Torres del Paine : Quand lama fâché…

Torres de Paine (Chili) : Trop de vent pour pique-niquer ???

Nous finissons par trouver un bon endroit près d’une rivière et à l’abri du vent car protégé par un “demi-cirque”

Des lamas sont un peu au dessus de nous sur une butte. Ils nous ignorent un peu

 

Puis curieux, ils nous observent ….

On ne semble pas les déranger en tout cas ! 

Les jeunes jouent ensemble

Ils s’approchent de nous prudemment. Sont-ils interessés par notre repas ?

Non ils sont juste là car nous sommes sur leur territoire. Ils ne sont pas agressifs avec nous mais ils respectent une distance de sécurité et nous regardent. Nous sommes tolérés….

 

 

 

Les mâles se défient et s’affrontent juste à côté de nous. C’est impressionnant.

Et quand lama faché… lui toujours faire ainsi ! Ils crachent !

 

 

 

Tiens et si on grimpait un peu dans la montagne qui surplombe le site pour mieux digérer ?

Pas de sentier ? Pas grave !
ça monte raide ? Pas grave ! Et même,tant mieux! Les enfants adorent

 

Des lamas guanacos nous attendent au sommet

Et le jeu en valait la chandelle. La vue est magnifique sur le massif du Torres del Paine débarrassé de ses nuages

 

 

 

 

 

voici les arbustes à épines qui nous ont martyrisé les pieds depuis 2 jours. Nos chaussures et nos chaussettes s’en souviendront !

Allez on redescend !

Des lamas continuent à se chamailler

Pendant que les autres les regardent avec nonchalance….

 

 

 

 

Un peu de devoirs sur la route du retour ! et oui, tout ça c est bien beau mais il ne faudrait tout de même pas croire que c’est une année de vacances…

Après 2 heures de route retour à Puerto Natales, on vide la voiture et on la nettoie vite fait puis on va la rendre au loueur super cool

Tour en ville à pied. On achète une casserole pour remplacer celle que l’on avait cassé à la maison. On essaie de faire quelques boutiques de vêtements pour Alex mais les enfants sont trop difficiles.

On rentre sur les genoux et dodo tôt car demain lever 6h00 pour partir en bus en Argentine. ça va nous faire drôle car on a adoré le Chili et les Chiliens.

Les lamas et les condors de Torres del Paine

Puerto Natales (Chili) : On a du mal à se lever car la journée d’hier fut bien chargée. Mais vers 10h00 on est finalement en route pour le Torres del Paine (2 heures de trajet) La météo est à nouveau clémente,un peu moins que la veille tout de même . Les guanaco (les lamas d’ici) sont de sortie et avant même d’arriver au parc,  on en aperçoit plein.

Loïc a bien envie de s’en approcher

Heckle et Jeckle ?

Du coup Victor veut aussi aller voir !

Allez au tour d’Alex !

On observe ensuite des vols de condors

On décide de partir à l’entrée du parc vers le Lago Azul qu’on a pas vu la veille car on n’aura pas le temps de refaire toute la traversée du parc aujourd’hui;  en effet,on doit rendre la voiture avant 18h00 à Puerto Natales

La rivière serpente jusqu’au Lago Sarmiento

et creuse une profonde gorge dans la montagne

Près du Lago Azul…

un lama allongé nous semble mort le pauvre, on est tout tristes…

et d’un coup il se lève ce petit lama farceur !

Les chevaux et les lamas guanacos cohabitent en paix

On fait ensuite demi-tour pour trouver un bon endroit pour pique-niquer

Là ce serait pas mal… sauf qu’il y a trop de vent

ce qui ne gène pas les lamas

Un des petits tête sa mère; pour lui aussi c’est l heure du repas !

Lama faché ?

Nous partons à la recherche d’un endroit abrité du vent….

Le glacier Grey et les icebergs de Torres del Paine

Maintenant on part à l’assaut du lago Grey et de son glacier ; et pour ça il faut traverser la rivière (ou plutôt le gros torrent tumultueux) par un pont suspendu. Dame Glück n’adore pas. Nos 3 guignols font exprès de faire balancer le pont pour faire enrager leur Maman; ça les fait bien rigoler !

On s’engage sur le sentier dans la forêt.

Avec un peu d’imagination ,vous pourrez reconnaître un carpintero (pic robuste en français) avec sa tête bien rouge. Bon OK il est un peu flou mais c’est pas si facile à prendre en photo

Après avoir traversé la forêt on longe le lac à flanc de montagne

On aperçoit de mini-icebergs au loin sur le lac

Puis on marche sur un énorme banc de sable noir

C’est la danse des couillons !

Cet endroit est incroyable : avec la force du vent,  la lumière et la forme des nuages changent d’un instant à l’autre

 

 

Bon allez, on se lâche, on a tellement aimé ce lieu qu’on met une tonne de photos sur le blog !!!!

Il est presque 20h00 et nos ombres s’allongent

Les acrobates en pleine demonstration

Les montagnes auraient-elles fumé ?

Concours de ricochet dans el lago Grey ?

Et bien sur Lolo se mouille les chaussures dans l’eau glacée

“C’est moi qui lance le plus loin !”

Un nuage en forme de bulle de BD nous salue

Et au loin on aperçoit le glacier qui se délite dans le lac en formant des icebergs

Maintenant, on va prendre ce sentier qui surplombe le lac. C’est un peu casse-gueule pour Victor (qui braille) mais on se lance

Et la vue du mirador en vaut la peine

Le glacier Grey fait km de large pour 30 m de haut. En 1996 il avait une longueur de 28 km pour une superficie total de 270 km2

Nous faisons demi-tour pour rejoindre le 4×4. On a quand même encore marché pas mal  aujourd’hui !

Au retour du parking, on sort du parc par une autre entrée.

Petite pause au mirador de Lago Torro avant la tombée de la nuit

Un cône volcanique presque parfait

Une longue piste poussiéreuse et pleine de nids de poule nous attend. 2 heures de route (en partie de nuit) sur cette piste. Avec le 4×4 ça aide et on peut tenir une moyenne de 80 km/h jusque Puerto Natales. Mais attention aux guanacos, renards et autres animaux à la nuit tombante.

Le fameux lièvre de Patagonie passe juste devant nos roues  !!!

On verra aussi un renard gris d’argentine mais il était trop rapide pour qu’on puisse le prendre en photo

Il est tard quand nous arrivons à Puerto Natales. Le fameux bateau Navimag (en provenance de Purto Montt) vient d’accoster

Arrivée vers 23h, il faut encore manger et préparer les affaires pour demain car si on veut y retourner, il faudra rentrer beaucoup plus tôt pour rendre la voiture

Nous passerons une bonne nuit pleine de beaux rêves en attendant un nouvel épisode à Torres del Paine demain

Torres del Paine et ses lacs, les cheveux au vent

Tout à coup, après un des nombreux virages, on tombe sur ce magnifique mirador surplombant un joli petit lac et le Torres del Paine désormais en plein soleil

La chance est de notre côté. Finie la pluie de cette nuit !!!

Le vent souffle fort et c’est dur de rester debout ! Et cette fois encore, on est loin des hordes de touristes;  nous sommes à nouveau seuls au monde !

Et si on allait le voir de plus près, ce lac ? Allez on fonce !!! Pas de sentier ? Pas grave…. tout droit vers le bas

ça décoiffe !

Nous voici au bord du lac

Maintenant, on va escalader les rochers pour voir l’autre petite plage déserte

On s’éclate vraiment.

Glück adore et est conquis, lui  qui était venu en trainant les pieds parce qu’il pensait que les bus de randonneurs aller envahir les lieux !

La remontée est rigolote, sans chemin, au milieu des buissons à épines et dans le vent glacial

On remonte et on pique nique dans la voiture car le vent nous empêche de le faire dehors

Puis on poursuit notre route en 4×4 sur la route poussiéreuse jusqu’à un autre lac

On traverse tout le parc avec d’innombrables arrêts photos et points de vue. Le site est magique 

On se rapproche des glaciers

Et ça souffle à écorner les guanacos

 

 

A chaque virage, on s emerveille d un nouveau paysage

Nous voici en pleine carte postale : el lago Pehoe

Jil !!! Cette photo t’est dédicacée

Il y a tellement de vent que des vagues et que des mini-tornades se forment

El Salto Grande Rio Paine

Les sommets culminent à 2850 m

Allez on continue : direction el lago grey et ses glaciers

De Puerto Natales à Torres del Paine

Puerto Natales : on était censés se lever tôt pour s’attaquer au Torres del Paine mais on est crevés et il a plu toute le nuit. Du coup, on prend notre temps, on se met en route vers midi. Il fait 11°C et gris mais il ne pleut plus.

On tente quand même le coup malgré la grisaille et le froid… On ne va quand même pas renoncer à ce rêve maintenant qu’on est aux portes du parc !

Et c’était une bonne idée car le temps se lève peu à peu

La seule habitation sur les 50 premiers km : ce relai. Et pas une seule pompe à essence

La route de la fin du Monde

Pour l’instant cette route est facile, bitumée

Et le Torres del Paine apparait au loin avec son chapeau de nuages

L’occasion de se défouler un peu

On est immédiatement tombés sous le charme des lieux ! On craignait d’y trouver un attroupement de touristes ; quelle bonne surprise de se retrouver seuls dans ces paysages grandioses !

Le mercure monte. On est même en tee-shirt !

El lago del Torro

Et soudain un guanaco ( un cousin du lama ), posté pour contrôler les infractions …?

Puis la route devient une piste avec plein de nids de poule (et de guanacos au milieu de la route), on est pas mécontents d’avoir un 4×4 !!

On a toujours soif de grands espaces

Et les enfants s’en donnent à coeur joie

Les sommets se débarrassent peu à peu des nuages

La laguna Amarga

On rencontre une famille Française qui fait  aussi un  tour du Monde : Aurélie et Pierre avec leurs 2 enfants Jules et Jade. Ils ont l’air plutôt sympa mais pressés, très pressés ,on se reverra peut être à El Calafate ou plus loin ,ou peut être pas …

En tout cas grâce à eux on a enfin une photo de nous 5 !!!

Et même 2 !!!

Le passage d’entrée au bureau de la conaf est plus que laxiste, ça nous fera une belle économie !

bisous de lamas ….

Des guanacos et des vélos

Et voici les condors qui nous surveillent

 

 

On se rapproche des glaciers

Glaciers et lacs aux couleurs surréalistes…..

 

En route vers Puerto Natales

Punta Arenas. Lever aux aurores après une nuit quelque peu agitée. Notre proprio a fait la fiesta toute la nuit dans son salon de coiffure “officieux” situé dans la maison. On est un peu fatigués quand on prend le taxi direction la gare routière.

Un peu serrés à l’arrière avec les 2 sièges auto ensachés, les 3 enfants et dame Glück

On a prévu de la marge car il n’y pas d’autre bus avant 2 jours pour Puerto Natales. Donc on attend un peu dans la gare routière

Le bus est déjà là mais le chauffeur nous dit d’une manière plutôt désagréable qu’on ne peut pas encore monter, ni même charger nos bagages dans les soutes 🙁

On attend donc l’heure dite dans la salle d’attente

Et quand on retourne “à l’heure dite” au bus, le chauffeur nous jette encore car il charge des colis dans les soutes. Il commence à nous gonfler sérieux celui là, on va pas être copains….

Allez c’est parti ! on fait nos adieux à cette ville du bout du monde

et à ses bâtiments de guerre

le bus de Bus Sur est très confortable et sûr 😉

On traverse la pluie, le vent, le soleil, les orages… les 4 saisons en quelques heures

planetarium du bout du monde ?

paysages désertiques

quelques lacs pour rompre la monotonie

Et tout d’un coup, une chaîne montagneuse avec des glaciers

Nous voici à Puerto Natales

Gare routière de Puerto Natales : à l arrivée, on profite d’avoir les agences de bus sous la main pour acheter le billet pour El Calafate, un trajet prévu dans 3 jours.
On appelle notre hôte, Jérôme tombe sur une mamie paniquée car la maison n’est pas prête.
Puis on va vers les taxis. Dame Glück n’est pas très rassurée car Glück nous a pris le seul taxi de la file qui est différent. Ils sont tous noirs et jaune avec téléphone marqué dessus et nous on embarque dans une petite voiture bleue qui fait plus voiture civile avec juste sur le toit un panneau taxi . Pas très prudent tout çà …. Ailleurs qu’au Chili, çà aurait été une grave erreur Finalement il nous mène à bon port devant notre petite maisonnette

Elle est un peu rustique, bien chauffée et comme souvent on peut boire el agua del grifo. La mère de Vania, la propriétaire, nous fait très bon accueil. 

Tout ce qu’il faut pour faire des petites courses à la tienda située à 2 pas. On mangera pâtes/saucisses. La proprio vient nous amener des serviettes de bain neuves pendant qu’on mange. ici les hôtes sont bien souvent aux petits soins

Petit tour sur la jetée au bord du lac.

Au loin on aperçoit l’agence Navimag  qui propose des trajets en bateau sur 5 jours (spartiates) de Puerto Montt à ici… Anne et David mais aussi François ont fait ce trajet il y a quelque temps. Pour nous c’était pas trop possible avec les enfants car les conditions peuvent être un peu rudes avec le froid, on a préféré notre circuit par voie aérienne. Ici pas de route vers le Nord du Chili. Nous sommes très isolés.

Derrière ces montagnes, c’est l’Argentine

le fjord est immense

On se gèle les coucougnettes les gars ?

Puerto Natales est une petite ville de 15000 habitants mais avec un grand port de pêche

aux innombrables bateaux colorés

La ville est charmante. Les habitants chaleureux. Le tourisme est présent car Torres del Paine n’est qu’à 150 km. Mais malgré tout ça reste vraiment un lieu très tranquille.

En fin d’après-midi on va récupérer la voiture de location, un chouette 4×4. Le loueur est jovial, bien sympa. Il a fait une bonne sieste ce midi car ici, comme dans tout le Chili, la sieste est une religion.

On s’éloigne de la ville

On fait un petit tour en voiture pour explorer la campagne;  direction  Dorotea pour trouver le mirador en haut des montagnes et voir le fjord.

On est obligés de rebrousser chemin car on se retrouve nez à nez avec la frontière Argentine. On se demandait pourquoi la route devenait rouge tout d’un coup. Maintenant on sait pourquoi.

La zone est assez déforestée. Les vaches broutent au milieu des souches .

Toujours l’alternance soleil et averses…

Au bord du fjord une main sort du sol pour attraper nos 3 lascars

Faut se remuer car ça caille un peu !

On finit la journée avec une bonne bouteille chilienne

Et notre 4×4 attend devant la maison pour partir demain à Torres del Paine

 

Punta Arenas : le retour

De Porvenir, sur la grande ile de Terre de Feu, nous traversons le détroit de Magellan en direction de Punta Arenas, le Continent.

Les enfants observent le capitaine et ses lieutenants en train de manoeuvrer dans le port de Porvenir

Jeux de cartes pendant la traversée

La mer est à peine plus agitée qu’à l’aller alors que c’est une zone réputée pour ses conditions difficiles de navigation.

Et le vent souffle toujours

Nous sortons du bateau en dernier, tranquillement

Et les gars qui font la manoeuvre au quai font la fête à nos 3 marmailles. Les Chiliens sont vraiment incroyables. Check les gars !

Le blason de la zone navale chilienne

Et ses batiments de guerre amusent nos zozos

Nous voici à nouveau dans notre moitié maison- moitié salon de coiffure  chez la femme de Carlos. On s’y repose un peu

Et Glück en profite pour faire un footing

Cette ville du bout du monde alternant batiments défraichis, fresques et batiments coloniaux est vraiment agréable

Les cormorans ont envahi l’ancien quai

    

Et partout des témoignages en honneur des indiens désormais disparus

seuls les routards passent par ici… pas de bus de touristes asiatiques ou gringos

On est bien ici. Pas de merveilles architecturales, géographiques ou culturelles mais juste parce que c’est tranquille, agréable et que les gens sont chaleureux au milieu de cette nature hostile

Dr Glück radiologue polaire ??? No digo no…

Faut qu’on se couche tôt car demain on prend le bus à l’aube pour Puerto Natales ! A nous le Torres del Paine !

Terre de Feu Porvenir : les Selk’nam, les Croates, les chercheurs d’or

Porvenir. Notre logement est très bien. Une petite maisonette…

…confortable, bien chauffée…( et çà permet de sécher les chaussettes!)

, … bien équipée…sauf les couteaux qui cassent ;-). Ils sont intolérants au froid ?

Et la machine à laver neuve qui était restée bridée, qui du coup a failli exploser quand on l’a mis en route. On n’a pas les outils pour enlever les vis donc on “whatsapp” la proprio. Pas de bol, elle vient de partir à Punta Arenas !!! Mais elle nous envoie ses filles qui viennent régler le problème avec le sourire, bien qu’il soit plus de 22 heures !

Une petite partie de Catane

un peu de coloriage ….

les petits schroumpfs sont bien au chaud

Seule contrariété, on a perdu la liseuse bleu ciel 🙁
(dans le bateau ? dans le bus ? dans le 4×4 ?)

Bon , on a du faire tout ce qu’ il y avait à faire à Porvenir (ou presque) sur la premère journée

Que va t-on faire les 2 jours suivants ?

Ben justement NE RIEN FAIRE , juste profiter et se promener car on se sent bien ici et le soleil est présent malgré le froid

Les habitants sont souriants, accueillants et pas du tout gavés par les touristes. C’est souvent le cas dans les lieux où la nature est hostile, et ici c’est encore plus vrai !

On fait nos courses à la petite tienda du coin. Les enfants sont vraiment chouchoutés.

La radio de la “fin du monde”

Porvenir est une petite ville  colorée

Et on adore s’y promener à pied, nez au vent.

Des messages de paix partout

de la bonne bière australe

On y a même presque trouvé un Scythe  !

Bon la plage de cette Terre de Feu est un peu vaseuse et non baignable pour nous autres 

mais parfaite pour une grande promenade vivifiante en front de mer

Les anciens tuyaux de chantier ont été reconvertis en aires de jeu

Les  maisons sont couleur crème glacée

Une importante communauté de Croates vit ici depuis l’époque de la ruée vers l’or. Donc ce soir on a décidé de goûter la gastronomie locale au Club Croata

Avec un bon vin chilien évidemment

et  une jolie vue sur la mer

Un cadre à l’ancienne, plutôt chic, à prix doux, où on se régale. Le service est très sympa , spécialités de crabe, saumon au câpres pour les petits. On ne s’est pas privés

Lasagnes de crabe

Saumon aux câpres

et poisson local en papillote à tomber par terre

Au retour, on croise plein de gens qui préparent leur soirée; apparemment ici, le samedi soir est bien arrosé ! On s’en rend compte avec nos voisins mais c’est une ambiance bon enfant, avec chants et rires jusqu’au milieu de la nuit

Le lendemain ,on refait une belle promenade en ville et on en profite pour visiter le musée municipal. C’est une bonne surprise et ça aurait été dommage de l ‘ignorer . Il est bien fait, instructif et agréable à découvrir

 

Une tienda croate reconstituée

Une chouette vieille voiture

un observatoire

“Allo Houston, ici la Terre de Feu”

des colons français aussi

Des vagues migratoires vers les mines d’or

des vertèbres de baleines

Une momie

plutôt bien conservée… ça impressionne beaucoup  les enfants, et nous aussi !

les vêtements traditionnels des Selk’nam en peau de guanaco (les lamas d’ici)

Les Selk’nam étaient un petit peuple amérindien, disparu depuis le milieu du xxe siècle. Ces chasseurs nomades habitaient ici sur la Grande Île de Terre de Feu.

Ils étaient chasseurs et cueilleurs et se nourrissaient principalement du guanaco, qu’ils chassaient avec de petits arcs et des flèches à pointe de  pierre. 

En plus du guanaco, ils s’alimentaient de divers autres animaux : manchots, cétacés, crustacés, cormorans… et aussi en abondance un champignon parasite du Nothofagus, le Cyttaria.

Ils étaient peu vêtus par rapport du climat rude qui règne ici.

Ils allumaient donc des feus pour se réchauffer. C’est d’ailleurs les feux allumés par ceux-ci, et qui étaient visibles depuis l’océan, qui donnèrent son nom à l’archipel: la Tierra del Fuego.  Ce nom fut choisi par Magellan, premier Européen à atteindre en 1520 les îles et à traverser le détroit qui porte aujourd’hui son nom.

Pendant des siècles ce petit peuple vivait en harmonie avec les premiers colons européens

À partir de 1880, les propriétaires terriens d’estancias (ferme d’élevage), principalement d’origine britannique, commencèrent la colonisation des terres des Selk’nam. Celles-ci, qui étaient un espace libre pour ces chasseurs nomades, furent en grande partie clôturées par le développement de l’élevage. Beaucoup de Selknam brisèrent ces nouvelles clôtures afin de continuer à chasser librement pour se nourrir. Ils tuèrent des moutons importés, qu’ils appelèrent les « guanacos blancs ». 

Bénéficiant de la passivité, si ce n’est de la complicité des gouvernements chilien et argentin, des éleveurs firent de la réaction des indigènes un prétexte pour s’organiser en milices ou recruter des tueurs à gages, afin de les chasser et les assassiner. Inférieurs en nombre, et disposant seulement d’arcs et de couteaux, ces Amérindiens se défendaient malgré tout.

Les colons se concertèrent alors et projetèrent l’extermination des hommes ,et la déportation dans des réserves -sorte de “zoos humains” -en Europe d’une partie des femmes et des enfants selknam.

Cette fresque très émouvante montre une réalité longtemps méconnue du public.

les chasseurs de prime étaient payés , par lot  d’une tête et d’une main de selknam ramené

L’extermination des Selk’nam, longtemps ignorée ou occultée par l’histoire nationale, fut reconnue comme un génocide en 2003 par une commission instituée par le gouvernement chilien, la « commission pour la vérité historique et un nouveau traitement des peuples indigènes », et des sénateurs chiliens proposèrent en 2007 de reconnaître officiellement le génocide.

Plus recemment,la ville a été aussi le lieu dramatique de plusieurs incendies 

Aujourd’hui, on y vit en paix. Et les enfants peuvent s’y défouler tranquillement

L’ université miniature

et les maisons à la pistache

Après ces quelques jours de repos, il est temps pour nous de quitter la Grande Île de Terre de Feu pour revenir sur le continent, direction Punta Arenas “en barco” en traversant le détroit de Magellan

Terre de Feu : Porvenir et les Manchots Royaux (Parque Pingüino Rey)

De Punta Arenas, 2h30 pour traverser le détroit de Magellan en bateau, direction Porvenir en Terre de Feu

Avec le show des baleines

Alex est sur le pont

les cheveux en pétard

Au cours de la traversée, une française, Marjolaine, démarre la conversation avec nous. Elle et son compagnon Félix voyagent en Amérique du Sud pour plusieurs mois. Il sont très sympa. Et,chose incroyable, ils ont vécu 2 ans à la Réunion à la Ligne Paradis. On a donc été voisins !

Nous apercevons la Terre de Feu toute proche

Et nous voici à Porvenir, avec son petit port de pêche

A l’arrivé on s’aperçoit que le débarcadère est isolé, à 8 km du centre ville. On ne sait pas trop comment y aller. Taxi ? Non, on improvise en prenant un mini-bus archi bondé.

On discute avec Marjolaine et Felix. On aimerait tous aller voir la colonie de pingouins royaux. Mais aucune agence d’ici n’a répondu à nos mails et toutes semblent avoir mis la clé sous la porte!

On essaie alors de négocier l’excursion avec les chauffeurs car manifestement, il n’y a plus aucun tour opérateur sur place et c’est système D,  voire au culot

Ca discute ferme

Après nous avoir amenés à notre nouvelle maison pour déposer nos sacs, on se donne rendez vous avec le chauffeur une heure plus tard, le temps de réfléchir à sa proposition , et de faire 2 ou 3 courses pour grignoter un petit quelque chose; On finit par trouver un terrain d’entente. On mange rapido et on démarre en tout début d’après-midi. Notre chauffeur de bus revient transformé en pilote de 4×4.

Il est très gentil et nous explique plein de choses sur sa vie ici, en Terre de Feu Chilienne. La route qui mène à la colonie de pingouins est une piste défoncée: 100 km et 2 heures de route….

Nous sommes à 8 dans la voiture !!!
– 2 dans le coffre (Alex et Marjolaine) et c’est tape-cul !
– 4 à l’ arrière (M et Mme Glück, Victor et Loïc)
– et 2 à l’avant (notre conducteur et Félix)

Alex, Loïc et Victor racontent leur vie à Marjolaine qui a l’air d’apprécier le contact de nos 3 loulous

on parle beaucoup avec Marjolaine et Felix pendant la route. Il partagent la même passion du voyage mais aussi du jeu de société. Elle est kiné et lui est plombier.

Un vrai bon moment sur cette piste du bout du monde

Nous longeons la côte de Bahia Inutil

Et pendant la route nous avons droit aux 4 saisons : pluie, soleil, brouillard, vent, grelons,… notre chauffeur nous dit que c’est tous les jours comme ça !

Au pied des collines il nous montre des objets insolites…

… des tanks de l’armée, abandonnés

Allez encore 50 km !

Et nous y voici. 

ça caille un peu, on voit enfin les manchots royaux !!! 

Cette colonie a été découverte récemment. Les amis en smoking peuvent mesurer jusqu’à 95 cm

Et même eux, avec le froid, ils sont obligés de de dandiner et de se frotter les uns aux autres pour se réchauffer

On reste environ 1 heure sur place et les enfants courent et se défoulent un peu, çà rechauffe !

On a nos tenues d’explorateurs 

Allez c’est reparti pour 2 heures de piste pour rentrer à Porvenir. Cette fois c’est Dame Glück, Loïc et Victor qui voyageront dans le coffre

Les guanacos (les lamas locaux) sont de sortie

Et nous regardent passer…..

Nous revenons en fin d’après midi par la colline des amoureux dominant la ville de Porvenir

C’est une petite ville de 6000 habitants aux maisons colorées

Et pas une maison à des kilomètres à la ronde. Une petite ville isolée

Nous voici rentrés chez nous après 4 heures de piste (250 km AR). Bravo à notre chauffeur ! 

 

On prend l’apéro à la maison avec Félix et Marjolaine, qui repartiront planter leur tente le soir venu. Ici le soleil se couche très tard à cette saison.

El fin del Mundo : Punta Arenas et la traversée du détroit de Magellan en bateau avec les baleines

Vol de Puerto Montt à Punta Arenas : Loïc et Victor font la misère à Glück pendant que Dame Glück essaie de faire faire un peu d allemand à  Alex. Pas facile car depuis qu’il commence à maîtriser l’espagnol, il n’a plus trop de motivation pour l’allemand. En plus les enfants ont tous la tourista 🙁 .

À l’arrivée, on négocie plutot  bien un bus collectif qui dépose les clients de l’aéroport à leur adresse

Les gens sont très liants et curieux de voir une famille française en voyage avec des petits enfants. Alex apprécie de plus en plus parler espagnol et les petits font les guignols. Concours de grimaces

Nous longeons des prairies à perte de vue

Pour arriver en ville après une demi-heure de route. Des jongleurs font le show aux carrefours

Voici notre maison ?

Le chauffeur, très gentil, a l’air inquiet pour nous… On sonne… personne… on envoie un whatsapp à la proprio (eh oui  tout le monde communique comme ça en Amérique Latine)… la porte du coin s’ouvre.

C’est surprenant nous occupons la moitié gauche de cette maison quelque peu délabrée. Et l’autre moitié aux fenêtres occultées est un salon de coiffure, “non officiel”?

La proprio nous fait bon accueil avec son espagnol un peu particulier et son accent marqué. Le chauffeur manœuvrera même pour nous aider à sortir les sacs du bon côté et repart rassuré. Les autres passagers nous saluent gentiment.

L’intérieur de la maison est un peu spécial mais c’est confortable. Et le chauffage fonctionne bien. Appréciable car même si on est en plein été ça caille un peu  !

La vue de notre fenêtre. On est vraiment au bout du monde !

Les études juridiques  aussi  sont un peu défraichies ….

Comme il est tard,  on va manger dans un petit restau que nous a conseillé notre proprio à 2 pas, super   : Donde J deviendra vite  notre cantine !

C’est tout petit et tenu par une famille d’ici. Un lieu familial connu seulement par les gens du coin. La patronne aide ses filles à faire leurs devoirs au comptoir

Papas fritas presqu’aussi bonnes qu’en Belgique, hamburgers géants à prix doux, et soda fluo

Ils n’ont pas l’habitude de voir des touristes dans ce quartier. Le patron joue avec les gars, il essaie de communiquer avec eux et de faire une blague à Victor, ils se réconcilient avec les bonbons 🙂 !!!

Ambiance familiale et très bon enfant c’est touchant, on a l’impression que les gens vivent ici, ils sont super avec les enfants, propreté nickel !!!! On y retournera, c’est sur ! 

la tienda en face vend peu de choses mais beaucoup de vino et de cerveza. Pas un endroit pour Victor

Le lendemain, on attend que la pluie passe. Il fait plutôt doux, même bon! On va faire un p’tit tour à pied au centre ville. T’as vu Lolo la vieille caisse : elle n’a même plus de moteur !

On passe devant cet immeuble délabré qui représente tout un symbole…

La triste Histoire du Chili dans les années de dictature. Toute une nation traumatisée

La ville (130000 hab) est très contrastée, de beaux bâtiments et des taudis se côtoient, pas mal de chiens errants . Globalement, on sent que ce sont des gens simples et modestes mais d’une grande gentillesse 

La Plaza Arma, en plein centre

Et sa statue

Alex se demande pourquoi le pied de la statue de l’Indien a une couleur différente

c’est parce que les habitants viennent régulièrement baiser son pied. Le cuivre reprend ainsi sa couleur non oxydée

On a reservé 3 nuits en Terre de Feu Clilienne à Porvenir . Et de là, on aimerait louer une voiture jusque Ushuaia. On va voir les loueurs , on tombe sur un gars très sympa. Mais c’est pas simple. Pas de loueurs à Porvenir. On serait donc obligés de louer une voiture ici, de la faire  traverser en bateau puis  passer la frontière argentine… galère et cher. C’est mal barré.

On va un peu navrés à l’office du tourisme, Glück se renseigne pendant que je garde les enfants en discutant avec 2 couples de retraités français en voyage au long cours en camping car par la Panaméricaine.

Et comme toujours au Chili, les bomberos sont bien là

On visite la cathédrale

Saint Matthieu ??? Est il formidable lui aussi ?

et ses magnifiques scultures

On va ensuite  à l’agence de l’agroturismo où un agent très sympa nous donne des tonne de bons plans pour visiter le Torres Del Paine.

On passe revoir le loueur et lui dire qu’on ne fera pas affaire, le pauvre: il avait réussi à échanger avec les autres clients, mais il ne nous en veut pas et reste sympa.

On va chez entel ou une gentille dame nous renseigne bien et nous réactive le gps

Puis c’est l’heure des courses “para cocinar un poco”

A la caisse du supermarché une vieille dame aide à ranger dans les sacs, elle est touchante

On se régale à la maison de la cuisine made in Glück à côté du chauffage.

Le lendemain… petit footing pour Sieur Glück

Le roi du stade !

Et dire qu’on va louper la fête de la bière demain !

Il se fait un pote : le berger de Patagonie

et puis Pablo Neruda bien sûr : “Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n’empêcheront jamais le printemps”

L’après-midi, balade en famille

Visite du cimetière

Avec ses jolies tombes aux croix inclinées

et bien fleuries. Les habitants ici sont très croyants ; ce cimetière est connu dans tout le pays

la tombe des carabineros

C’est un vrai labyrinthe

Les tombes de la bourgeoisie sont de véritables monuments

Et le fameux indien inconnu à la main gauche vénérée

une reconnaissance de tout un peuple pour cet indien

les chiliens jouent aussi au rugby

et mangent des bonbons en rentrant de l’école

El Santuario Maria Auxiliadora

Le libraire est surpris  de voir une famille française et discute un quart d’heure avec nous ; il est adorable avec les enfants et leur parle des guanacos que selon lui nous ne manquerons pas de voir si nous allons au Torres del Paine

Tôt le lendemain… ça dort

mais il faut se lever !

debout la dedans !

On va en terre de feu !!!

Victor : “oh non, ça va chauffer alors !!!!”

Carlos notre hôte nous emmène à l’embarcadère de Tres Puntes. Car nous partons en bateau vers la Terre de Feu à Porvenir. Alex Lex a la mèche folle dirait-on

Et c’est parti pour la traversée du détroit de Magellan !!!

On fait connaissance avec un jeune couple de de Français… et on continuera la journée avec eux

Tout à coup, devant les gros paquebots on aperçoit des souffles !

Des baleines !!!!

A nous la Terre de Feu !!!