait plus austère qu’un gouzou

On rentre et on se fait le repas et une bonne sieste (enfin!!!)

Puis on part à la découverte de la petite ville de Paraty

La ruelle principale du quartier historique ne nous séduit pas plus que ça car toutes les maisons restaurées sont occupées de boutique franchisées de marques de luxe françaises et américaines. Pas vraiment ce qu’on attend…

Dans tout le quartier du centre historique les ruelles sont pavées et interdites aux véhicules motorisés. Le piéton et le cycliste y sont rois.

Mais dès qu’on s’éloigne un peu on découvre le côté authentique et charmant de cette ville. Intacte, elle s’est endormie dans l’histoire. L’architecture n’a pas changé depuis 250 ans. Et depuis quelques années un réel effort de restauration a été fait sous l’impulsion du tourisme.

Bon c’est vrai que c’est très beau, mais ça fait un peu ville fantôme avec la récente crise au Brésil

Pour la petite histoire : ces pavés viennent d’Europe !  En effet, ils viennent des ballast des navires portugais qui permettaient de les lester lorsqu’ils faisaient la route à vide vers le Nouveau Monde. Au retour c’est l’or en provenance du Minas Gerais qui prenait leur place au fond des cales 😉

On aime encore plus la partie vers le port, sans commerces et avec plein de bateaux tout colorés

Les loulous se sentent bien ici et jouent aux tigres

Igreja Matriz da Nossa Senhora dos Remédios (1646-1873) censée protéger les indiens qui vivaient dans la région à cette époque

La fameuse coccinelle est toujours vivante ici

En cette fin d’après-midi les pécheurs vérifient leurs filets pour être fin prêts pour la pêche de demain à l’aube

Si vous êtes intéressés,  ce bateau est à vendre 🙂

Capela de Nossa Senhora das Dores

Cette partie de la Costa Verde regorge d’île et îlots aux plages paradisiaques et les pécheurs se convertissent peu à peu en taxi-boat quand les touristes sont là

La conception de la vieille ville est spéciale : les rues sont étudiées pour êtres inondées par la marée haute afin d’être naturellement “nettoyées” de leur déchets.  Bon faut avouer que ça ne sent pas la rose 😉
Une ville” bien dans son jus” dixit si justement  Aïcha 🙂

Un petit air de Venise avec  une odeur pestilentielle 🙁

Les bars de la petite place du port ne sont pas vraiment remplis aujourd’hui

Le titanic se serait échoué ici sous les coups de canon ?

Paraty est une ville ancienne qui a dû  son expansion- à la fin du XVIIe siècle – à la découverte des mines d’or les plus riches du Monde dans cette région. Son port était relié à Diamantina par le “Caminho do Ouro”. La ville a décliné ensuite à cause des attaques des pirates, de l’épuisement des filons, et de l’abolition de l’esclavage. Et fut presque abandonnée pendant plus de 2 siècles jusqu’à ce que la route reliant Rio de Janeiro et Sao Polo soit construite vers 1960.

La marée est montée inondant progressivement les rues pavées

Les jeunes mariés sont au rendez-vous pour leur photo de noces

Capela de Santa Rita (1722)

 

Le soleil est rasant lorsqu’on retourne dans notre jolie maison à 2 pas du centre historique

On s’y sent bien

On a tout ce qui faut pour cuisiner comme on aime

Pas facile pour Legoglück d’étudier le lonelyplanet du Brésil écrit en portugais

On est en pleine saison des mangues, miam !

Demain on quittera Paraty en bus, pour retourner à Rio de Janeiro

Paraty en video :