Après 3 heures de vol assez tranquilles,
nous survolons la capitale Argentine au coucher du soleil. Vue d’en haut, la banlieue de la ville ressemble à un damier de petits pavillons
Avec de rares hauts immeubles
Nous avons prévenu Julietta, notre hôte du retard de notre vol. Et après avoir récupéré les bagages et pris un taxi, nous arrivons tard dans la soirée à notre logement : un appartement au centre ville.
L’ascenseur est original avec 2 rideaux à l’ancienne, très rigolo à manipuler 😉
On est presque au dernier étage. L’appartement est grand et fonctionnel. Après nous avoir donné les clefs, Julietta file avec son vélo : demain elle part en vacances au Chili !
Dame Glück descend vite fait au mini market du coin faire quelques courses pour manger. C était moins une, il allait fermer. Le patron est sympa, il la laisse rentrer et faire quelques courses en fermant derrière elle.
Le lendemain, repos bien mérité. Comme internet fonctionne mal dans l’appartement, on est obligé de se mettre dans l’escalier pour avoir le wifi. Et pour nous il est indispensable d’oganise la suite du voyage!
On a reservé 4 nuits ici (et c’est top pour se reposer) mais après on ne sait pas ce qu’on va faire pour la suite du voyage… C’est la galère pour nos réservations. Les voisins nous regardent avec un air embarrassé car on étale toutes nos affaires dans l’escalier et les enfants viennent nous déranger toutes les 5 minutes…
Bon et si après on allait faire un tour en Uruguay en bateau ?… Montevideo c’est un peu compliqué. Par contre Colonia c’est faisable par un système de bateau express. Et puis ensuite on pourrait y louer une voiture ? Allez on réserve tout ça pour un séjour d’une petite semaine.
La nuit dernière le site de la latam avait planté (encore) pendant une reservation en cours… Finalement on reçoit un mail de confirmation de réservation…. C’est officiel après l’Uruguay on ira à Bariloche : super ! mais que ce fut compliqué à réserver !
Et après : Mendoza ????… ce serait l’occasion de découvrir cette région viticole et ainsi revoir Silvina et Carlos. Et aussi Emilie et sa famille… Allez on réserve sur le site de la Latam (après 3 plantages)
Bon il est déjà tard et l’après-midi est bien entamée. Il est temps d’aller faire un petit tour à pied découvrir notre quartier (Ayacucho)
Psychédélique l’ascenseur !
Voici notre immeuble tout en hauteur
il est là :
Les rues sont animées et colorées.
L’avenue Callao, avec ses grands immeubles de type Haussmanien, donne à la ville un air très Européen voire même Parisien
c’est assez classe et bien entretenu
Nous nous défoulons au parc citadin de la place Rodriguez Peña
saute mouton devant la Biblioteca Nacional de Maestros
Ici il y a beaucoup de sans abris avec semble-t-il une vraie solidarité.
Puis l’avenue Santa Fe : très XVIeme arrondissement, avec ses boutiques de luxe françaises !
Un cabinet de dentiste chic. De la rue on peut admirer les exploits des joueurs de roulette à travers les grandes baies vitrées. Et une hôtesse monte la garde en bas
Ce magnifique edifice est malheureusement fermé. Nous decouvrirons plus tard qu’il s’agit du Palacio de Aguas Corrientes (Palais des eaux) construit à à la fin du XIXe siècle. Le premier château d’eau de la ville : quel style !
On retourne se détendre dans notre joli nid. Loïc et Victor avaient bien besoin de repos après nos cavalcades en Patagonie.
Le vin argentin est à l’honneur, accompagné d’un bon saucisson : le côté parisien de Buenos Aires nous a donné l’envie d’un apéro à la française !
Le lendemain, dans la cage d’escalier (là où il y a le wifi) devant les ascenseurs, on finalise nos réservations des nuits pour l’Uruguay.
On a contacté Carlos et Silivina ainsi que Emilie : ils seront tous là dans 10 jours à Mendoza.
Silvina et Carlos tiennent même à nous inviter chez eux et veulent nous faire visiter leur région pendant le WE férié de 4 jours !!! C’est incroyable !
Mais le site de la Latam plante encore et il nous est impossible de réserver le billet d’avion entre Mendoza et Iguazu. Et en bus c’est trop long. Galère… Il faut qu’on aille à l’agence Latam cet après-midi !
On se met en route en fin de matinée pour une découverte de la ville.
La police municipale veille sur le centre
Direction l’avenue Callao puis l’avenue Corrientes
avec leurs bâtiments classiques et leurs grandes écoles
Des théâtres, aux grandes affiches spectaculaires
Des statues sympatiques
C’est l’avenue des stars, comme à LA !
Sieur Glück se sent quasi-normal
Au loin on aperçoit l’obelisque
Il est temps de se raser les gars !!! Par les poils de mon menton !
Gaston y’a le téléphon qui son… !
Les cabarets !
Pooridge a une ancêtre qui était une grande Star ici !
Nous voici sur la place de l’obélisque !
On y tombe sur une manifestation. Les manifestants sont complètement encerclés par la police…
En fait…il y a même presque plus de policiers que de manifestants !
Dans le public personne ne connait les raisons exactes de cette manifestation. En se renseignant, on découvre que c’est assez habituel sur cette place mais les habitants de Buenos Aires semblent peu concernés
La photo des parfaits petits touristes à B(uenos) A(ires)
Au loin on aperçoit un portrait géant d’Eva Peron sur un immeuble
Puis nous allons au parc citadin Plaza Lavale
avec son Palais de Justice
et son fameux théâtre Colon
Les ventres gargouillent et nous partons à la recherche d’un bon restau dans les rues piétonnes de Lavalle.
Les façades sont bien folkloriques
On porte notre choix sur la Parrilla El Gaucho
Parrilla signifie grillade
On arrive tôt (pour les argentins, qui eux mangent tard) et on a bien fait car le resto va se remplir à toute vitesse !
En 10 minutes, plus une seule table disponible. Et on va goûter le fameux bife de chorizo (à ne pas confondre avec la saucisse espagnole) et le bife argentino
Nos voisin ont commandé une enorme pièce de boeuf (la carne de res ici c’est une religion)
Merci cuistot, on s’est régalés !
Dans la rue piétonne on rencontre un glacier Perito Moreno miniature chez le patissier 😉
Les habitants utilisent beaucoup de 2 roues pour se déplacer
Direction las Galerias Pacifico. Elle date de la fin du XIXe siécle, sur le modèle Du Bon Marché de Paris.C’était d’abord un Musée des Beaux Arts puis c’est devenus des Bureaux d’une compagnie de train (Paccifique) et enfin une galerie marchande.
Devant le batiment, on assiste pour la première fois à un spectacle de tango
Le tango en video :
La galerie avec sa coupole
et ses balcons intérieurs
Les églises sont partout ici
On flâne dans les rues commerçantes où on tombe-encore- sur une manif; cette fois, ce sont des éleveurs. Ambiance bon enfant et très encadrée par la police. D’ailleurs la police est très présente dans tous les quartiers que nous avons traversés, on ne se sent pas du tout en insécurité.
On tombe sur un bureau de change clean et sans attente, on en profite pour changer l’argent chilien qui nous restait. Il faut préparer l’avenir !
Puis on va à la Latam réserver le vol de Mendoza à Iguazu. C’est compliqué et on y passe une bonne heure. Les enfants agacés par l attente excessive et le manque d’efficacité du personnel, sont horribles et s’agitent dans la boutique
🙁
On poursuit par la place d’armes et la cathédrale. Elle n est pas fabuleuse mais ça permet de faire un stop sieste pour Victor en écoutant la messe. Les grands sont ravis !!!!
On passe devant le Centre Culturel Kirchner (CCK) malheureusement fermé pendant les vacances scolaires
On poursuit par la Plaza de Mayo avec sa Casa Rosada (Maison Rose) de nombreuses fois remaniée au XIXe seicle.
Selon la tradition, la couleur rose est due au désir de Sarmiento de représenter symboliquement la fusion des partis qui se livrèrent à des guerres civiles cruelles durant la première moitié du xixe siècle, en mélangeant la couleur blanche représentative des unitaires et le rouge des fédéralistes.
En fait la couleur rose se fabriquait par une combinaison de peinture à la chaux avec du sang de bœuf (aux propriétés hydrofuges et fixatrices).
Cathédrale Métropolitaine : en petit à droite sur la photo. Elle n’est pas fabuleuse (l’exterieur ressemble au palais Bourbon)
Malheureusement la place est en travaux et le parc central est fermé. Ici régulièrement ont lieu les manifestations des Mères de la place de Mai (en espagnol : Asociación Madres de la Plaza de Mayo). C’est une association des mères argentines dont les enfants ont « disparu » (des milliers)
On voit ici El Palacio de Govierno de La Ciudad (Palais du Gouvernement de la Ville de Buenos Aires) et la Diagonal en arrière
Nous continuons ensuite à marcher jusque San Telmo, le quartier du tango
ça ne nous charme pas des masses. Des antiquaires et des restaurants,…
La Iglesia de San Pedro González Telmo (Nuestra Señora de Belém) est une des plus anciennes églises de la ville (1734)
Par contre on découvre une chouette petite place avec un couple de danseurs de tango . Nous arrivons à la Plaza Dorrego (Place du Marché) à San Telmo qui devrait s’appeler la place du Tango. Ici les couples- professionnels ou non- dansent devant les terrasses des restaurants.
En video :
Une belle journée à Buenos Aires
On cherche en vain l’adresse de “l’Adresse” (la boutique hôtel de la sœur de David), puis on rentre en taxi.
Bien jolie ballade dans la capitale, le dernier tango avec la danseuse multicolore et le garçon (de café?) était brillantissime ! 😃🤩😲
Une visite instructive de Buenos Aires. La premiėre chose qui frappe est la présence policière. Les manifestations ne semblent pas intėresser la foule.
Donc, vous n’êtes pas allės chez “suipacha “…vous auriez pu aller chez “chatte” mais comme y avait pas vous ětes allés chez Parrilla el gaucho…c’est bon le steak de chorizo
Pour que les ours soent tranquilles, il suffit ,semble-t-il de les asseoir auprès d’un personnage statufiė…ça peut durer 5 minutes!😀
Chez nous aussi, il ėtait courant ,autrefois d’utiliser le sang de boeuf pour protéger et colorer les maisons ; j’ai découvert ça à Rennes . Beaucoup de quartiers anciens ont présevervé ces vieilles maisons .il doit y en avoir dans d’autres régions…
Le tango,c’est tradition en Argentine, mais,ce n’est pas vote cup of tea…😀
Merci pour ces dècouvertes.
Nous vous embrassons très fort. Bisous, câlins å nos petites bobines