Un dernier tour au Centro de Quito

Une fois descendus du TeleferiQo, on trouve un taxi direction el centro (la vieille ville)

Le chauffeur, un vrai un co__rd qu’on ne sent pas du tout, tente sans aucune subtilité de nous tirer les vers du nez sur nos revenus ! Evidemment, on ne lui donne pas matière à essayer de nous arnaquer mais malgré tout, ça a un petit air de traquenard…

Dès qu’il nous a déposés, on s’arrange pour se perdre vite fait dans la foule et dans les rues  piétonnes pour  le semer

Et malgré ce petit désagrément (le premier depuis qu’on est en Equateur) la magie de Quito opère à nouveau sur nous…

La météo est exceptionnelle et les magnifiques bâtisses coloniales de la Plaza Grande sont encore plus mises en valeur par cette belle lumière

Le clocher de la cathédrale

On passe par les ruelles piétonnes commerçantes

Dans cette boutique il y a du fil à tordre !

Ambiance napoléonienne ?

Qui veut des pommes ?

On va manger au même restau que l’avant veille où on discute avec le patron; il a aussi un hôtel à Quilota, qui sera sans doute un de nos projets lors d’un futur voyage en Equateur. Cuisine simple, familiale et savoureuse

Nous prenons le menu du jour comme la dernière fois. On commence par la délicieuse soupe maison

Puis le plat principal : on prendra un poisson, un poulet et un boeuf

En dessert mini crèpe au miel… pour un prix imbattable (7 euros pour nous tous !!!)

Un accueil toujours aussi exceptionnel du patron et des serveuses

On visite la Iglesia de la Compañía de Jesús (du XVII eme)… 

L’intérieur est presque entièrement recouvert d’or : c’est chargé mais très beau

 

C’est l’heure du dong Alex !!!!

Les chicas se font belles pour leur sortie du soir…  rouge à lèvre et smartphones sont de la partie

On retourne faire une promenade Plaza Grande

Les habitants se regroupent autour de musiciens traditionnels

Et si on allait faire un petit tour à pied jusqu’à la basilique ?

On déambule le long des ruelles

La place du Théâtre National Sucre

Puis on passe par la rue Esmeralda… on découvre que c’est la rue des “copines”

On préfère ne pas trop traîner ici avec les enfants

Nous voici devant la Basílica del Voto Nacional au style néogothique (XIXe siècle). Les tours mesurent 115 m de haut !

C’est l’oeuvre de Tarlier, un architecte français. Son style est inspiré de  Notre Dame de Paris et par la Cathédrale Saint Patrick de New-York

Les gargouilles ont des têtes d’iguanes !!!!

La lumière traversant les vitraux , qui se projettent sur les colonnes

 

On commence à fatiguer sérieusement alors on prend un taxi pour rentrer. Bon le chauffeur de taxi se trompe de route et se perd dans la ville ;-). Heureusement on active le GPS du smartphone : “mapsme” va encore nous tirer d’affaire !!!!

C’est l’occasion de voir encore un peu plus de la partie moderne de la ville avec ses coccinelles

Une fois rentrés à l’appartement on étend notre lessive sur le toit de l’immeuble

d’où on voit le teleferiQo

la Vierge Ailée

et les élèves dans la cour de récré de l’école voisine

On se repose un peu. Cette fois c’est Alex qui fait la cuisine !

On va même goûter le fromage local… bon c’est beau mais un peu insipide pour nous les français 😉

On a même trouvé des Tourons !!!

Malheureusement Alex commence à faire de la fièvre. ça ne nous plait pas beaucoup vu comment il s ‘est fait piquer à Ilha Grande au Brésil il y a 6 jours, en zone d’épidémie de fièvre jaune. Bon, il est vacciné mais ça ne nous plait pas quand même !!!!

Le lendemain : on prend le petit déjeuner avec notre hôte Bernardo qui nous a amené le pain.

Il est très gentil et cultivé, c’est vraiment intéressant de parler avec avec lui. C’est un ancien diplomate, il nous raconte plein de choses intéressantes sur l’Amérique latine. Il a vécu 3 ans en France mais aussi en Colombie et au Venezuela. Son ex femme est colombienne. Parmi leurs 3 enfants  : les 2 fils aînés vivent encore là bas et ont très bien réussi, la plus jeune fille est chanteuse lyrique. On sent que c’est quelqu’un de bienveillant. Il nous donne plein de bons conseils pour la suite de notre voyage en Equateur, au Mexique et aux Etats-Unis. Il est très curieux de notre culture.

Le  taxi  que nous avions pris à l arrivée et recontacté pour le retour vient nous chercher et nous emmène à l aéroport.

Quito TelefériQo sur le flanc du volcan Pichincha

Quito : Aujourd’hui, on veut réaliser un rêve de Glück et on décide de prendre encore plus de hauteur dans les Andes ; ça tombe bien ce matin le ciel est grand bleu, pas de nuage en vue !

Un uber nous dépose en 15 minutes à notre attraction de la matinée. On est en plein soleil et nos ombres sont minuscules (et oui, c’est l’ équateur 🙂 !)

El TelefériQo, est un téléphérique qui part de la partie haute de la ville de Quito (3117m) pour monter jusqu’à un belvédère à 4050m , départ d’une petite promenade qui monte encore un peu plus en altitude .

Top départ

On prend très vite de la hauteur. C’est assez incroyable de se retrouver en haute montagne aussi près d’une capitale

La ville de Quito en bas (enfin en bas enfin pas si bas que ça!)

Tout au loin le volcan Cotopaxi (5 897m !!!) domine la ville de Quito. Il est encore actif et en forme de cône parfait

Et nous voici sur la plateforme  à 4 050 m d’altitude, suffisamment haut pour potentiellement sentir le mal des montagnes 

Le volcan Cayambe (5 790 m celui qui est représenté le plus à gauche sur la plaque de bois)

On marche jusqu’au 2e point de vue

Ambiance flûte de pan

On décide de continuer un peu plus haut, au début du sentier du Pichincha

On passe à côté d’une chapelle (la Ermita de la Dolorosa). Le volcan Pichincha (4 794 m) est tout proche. A chaque explosion la capitale est recouverte de cendres.

Les lamas ici sont attachés… pour faire sensation auprès des touristes….  🙁 Nous, on trouve ça dommage…..

Une randonnée permet de monter à 4800 m.  Mais déjà le petit sentier qu’on fait est très impressionnant et on a le souffle court !!! On monte à peine de 50 mètres et on est tout essoufflés !

Même notre inépuisable Lolo donne des signes de fatigue !!!!

Oh hisse ! Oh hisse !

Allez c’est bien Alex !!!!

Si on veut continuer plus haut vers le volcan Pichincha on peut même louer une mule

mais nous on s’arrête là avec nos 3 zozos

On commence à avoir faim. Il est l’heure de redescendre

Sur le chemin du retour on rencontre un sympathique couple québecois qui propose de nous prendre en photo

La vuelta en teleferico

En video :

 

 

 

 

 

 

La Mitad del Mundo (le Milieu du Monde) : la Fin du Voyage ?

Quito : aujourd’hui on décide de passer la journée “au milieu du monde” : La Mitad del Mundo. Dame Glück en rêvait depuis longtemps, c’est un monument placé “pile” sur la ligne de l’Equateur !

On prend donc un uber en direction ce lieu réputé touristique. C’est à peine à 25 km au Nord de la ville et on mettra une bonne heure pour y arriver.

On arrive sur une grande esplanade.

Et oh surprise contrairement à ce qu’on craignait, il n’y a pas foule

Le temps est exceptionnel. Le site très bien aménagé, plein de chouettes musées. Il y a aussi l’UNASUR un bâtiment futuriste, le siège de l’Union des Nations Sud-Américaines 

Les enfants adorent jouer sur la grande esplanade couverte de dalles en îlot

Et voici le monument par où passe la ligne de l’Equateur (à quelques mètres près et en fonction des saisons)

On est pile dessus. Tout un symbole…

Le pied droit dans l’hémisphère Sud, le pied gauche dans l’hémisphère Nord, et les fesses sur l’Equateur

Et maintenant on inverse :

A gauche l’hémisphère Nord et à Droite l’hémisphère Sud

Legoglück est presque centré. Remarquez qu’il penche un peu plus au Nord

Mais cette journée fut très compliquée à gérer. Pour des raisons inexplicables, tout d’un coup tout devient difficile. Les enfants sont turbulents et incontrôlables.  Notre patience tombe à zéro.

Peut-être le poids de l’organisation du voyage et de devoir constamment composer avec l’autre. Pas évident de vivre 24 heurs sur 24 toujours ensemble avec 3 enfants pas toujours très faciles (comme aujourd’hui).

Cette journée aurait pu être la dernière de notre voyage… car là on est vraiment las et fatigués tous les deux. C’est la première fois depuis 8 mois de voyage que l’on craque tous les 2 en même temps.

Pourtant Quito est vraiment un endroit magnifique peuplé de gens incroyables.

La fin du Voyage ? Ce ne fut pas le cas grâce à l’intervention d’une dame qui tenait un stand de nourriture. Voyant notre famille en déroute, elle est venue offrir glaces et chips aux enfants pour les calmer et tenter de nous montrer où était l’essentiel. Elle n’avait visiblement pas beaucoup de moyens et ce cadeau était un énorme effort financier pour elle. On décidera donc de continuer mais il faudra du temps et beaucoup d’efforts de toutes parts pour passer au dessus de cet épisode. C’est peut-être ce qui a sauvé notre motivation et nous pousse encore à continuer.

Gracias  señora !!! vraiment merci beaucoup  !

Pour défouler nos diablotins nous allons ensuite à l’aire de jeu du parc de la Ciudad Mitad del Mundo

Puis on se pose longuement pour refaire le point

à gauche (MITAD DE) l’hémisphère Sud et à droite (L MUNDO) l’hémisphère Nord

On va ensuite visiter le musée situé dans le monument sous le globe de cuivre

Les ateliers sur l’électricité statique divertissent les enfants

l’ampoule s’allume dans les mains d’Alex

Quel est le poids d’Alex ?
– sur le Soleil : 942,4 newtons
– sur la Lune : 5,38 newtons
– sur la Terre au Pôle Nord : 33,96 newtons
– sur la Terre ici sur l’Equateur : 33,65 newtons

Notre grand fiston est donc plus léger à Quito qu’à Tromso !!!!

Ceci est dû au fait que la force centrifuge est plus forte à l’équateur qu’aux pôles. La différence est de 0,5%

Quel est le poids de Victor ?
– sur le Soleil : 380,1 newtons
– sur la Lune : 2,17 newtons
– sur la Terre au Pôle Nord : 13,69 newtons
– sur la Terre ici sur l’Equateur : 13,57 newtons

Il y a aussi une exposition ethnographique : cet hologramme intrigue Victor et Loïc

On monte ensuite sur le balcon pour voir la ligne de l’Equateur.

Côté Ouest : à gauche l’hémisphère Sud et à droite l’hémisphère Nord

Côté Est : à gauche l’hémisphère Nord et à droite l’hémisphère Sud

On redescend visiter les pavillons d’exposition dans le parc

Notamment le musée du cacao : ça tombe bien nous les Glücks , on est des chocolativores !

C’est le pied pour Legoglück !

L’économie exportatrice de l’Équateur repose principalement sur quatre éléments : la culture de la banane (1er exportateur mondial), le pétrole, le cacao et le tourisme.

Si la culture du cacao est en déclin dans d’autre pays, ce n’est pas le cas ici en Équateur, qui s’est maintenu 7e au palmarès des producteurs mondiaux entre 2011 et 2016 (loin derrière ses rivaux d’Afrique de l’Ouest et d’Indonésie, mais avec la plus forte progression).

Toutes les étapes sont expliquées en détail

Nos 3 gars vont mieux que ce matin et sont désormais bien plus faciles

ceci dit ils restent très TONIQUES

On visite ensuite le pavillon de la brasserie artisanale. Décidément ce pays est adapté pour nos goûts

Comme chez Erwan on retrouve les 4 ingrédients principaux de la bière

Le malt d’orge

Le houblon

La levure

Et l’eau bien sûr

On ressort en passant à côté (ou sur ?) d’un cadran solaire

Et nous disons au revoir à notre ange-gardienne qui offrira même (encore) des sucettes aux enfants… juste comme ça par altruisme… Merci Madame Mille Fois Merci pour ça !!!!

On se dit que comme il n’est pas trop tard on va aussi aller au cratère de Pululahua. Après avoir cherché en vain le bus pour y aller, on négocie avec un taxi la course

En 15 minutes on arrive au parking. De là on accède à l’entrée et après 5 minutes de marche nous sommes au belvédère.

Le cratère de Pululahua est un immense cratère dont le fond plat et fertile est cultivé et représente une  réserve géo-botanique.

On décide de commencer à marcher un peu sur le sentier qui démarre du bord du cratère et qui descend vers la caldeira. On a de la chance la visibilité est bonne. Car le lieu est réputé brumeux et humide avec un micro-climat océanique fertile.

On marchera une demi-heure avant de retourner au taxi

Il nous ramènera à Quito

Comme nous sommes en pleine heure de pointe et que Quito est une ville dans une vallée (à 2800 m), le taxi mettra presque 2 heures pour nous ramener à l’appartement (pour 30 km de trajet).  Heureusement qu’on avait négocié une course au  forfait ….

L’occasion pour nous d’admirer la partie moderne de la ville avec ses hautes collines et ses artistiques  tags de rue

On refait quelques courses mais on n’achètera pas ces fleurs. Dommage ça aurait été marrant de faire une soupe avec.

Séance cuisine avec Loïc, un très bon moment ! On fait de la soupe aux poireaux et du poulet basquaise, suivi de fraises à la crème

Après ça, Loïc dira que plus tard il veut être cuisinier !

Dame Glück a aussi trouvé un presse citron vert car comme à Raiatea ici les citrons verts sont mini mini. C’est l’heure du ti punch

Quito : on poursuit la visite de la vieille ville

Et c’est reparti pour notre balade dans les ruelles du Centre Historique

Un vieux musicien y met l’ambiance à lui tout seul

avec ses percussions et sa flûte de pan

La Iglesia de La Compañía de Jesús (XVI-XVIIe siécle)

On a faim : il est l’heure de trouver un restaurant. On décide de chercher ceux recommandés  par le  Lonely Planet mais finalement on va se laisser guider par notre flair.

On croise des marchandes ambulantes : qui veut des mangues joliment découpées ?

Qui veut des pommes ou des oranges ?

Cette dame porte en plus son enfant pendant son travail

Finalement on trouve un restaurant un peu plus bas près du petit musée Plaza Sucre. Sucre était un maréchal qui a mené une bataille décisive contre les espagnols. En les battant il a permis d’obtenir l’indépendance en 1822 

Vamos à comer !!!! A l’intérieur, il n’y que des gens du coin et pas un touriste ! On va manger de vrais produits locaux.

Le patron et la serveuse surpris de voir des étrangers avec 3 enfants nous bichonnent, d’autant plus qu’on commence à bien maîtriser la langue espagnole. On y est accueillis comme des rois.  Ils nous proposent  le menu du jour. Entrée : soupe maison

avec des bananes déshydratées et une sauce bien relevée séparée dans une coupelle (qui ressemble un peu au rougail tomate)

pas mal du tout !!!

Puis en plat principal on aura le choix entre poulet, bœuf ou poisson. Suivi d’un dessert maison ; les boissons (de vrais jus de fruits) sont inclues.

Le prix pour nous cinq : 6 euros TTC !!!! Incroyable. On vit dans un monde aberrant :  on a passé une heure à se faire servir avec attention et avec le sourire dans une ambiance agréable ; une super cuisine familiale  et on paie l’équivalent du prix de 2 bouteilles d’eau (de 50cc) de l’aéroport (2 fois moins cher que le prix d’une seule bière dans un bar pourri en Islande).

Requinqués, on repart à l’assaut de Quito

les vêtements traditionnels sont très présents

Comme dans toutes les grosses villes, les sans abris sont là, à la recherche d’un peu de pain pour se nourrir

Quito a une population globalement jeune et dynamique

On arrive sur la Plaza San Francisco

La Iglesia de San Francisco est la plus ancienne église du pays (débutée en 1534 et achevée en 70 ans). Elle fait partie d’un monastère

On suit le brave bougre jusqu’à la place… et au parvis de l’église

monastère pour le moins austère

A l intérieur de l’église Victor repère un Christ en hauteur  et dit impressionné : “Waouh, lui en haut, il a des super pouvoirs ! » : on est hilares !!!! ça va rester dans le “Best of Victor”

On reprend notre escapade

sous le regard de la Vierge Ailée

On passe devant la Capilla de Nuestra Señora de Los Ángeles

On continue notre exploration de Quito par la visite du Barrio de la Ronda. C’est le quartier des bars, cafés, et restaurants. 

De vieilles ruelles piétonnes étroites

On est en milieu d’après-midi et visiblement les soiffards font la sieste. Le lieu est bien plus vivant le soir, rempli par les noctambules.

Même le coiffeur dort et s’est fait remplacer par son clone en cire 

Du coup l’atmosphère de ce lieu de débauche est singulièrement calme à cet heure ci 😉

Les enfants repèrent tout de suite ce jeu du sapo

Et Victor ne veut pas repartir !

On fera un stop (inutile) dans une agence de tourisme local pour voir le prix des croisières aux Galapagos. C’est pas du tout dans notre budget! On y perdra notre temps et en plus pendant l’attente les enfants ne nous facilitent pas la tâche.

On commence un peu à être vannés. On arrive devant la Iglesia Catolica de Santo Domingo (XVIe siècle)

Il est temps pour nous de faire une pause. On revendra bientôt visiter la vieille ville. Mais au lieu de rentrer directement à l’appartement on a une-bonne- idée.

On décide de prendre un taxi pour monter à El Cerro Panecillo,  la colline avec la Virgen de Quito (la vierge ailée). On aurait bien aimé y monter à pied mais il commence à faire chaud,  et il y a 200 mètres d’ascension dans des quartiers peu recommandables d’après ce qui se dit ici.

En chemin, on croise une procession avec fanfare c’est la fête des quartiers de San Diego et San Sabastian, des quartiers populaires.

On croise aussi des enfants qui jouent sur la route et refusent de bouger. Quand on passe ils font semblant de taper sur le taxi. ça fait enrager notre chauffeur.

Et nous voici au pied le la statue de la fameuse vierge ailée

Elle domine la ville à 3016 m

 

A l’arrache on arrive à trouver un autre taxi pour rentrer à l’appartement. La ville nouvelle s’étend jusqu’aux flancs des montagnes

On longe le quartier Mariscal et ses tags

On arrive à l’appartement de Bernardo. Celui-ci nous appelle sur whatsapp et nous confirme que le sac d’Alex a été retrouvé. Peu de temps après on vient nous le  ramener ; et non, il ne s’était pas perdu à Bogotá!

Puis, comme on a une cuisine de compétition super-équipée, on décide de se faire un bon repas. On file à pied faire quelques courses au centre commercial tout près : le plus exceptionnel pour les fruits et légumes depuis qu’on est en Amérique Sud !    

De retour à la maison , atelier cuisine avec Loïc : soupe, poulet basquaise, pois, et carottes frais …. miam !!!!

Et pendant que ça mijote,

apéro avec la bière de la latitude zéro 0°0’0”

Pour Legoglück découverte du maïs grillé salé. Un régal ! et une super alternative aux cacahuètes

Quito te Quiero !!!!  en fait toute la famille t’aime !  0°0’0” en video :

 

 

 

Quito : Centre Historique au Cœur des Andes. Un lieu magique

Ce 2ème vol de la journée sera tranquille, sauf pour Dame Glück qui aura de fortes douleurs gastriques…

De Bogota atterrissage à 22h00  à Quito, capitale de l’Equateur

Les formalités d’immigration se font rapidement et sans souci. Les officiers de la douane sont particulièrement agréables et accueillants. On se rendra compte par la suite que c’est un trait commun à la grande majorité des habitants du pays.

Mais, mais, mais… on a une nouvelle surprise liée à ce trajet en avion : le sac à dos d’Alex n’est pas arrivé avec nous 🙁

Heureusement le personnel de l’aéroport nous renseigne rapidement. Et d’après ce qu’on nous dit, c’était un problème de charge de l’avion et ça arrivera par le vol du lendemain. Le sac d’Alex est resté à Bogotá 😉

On prend le taxi. Le gars est très sympa et conduit prudemment ; il nous donne son numéro whatsapp, sait-on jamais. Et oui, maintenant les taxis donnent de moins en moins leur carte,  remplacée par le whatsapp, qui est très très largement répandu en Amérique du Sud (pour nous, c est une grande découverte car à la Réunion on ne connait pas ou peu !)

Vers minuit on arrive en ville devant l’appartement de Bernardo. On est accueilli par… une danseuse québécoise (qui gère le ménage ici) plutôt originale quoique gentille, qui nous installe dans l’appartement.

Les enfants dorment déjà. Et ça faisait 22 heures qu’on était levés. On s’était levé à 4h00 Rio—> Bogota —> 0h00 Quito  avec un décalage horaire de 2 heures. Une journée interminable dans les transports. C’est le prix à payer pour voir du pays !

Le lendemain, réveil tranquille après une bonne grosse nuit récupératrice. L’appart est immense. Et mine de rien ça caille, on est presque à 3 000 mètres d’altitude. Petit mal de tête pour Dame Glück et on est tous un peu essoufflés 😉

On décide de découvrir le centre historique de Quito : “El Centro” appelé  “La Vieille Ville” par les visiteurs !? On y va en taxi

Étonnant de voir d’aussi vieux et beaux bâtiments aussi bien conservés 

Les gens sont bien couverts car nous sommes dans une des capitales mondiales parmi les plus hautes du monde. Ici vivent 3 millions de personnes à 2800 mètres d’altitude!

Un lieu curieux où les palmiers se sont adaptés à l’altitude. Et partout autour de nous les montagnes verdoyantes dominent la ville avec au loin des volcans culminant parfois à plus de 6000 mètres

Le taxi nous dépose à la Plaza Grande (ou Place de l’Indépendance)

On peut dire que c’est typique et animé !!!! Pas un seul bus de touriste…  presque pas de touristes occidentaux (ni asiatiques d’ailleurs).

Les gens d’ici  flânent et discutent entre eux. L’ambiance est décontractée. Qui a dit que Quito était une ville coupe gorge ????

C’est la première fois depuis qu’on est en Amérique qu’on voit des gens aussi différents de notre culture. Les habitants sont plutôt petits (Glück se repère de loin) de type amérindien et surtout ils sont très gentils et communicants.

L’architecture est un régal pour les yeux… et on va prendre notre temps pour explorer ce lieu chargé d’histoire et de légendes

L’hôtel Plaza Grande

On se perd volontairement, chaque recoin de ruelle nous dévoile des trésors architecturaux magnifiques, une culture bien présente.

Les cireurs de chaussures sont partout comme ici sous le Palacio Arzobispal

Aucune ruelle n’est plate . Et toujours ces montagnes qui  dominent autour de nous

On ne ressent pas d’insécurité, mais il existe une forte présence policière

en même temps c’est logique, nous sommes devant le Palais Présidentiel

Une plaque commémorative insolite trône sur la façade du palais. Gabriel García Moreno a renversé le gouvernement des libéraux en 1859 se proclamant président avec un pouvoir quasi absolu “impérialiste”. Il a réprimé les révoltes et réunifié le pays. Il fut assassiné en 1875 à coup de machette, et en mourant dans la cathédrale toute proche où il était allé se réfugier, il aurait prononcé ces mots : « Dios no muere! » (Dieu ne meurt pas !)

La façade de certains bâtiments est percée par de nombreuses boutiques en arcades .On peut y trouver les magnifiques tissus colorés très typiques de la région

Dans l’une d’elles, une boutique dédiée au chocolat. L’Equateur fait partie des grands pays producteurs de cacao

Dans une autre…

un gars attend le barbier

La cathédrale métropolitaine de Quito (construite entre 1545 et 1848). Y repose le Marechal Sucre, héros de la guerre d’indépendance

La Plaza Grande

La statue qui trône au centre de la place rend hommage au héros du 10 août 1809,  jour de libération de la ville de Quito de la domination espagnole et de la dépendance administrative de Lima.

On visite la Iglesia El Sagrario (XVIIe siècle) pendant l’office

pas facile de ne pas déranger car le plancher craque sous nos pieds et les petits enfants ça fait plein de pas “un peu lourds” 😉

Jamais on aurait pu imaginer une telle richesse coloniale au cœur des Andes

En sortant de l’église on aperçoit un autre édifice qui nous attire en face

C’est le centre culturel métropolitain de Quito. Mais qu’est ce donc donc ?

On rentre par curiosité… l’entrée semble libre… à  l’intérieur un magnifique escalier très lumineux

On arrive sur un balcon qui donne sur la rue piétonne et…

sur la façade de l’église El Sagrario qu’on vient de visiter

Nous surplombons le magnifique patio du centre culturel. Ces palmiers à plus de 2 800 m en plein centre ville c’est quand même unique

Ce lieu date du XVIIe siècle. Il aurait été construit sur un des palais d’Atahualpa puis transformé en école , en caserne et enfin en musée

De l’autre côté de la rue : le musée de la banque centrale de l’Equateur. Mais la monnaie nationale (le Sucre) est morte depuis l’an 2000,  et c’est le Dollar Americain(USD) qui l’a remplacée .

Et plus loin on aperçoit la statue géante de la vierge sur le mont Panecillo (plus de 3000 mètres d’altitude)

On se sent en osmose avec le lieu. Quito est une ville qui nous donne une émotion très particulière

Quito possède le centre historique le plus vaste, le moins altéré et le mieux conservé d’Amérique. Il  a été le premier centre historique  à être inscrit  au  patrimoine culturel de L’Unesco en 1978. De notre balcon on voit bien la Plaza Grande

On se perd dans les dédales de couloirs et d’escaliers. On croise des employés souriants et au regard bienveillant sur nos enfants… 

On débouche alors sur un musée dans cet édifice. Et c’est incroyable l’entrée est gratuite !

Le tout est très bien fait. Expositions permanentes et temporaires très intéressantes. L’histoire de la ville de Quito, qui a été construite sur les fondations d’une cité Inca, est très ancienne est mouvementée.

Rumiñahui , un général d’Atahulpa préféra raser la ville plutôt que de la laisser aux conquistadors quand ils arrivèrent à Quito en 1534. Avec les colons arrivèrent de nombreux ordres religieux qui construisirent des églises, des monastères, et des bâtiments publics s’appuyant sur la main d’oeuvre locale.

La culture amérindienne fut longtemps réprimée par les colons espagnols mais elle persista et avec le temps elle reprend peu à peu ses droits même si c’est un long chemin

Quito a une population d’une grande mixité, composée de nombreuses ethnies originaires des Andes (dont les descendants des Incas) et de descendants des premiers immigrants d’Europe au XVIe siècle avec de plus en plus de métissage. Ce mur de photos est là pour en témoigner

Dans ce bâtiment la bibliothèque Federico Gonzáles Suárez, également d’accès libre

Bogota Lost in Translation !!! entre le Brésil et l’Equateur

Rio de Janeiro : lever 4h00 du matin, rude. On prend un uber pour aller à l’aéroport : ça ne nous rassure pas vraiment mais on n’a pas le choix car il ne nous reste plus le moindre real en liquide. Aujourd’hui on a 2 vols à enchainer:

Brésil —> Colombie —> Equateur

En 20 minutes on est à l’aéroport international de Rio

Enregistrement censé débuter à 5h00… mais la réalité sera toute autre 

En pratique on passera 2 heures debout en file indienne sans avancer pendant que les 3 employés d’Avianca présents sur le site ne communiquent pas et gardent le nez dans leurs dossiers. On est bloqués.

Victor, épuisé, s’est endormi. Les 2 grands frères fatigués deviennent fatigants. Glück en a marre rester debout. Il décide donc de s’asseoir sur les tapis des valises à côté des comptoirs désespérément  vides

Après 3 heures d’attente, on peut  enfin enregistrer nos bagages, passer la douane puis la sécurité.

Les boutiques de l’aéroport de Rio ne connaissent pas une affluence énorme

C’est la première fois depuis qu’on voyage qu’on voit des salles d’embarquement totalement vides.

On a le temps de regarder une dernière fois la ville de Rio

On se rend à la porte d’embarquement mais là encore, aucune info et personne pour nous aiguiller. Du coup on prend un petit dej (hors de prix : comme dans beaucoup d’aéroports, une bouteille d’eau coûte aussi cher qu’un repas complet en ville…)

Il est 9h23… on aurait dû décoller à 8h00… personne ne nous a informé d’un quelconque retard. La dame présente  n’est pas la pour ça ! d’ailleurs, on se demande bien pourquoi elle est là …….

on dirait que notre avion est là

Finalement décollage avec 3 heures de retard. On n’est pas sûrs d’avoir notre correspondance à Bogota 🙁

Au revoir la baie de Rio et le Pain de Sucre !

On en peut pas dire qu’on soit au top de notre forme

Après plus de 6 heures de vol on survole la Colombie. Entre jungle et montagnes

On approche des zones de culture

Et nous voici à Bogota (17h30 heure de Rio et 15h30 heure de Bogota). Bon ben voilà : on a loupé notre correspondance pour Quito en Equateur. 

On nous “parque” sur une file d’attente pour avoir des infos sur la connexion puis sur une autre file . On finit par râler car on a quand même 3 petits gars qui sont debout depuis pas d’heure !

Une hôtesse “sympa” a finalement un peu d’empathie pour nous et émet des billets pour le vol suivant pour Quito (OUFFF !!!). les bagages devraient suivre ….Elle nous dirige ensuite vers le VIP lounge. Le décollage est prévu pour dans un peu moins de 3 heures.

les boutiques de luxes sont partout en zone de transit

la Colombie après une longue crise politique s’ouvre peu à peu au tourisme

Une grande découverte pour nous le VIP lounge :  espace internet, repas offert, en cas et boissons à volonté, douche avec petits savons et serviettes moelleuses , crème pour les mains , toilettes nickel, nettoyées quasi après chaque utilisateur. Le luxe quoi…. Au moins ce contre temps nous a fait découvrir une facette des aéroports que nous n’avions jamais pratiquée !!!!

L’attente nous paraît tout de suite  moins longue 😉

Coca ça rime avec Bogota. Bon OK la blague est nulle. On sort—->>>>

La bière locale

Quand même on a été raisonnables: c’est aussi pour les yeux

On aurait préféré que les vols s’enchaînent comme prévu initialement mais tant qu à poireauter dans l’aéroport, autant ici que dans la salle commune ! Malgré tout les 2 petits sont très difficiles ; on les comprend !

Allez cette fois on va décoller à l’heure. 20h20. Destination : Quito

Ce 2e vol de la journée sera tranquille, sauf pour Dame Glück qui aura de fortes douleurs gastriques…

Si tout va bien , atterrissage vers 22h00  en Equateur !