Retrouvailles avec Emilie et sa petite famille à Mendoza

Ce matin, entre 2 révisions pour son concours de médecine, Leandro (le fils de Silvina et Carlos) nous conduit en voiture à l’un des centres commerciaux du quartier.

C’est ultra moderne. On n’en a pas vu de pareil depuis l’Australie ! On en profite pour remplacer les objets trop usés dans nos sacs à dos et quelques cadeaux et patisseries pour nos hôtes

Leandro nous récupère une heure plus tard, on mange ensemble sur la terrasse de la maison familiale.

Nous avons prévu de passer la soirée chez Emilie, une amie d’enfance de Dame Glück, que nous n’avions pas revue depuis des années et  qui est venue s’installer ici dans le pays natal de son mari. Nous allons enfin avoir le plaisir de le rencontrer, ainsi que leurs 2 petits garçons .

Après une bonne sieste (c’est une religion ici), Émilie vient nous  chercher à 17h00. Nous faisons connaissance avec Juan son Hombre. Il est Argentin originaire de Mendoza et a rencontré Emilie à Lille quand il y est venu faire une partie de ses études. Ils nous amènent en voiture chez eux.

Juan Martin (alias Juanito, 3 ans et demi) est là pour nous accueillir avec son épée!!! Son petit frère tout neuf  Manuel (3 mois) dort paisiblement au milieu des combats 🙂

Loïc et Juanito ont upgradés leur arsenal ! Pion ! Pion !

On se détend et on prend l’apéro (la picada) tranquille sur la terrasse pendant que la nounou s’occupe des 5 enfants (garnements ?) jusque 20h00

un vrai moment de vacances pour les parents 😉 !

Manuel  nous rejoint dans les bras d’Emilie après sa sieste.

Juan démarre le feu ! Le spectacle va commencer ! C’est parti pour El Asado!

Le diaphragme du bœuf prêt à être grillé, c’est excellent!

Victor est infatigable! Et a sorti le casque et la lance à incendie

Le fameux vin de Mendoza est de sortie. Vive le malbec!

Ce repas est une tuerie !!!

Les caballeros radiologues passent un bon moment ensemble. On habite de l’autre côté de la planète mais on a pas mal de copains en commun… Tiens si on appelait Alexandre…? c’est le beau milieu de la nuit chez lui ! Eh eh ! mais pour lui, ce n’est pas un problème et il est ravi de cet appel inattendu le ch’ti boulet 😉

Juan nous fait un travail d’artiste

Comme toujours Loïc s’en met plein la panse

Nous mangerons ainsi jusque 3h00 du matin. Emilie a du courage car Manuel aussi a souvent faim 😉

Avec en clou du spectacle un mini feu d’artifice

La nuit sera courte et ces retrouvailles furent excellentes.

 

Le lendemain soir. Nous avons envie de réunir tous ces amis et de les faire se rencontrer ; nous retrouvons tous ensemble au restaurant. Silvina, Emilie, Carlos, Juan, Juanito, Manuel et les 5 Glücks.  La soirée est excellente. Nos amis Argentins sont incroyables !!!! Nous avons de la chance de les connaitre

Arrivée à Mendoza chez Silvina et Carlos

Atterrissage tard (23H30) à Mendoza. Carlos est là !!!! Il nous récupère et nous emmène en voiture jusqu’à leur maison.

Silvina nous a préparé un bon repas. Et il est plus de minuit. Un accueil exceptionnel !!! Nous sommes touchés, et ravis de les retrouver !!!

Bonne grosse nuit de sommeil, super bien installés dans l’appartement attenant à la maison.

On se lève un peu tard, la dame qui s’occupe de la maison nous prépare le petit déjeuner dans la cuisine familiale de la maison principale.

Tarouk (le chien Saint Bernard à 3 pattes) nous fait la fête

Moishe le chat de la maison est très calin , et bichonné

par nos 3 marmaillons

Ici il est interdit d’interdire !!!

Dans le jardin, une célèbre avenue : l’Avenida Carlos K. Pi  !!!!

Une oasis paradisiaque !

Cette maison s’appelle “la rencontre” !!! Et quand Silvina et Carlos rentrent du boulot ce mot prend tout son sens !!!!

Les enfants se régalent dans le super jardin sous les yeux bienveillants de nos hôtes

On passe la fin d’après-midi dans le jardin à prendre le thé et goûter. On découvre le mate !!!

Le maté est LA boisson traditionnelle en Argentine issue de la culture des Amérindiens Guaranis, préparée en infusant des feuilles de yerba mate. Effet stimulant garanti !!!

Les enfants adorent !!! Du coup ils sont encore plus toniques

La salle de jeu (un bungalow ouvert sur le jardin) déborde d’activités ludiques 

Notamment le sapo (jeu de la grenouille) comme on trouvait avant dans les estaminets chtis. Il s’avère que ce jeu est également très populaire en Amérique du Sud comme dans notre Nord natal  !!!

Les parties s’enchaîneront tous les jours !

Sans compter le baby foot et le billard !

“L’ADN” ou “l’hélice sans fin” ???? Les enfants adorent !!!!

Carlos montre à Alex et Loïc qu’il est possible d’en faire le tour sans poser le pied par terre. Et c’est technique !

Des fleurs partout

Le vaccin contre l’ennui est ici !

Sans compter le jeu d’échec géant en bois massif dans le jardin sous le kiosque 

Les combats fratricides s’enchaînent !

En video :


Silvina et Carlos : la bouteille de liqueur d’ El Calafate lieu de notre rencontre

Vendredi, Carlos a pris son après-midi pour nous faire découvrir le centre de Mendoza

C’est dans cette région qu’habitait Brad Pitt lors du tournage de “7 ans au Tibet”. Et oui, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce film n’a pas été tourné au Tibet mais en grande partie dans les Andes !

Arrivée au centre de Mendoza. Avec son célèbre centre d’ophtalmologie 😉

Carlos nous accompagne ensuite patiemment à la Latam, mais impossible d’acheter un billet d’avion Equateur-Mexique ici avec notre passeport français !!! Pfff faudra qu’on revoie sur internet (le site plante tout le temps)

On va  voir le monument del Parque General San Martin,

celui qui est sur les billets de 5 pesos !!!

Et Carlos donnera le billet aux enfants en leur conseillant de toujours avoir un billet ou une pièce dans leur poche 😉

Carlos nous explique que le Général San Martin est un des héros des indépendances sud-américaines. Il est appelé el libertador et fut nommé commandant en chef de l’armée des Andes

Les statues représentent l’armée qui a traversé les Andes en quête de liberté

Le manche du poignard et les cornes de boeufs ont perdu leur patine à force d’être touchés par les admirateurs

 

San Martin de los Andes et la route des 7 lacs (Ruta 40). Puis départ vers Mendoza

Nous arrivons à San Martin de los Andes en fin d’après midi.

Et nous nous installons au 1er étage du chalet du papa de Martin de San Martin de Los Andes !!!  (ça ne s’invente pas, et ça vaut Dan le Danois !). On est très bien accueillis

C’est chaleureux et les petits gars prennent vite leurs marques

On peut même profiter du BBQ du jardin

Après Glück il y a trois jours, c’est au tour de Dame Glück d’être malade pour la première fois du voyage… rien de méchant heureusement. Une bonne nuit de sommeil nous est nécessaire.

Le lendemain nous potassons la suite  du périple.

Le midi on part découvrir le centre de San Martin des Andes. C’est une petite ville de montagne (20 000 hab) avec aussi un influence germanique mais une ambiance latino : à l’heure de la sieste les rues sont désertes 😉

On va manger en ville. Le restau est correct mais le personnel, pour la première fois depuis qu’on est en Argentine est désagréable, visiblement au bout du rouleau. On sent bien que nous sommes dans un lieu bondé de touristes.

On se promène sur la place principale et à l’office du tourisme pour connaitre les possibilités de balade en montagne et autour du lac.

Et la région offre plein plein de possibilités de marche (et de baignade) en montagne

On décide d’aller à la plage de la Islita au bord du lac. Pour ça il faut prendre de la hauteur en voiture sur une piste de terre en corniche dominant la ville. 

La route est une piste défoncée au bord du vide, dame Glück déteste.

On hésite à faire demi tour, on décide que oui…. et Glück continue, en n’en faisant qu’à sa tête, l’enragé !!!

Au bout d’1 heure (pour 10 km !) on arrive dans un petit hameau de 3 ou 4 chalets dominant le lac. Les propriétaires (visiblement des gens très simples) laissent les touristes se garer dans leur jardin contre quelques pesos car il est impossible de se garer au bord de la route à cause du vide ! Ils sont très gentils et discutent longuement avec nous.

Maintenant il faut descendre à pied jusqu’à la berge du lac (El Lago Lacar)

On arrive à la Playa Bonita… et là Dame Glück après avoir pesté toute la route avoue que ça en valait la peine !!! 

L’eau est délicieuse et transparente (et aussi très fraîche !), on se régale de passer la fin d’après midi ici

Les orgues de basaltes dominent le lac

et Alex fait le sous-marin

Il est tard et il faut rentrer par la même route jusqu’à la maison

Le lendemain. C’est la pluie et la grisaille. On se bouge quand même un peu et on va vers el lago Lolog

Pour la première fois on voit un vrai gaucho !!! Cette fois on ne peut pas faire la blague “un gaucho, un gaucho, un gaucho !!!!” Mais non , c’est juste un piniouf (en apercevant un touriste à cheval)”

Il accepte de bonne grâce de se laisser prendre en photo, mais zut ! elle est floue 🙁

On franchit le poste de police

El lago Lolog est bien agité  aujourd’hui; c ‘est jour de grand vent et de tempête ! Pas âme qui vive à l’horizon…

On rentre en faisant les courses au passage, avant de préparer le repas et de regarder les vols suivants à prévoir .Tout particulièrement celui  pour le Mexique, car si d’habitude on fait tout à la dernière minute pour se laisser un maximum de liberté, ce vol là nous tenons à le réserver bien à l’avance ; en effet ,  nous avons calé la période  de notre passage au Mexique pour y retrouver Marie-Hélène et Didier, des amis de longue date ! Bien evidemment et pour ne pas changer, le site de Latam bugge , arrrggg! Glück dépité part rechercher notre linge à la lavanderia , propre , sec et repasse et en plus il sent bon !!!! Allez une bonne cerveza et ça repart 🙂 ….

On a même trouvé des confitures de Calafate

Le lendemain le soleil est de retour. C’est le départ. Une longue route nous attend jusque Mendoza. Nous devrons rouler jusque l’aéroport de San Carlos de Bariloche (minimum 3 heures) puis rendre la voiture puis 3 heures d’attente puis  2 heures de vol jusque Buenos Aires puis 3 heures d’attente puis 2 heures de vol… avant de pouvoir enfin revoir Silvina et Carlos !

En attendant nous disons au revoir à notre hôte le papa de Martin (qui n’a pas l’air décidé à nous laisser démarrer !)

Nous roulons d’abord tranquillement sur la Ruta 40 en longeant chacun des 7 lacs.

Dominé par les rapaces

Certains voyageurs que nous croisons sont super équipés. Ce brésilien est devenu un modèle pour nous avec sa maison ambulante tout terrain !!!

Et puis d’un seul coup on se retrouve à suivre une série de tortues,, escargots, caravanes et minibus en tous genres qui ne se poussent pas. On commence à être à l arrache pour arriver   à l’heure pour rendre la voiture à l aéroport . On pique nique dans la voiture en roulant , c était une bonne idée d avoir préparé les sandwiches dès le matin. On n’aura finalement pas le temps de faire le plein, on s’arrange avec le gars pour payer en liquide directement. Et comme on est encombrés par les 2 sièges auto des petits (on les transportait depuis l’ Australie), on les lui donne. Le gars surpris, nous remercie sincèrement.

Embarquement simple et presque pas d attente. On en profite pour ramener quelques chocolats (la ville de Bariloche est réputée pour ses chocolatets) pour Carlos et Silvina, qui viendront nous chercher à l arrivée ce soir !

Nous voilà à l’aéroport  et non l’arrêt au port comme nous disent malicieusement Loïc et Victor

Bariloche —–> Buenos Aires

Transit par Buenos Aires. Une demi-heure de retard du 2e vol ! On limite la casse !

Buenos Aires ——-> Mendoza

Dans les aéroports, on ne se fait pas que des amis  😉  Notre petite tribu passe rarement inaperçue…

Carlos est là !!!! Il nous récupère à l’arrivée à Mendoza. Il est 23h30 !!!

Il nous emmène en voiture jusqu’à leur maison.

Silvina nous a préparé un bon repas. Et il est plus de minuit. Un accueil exceptionnel !!! Nous sommes touchés, et ravis de les retrouver !!!

Une grande amitié est en train de naître !!!!

San Carlos de Bariloche et la route des 7 Lacs (Ruta 40)

San Carlos de Bariloche. On atterrit le soir avec une grosse heure de retard. Quel chemin fait depuis Colonia ce matin ! Mais on est contents de pouvoir revenir en Patagonie et découvrir la région des 7 lacs (si proche du lac Todos los Santos au Chili que nous avions découvert il y a un mois, mais si difficile d’accès par la frontière traversant les Andes)

A l’aéroport, pas de trace de l’agence de location “Cactus”. Mais heureusement un “caballero” arrive avec une pancarte à notre nom.

Le pauvre nous a attendu une heure à cause du retard de la Latam. Il nous donne une voiture correcte, bien que ce soit une VW vieux modèle inconnu en Europe avec des suspensions quelque peu usées.

Sieur Glück est malade pour la première fois du voyage.

Le GPS google ne nous aide pas à trouver notre logement car nous avons opté pour le choix de loger un peu à l’écart de la très touristique ville de San Carlos de Bariloche.

Après 1h30 d’errement dans les bois, le jour tombe et on a du mal à s’orienter dans le noir. On s’arrête pour toquer à la porte d’un chalet isolé dans la foret. Un vieux monsieur accepte de nous prêter son téléphone (notre carte SIM chilienne est HS ici). Heureusement notre hôte, Luciano vient nous chercher car en fait nous sommes chez son “voisin” à quelques hectares près.

Le logement est superbe. On fait quelques spaghettis nature car on n’a rien d’autre, même pas de dessert. Les garçons sont navrés ! Heureusement il y a dans la maison des super petits bonbons aux fruits.

Au dodo !

Après une bonne nuit de sommeil nous découvrons la vue ! Nous sommes près du lac Gutiérrez face à Cerro Catedral

On va vite fait faire des courses au supermarché car on n’a même pas de quoi petit- déjeuner. On tombera baba de la dolce de leche de Bariloche ! Unique au monde !!!!

Le jardin est immense et le lieu accueillant. On passera une grande partie de la journée à se défouler et se reposer

Les enfants jouent aux raquettes, mais c’est sans compter sur le toutou de la maison qui leur vole sans arrêt la balle ! Et oui, lui aussi veut s’amuser !

Luciano a construit lui même sa maison

et la grande dépendance pour faire du AirBnb : un travail d’artiste !

Et pendant notre séjour, Luciano nous bichonnera. Un personnage vraiment sympathique qui fait tout pour qu’on se sente bien chez lui.

Victor adore !

Loïc aussi !

ainsi qu’Alex , qui a repéré la cabane en bois tout en haut de l’arbre

Le temps des cerises dans l’hémisphère sud

et de la lavande.

Mamie cette photo de Loïc ne te rappelle-elle pas des souvenirs ? Des similitudes  avec son grand frère à Loches il y a quelques années ?

n’est-ce pas Victor ?

En fin d’après-midi on fait le circuit en voiture, vers le réputé circuito chico. On est le WE, il fait beau, et c’est les vacances scolaires. On s’en rend compte dès qu’on approche de San Carlos de Bariloche. Les plages du Lac Nahuel Huapi sont bondées

Nous sommes dans les bouchons en plein soleil.

Soudain. On se fait arrêter par la police. Glück baisse sa vitre.
– Le policier : “debes conducir con los faros encendidos ¡Es obligatorio aquí! ” (vous devez rouler avec les phares allumés. C’est obligatoire ici !).
– Glück : “Correcto. No lo sabíamos” (d’accord. Nous ne le savions pas)

Et il nous laisse partir sans verbaliser. ouf !

Nous nous dirigeons vers Llao llao et son hotel très select mais le cerbère qui garde l’entrée du parking nous fait comprendre que nous ne sommes pas les bienvenus… avec notre vieille VW !!!

Nous approchons des sentiers de rando mais c’est impossible de se garer et les chemins ressemblent à des autoroutes aujourd’hui tellement il y a de monde. Tant pis on continue! C’est quand même magnifique et sauvage.

Il y a même une brasserie artisanale “la patagonia” !

Et le houblon est cultivé sur place !

El lago Perito Moreno

Diables rouges père et fils

Llao llao et son hôtel au bord du lac

puis on pousse jusque Cerro Catedral la 2e station de ski la plus grosse d’Amérique du Sud avec ses 120 km de pistes (après la Leñas : merci Carlos pour l’info ;-)). En été pas de neige ici eh eh

Retour chez Luciano. Bonne soirée avec bonne bouteille au bouchon customisé  😉

Le lendemain. Les enfants jouent dehors, on a une grande conversation avec notre hôte Luciano qui est vraiment sympa, excellent état  d’esprit et bonne philosophie de la vie. Ce serait cool de revenir ici un jour.

On part vers midi car on veut profiter au max de la maison.

Nous commençons par découvrir la ville de San Carlos de Bariloche. Nous pensions que c’était une petite ville touristique mais en réalité c’est déjà une grosse ville. Plus de 110 000 habitants !

La place centrale est fortement inspirée par le style germanique (comme en Auricanie Chilienne)

Malheureusement certains bâtiments sont tagués car la ville est réputée pour accueillir de nombreux étudiants de Buenos Aires (et d’ici) en début d’été. Ils y viennent pour fêter la fin des examens avec les dommages collatéraux que ça peut engendrer.

La cathédrale

Bariloche vue de loin

avec el lago Nahuel Huapi

dominé par le Cerro Tronador (volcan au glacier qui tonne)

Les barrages de police sont partout mais ça passe sans soucis

Les affluents du lac aux eaux limpides

On commence la fameuse route des 7 lacs

Au début, c’est frustrant car il y a de nombreux beaux paysages mais tous les points où on peut s’arrêter sont des hôtels et propriétés privées. Et nous on voudrait bien faire trempette !

C’est la 2e fois du voyage que nous empruntons la mythique Ruta 40 (la fois précédente c’était entre El Calafate et El Chalten en bus)

On finit par trouver une petite plage pour pique niquer et se baigner au bord du lago Correntoso. Il fait sacrément chaud malgré l’altitude (900 m) et pas la moindre ombre.

Eau cristalline aux couleurs arc en ciel sous l’effet des rayons du soleil

mais aussi eau très fraîche (les glaciers sont proches devant nous). Quel contraste avec la température de l’air !

On y restera plusieurs heures

Ici aussi nous sommes en pleine nature et pas facile de sa garer vu l’affluence !

avec un défilé de vieilles voitures vrombissantes de kékés collectionneurs de vielles voitures 

jusqu’à la panne ! Et là, c ‘est la cata pour ce pauvre chauffeur ; plus question de frimer avec sa vieille guimbarde en panne et une file de conducteurs bloqués impatients et furieux qui se défoulent sur leur klaxon …il a plutot intérêt à savoir réparer au plus vite 😀 !!!!

Et nous atteignons notre destination, San Martin de Los Andes en fin d’après-midi

Transit à Buenos Aires (épisode 2)

Après l’épisode dantesque du douanier uruguayen et du tampon sur notre passeport…

…nous embarquons dans le brouhaha

pour 2 heures de traversée dans un vieux rafiot de la Colonia express direction à la capitale Argentine.

Un taxi nous conduit ensuite à San Telmo car on a décidé de refaire une pause gastronomique chez Desnivel, notre super petit restau a parrilla.

Très bon accueil, ils mettent nos sacs en sécurité et on s’installe à midi dès l’ouverture.

Bife au coeur toujours aussi tendre !

La bière rend philosophe c’est bien connu !

À la sortie, on prend un taxi pour l’aéroport. Très sympa, il discute bien avec nous et ralentit devant les points d intérêt pour nous les laisser photographier.

Floralis Genérica, une sculpture métallique en forme de fleur qui suit le soleil. Elle est installée dans un jardin au cœur du quartier de la recoleta. Elle s’ouvre le matin au lever du soleil et se referme en fin de journée au coucher du soleil.

Et nous voici à l’aéroport domestique de Buenos Aires : objectif Bariloche

L’enregistrement n’est pas simple mais surtout notre vol a un énorme retard . Pas d’explication de la latam. On risque d’arriver à la limite horaire pour la location auto qu’on a reservée.  Loïc et Victor sont fatigués et ce n’est pas simple à gérer mais les autres passagers nous aident. Les Argentins sont incroyablement solidaires et ont un vrai sens de la famille.

Finalement on décolle… bien tard… longue journée de trajet ! Mais on est heureux de pouvoir découvrir San Carlos de Bariloche et sa région 

Buenos Aires : notre appart, La Boca, et San Telmo

Buenos Aires  : ce matin il pleut.

De la cage d’escalier (le seul endroit où on capte le wifi), on organise la suite du voyage. C’est décidé après Mendoza ce sera comme prévu Iguazu et  tant qu’à être à la frontière brésilienne on poussera jusque Rio  !

 

En attendant le beau temps, on enchaîne  quelques parties de yams et de Catane  pour amortir le bruit des dés, une jolie serviette de bains sur la table fera l’affaire …

De notre fenêtre, on voit des câbles électriques en diagonale et on voit sutout que le temps s’améliore

On se met en route en fin d’après-midi sous le soleil

On prend le taxi direction la Boca. C’est un quartier folklorique de Buenos Aires, très populaire et pauvre. Comme on nous l’a conseillé on se cantonne a El Caminito car le reste du quartier est réputé dangereux et non sécurisé.

Il est connu pour ses maisons colorée et sa vie rythmée par le football

On se doutait que ce serait artificiel, mais c’est pire que ce qu’on avait imaginé. Un pauvre chien que les habitants ont déguisé en joueur de foot de l’équipe nationale est forcé à accueillir les visiteurs amusés à l’entrée de la rue.

El Caminito est une rue très courte (une centaine de mètre) mais dense… elle vit au rythme du football. Et ce soir c’est jour de match de l’équipe locale Boca Juniors. La police est partout pour éviter les débordements de supporters qui arrivent en nombre. les commerçants prudents anticipent en fermant les volets roulants assez tôt…

C’est ici que Maradona, l'(ex)idole nationale, a marqué ses premiers et ses derniers buts

Loïc est un grand garçon mais il est pour l’instant moins grand que Maradona

les maisons en tôle ondulée ont été peintes de façon bariolée

Des fresques partout

Pas tant de problème de sécurité que ça

Mais cette ruelle fait très cliché (une vitrine), ça manque vraiment franchement d’authenticité. Les argentins savent bien que cette partie du quartier de la Boca a été reconstituée pour les touristes . Les boutiques à souvenir se succèdent. Les vrais habitants du quartier vivent dans des conditions de pauvreté très dures à quelques pas de cette rue.

 

Maradona et Mafalda, même combat

Au bout d’un quart d’heure nous quittons le quartier en taxi. Le taximan est sympa mais il se fait franchement plaisir sur les tarifs. En effet ici , ils savent que les touristes ne traversent pas la Boca à pied en dehors del Caminito en raison des problèmes d’insécurité. Et les tarifs s’envolent ….

On se fait conduire à San Telmo à la boutique-hôtel “l’Adresse”, pour laisser un mot à la famille rencontrée dans l’avion d’El Calafate.

On y tombe à l’accueil sur un français hyper sympa avec qui on discute le coup. Sa femme et sa petite fille le rejoignent assez vite . En fait, il dépanne pour 3 mois ses amis  les propriétaires de l’hôtel (Clara et Romain) et lui a des vignes au sud de Mendoza . Il nous donne les bons plans bars et restau du coin. Et aussi un  pour l’Uruguay : Cabo Polonio , un lieu confidentiel et authentique comme on en recherche !

Les bars de San Telmo sont assez retro. En route Fangio

Comme hier, on fait une pause sur la place pour admirer un tango

En vidéo :

 

 

 

 

Repas au restaurant parrillada Desnivel : ce sera fabuleux !

Et en Argentine : “Tout est bon dans le bœuf”

Ambiance décontractée et familiale

Il est tôt (20h00) est on arrive à l’ouverture. On est les premiers (c’est presque l’heure du goûter pour les argentins)

et les tables se remplissent à vitesse grand V

Une pièce de bœuf énorme et saignante. Notre serveur va nous faire une démonstration d’anthologie  : Il nous coupe cet énorme morceau en 4 à l’ aide  uniquement de 2 cuillères à soupe  (sans couteau !) tant elle est tendre, un régal!

Et une autre de leurs spécialités d agneau rôti fondant, mmm,

le serveur est très gentil et bienveillant.

Pendant le repas, on reçoit un message de Carlos qui propose de nous héberger toute la durée de notre séjour à Mendoza, et de nous faire visiter le coin, juste énorme !!! quelle rencontre incroyable ! 

Il est l’heure de renter à l’appartement. On repart en taxi avec un chauffeur Uruguayen très sympa (Miguel) qui nous donne de bons tuyaux pour notre séjour dans son pays. Il nous donne aussi sa carte, on le rappellera pour le transfert à l aéroport au retour d Uruguay ! Bref, on finit bien une journée qui avait franchement mal commencé 

Le lendemain on doit se lever tôt car nous devons aller aux quais pour prendre le ferry “Colonia Express” en direction de l’Uruguay.

La copine de notre hôte est en retard pour récupérer les clés. On décide de les laisser dans l’appartement mais du coup on est bloqués devant la porte d’entrée car il faut le badge pour sortir !!! Heureusement un gentil monsieur nous libère !

Victor et Loïc sont archi-motivés car ils adorent le bateau

La voix d’Evita raisonne sur BA

On passe à côté du quartier des affaires et ses tours géantes

Puis devant une église orthodoxe

pour atteindre le terminal de ferry

Nous sommes bien en avance et nous devons attendre que les guichets ouvrent. Les formalités sont rapides avec un douanier argentin très sympa avec les enfants. Voici notre tampon de sortie de l’Argentine

Mais le hic car il y a eu un hic c’est que personne ne nous a dit de passer par la douane Uruguayenne. On s’interroge on demande à la compagnie : on nous répond que ce sera à l’arrivée à Colonia. Or nous ne le savions pas mais c’est une erreur !!! Et nous nous en apercevrons dans quelques jours car nous n’aurons pas de tampon d’entrée en Uruguay sur notre passeport !!!…

Legoglück s’en fout. Il est heureux

On monte à bord à la queue leu leu avec tous nos sacs à dos… et les 2 sièges auto enfants qui nous encombrent. La montée est exigüe !

Du pont on aperçoit un casino flottant

Notre bateau Colonia Express est petit, un peu vieillot et décrépi. Pas moyen de voir le paysage tant les vitres sont ternies… Il est interdit d’aller sur le pont pendant la navigation. Le traversée de 2 heures risque d’être monotone…

c’est parti ! A nous l’Uruguay !

Découverte de Buenos Aires

Après 3 heures de vol assez tranquilles,

nous survolons la capitale Argentine au coucher du soleil. Vue d’en haut, la banlieue de la ville ressemble à un damier de petits pavillons

Avec de rares hauts immeubles

Nous avons prévenu Julietta, notre hôte du retard de notre vol. Et après avoir récupéré les bagages et pris un taxi, nous arrivons tard dans la soirée à notre logement : un appartement au centre ville.

L’ascenseur est original avec 2 rideaux à l’ancienne, très rigolo à manipuler 😉

On est presque au dernier étage. L’appartement est grand et fonctionnel. Après nous avoir donné les clefs, Julietta file avec son vélo : demain elle part en vacances au Chili !

Dame Glück descend vite fait au mini market du coin faire quelques courses pour manger. C était moins une, il allait fermer. Le patron est sympa, il la laisse rentrer et faire quelques courses en fermant derrière elle.

Le lendemain, repos bien mérité. Comme internet fonctionne mal dans l’appartement, on est obligé de se mettre dans l’escalier pour avoir le wifi. Et pour nous il est indispensable d’oganise la suite du voyage!

On a reservé 4 nuits ici (et c’est top pour se reposer) mais après on ne sait pas ce qu’on va faire pour la suite du voyage… C’est la galère pour nos réservations. Les voisins nous regardent avec un air embarrassé car on étale toutes nos affaires dans l’escalier et les enfants viennent nous déranger toutes les 5 minutes…

Bon et si après on allait faire un tour en Uruguay en bateau ?… Montevideo c’est un peu compliqué. Par contre Colonia c’est faisable par un système de bateau express. Et puis ensuite on pourrait y louer une voiture ? Allez on réserve tout ça pour un séjour d’une petite semaine.

La nuit dernière le site de la latam avait planté (encore) pendant une reservation en cours… Finalement on reçoit un mail de confirmation de réservation…. C’est officiel après l’Uruguay on ira à Bariloche : super !  mais que ce fut compliqué à réserver !

Et après : Mendoza ????… ce serait l’occasion de découvrir cette région viticole et ainsi revoir Silvina et Carlos. Et aussi Emilie et sa famille…  Allez on réserve sur le site de la Latam (après 3 plantages)

Bon il est déjà tard et l’après-midi est bien entamée. Il est temps d’aller faire un petit tour à pied découvrir notre quartier (Ayacucho)

Psychédélique l’ascenseur !

Voici notre immeuble tout en hauteur

il est là :

Les rues sont animées et colorées.

L’avenue Callao, avec ses grands immeubles de type Haussmanien, donne à la ville un air très Européen voire même Parisien

c’est assez classe et bien entretenu

Nous nous défoulons au parc citadin de la place Rodriguez Peña

saute mouton devant la Biblioteca Nacional de Maestros

 

Ici il y a beaucoup de sans abris avec semble-t-il une vraie solidarité.

Puis l’avenue Santa Fe : très XVIeme arrondissement, avec ses boutiques de luxe françaises !

Un cabinet de dentiste chic. De la rue on peut admirer les exploits des joueurs de roulette à travers les grandes baies vitrées. Et une hôtesse monte la garde en bas

Ce magnifique edifice est malheureusement fermé. Nous decouvrirons plus tard qu’il s’agit du Palacio de Aguas Corrientes (Palais des eaux) construit à à la fin du XIXe siècle. Le premier château d’eau de la ville : quel style !

On retourne se détendre dans notre joli nid. Loïc et Victor avaient bien besoin de repos après nos cavalcades en Patagonie.

Le vin argentin est à l’honneur, accompagné d’un bon saucisson : le côté parisien de Buenos Aires nous a donné l’envie d’un apéro à la française !

Le lendemain, dans la cage d’escalier (là où il y a le wifi) devant les ascenseurs, on finalise nos réservations des nuits pour l’Uruguay.

On a contacté Carlos et Silivina ainsi que Emilie : ils seront tous là dans 10 jours à Mendoza.

Silvina et Carlos tiennent même à nous inviter chez eux et veulent nous faire visiter leur région pendant le WE férié de 4 jours !!! C’est incroyable !

Mais  le site de la Latam plante encore et il nous est impossible de réserver le billet d’avion entre Mendoza et  Iguazu. Et en bus c’est trop long. Galère… Il faut qu’on aille à l’agence Latam cet après-midi ! 

On se met en route en fin de matinée pour une découverte de la ville.

La police municipale veille sur le centre

Direction l’avenue Callao puis l’avenue Corrientes

avec leurs bâtiments classiques et leurs grandes écoles

Des théâtres, aux grandes affiches spectaculaires

Des statues sympatiques

C’est l’avenue des stars, comme à LA !

Sieur Glück se sent quasi-normal

Au loin on aperçoit l’obelisque

Il est temps de se raser les gars !!! Par les poils de mon menton !

Gaston y’a le téléphon qui son… !

 

Les cabarets !

Pooridge a une ancêtre qui était une grande Star ici !

Nous voici sur la place de l’obélisque !

On y tombe sur une manifestation. Les manifestants sont complètement encerclés par la police…

En fait…il y a même presque plus de policiers que de manifestants !

Dans le public personne ne connait les raisons exactes de cette manifestation. En se renseignant, on découvre que c’est assez habituel sur cette place mais les habitants de Buenos Aires semblent peu concernés

La photo des parfaits petits touristes à B(uenos) A(ires)

Au loin on aperçoit  un portrait géant d’Eva Peron sur un immeuble

Puis nous allons au parc citadin Plaza Lavale

avec son Palais de Justice

et son fameux théâtre Colon

Les ventres gargouillent et nous partons à la recherche d’un bon restau dans les rues piétonnes de Lavalle.

Les façades sont bien folkloriques

On porte notre choix sur la Parrilla El Gaucho

Parrilla signifie grillade

On arrive tôt (pour les argentins, qui eux mangent tard) et on a bien fait car le resto va se remplir à toute vitesse !

En 10 minutes, plus une seule table disponible. Et on va goûter le fameux bife de chorizo (à ne pas confondre avec la saucisse espagnole) et le bife argentino

Nos voisin ont commandé une enorme pièce de boeuf (la carne de res ici c’est une religion)

Merci cuistot, on s’est régalés !

Dans la rue piétonne on rencontre un glacier Perito Moreno miniature chez le patissier 😉

Les habitants utilisent beaucoup de 2 roues pour se déplacer

Direction las Galerias Pacifico. Elle date de la fin du XIXe siécle, sur le modèle Du Bon Marché de Paris.C’était d’abord un Musée des Beaux Arts puis c’est devenus des Bureaux d’une compagnie de train (Paccifique)  et enfin une galerie marchande.

Devant le batiment, on assiste pour la première fois  à un spectacle de tango

Le tango en video :

 

 

 

La galerie avec sa coupole

et ses balcons intérieurs

Les églises sont partout ici

On flâne dans les rues commerçantes où on tombe-encore- sur une manif; cette fois, ce sont des éleveurs. Ambiance bon enfant et très encadrée par la police. D’ailleurs la police est très présente dans tous les quartiers que nous avons traversés, on ne se sent pas du tout en insécurité.

On tombe sur un bureau de change clean et sans attente, on en profite pour changer l’argent chilien qui nous restait. Il faut préparer l’avenir !

Puis on va à la Latam réserver le vol de Mendoza à Iguazu. C’est compliqué et on y passe une bonne heure. Les enfants agacés par l attente excessive et le manque d’efficacité du personnel, sont horribles et s’agitent dans  la boutique

🙁

On poursuit par la place  d’armes et la cathédrale. Elle n est pas fabuleuse mais ça permet de faire un stop sieste pour Victor en écoutant la messe. Les grands sont ravis !!!!

On passe devant le Centre Culturel Kirchner (CCK) malheureusement fermé pendant les vacances scolaires

On poursuit par la Plaza de Mayo avec  sa Casa Rosada (Maison Rose) de nombreuses fois remaniée au XIXe seicle.

Selon la tradition, la couleur rose est due au désir de Sarmiento de représenter symboliquement la fusion des partis qui se livrèrent à des guerres civiles cruelles durant la première moitié du xixe siècle, en mélangeant la couleur blanche représentative des unitaires et le rouge des fédéralistes.

En fait la couleur rose se fabriquait par une combinaison de peinture à la chaux avec du sang de bœuf (aux propriétés hydrofuges et fixatrices).

Cathédrale Métropolitaine : en petit à droite sur la photo. Elle n’est pas fabuleuse (l’exterieur ressemble au palais Bourbon)

Malheureusement la place est en travaux et le parc central est fermé. Ici  régulièrement ont  lieu les manifestations des Mères de la place de Mai (en espagnol : Asociación Madres de la Plaza de Mayo). C’est une association des mères argentines dont les enfants ont « disparu » (des milliers)

On voit ici El Palacio de Govierno de La Ciudad (Palais du Gouvernement de la Ville de Buenos Aires) et la Diagonal en arrière

Nous continuons ensuite à marcher jusque San Telmo, le quartier du tango

ça ne nous charme pas des masses. Des antiquaires et des restaurants,…

La Iglesia de San Pedro González Telmo (Nuestra Señora de Belém) est une des plus anciennes églises de la ville (1734)

Par contre on découvre une chouette petite place avec un couple de danseurs de tango . Nous arrivons à la Plaza Dorrego (Place du Marché) à San Telmo qui devrait s’appeler la place du Tango. Ici les couples- professionnels ou non- dansent devant les terrasses des restaurants.

En video :

 

 

 

 

 

 

Une belle journée à Buenos Aires

On cherche en vain l’adresse de “l’Adresse” (la boutique hôtel de la sœur de David), puis on rentre en taxi.

Vol de El Calafate à Buenos Aires

El Calafate (Argentine) : après le repas de midi nous quittons l’appartement. Notre taxi arrive avec 15 minutes de retard et se permet encore de râler parce  que nous sommes 2 adultes et 3 enfants !!!
Glück : “No es un problemo ;  vamos cavallero !” et comme on dit ici pas avec “el coche”(on n’est plus au temps des carrosses) mais avec “el auto”

On rencontre dans l’aéroport une famille française très sympa: David et ses parents.

Sur le grand planisphère, Alex explique à David notre itinéraire de Tour du Monde depuis le 9 juillet 2017 jusqu’à aujourd’hui. Pour le futur, après Buenos Aires, on ne sait pas encore !

Après les formalités de vol, on décide de prendre un verre ensemble. Ils sont venus voir leur sœur / fille qui vit et tient un hôtel-boutique à Buenos Aires (San Thelmo) et vient d’avoir un bébé. Les parents ont un super contact avec nos 2 petits diables qui les envahissent bien 😉

Ils nous donnent plein d’info sympa pour visiter Buenos Aires et nous conseillent d’aller en Uruguay en bateau à partir de Buenos Aires. Pourquoi pas ? Carlos nous en avait également parlé !

Et chose étonnante, ils connaissent Mouvaux et Loches !

Notre avion aura du retard (une heure). Pas grave ! Enfin, sauf que notre hôte de Buenos Aires semble tenir à ce qu ‘on ne soit pas en retard, elle ne loge pas sur place…

C’est cet avion là : un aerolinas (ça change du latam qui lui aussi ,est souvent en retard !?)

Et c’est parti : on survole el Lago Argentino et El Calafate avec les Andes de Patagonie au fond

aux sommets enneigés

Puis les plaines desertiques et leurs rivières sinueuses

La pampa rocailleuse

les grands lacs multicolores

puis quelques petits lacs

Après avoir longé les Andes, on survole les zones desertes, avec ici une oasis autour de la rivière et du canyon

On se demande si on ne survole pas la planète Mars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

El Chaltén : Randonnée à la Laguna Capri par le Fitz Roy Trekking

Il est déjà midi. Nous voici au début de la rando vers El Churillo (les cascades). Mais on s’aperçoit que c’est un peu plat. Or on a envie de se dégourdir les jambes et nos 3 marmailles de la Réunion préfèrent les montées avec des raccourcis. Et si on tentait un sentier bien plus sympa : le fameux Sendero al Fitz Roy ???? Chiche !

On se lance, on verra bien, s’il faut on fera demi tour.

Victor est super casse pied au début mais il se prend vite au jeu , car il aime l’escalade mais pas la salade ! , et on se régale tous.

el sendero monte tranquillement à travers la forêt et les Alex et Loïc ne peuvent pas s’empêcher de sautiller en dehors du sentier. Ils ont des fourmis dans les jambes.

Rapidement les lascars grimpent et nous dominons la vallée 

 

ça y est Victor est bien lancé et en pleine forme !

Dans la forêt nous trouvons un joli petit nid à polissons

Et nous rencontrons un joli Pic de Magellan

Finalement on progresse vite !

On s’approche du but…

Nous apercevons le cerro (mont) Fitz Roy, également connu sous le nom de cerro Chaltén

Nous atteignons la laguna Capri

 

il fait un peu trop frais pour se baigner sur cette plage

 

où nous rencontrons Aelson, un brésilien, avec qui nous discutons pendant une heure comme ça, juste pour le plaisir. Il nous donne quelques infos sur son pays. Selon lui, il faut qu’on aille visiter le nordeste. On verra bien, c’est vrai que visiter le Brésil nous tente bien.

Il prend la pause du Cristo Redentor de Rio

Et prend une photo bien cool de nous 5

On en profite pour se resucrer avec un peu de gâteau, puisqu’on a décidé l’option balade longue et qu’on a pas de pique nique avec nous. On fera sans doute un bon restau en retournant au village.

On hésite à faire la boucle complète qui mène au mirador Fitz Roy de l’autre côté mais on y renonce car on ne connaît pas la distance. Par contre comme on a vraiment envie de le voir ce mirador, on revient donc à l’embranchement des 2 sentiers et on prend cette fois le côté mirador. Ça ne rajoutera que 2 kilomètres aller retour. Même pas peur …

Le nom El Chaltén a été choisi lors de la création de la localité, afin de rendre hommage à la culture Tehuelche, les Amérindiens de Patagonie. El Chaltén  signifierait en tehuelche « la montagne qui fume », faisant allusion aux nuages fréquemment accrochés à son sommet . Vous voyez ce qu’on veut dire par là ?

Alors ces espèces de boules blanches sur les arbres, on ne sait pas ce que c’est : des champignons ? des œufs d’insectes ? des œufs d’habitants de Roswell ?

On redescend tranquillement, les garçons auront été vaillants. Victor à marché sans rechigner presque tout du long !

Le ciel se couvre et le mercure descend. 

Nous regagnons le village à 17h00 après 11 km de rando : on a les crocs et on a soif. On porte – avec bonne intuition – notre choix sur une taverne “Don Guerra” qui sert des repas à toute heure ! Ça tombe bien, c’est presque partout l’Happy hour .

Legoglück nous montre notre parcours de rando sur le set de table

Les bières maisons ambrées sont au top ; presqu’aussi bonnes qu’en Belgique ! 2 bonnes pintes

Allez une 2e tournée  avec une super soupe à l’oignon

On se régalera d’énormes morceaux de viande argentine : première expérience avec le boeuf argentin …. C’est incroyablement tendre. Unique. Fondant. Du jamais vu. Un goût exquis !!!

Et les frites sont parfaites une fois ! En plus la serveuse et le barman sont hyper gentils, cool, bref une excellente adresse le Don Guerra !

Des flans à la dolce de leche. Pour les enfants, des desserts exceptionnels  dont Loïc nous dira encore spontanément le lendemain combien la mousse au chocolat était bonne   hhmmmm !!!!

Une expérience culinaire au top après une randonnée au top !

Un dernier calin avec un gnome

Michael is black or white ?

Et zebulon a été upgradé ?

Une photo de la maquette du Fitz Roy

et on retourne à l’entrée du village pour repartir en mini-bus à l’heure prévue : 20h00 !

3h00 de trajet jusqu’à notre petit nid à El Calafate… les 2 petits sont épuisés et s’endorment vite sur la route

Notre chauffeur bien sympa nous déposera pile devant  notre appart de El Calafate.

On couche vite les enfants et on passe 3 heures à galérer et à s’énerver sur le site de la latam (compagnie aérienne bresilio-chilienne) qui plante sans arrêt, grrrr !!!  On ne sait même pas si le seul vol qu’on a réussi à réserver sera confirmé car on reçoit un mail bizarre… et ce ne que le début ! ce sera vraiment la galère pour réserver nos vols en argentine !

Demain nous partirons pour Buenos Aires en avion. C’est plus rapide et moins cher qu’en bus à 5. Par contre on n’a pas trouvé le moindre bus ni le moindre avion pour Bariloche dans notre budget…

El Chaltén par la Ruta 40

El Calafate (Argentine) : lever à l’aube car nous partons pour la journée à El Chaltén.

Nous marchons jusqu’à l’hôtel tenu par nos hôtes Luisana et Facundo (le frère et la sœur ou plutôt l’inverse) et nous attendons notre minibus pendant une bonne demi-heure.

Et c’est parti !!!! Chauffeur attention aux lamas guanacos !

Nous longeons les grands lacs

Puis nous traçons sur la mythique Ruta 40 à travers les zones désertiques

Pas le moindre village

Après 110 km, un petit hameau : el parador la Leona

Un mini musée (le lieu est centenaire et classé Patrimonio Histórico y Cultural de la Provincia), une cafétéria, à l’endroit où Perito Moreno (himself) se serait fait attaquer par une femelle puma près de la rivière

Bon on en profite pour acheter un petit dej pour les enfants, qui ont boudé le pain sec au beurre rance que leur Maman avait préparé pour manger dans le bus. Les prix piquent mais au moins ils mangent !

La Ruta 40 est une route qui traverse l’Argentine du Nord au Sud (ou du Sud au Nord comme on veut) mais elle n’est pas facilement carrossable sur toutes ses portions. C’est pour ça qu’elle est mythique : elle longe les Andes dans des lieux sauvages et fabuleux. On va pouvoir aller jusque El Chaltén par cette route ; on aurait aimé rejoindre San Carlos de Bariloche mais il faut un bus 4×4 et il n’y a plus de place pour nous 5 avant plusieurs semaines… cette fois-ci c’est la galère… on va devoir faire une croix (provisoirement) sur notre projet de visiter Bariloche et ses 7 lacs.

En attendant on continue notre trajet sur la Ruta 40 avec les Andes de Patagonie en toile de fond

ça c’est de la ligne droite !

Petite pause : le vent est glacial !

Au bout de 3 heures , on arrive enfin à destination : El Chaltén, le Graal du Treck !

Passage par le centre d’information pour voir ce qu’on peut faire comme randonnées avec les enfants. Apparemment la plupart des rando sont costaud et à faire sur plusieurs jours en autonomie. Un ranger nous explique qu’on pourrait aller au mirador Condores et Au Chorillo del Salto. On se dirige donc vers les cascades (salto).

On s’attendait à un village lugubre et sans âme mais pas du tout. C’est plutôt cool, convivial, un petit village tout en longueur avec une ambiance bon enfant et plein de cervezerias 😉

On traverse le village à pied. Il n’y a que 300 habitants à l’année mais ils savent vivre !

Après la rando on aura l’embarras du choix pour se remplir la panse !

Ambiance rando et baba-cool. 

Alex regarde la tête de vache avec surprise

Nous voici au début de la rando vers El Churillo (les cascades). Mais on s’aperçoit que c’est un peu plat. Or on a envie de se dégourdir les jambes et nos 3 marmailles de la Réunion préfèrent les montées avec des raccourcis. Et si on tentait le fameux Sendero al Fitz Roy ???? Chiche !

49° 19′ 54″ sud, 72° 53′ 06″ ouest