Objectif neige sur le volcan Osorno (épisode 2)

Dès qu’on descend du bac de Chiloé après la traversée en mer, on se dirige vers notre objectif: les volcans enneigés.

Le volcan Calbuco domine la ville de Puerto Montt

Sur la route, on fait halte chez Elias pour déposer nos sacs, on se remet vite en route mais galère, le gabier est en panne et il nous faut donc retourner en centre ville pour retirer des pesos et du carburant.

Pendant que le pompiste effectue “el completo” nous admirons pour la première fois le lac Llanquihue calme et dégagé avec le volacn Osorno en ligne de mire.

le toit du musée de Puerto Varas

Les habitants qui se baignent

Et maintenant on file vers le volcan… encore 1h30 de route (on a déjà roulé 5 heures depuis ce matin)

cette fois nous avons vraiment de la chance avec la météo et nous avons bien fait d’attendre 5 jours pour retenter l’ascension

Glück et les 3 juniors sont excités comme des puces…

Le rêve de Mr Glück se rapproche, depuis le temps qu il attendait çà !

Le beau temps se maintient, on fait un max de photos !!!!

Cette fois, on a la vue sur le lac depuis le mirador, ça change de la purée de pois d’il y a une semaine !

Arrivés au parking, on apprend avec déception qu’on ne peut pas faire de luge (tubing) car il n’y a plus assez de neige.

Bon, on monte quand même avec le télésiège pour s’approcher au plus près de la neige

Arrivés en haut du télésiège, il faut grimper encore un peu pour atteindre le premier névé

La neige est verglassée, c’est plutôt dangereux car c’est un vrai toboggan sans filet en bas. Mieux vaut marcher à côté du verglas Alex !

Alors on monte plus haut, puis encore plus haut pour essayer de trouver de la neige tendre pour faire une bataille.

Il y a une bonne pente, ça sera pas facile à descendre. On est obligés de marcher dans les scories coupants. Attention à la chute !

Victor râle comme un putois. Et même Loïc a du mal à grimper

D’ici on repère un cône qui ressemble au Formica Léo ; dommage on n’a as de pique nique ni de gouter  pour s’y reposer un moment  😉 !

On allait abandonner et redescendre par une piste- rouge- quand notre attention est attirée latéralement par un beau névé tout souple !!!

La neige est molle ici. Parfait pour commencer les hostilités !

On sort nos gants car mine de rien les petits se rendent compte que ça fait mal aux mains

Chouette bataille de boules de neige, et glissades !!! On s en donne à cœur joie.

 

Victor après un temps d’adaptation va finalement apprécier aussi

Dame Glück se loupe un peu sur le rebord d’une fissure qui s’effrondre et se râpe bien le coude gauche dans les gratons 🙁

Comme on a besoin de faire un peu d’exercice, on fait le chemin de crêtes qui menait à la tyrolienne. On est seuls au monde!

puis on zappe le télésiège (qui est en train de fermer) pour finir à pied. On s’aperçoit que le cache objectif de l’appareil photo manque à l’appel. Zut on a pollué le glacier !

Tout d’un coup les nuages arrivent de nulle part pour recouvrir le jumeau du Formica Leo

Au loin on aperçoit le Cerro  Tronador

Nous repartons dans le brouillard pour reprendre la voiture au parking. Lors de la descente en voiture nous sommes à nouveau au soleil et on voit les nuages recouvrir progressivement le sommet du volcan Osorno

Comme il fait toujours beau et qu’on en a pas encore assez, nous decidons de longer la rivière Petrohue

On file au lac Todos Dos Santos à Petrohue, une couleur émeraude incroyable, magnifique et la vue sur les volcans. Nous sommes tout près de la frontière argentine, à deux pas de San Carlos de Bariloche

Le volcan Puntiagudo

Le volcan Osorno se voile de plus en plus

Allez encore 1h30 de route pour revenir à Puerto Varas

On pensait finir en beauté à la cervezeria en bas de chez nous. Pas de bol, elle est cerrada le lundi 🙁
Il est tard et on est affamés car le pique-nique du midi est loin.
On suit un excellent conseil du Lonely Planet en allant au Donde El Gordito , un petit restaurant de cuisine simple et savoureuse,  dans le marché couvert de Puerto Varas

C’est minuscule et bondé, très animé. On a de la chance, on n’a pas dû attendre alors qu’on est arrivés sans avoir reservé. Et après nous, il y aura la queue ! Visiblement cette adresse est une référence pour les gens du coin. On y boit du bon vin avec une cuisine familiale à base de poisson et de fruits de mer.

L’ambiance est chaleureuse. Et les serveuses font tout pour que les enfants se sentent  bien

Les serveuses font le show avec un géant “gringo”

Et Victor est chouchouté par nos voisins de table

Gracias para tu hospitalidad

De la bonne nourriture familiale et pas chère à la bonne franquette, des serveuses accueillantes et gentilles, un excellent vin, et un jeune voisin israélien farceur en voyage au long cours qui ne se fera pas un copain de Victor 😉 , quelle bonne soirée !!!!!

Une journée parfaite, incroyable mais épuisante : 9 heures de route de Chiloé (Castro) à ici en passant par les églises , le bateau, le volcan Osorno enneigé et le lac Todos los Santos. 

Une bonne nuit de sommeil à Puerto Varas chez Elias et Magdanela est nécessaire. Ici on se sent comme chez nous.

Le lendemain, on se lève et on fait tranquillement les sacs, le rangement,…

nos adieux à Baco le chien joueur

Qui avait embarqué une des tong de Mr Glück. La pauvre est couverte de cicatrices 🙁

Merci  Magdanela pour ton accueil

Nous faisons nos adieux au volcan Osorno (ou plutôt au revoir ?)

Et direction l’aéroport de Puerto Montt

où on rend notre voiture

On enregistre nos bagages avec une simplette qui emmêle nos papiers et nous perd une étiquette bagage. ça commence bien !

On mange-mal- au «  resto » de l aéroport, des “pizzas ” insipides , bourratives  et hors de prix comme souvent dans les aéroports

Notre avion nous attend

direction le grand Sud du Chili : Punta Arenas, au bord du détroit de Magellan. Car pour y aller, impossible de continuer en voiture la seule route qui y mène est impraticable. Seule solution  : l’avion

Décollage avec vue sur notre cher volcan Osorno

qui domine la ville de Puerto Montt

Nous survolons la cordillère des Andes et les fjords

Punta Arenas sera une nouvelle aventure !

Les Îles Chiloé sous le soleil : un moment rare et inoubliable

De Castro, on décide de commencer notre circuit “des églises en bois” construites aux XVIIe et XVIIIe siècles.
15 de ces églises sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Notre objectif pour débuter : isla Lemuy une petite île située au Sud de Castro

Avec un stop au passage dans la petite ville de pêcheurs de Chonchi

et sa vieille église San Carlos de Borromeo

classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.  

Pour une fois nos 3 gars admirent le plafond (céleste) sans contester !

Sur la place de l’église on vend des pulls en laine toute l’année car on peut le dire, on se gèle un peu les bonbons ici !

on se trouve hors du temps

Nous nous dirigeons vers le port afin de trouver le quai pour aller ver Isla Lemuy.

Sauf que ce n’est pas ici. Il faut continuer notre route vers le Sud au débarcadère de Notuco. C’est tout près…

sauf qu’on est dimanche, c’est les vacances scolaires et tous les chiliens veulent faire comme nous. On est à l’arrêt complet… pas grave …

Oui, enfin…  2h30 de queue et bouchons avant d’atteindre l’embarcadère !!!!! Même les gens qui veulent juste circuler sans prendre le bateau sont bloqués, et dans les 2 sens. C’est le foutoir mais l’ambiance est tranquille. Tout le monde prend son mal en patience.

On réalise alors qu’on ne pourra pas aller sur l’île Achao sur la même journée. Pas de souci, on est engagés et on compte profiter à fond

Les flics qui font la circulation sont débordés mais surtout fatalistes et lymphatiques

Les bacs qui font la navette vers Isla Lemuy sont minuscules. On comprend mieux le temps d’attente

Un camion prend toute la place sur le bateau à lui tout seul !!!

Heureusement, les riverains ont transformé leur maison en boutique (ils doivent avoir l’habitude de ce genre de situation). Et Dame Glück va acheter de quoi boire et manger un peu car il n’est plus envisageable d’atteindre l’autre côté à temps pour le repas !

ça dépanne car l’heure tourne et on a faim

ça y est c’est notre tour !!!

Et notre voiture est la dernière à monter à bord !!! son cul est même surélevé par la fermeture du sas !!!

le bateau est vraiment minuscule

Alex va dire bonjour au capitaine

le balai des bateaux qui se croisent

nous voici à Isla Lemuy !

Et on a bien eu raison d’être patients, les paysages sont exceptionnels.

Les églises par contre sont un peu moins jolies. Elles se ressemblent toutes et sont fermée .  Bon ok, elles sont vieilles mais en tout cas elles font “copieusement chier” Victor ( et dans une moindre mesure Loïc), ce qui nous oblige a faire régulièrement des “pauses nature “

Iglesia Natividad de María à Ichuac, également classée… et fermée

Iglesia Jesús Nazareno à Aldachildo Puqueldon (classée “igualemente”)

encore fermée !!!

Pas grave, le jardin qui l’entoure est magnifique et au bord de la mer… le ciel de plus en plus bleu. Le thermomètre monte (de façon raisonnable, faudrait pas abuser quand même)

ces églises sont une fusion de la culture jésuite européenne et des traditions et techniques des peuples locaux, un exemple d’architecture mestizo. Elles sont entièrement bâties avec des bardeaux en bois local. Elles ont été conçues pour résister au climat océanique humide et pluvieux de l’archipel.

Et là on a du bol !!! Après 5 jours de pluie ça fait du bien de pouvoir se défouler en plein air

la route est assez longue mais splendide, notamment le passage sur l’isthme.

des moutons et des parcs à huitres ?

pour atteindre Detif sur la pointe Sud, et la dernière église de l’île (Iglesia Santiago Apóstol) classée et fermée aussi

Bon mainenant demi-tour direction l’embarcadère

Au retour, contrairement à ce qu’on espérait, l’attente n’est pas moins longue, 2h pour avoir le bac !!! On s’amuse à parler espagnol entre nous

Un dernier stop sur la route de Castro à Vilupulli et sa Iglesia San Antonio. Elle est classée… fermée… comme d’habitude… et gardée par Jeannot Lapin

On est affamés car les quelques chips et biscuits du midi étaient légers et sont déjà loin.
Il est tard (22h30) et il fait encore jour. Nous nos arrêtons aux palafitos de Castro à la recherche d’un restau typique

On trouve une cevicheria avec beau cadre dans un palafito !!!

maison typique mais avec déco décalée !

Le soleil se couche devant notre restau sur pilotis

on se régale de ceviche et de bonnes papas fritas avec des calamars

du thon mi-cuit

le pisco offert par la maison pourrait déboucher les tuyaux . On ne boira pas tout, grace a la boite de coca vide des enfants 😀

car ça trouble la vision

en dessert : crème brûlée

dolce de leche

ouf on revoit clair pour conduire de nuit jusqu’à la maison (tout près)

On repasse sur la place de Castro voir la Iglesia San Francisco éclairée

Et c’est l’heure de faire un gros dodo car demain on se lève tôt. Nous avons fait un pari osé. La météo semble favorable. Nous comptons filer vers le nord en passant par quelques église de Grande Isla Chiloé et retourner sur le continent à Puerto Varas pour tenter l’ascension du volcan Osorno

Lever un peu moins tôt que prévu . Bon, à 8h00 on a bouclé et on est en route et… il fait beau sur Chiloé. On passe devant la chapelle Puchauran Nuestra Senora de Fatima

Au loin sur le continent on aperçoit la Cordillère des Andes

A Tenaun la Iglesia Nuestra Señora del Patrocinio a été superbement restaurée avec ses belles couleurs

elle aussi est classée… et fermée

On continue avec en ligne de mire les sommets enneigés des Andes

On fait un crochet par Colo pour admirer la Iglesia San Antonio

Elle est également classée mais..; elle est ouverte !!! et on peut admirer son plafond

Chiloé et ses galets en forme de coeur

Nous arrivons au port de pêche du village de Quemchi

il vaut mieux être en bon terme avec ses habitants, sinon c’est la potence 😉

 

On se rapproche des hauts sommet du continent

On tente un raccourci en longeant la côte est mais la piste en terre est défoncée. Demi-tour. On va devoir reprendre la route en bitume en repassant par Ancud jusqu’au débarcadère vers le continent.

Le reste de la route est un peu pénible, beaucoup de ralentissements. Ça nous met un peu à cran car ça nous retarde pour le volcan alors que la météo est excellente !

Et cette fois nous ferons la traversée sous un beau soleil jusqu’au continent. Au loin nous apercevons pour la première fois en une semaine notre objectif : le volcan Osorno

La vue sur les sommets enneigés pendant la traversée en ferry est magique.

0Arrivés à terre on file jusque Puerto Varas chez Elias : épisode 2

On débarque sur les Îles de Chiloé (sous la pluie…)

Puerto Varas. Trop difficile de se lever quand le réveil sonne. Il pleut encore…
On fait les sacs, un peu de rangement. Les enfants sont difficiles, on n’a plus de patience. Gros coup de mou, presque envie d’arrêter le voyage.
Sur le coup de 11h00, on se met en route pour les îles  Chiloé.

Cet archipel est connu pour ses jolies maisons multicolores souvent sur pilotis: los palafitos, mais surtout pour ses nombreuses et caractéristiques églises en bois. Un seul  bémol : le climat y est réputé océanique pluvieux et 13°C de moyenne en été…

Nous prenons la route en passant par Puerto Montt jusqu’à Pargua.

Il pleut, encore! La petite église du coin est typique

ainsi que l’école rurale

et comme toujours au Chili les bomberos sont vigilants

De là ,nous prenons le bac qui permet d’accéder à la Grande Chiloé (la plus grand île de l’archipel). Pas besoin de réserver et pas d’attente pour monter sur le bateau en voiture

c’est spartiate mais sécurisé et rapide. Plutôt agréable

Au loin une plate-forme qui semble pétrolière

Et un bac comme le notre qui nous croise

Nous voici à quai en 20 minutes

A nous Chiloé !

Et nous arrivons à Ancud, 2ème  ville de l’archipel avec ses 40 000 habitants. Quelques maisons colorées

des bateaux de pêche

Le marché au poisson sous le vent et la pluie

Faut avoir le moral quand on travaille dans ces conditions météo !

Le centre du SAMU est un peu spartiate

Presque toutes les maisons sont en bois

Humberto nous avait conseillé de manger ici car la ville est réputée pour ses plats de poisson et de fruits de mer.

On trouve un resto typique local, le Kuranton, où on mange la spécialité, le Curanto. Vous allez voir c’est surprenant

Voici donc le curando, la spécialité des Chiloé, un ragoût de viandes et fruits de mer avec des patates accommodées de 3 façons. (des patates à l’eau, du pain de pommes de terre, et des chapaleles spécialité locale faite d’un mélange de farines de pommes de terre et de blé)

Il y a aussi un délicieux bouillon bien chaud et hypersalé.  Dans chaque assiette, il y a de quoi manger pour 3 jours. Mais ça manque un peu de verdure. 

Les enfants prennent en dessert des crêpes et glaces super bien servies ! Le papy qui nous sert est très gentil, les tarifs abordables, ça fait mal au cœur qu il y ait aussi peu de monde dans ce petit resto bien tenu !

Alex joue au père Noel !

Et la crèche géante est sur la place principale

Nous poursuivons notre route sur la Grande Chiloé direction Castro où nous avons réservé pour 2 nuits

Les policiers sont partout

car les pirates pourraient nous capturer !

Nous arrivons en fin d’après-midi à Castro chez Paola qui nous attend avec son bébé dans sa maison. Et le soleil est enfin de retour !

On est logés à côté de l’église et du cimetière, nos voisins ne devraient pas être trop bruyants 🙂

Un joli petit jardin où les enfants peuvent enfin se défouler après 5 jours de pluie

La maison est chaleureuse…

et bien chauffée ! Les enfants découvrent Casimir sur internet, que c’était mal joué !On se demande comment on a pu passer des heures devant ça !

Un petit foot mon Lolo ?

c’est l’heure de récolter quelques framboises

On est épuisés. On n’aura pas le courage de ressortir ce soir. Finalement, des chiens hurlent à la mort pour réveiller nos voisins (en vain), donc c’est pas si calme 🤫

Le lendemain, il fait frais mais le ciel semble s’ouvrir peu à peu.

On commence par découvrir Castro et les palafinos ces petites maisons typiques colorées sur pilotis.

les façades en bois évoquent des écailles de poisson

On se perd un peu, c’est chouette. Quelques quartiers plus récents ont des gardiens à l’entrée de leurs rues

On tombe à l’improviste sur une mini messe dans une chapelle.

Le laboratoire  d’analyses biologiques est un poil défraichi

On ne se sent pas très à l’aise pour une fois. Sur la place, plein de trainards et de rabatteurs un peu trop insistants .

Il fait beau et plutôt bon et Dame Glück est en en col roulé !

L’église de Castro (Saint François) est sur la place, l’extérieur est plutôt chouette mais on ne pourra pas voir l’intérieur car elle vient de fermer

A l’office du tourisme on trouve des maquettes des églises en bois  les plus  belles de l’archipel

mais l’accueil est un peu froid

Nous partons vers le sud de la ville. Et la magie des Chiloé va commencer : le soleil devient franc et les palafitos qui apparaissent après le virage nous émerveillent

 

 

 

 

 

 

 

 

Continuons vers le Sud…

Puerto Varas (épisode 1) : LA PLUIE sur le volcan Osorno et Petrohue

Villarrica : ce matin, on se met en route  avec une météo pourrie, comme hier. La région de los rios (les rivières) est bien alimentée par les larmes du ciel. De véritables rideaux de pluies s’abattent sur notre voiture

On se dirige vers les thermas geometricas (piscines d’eau chaude au pied du volcan) mais on rebrousse chemin car la pluie  redouble

Même les vaches se protègent sous les abribus

On décide donc  de tracer jusque Puerto Varas. On tente un stop repas mais la serveuse est hyper désagréable, elle veut absolument nous caser à 5 sur une table de 4 pour pas se faire ch… à installer, du coup, on claque les talons, ce sera chips dans la voiture !

A l ‘arrivée à Puerto Varas la pluie s’est arrêtée. Le musée au bord du lac est original,  style peace and love. 

Puerto Varas est une petite ville en bord de lac, toujours style germanisant mais beaucoup beaucoup plus de charme que Pucon !

Elias notre hôte nous donne rendez-vous au supermarché après que nous ayons fait nos courses. Nous le suivons en voiture jusque chez lui car il habite à la campagne et la route n’est pas simple à trouver !

Il nous indique une bonne cerveceria artisanale allemande près de la maison, c’est toujours bon à savoir 🙂 !

Sa maison est dans un lotissement privé

au milieu des chèvres

près du lac et où coule une rivière et sur le chemin il y a des caillous comme dirait Cabrel 😉

La maison est dans une forêt d’ Arrayanes, un arbre local

On y est !!!

Nous logeons dans la maison attenante à celle d’Elias. Et nous faisons vite connaissance avec ses 2 enfants (Simon et Maite) et sa femme Magdalena, qui attend leur 3e …  ils ne se doutent pas de ce qui les attend  !!! On goûte le jus de petites fleurs rouges, mouais c’est pas terrible on va éviter !

Bako le chien est vite le copain des enfants. Mais attention, il aime les tongs.

Il guette chacune de nos aller-venues dans l ‘espoir de jouer un peu et d’avoir une branche ou une balle à ramener jusqu’à epuisement du lanceur 😀

Dame Glück a acheté des BD-coloriages de Moana que Victor adore, même si c’est en espagnol ! 

Chez Elias on est vraiment bien. On peut y cuisiner. Et se dégeler avec le chauffage à l’essence ! Tout en degustant un excellent vin chilien

Après une bonne nuit, on regarde la pluie tomber et on trie des photos, avec le projet de manger tôt sur place et de se mettre en route en début d’après-midi.
Après le repas, on prend la route du volcan Osorno, un incontournable. ça fait très longtemps que M. Glück rêve d’y aller

Mais ce n’est pas facile de sortir car il pleut presque sans arrêt. Le lac est démonté. Il fait 12°C en plein été ! Et le volcan est dans la brume. Rude

On tente quand même l’approche en voiture

Après une heure et demie de route nous voici à 2000 m, prêts à aller toucher la neige. Sauf qu’on est dans une purée de pois. Visibilité à 10 m !!! Et ça caille

8°C. Heureusement, la route est excellente. Au point info, on nous informe : c’est fermé et ça le restera jusque dimanche en raison de la météo défavorable. Aucun moyen de monter plus haut. Pas de bol !!!

Tant pis on rebrousse chemin. Des randonneurs courageux se prennent des rideaux de pluie glacée !

On décide donc de redescendre un peu et de tenter d’aller voir los saltos de Petrohue,  entre deux averses.  Ca nous semble être une bonne option, les chutes d’eau seront d’autant plus spectaculaires gràce à a pluie, voyons le bon côté de cette météo !

Même sous la grisaille l’eau du torrent est bleue turquoise

C’est grandiose, un débit de folie surtout après les grosses pluies qu’on a eues. 

Démarrée au sec, on finit la balade sous une bonne pluie; les petits sont courageux et marchent sans râler!

 

On rentrera trempés juqu’aux os chez Elias

Le lendemain, la météo est tout aussi mauvaise . Vers 15h30 le soleil tente une percée. On va au centre de Puerto Varas se balader.

1er stop sur une plage  de graviers noirs, puerto chico,  les enfants apprécient de courir un peu.
Quelques locaux “locos” se baignent !!!

On en profite pour visiter la ville de Puerto Varas

Et son style très Alpin

Les 2 grands ont eu une réduction pour une attraction, un simulateur 4D…. Victor se met dans tous ses états car il ne peut pas y aller ;trop petit même à 3 ans tout juste !

On fait les boutiques de vêtements (c’est un moment très rare !) pour trouver quelques articles specifiques, chauds et pas encombrants.

Il y a de tout, et on trouve quand même au milieu de beaucoup d’attrape-touristes, quelques articles utiles pour affronter le grand froid qui nous attend en Patagonie et en Terre de Feu

l’école allemande

Demain on part pour les îles Chiloe où on restera tout le week-end. Et pour la suite, on a décidé de changer nos plans afin de revenir ici chez Elias et Magdanela car la météo annonce du soleil pour le début de semaine . On compte bien  retenter la montée du volcan Osorno pour toucher la neige ! Il y aura donc un épisode Puerto Varas 2 !

L’Araucanie : Villarrica, Pucon, et les volcans enneigés

Dernier jour de l’année ! Nous quittons donc Chillan vers le Sud direction Los Angeles. YESSS !!! euh non, puisque ce n’est pas Los Angeles aux USA mais Los Angeles au Chili alors on dit Siii SENOR !!

Les péages sont nombreux et ça pique !!!!
On s’arrête dans une gargote le midi. On mange y pas mal eh eh. Il y a même du “rougail tomate” à la mode chilienne

Et de vrais jus de “frutillas”

de la moutarde “french’s” de Dijon

Et comme toujours Loïc se régale en s’essuyant sur son tee shirt 😉

En se remettant en route on aperçoit le viaduc du Malleco (Viaducto del Malleco) construit à la fin du XIXe siècle. Avec ses 102 m de hauteur, il était considéré lors de sa mise en service comme le plus haut pont ferroviaire du monde. Sa construction est souvent attribuée à tort à Eiffel, mais le projet de ce dernier ayant été rejeté par les autorités chiliennes, elle fut confiée à la firme parisienne Scheider.

Soudain, on aperçoit de la route les premiers volcans enneigés des Andes d’Auricanie

Et c’est un choc ! D’autant qu’ici nous sommes en plein été !

Nous avons déjà parcouru 680 Kilomètres depuis hier midi …

Nous voici à Villarrica avec son imposant  volcan culminant à 2847 m et qui domine le lac

Il est encore actif mais aujourd’hui pas de fumeroles

On fait quelques courses dans une “tienda” pour préparer un bon repas et fêter le réveillon ce soir en famille.

Nous arrivons à la maison. Elle est super sympa on dirait une maison de poupée, toute en hauteur. Jorge et sa famille, qui vivent dans la maison voisine nous font un super accueil

Mais pas de bol, le frigo est HS et internet nous lâchera. Jorge est désolé mais ce n’est pas de sa faute. Pour s’excuser il nous donne un chip chilien pour notre téléphone et pour avoir le GPS.

Du balcon, on a une super vue sur le volcan. La ville est très propre et organisée avec une forte communauté d’origine allemande et ça se ressent dans l’architecture. Beaucoup de chalets, de cervecerias, une ambiance très germanique

Le soleil se couche et ça commence à cailler !!!!!!! Qu’est-ce que ça va être en Patagonie !!!! 

Petit réveillon en famille : pâtes au beurre et gâteau et surtout…

Dame Glück a dégoté à la tienda de la queue de singe !!!! Par contre on a fait une boulette, on a laissé à l’appartement de Chillan nos 2 super bouteilles de vin qu’on se faisait une joie de déguster pour l ‘occasion

Feu d’ artifice sur le lac, vu de notre balcon !!!!

Bonne Année 2018 !

Pour bien commencer l’année, une petite balade au bord du lac, vue sur le volcan.

L’eau est limpide. Un couple se baigne… c’est tentant mais on n’a pas pris nos maillot et c’est quand même un peu frisquet. On est passé de 35°C à Santiago à 20°C ici !!!

La météo est un peu moins favorable qu’hier ! Les enfants se défoulent  sur l’aire de jeu avec toboggans jaune et orange ultra glissants

On mange dans un petit restau au bord du lac

la cuisine y est moyenne mais on a une belle vue sur le lac et le volcan, et la serveuse brésilienne est sympa. On déguste une bonne kunstmann locale

On prend la route vers Pucon mais à mi chemin, on décide de faire demi tour car on est tous fatigués et de gros nuages apparaissent dans le ciel ! Si on monte au fameux volcan Villarrica, on risque de ne rien voir.

Ceci dit la météo n’empêche pas les gens de se baigner dans le lac. Demain on espère les imiter après un bon repos

Mieux vaut se reposer et être en forme si on veut se lever tôt demain matin pour s’attaquer à la bête. Sauf que…

…le lendemain, il fait un temps pourri. De la purée de pois, on ne voit pas à 10 mètres. Mercure à 13-15°C alors qu il en faisait 35°C à Santiago !!!!!

Mierda para el volcan. On part vers l’heure du déjeuner à Pucon 

C’est une station qui se veut un peu huppée avec des maisons en bois, des commerces et des touriste de partout , des restaurants hors de prix, le tout toujours dans une ambiance bien germanique
Le stationnement est payant partout; il n y a pas de parkmètres mais des gars qui viennent poser un ticket avec l’heure sur le pare brise et récupérer le paiement quand on repart.

On mange dans un restaurant pris au hasard  (los lagos) , de toute façon ils se ressemblent tous !

Une soupe plutôt riche, suivie d’un plat médiocre

Dans la ville on rencontre des gens visiblement assez aisés, des randonneurs (beaucoup) et quelques baba-cool

A la sortie on marche sous la pluie et dans le froid. On essaie de trouver des vêtements chauds, tout est hors de prix et très peu de choix, pfff.

Pucon est vraiment une station devenue bobo. Pas notre truc. Vous l’aurez compris on préfère largement le charme et la simplicité de Villarrica. On a bien raison d’y loger plutôt qu’ici

On tente d’aller en voiture jusqu’aux rampes du volcan. L’employé de la conaf  sur place nous dit  qu’on peut y aller mais en pure perte. On ne verra rien et ce n’est pas près de se dégager avant 5 jours !!!

Les routes en terre du volcan sont détrempées

On rentre à Villarrica dans notre maisonnette pour se rechauffer

car demain on continue notre route vers le Sud pour Puerto Varas

Direction le Sud Chili : de Santiago à Chillan

C’est l’anniversaire de Victor ! 3 ans déjà !
Nous quittons Santiago ce matin. Direction l’aéroport en van Transvip. Sauf que le chauffeur arrive en retard. Normal il n’a pas la super voiture de la gare routière 😉

Il est sympa mais un peu trop bavard, on a l’impression d’avoir un Loïc bis à bord.

En fait aujourd’hui , nous n’allons  pas à l’aéroport pour prendre l’avion mais pour  récupérer une voiture de location. Et là c’est folklorique;  Glück tombe sur le boulet de service, et son collègue au bord du burn out !!!

On nous dit que la voiture est au lavage, 20 min d attente. Au bout de 45 min dehors avec les ploucs qui commencent à s’agiter, Dame Glück commence elle à perdre patience. L’employé surmené est venu lâcher ses nerfs avec ses collègues de l’extérieur 😀, le pauvre est au bord de la crise !

Le tout sous le regard amusé de Brice de Nice et sa famille

Et ça chauffe de plus belle… le gars est au bout du rouleau !

Voici enfin la voiture ! Legoglück peut enfin prendre place 😉

On prend la route, ouf ! Direction le Grand Sud. Bon, c’est de l’autoroute classique, un peu chiant avec beaucoup beaucoup…. vraiment beaucoup de péages mais ça roule bien.

Pas mal de poids lourds quelque peu explosifs 😉

Nous traversons le pays de la vannerieAu loin, on voit les sommets enneigés des Andes, c’est beau !

Les enfants sont difficiles, surtout les petits. On fait une pause repas (un peu tard) et ça permettra de calmer les esprits.

En plus le père Noel traîne (mais sans son fameux traîneau) encore par là, le coquin !

C’est une auberge qui fait des plats familiaux pour pas cher, qui vend du bon vin et des fruits : tout ce qui nous plait !

et surtout dans une ambiance excellente. Le personnel est très gentil et prend bien le temps de discuter avec nous. Notre espagnol progresse à vitesse grand V !

On y achètera du bon vin en prévision du réveillon et une grosse pastèque 

On reprend la route de plus belle

après le soufre… le fer…

Et puis ensuite c’est l’alignement de vendeurs de frutillas sur des dizaines de kilomètres…

Et oui ici on ne dit pas “fresas” comme en Espagne mais on dit “frutillas” en faisant chuiner le “ll”

On achète à un papy une cagette de fraises, elles sont divines! Et Papy il a bien aimé faire la causette avec Dame Glück. Le coquin. Allez il lui vend des myrtilles aussi

Bien vite mangé dans la voiture tout ça!

N’est-ce pas Victor ?

Nous arrivons à Chillan en fin d’après midi après plus de 400 km. C’est notre étape pour une nuit, histoire de couper la route. Nous allons loger en plein centre ville dans cette haute tour (la seule de la ville). Et oui, dans ce secteur particulièrement exposé aux tremblements de terre, nous allons loger au sommet de la plus haute tour de la ville, …même pas peur !

Dans l’immeuble pas d’appartement du numéro indiqué par airBnB. Et notre téléphone portable ne fonctionne pas au Chili. Pas moyen d’appeler le propriétaire.

Le concierge est en pause “comida” 

On attend 20 minutes. Et quand il revient il ne nous est d’aucune utilité car il est complètement con. Il nous donne les clefs mais nous envoie au mauvais appartement.

Puis il envoie Glück garer la voiture, mais sans préciser que c’est à 2 patés de maison chez un laveur de voiture !! Heureusement que nos sacs sont légers.

Par chance, un voisin nous aide à trouver le bon appart. 

Le concierge simplet et peu aimable appelle quand même Ruby le proprio; celui-ci est vraiment sympa et vient s’assurer qu’on est bien installés en sortant de son travail. Il prend même le temps de discuter longuement avec nous alors qu’il est attendu .

L’appartement est grand, propre, confortable, central, avec une vue panoramique sur toute la ville (17ème étage)

Allo mais allo quoi ?

Dame Glück file chercher quelques bouteilles d’eau et des parts de gâteau 🍰 pour fêter dignement l’anniversaire de Junior ! Malheureusement on n’arrive pas à dégoter des bougies à cette heure tardive 🙁

Bon anniversaire à notre Victor !

3 ans déjà…

Et voici ton (petit) cadeau

Le lendemain, on se lève tôt car une longue route nous attend jusqu’à Villarrica

Glück part à la recherche d’un “chip” pour avoir le téléphone mais nous sommes dimanche et tout est fermé sauf… les bars à machine à sous

un repaire de pirates; au moins, les choses sont clairement affichées 🙂 ! Bon la ville n’a pas trop d’intérêt, c’est juste une étape.

On récupère donc la voiture près de ce batiment nommé la “discusion” derrière ces des fils électriques emmêlés 

chez le laveur de voiture. Bon c’était pas pour la laver, juste pour la garer. Faudrait pas pousser non plus 😀

Notre chevrolet passe inaperçue !

On passe devant le futur hôpital de Chillan

Et on double les taxis de la ville aux grandes pancartes. Direction le Sud : Villarrica et l’Araucanie. A nous les glaciers

 

Valparaiso : ville musée à ciel ouvert

Santiago : lever tôt, enfin plus tôt que d’habitude car on va passer la journée à Valparaiso. Quand on en a parlé aux enfants, Loïc nous a dit : “ben, c’est nul une ville où y a pas de réseau ! Pourquoi on y va ? ” 😀

On préfère y aller avec le minimum de choses (on ne prendra pas l’appareil photo reflex) car la vieille ville a une réputation sulfureuse. Nos amis Anne et David s’en souviennent encore ! Ça c’était plutôt bien fini car David avait couru plus vite que son voleur et avait fondu sur lui 😉

On prend le métro, les mains dans les poches, pour rejoindre la gare routière de Santiago et on va acheter chez Turbus notre aller-retour sur la journée

Alex est prêt et pourtant le réveil a été rude !

Le bus est énorme avec son double étage

En plus il est bien confortable, et on se met à l’étage pour profiter de la vue. Les environs à l’ouest de Santiago sont quasiment désertiques avec quelques montagnes basses.

juste quelques arbustes

La route est excellente et notre bus tient bien la moyenne de 100 km/h. On double la voiture tennis

Et bientôt nous apercevons les fameux vignobles chiliens

C’est très stylé

Au fur et à mesure de la route la météo se dégrade et quand on arrive à Valparaiso, brrr, ça caille bien! 

La ville autour de la gare routière est plutôt glauque, pas vraiment  accueillante, et l’hôtesse du point d’information l’est encore moins. Pas la moindre bonne volonté pour nous expliquer comment aller au centre historique. 

Finalement on obtient un plan. On finit par comprendre qu’il faut prendre une espèce de tramway, un vieux tchouk qui fait un anneau pour desservir le centre historique.

Son nom : El Trole Bus. “Chouette un troll ” nous dit Loïc !

le voilà ! ça c’est folklo. ça va nous plaire ! On achète nos tickets

A l’intérieur : bonne ambiance

avec ses musiciens et le bruit des suspensions qui couinent à chaque accélération

Il se met à pleuvoir et ça caille : 15°C et on n’a pas pris de pull car hier à Santiago il faisait 35°C. Pas de bol

On passe devant un mini arc de triomphe “Arco Britanico”

Les bâtiments classiques en pierre sont colorés

El Monumento a Los Heroes de Iquique et ses gardes en uniforme

Même les rembardes des travaux sont taguées

Un éclaircie se profile et les collines se dégagent au loin

On en profite pour descendre du vilain “Troll”, un bus plutôt sympathique en fait 😉

Vamos a la playa ? No !!! Vamos a caminar !

La Plaza Sotomayor s’illumine peu à peu et les nuages s’éloignent

Monumento a Los Heroes de Iquique

Ici aussi les bomberos veillent sur les habitants

On cherche le funiculaire pour monter à conception mais on a du mal à trouver l’entrée, super mal renseignés par les locaux qui visiblement ne connaissent pas trop leur quartier. Une vieille dame finit par nous dire que l’ascenseur est fermé et qu’à pied ça risque d’être dur . Mais il en faut bien plus que ça pour arrêter des Glücks !

On monte, sous le soleil revenu, et là on decouvre tout le charme de Valparaiso. On ne s’y sent pas en insécurité comme on le craignait. On voit bien quelques trafics en bas des collines et quelques pickpockets mais on est détendus et les locaux sont liants.

Les musiciens sont partout. On ne croule pas sous la foule bien au contraire les ruelles sont peu fréquentées

Les collines sont dégagées de leurs nuages matinaux

Les navires de l’armée sont devant nous

Et peu à peu la magie de cette ville arrive à nous. On n’en attendait pas grand chose mais…

nous voilà conquis et ce n’est que le début

le show commence !

les habitants peignent leur façades de maisons sous nos yeux

même les enfants (qui ne sont pas fans des villes) adorent et veulent découvrir de nouveaux dessins

Les maisons sont bien entretenues et propres

On flane, on se perd dans les ruelles de ces collines… loin de la foule

Les escaliers aussi sont décorés

Il y a très peu de bâtiments à l’abandon comme celui-ci. Et même lui est décoré et coloré

La faim commence à se faire sentir

 

Et on repère tout en haut une terrasse panoramique de restau. Mais comment y aller ??? 

et sur les super indications d’une habitante on trouve le moyen d’y monter sans trop de difficulté dans le dédale des ruelles colorées

Le Petit Prince  ( El Principito ) est là pour nous encourager 

Nous y sommes !!! Et la vue de ce restau panoramique est grandiose !

On y retrouve notre guitariste !

Une bonne cerveza

On se régale de ceviche, saumon et gambas. Alex a une limonade à la menthe qui est en fait un Virgin Mojto, veinard !

D’ici, on voit même des ruelles sur pilotis… allez ! Vamos !!!

Les enfants ne se lassent pas

Et si on faisait du…

…toboggan !!! pour Dame Glück et nos Petits

Le funiculaire de Reina Victoria fonctionne encore

Mais nous on va descendre à pied

Le chtulu  nous observe …ou serait-ce un Creux ???

Partout des messages de paix

Nous sommes là et nous y sommes bien

Dans une des cours un gars a même fait une cabane dans un arbre

On atteint l’ancienne prison de la ville transformée en espace vert et en aire de jeu pour enfants… toute une philosophie de vie

Et les enfants n’y sont pas aussi en cage qu’il n’y parait. Même s’ils sont derrière les barreaux.

On les laisse se défouler. Victor a l’air de manger ou boire que chose . Quand je lui demande ce qu il boit, il répond : “ben, je bois du  vent !!!!!” c’est un poète !

Incroyable transformation de ce lieu à la triste histoire

Nous quittons les murs d’enceinte

Pour poursuivre notre ascension jusqu’au belvédère

Ca monte raide ! Et il fait de plus en plus chaud !

Nous sommes au sommet au Mirador San Juan De Dios

Nous redescendons par le chemin du museo a cielo abierto “muséee à ciel ouvert” et la colline Bellavista

Ici les chats sont rois

Et nous revenons au centre ville, la ville nouvelle et ses labyrinthes de fils électriques

On achète une glace aux enfants qu’on va manger sur Plaza de la Victoria ensoleillée. On jette un œil à la cathédrale, elle n’en valait pas la peine… moderne et en béton.

Puis on a un coup de speed en voyant l’heure, il est presque 18h30, on doit absolument avoir le bus de 19h pour Santiago. On n’arrive pas à choper le trolebus qui doit nous ramener à la gare routière. On y va donc à pied, au pas de course !

On aura parcouru entre 10 et 13 km à pied à Valaparaiso aujourd’hui.

Tout va bien on arrive à l’heure pour reprendre le bus direction Santiago.

Le trajet est rapide mais on passe autant de temps dans les embouteillages de Santiago que le temps de route.

On prend le métro et au changement los heroes, c est à nouveau galère pour avoir la correspondance pour toesca. On finit à pied, on n’est plus à ça près !!! Allez encore 1 km à pied !

Sur la route , on se commande une pizza chez papa John, et  des bières bien fraîches ! La journée aura été longue et intense, pleine de beaux souvenirs !

Valaparaiso la ville qui était si chère à Pablo Neruda :

Santiago du Chili : el Mercado Central, la Vega, Bellavista, Cerro San Cristobal

Aujourd’hui on a prévu de découvrir la gastronomie Chilienne : direction el mercado ! Mais au moment où Glück veut aller acheter le petit dej, un gros gag : la serrure lâche et on est enfermés à l’intérieur de l’appart. On finit par appeler Maeva et Humberto (pas facile avec notre espagnol limité). Et Humberto trouve la solution : on fait passer une clé de secours sous la porte pour que Luis le concierge puisse ouvrir par l’extérieur. C’est gagné !

Du coup, nous partons un peu tard. Direction le métro à partir de la station Toesca en bas de l’appartement?

C’est propre efficace et carré comme les mosaïques sur le mur

On est motivés !!!

Nous remontons pour admirer la Estación Mapocho 

C’est une ancienne gare reconvertie en centre culturel

Nous sortons, direction…

… El Mercado Central

Réputé dans le monde entier

pour la qualité de ses poissons

et pour ses fruits et légumes.

On achète des fruits frais en quantité, on se lache vraiment : fraises (frutillas et non pas fresas comme en espagnol), cerises, mangues !!!

Les enfants adorent et les commerçants sont vraiment très sympa

des boucheries réputées

Puis on va mànger à la Julita II, dont le patron nous a fait l’article et qui avait l’air très sympa.

On se régale de ceviche, avec du maïs bouilli et du maïs grillé.

Le patron est un vrai personnage et il adore parler !

La Kunstmann,  bière locale, un témoignage de l’importante immigration allemande au Chili

Nous traversons ensuite El Rio Mapocho

Direction la Vega, un énorme marché de gros.

Le marché aux fleurs

sous l’œil du père Noël

des graines en tout genre

L’ambiance y est un peu moins décontractée. ça négocie ferme, ça crie,… avec des tamis sur la tête ?

Les étals sont colorés

Nous quittons la vega central

sous l’œil des cireurs de chaussures

On marche, on marche, on marche,…  dans des endroits pas forcément très agréables. On se dirige vers le barrio Bellavista. Victor s’est endormi. C’est un peu rude sous cette chaleur

Les automobilistes sont respectueux de nous, pauvres piétons

Nous croisons passe-muraille

Les brasseries (cerveceria) et leurs joyeux consommateurs

Nous arrivons au Barrio Bellavista le quartier des artistes

mais aussi le quartier des fêtards et des soiffards.

ça tombe bien on a très soif sous cette chaleur de plomb. On se régale de super  jus de fruit maison (framboise et mangue) 

Ici les gens font la fête de jour comme de nuit et les décibels vrillent nos tympans

On se remet en route, mais mauvaise surprise à l’arrivée, le funiculaire du Cerro San Cristobal est fermé (en maintenance). On tente la montée à pied mais c’est en plein soleil et tous les chemins piétons sont fermés donc il faut marcher sur même route que les voitures ! Au bout d’un kilomètre on abandonne et on repart prendre le métro

Nous n’atteindrons donc pas le sommet et la vierge immaculée nous regarde nous éloigner

Dans le métro, c’est l’heure de pointe ! Au changement on se fait bousculer, Alex est tiré et se fait détacher du groupe, il manque de rester sur le quai ! Jérôme pousse une grosse gueulante dans le wagon. Et les gens impressionnés s’excusent et nous ramènent Alex en  voulant même nous laisser les places assises.
On voit notre station passer mais le métro ne s’arrête pas, mierda ! Il faut rebrousser chemin jusqu’à la station bondée (los heroes) et reprendre en sens inverse un métro vert, mais apparemment il y en a beaucoup moins que de rouges.

On décide donc de finir à pied. On a eu notre dose de bousculade.

On s’arrête à l’église près de chez nous, Parroquia San Lazaro. Victor qui était assis tourné vers Dame Glück demande de le retourner pour “voir le film”  euh… comment dire ? C’est pas un film. Ben alors c’est quoi ? De la musique ??? Non plus… c’est la messe !

On fait quelques petites courses rapides et on rentre manger à l’appartement.

 

Santiago du Chili : chez Maeva et Humberto !!! Promenade au centre ville

5 heures de vol et encore 2 heures de décalage horaire

Il est 23H00. Il fait nuit. Pour la première fois nous posons le pied en Amérique du Sud. A l’aéroport de Santiago tout est facile. Sur les conseils de Maeva et Humberto nous prenons un van privé pour aller à leur appartement au centre ville.

Le concierge nous donne les clefs. Et dès l’arrivée à la porte d’entrée, nous ressentons comme un air familier… Rapa Nui

Et Polynésien !

On est vraiment bien loti et c’est grâce à nos hôtes

Une bonne grosse nuit de sommeil

Lever très tard, on a du mal à se remettre du décalage horaire. On a raté le petit dej et presque le repas de midi car il est déjà 14h. On se replie chez papa John, pizzeria qu’Alex -entre autres-adore.

On démarre une énorme balade à pied dans les rues de Santiago. Un peu de marche pour se dérouiller. Nous sommes dans un quartier très étudiant (Toesca), calme, animé et très propre.

Les gens se promènent tranquillement la journée et le soir.

Les bomberos (pompiers) sont bien là pour veiller sur la ville

Ici la police ne plaisante pas avec les voitures mal stationnées

Un piège en espagnol : “No Pisar” , un faux ami !

Nous remontons l’avenue Libertador Bernardo 0’Higgins et ses édifices chics

et la jeunesse est de sortie, ça glousse dans tous les coins !

La tour Entel et son réseau de télécommunication domine la ville et ses habitants  hyper-connectés à what’s app (que nous ne connaissions même pas avant le voyage !!!)

Un peu d’ombre sous une chaleur impressionnante !

Un Moaï ramené de l’île de Pâques trône au milieu de l’avenue pour témoigner de l’amitié et l’attachement des chiliens aux Rapanui. Malheureusement il a été tagué par des imbéciles: maintenant tout Santiago et ses touristes le savent ,  Kevin est un con !

Un énorme drapeau chilien domine l’avenue

C’est la bandera del bicentenario

devant le Palacio la Moneda

Partout des étals  de fruits et légumes comme ici dans le quartier Paris et ses ruelles

Quelques rares marginaux

L’église San Francisco date du XVIe siècle !!!

La bibliothèque nationale

Le Fuerte Neptuno

face aux gratte ciel modernes

On découvre  le Cerro Santa Lucia et on décide de se perdre au gré de nos envie dans son grand parc

Nous prenons de la hauteur car cerro c’est mont en espagnol… mais nous sommes largement dominés par la cordillère des Andes au loin et bien au dessus de la ville et de ses immeubles

la montée est rude, on est assoiffés : on se régale de grazinadas

Il est canon notre Alex, non ?

Attention au fou au dessus de vos têtes !!!

La vue du sommet du parc est splendide. C’est un peu bondé et pas facile d’accès avec les bouts de chou car les rambardes sont vraiment basses. Mais l’ambiance est excellente

Au loin on apeçoit le Cerro San Cristobal et sa Vierge Immaculée Conception

Nous poursuivons par la Merced et sa Basilique

Les rues sont animées et les gens joyeux. Facile pour communiquer

Avec des artistes partout

Place aux joueurs d’échecs sur la Plaza des Armas

La cathédrale métropolitaine est magnifique et on a la chance de pouvoir la visiter juste avant la fermeture.

Et le Petit Jésus vient tout juste de naître

Nous arrivons en pleine messe et nos garçons n’aiment pas “regarder le plafond” comme leur demande leur papa quand ils ne sont pas sages

Le “sapin” de Noël de la plaza

Sur la place, des spectacles de plein air un peu partout

On cherche un resto sur la route du retour car il est déjà bien tard mais nada !!!! On se dirige vers chez nous , inquiets de ce qu on va manger

Nous prenons le chemin du retour et les jambes commencent à devenir lourdes. L’armée, comme les policiers et les pompiers, veille sur la ville

Un des rares batiments abandonné de notre quartier

Il est plus de 21h00. Starsky et Hutch sont partis boire un coup

Et nous aussi

Avec un bon ceviche

On sort ravis de ce bon restau. Ici comme à l’île de Pâques on mange tard 😉

Notre tour sur la carte : 

Rapa Nui : merci Maeva et Humberto !!!

Le 25… jour de Noël… les enfants se lèvent tôt… Normal ce sont des enfants ! Nous on a un peu le casque mais c’est un jour important le père Noël est passé !

Et cette année il est le Père Noël franco-chilo-pascuan ! Car Maeva et Humberto sont passés par là…

Nous dégustons le pain pascuan.. Un régal

Et les enfants sont heureux

Legos et mallettes d’activité font bon ménage

Legoglück se fait de nouveaux copains

Maeva nous a offert aussi le miel le plus pur au monde ! Ici, au beau milieu de l’océan Pacifique, pas de polluants pour les abeilles

Le dolce de leche (la confiture de lait chilienne) fait des adeptes

La toute nouvelle tong de Victor a été opérée avec succés par Dr Glück suite à mordillage nocturne  des chiens d’ici… eh eh on aurait pas dû la laisser dehors ! En plus on a perdu une toute nouvelle tong de Loïc hier au réveillon !

Glück part faire un dernier footing au volcan Rano Kau accompagné de la chienne de Maeva et Humberto

Et aujourd’hui, une vache admire le chaudron de sorcière

Quelques bananes du jardin pour reprendre des forces

Un petit “beach tennis” entre mère et fils

Au total nous avons eu la chance de rester 2 semaines ici alors que nous devions changer de pension. Mais le hasard a bien fait les choses et nous avons pu rester ici pendant tout notre séjour sur l’île. Tout y est : bienveillance, hospitalité, cours d’espagnol, sens de la famille, plein de bons conseils pour découvrir Rapa Nui et faire notre itinéraire dans  le pays d’Humberto (le Chili) ; nous logerons même chez eux  à Santiago !

Mais c’est l’heure de partir. Mauruuru encore pour tout Maeva et Humberto. On continuera l’aventure chez vous à Santiago ! Et avec vous dans nos coeurs !

Ils nous offrent de magnifiques colliers de coquillages puis Humberto nous conduit à l’aéroport pour le vol de 15h00.

Et c’est reparti ! 

Nous survolons une dernière fois Rapa Nui

Direction Santiago  dans une ambiance festive. Car c’est le baptême de vol pour un des membres de l’équipage !

Au revoir Rapa Nui