A chaque fois que nous avons eu une voiture (4 jours) nous sommes allés à Anakena la plage de Rapa Nui
Ovahe est une plage toute proche de Anakena : c’est une grotte creusée par l’océan avec des courants parfois dangereux et des risques d’éboulis
C’est beau mais juste pour les yeux car avec les petits il vaut mieux se baigner en zone sécurisée
Nous allons donc plutôt faire trempette à Anakena
Et la couleur de l’eau donne envie
Nous traversons la cocoteraie
Et apercevons au loin les Moaïs de Ahu Nau Nau qui trônent sur la dune de sable fin
C’est un super terrain de méditation pour les grands et de jeu pour les petits
mais il faut surveiller les enfants en train de faire les fous dans les dunes
“Attention il va y a avoir encore des blessés !!!”
Parfois les enfants y seront plus calmes
Mais à chaque fois c’est le plaisir de la plage et de son sable fin
avec les baignades dans les grosses vagues de l’océan
Nos 2 grands adorent
Victor un peu moins car mine de rien l’eau est frisquette
et ça chahute
ça fait la course
La pause pique-nique
Noël approche
un peu d’escalade …
Les Moaïs nous surveillent
On ne s’en lasse pas !
Un signe de mauvaise santé de notre planète :nous sommes ici sur un des lieux les moins pollués de la planète à plus de 4000 km du continent le plus proche… et pourtant il on trouve ici et là de minuscules confettis de plastiques colorés qui flottent sur l’eau. La pollution humaine par le plastique. Et ces déchets ne viennent pas d’ici, mais des continents qui polluent à des milliers de kilomètres jusqu’à l’île de Pâques !!!!
Après notre visite du volcan Rano Raraku, nous partons vers le Ahu Tongariki
C’est le plus grand Ahu de l’île de Pâques
Et là aussi c’est à couper le souffle
Nous sommes complètement seuls sur ce site mythique. Voilà ce que nous cherchions !!!
Les Moaïs mesurent jusqu’à 9 mètres !
Nous y restons plus d’une heure seuls au monde !
Et les enfants s’amusent à courir. L’espace est très bien aménagé pour que le site archéologique soit protégé des touristes
Pendant que les enfants jouent les parents Glücks méditent !
Tout d’un coup un bus arrive. Et une horde de touristes chinois débarquent habillés en cosmonautes . Ils craignent la pollution ici ? dans un lieu aussi pur ?
Courage fuyons !!!
Il est l’heure pour nous de découvrir le plage de Rapa Nui !!!!
C’est la première fois que nous partons explorer l’île en voiture (grâce à Humberto). Et comme toujours ici, à pied ou en voiture, nous croisons des chevaux , enfin plutôt ce sont eux qui nous croisent !
Nous découvrons un paysage volcanique et aride. Peu d’arbres mais de grande pâtures . C’est sauvage. Pas une maison ni un hameau car en dehors de la ville de Hanga Roa il n’y a pas d’habitation. 80% du territoire est une réserve classée ou il est interdit de construire
Attention Legoglück, tu risques de t’envoler !
Un Moaï cassé et couché depuis des siècles au bord de l’océan
Un palmier solitaire …
Et nous apercevons le volcan Rano Raraku
Au pied de celui-ci les Moaïs nous attendent
car c’est ici qu’étaient sculptées ces énormes statues : nous sommes au milieu de la carrière des Moaïs !
Certains Moaïs sont terminés et dressées au pied du volcan tandis que d’autres sont encore à l’état d’ébauche et couchés comme si le site avait été abandonné du jour au lendemain
Nous restons longtemps ici car c’est un lieu paisible et même si nous sommes dans un site touristique nous sommes loin de la foule. En effet, la Conaf délivre un pass qui donne l ‘accès aux sites ; celui-ci est tamponné à l’ entrée car on ne peut visiter qu’une seule fois ! L’endroit est préservé du tourisme de masse. ça fait du bien !!!
Dans la carrière, certains Moaïs sont encore à l’état débauche
Et au loin on aperçoit le Ahu Tongariki et l’océan
Nous montons le rempart qui mène au cratère du Volcan Rano Raraku.
Et nous y découvrons un lac
où des rapa nui viennent ramasser les roseaux
et dans le cratère il y aussi des carrières de Moaïs !
Et bien sûr , toujours des chevaux
Allez c’est l’heure du pique-nique avant de continuer notre route jusque Ahu Tongariki !
Pour découvrir Hanga Roa, la seule ville de Rapa Nui, nous partons à pied de chez Humberto et Maeva.
L’ambiance est plutôt décontractée mais attention pauvres piétons que nous sommes, sur les routes ça roule vite et les voitures ne sont pas forcément assurées ici ! Et les motards n’ont pas de casque
Et rapidement nous faisons notre première rencontre avec un Moaï, fameuse statue monolithique, c’est Hanga Piko. Il est à côté du petit port de pêche. Comme toujours, Victor s’endort au mauvais moment… on se repose donc sur l’estrade
Mais ce n’est pas une estrade pour se reposer, c’est un « ahu » (des plates-formes de pierre sur laquelle repose le moäi). Dès qu’on se rend compte de notre erreur on va se reposer plus loin car on risquerait d’abîmer le site.
Le temps a passé depuis sa construction, il est dans l’axe de la piste de l’aéroport
Les bateaux de pêche sont de taille modeste mais joliment colorés. Ici, pas de port pour les gros bateaux. Il n’y a que 3 cargos par mois pour ravitailler toute l’île et ils sont obligés de rester au large. Des dockers font des aller-retour pour décharger les cargaisons à terre.
Une fête se prépare mais on nous fait vite comprendre que nous ne sommes pas invités…
Nos explorateurs font du tourisme
Nous continuons notre chemin vers la ville
Et nous tombons nez à nez avec une manifestation. Il existe visiblement un dfférend entre certains habitants et un (des seuls) hôtel de luxe
mais aussi avec l’Etat Chilien
ça n’a pas l’air de perturber les touristes qui vivent dans l’hôtel
Nous apprendrons plus tard les réelles raisons de ces tensions, liées aux droits de propriété très particuliers sur l’île. L’origine sociétale est tribale avec une transmission de la terre par oral. On ne peut construire qu’à Hanga Roa et le reste du territoire (80%) est une réserve archéologique. Ne peuvent être propriétaires terriens que les Rapa Nui c’est à dire voir au moins 2 grands parents Rapa Nui.
Nous poursuivons notre chemin… nous ne reverrons plus un seul hôtel… ni aucun autre signe de tension dans la ville
Nous avons fait du chemin depuis Sydney !
Nous rencontrons notre deuxième Moaï juste avant d’arriver au centre
Puis le 3e en plein centre ville juste devant le stade et l’autre petit port.
Et le 4e qui lui tourne le dos
Pause dans un restau en bord de mer
avec la cerveza locale
On mange nos premiers ceviches (poisson cru en marinade)
Ici aussi les spots de surf sont réputés… et les planches décorées
On s’est régalés mais l’addition pique et on ne pourra pas se permettre d’autre restau ici !
Par hasard on rencontre Humberto en ville et il nous ramène avec sa voiture
Le lendemain, autre balade : on découvre le parlement de Rapa Nui. Ici pas de gaspillage de l’argent public pour faire des bâtiments démesurés ! En même temps c’est une petite ville de moins de 10 000 habitants ,constitués de seulement 27 familles rapa-nui.
Beaucoup de boutiques font du marketing autour des Moaï
Et ça peut être un peu kitsch
On n’a pas entièrement compris le sens de cette affiche mais visiblement, elle insiste sur l’identité de l’île et ses différences avec le continent
Nous trouvons la billetterie qui nous permettra de visiter les sites archéologiques… et c’est pas donné… et on sent que les habitants ont l’habitude de gérer le tourisme tout en préservant leurs sites. On apprendra que c’est l’état chilien qui a la main-mise sur une partie des revenus de sites d’où quelques tensions
Tous les tags de la ville ont pour motif un moaï
Et comme dans toutes les villes quelques marginaux
et des enfants qui jouent tranquilement
mais ici, en plus, il y a des chevaux… même en plein centre ville
des bomberos !!!
2 petites plages en pleine houle… et des spots de surfs
une aire de jeu qui ravit nos garnements
Victor : “Attention je suis l’araignée rouge avec des étoiles”
Nous allons régulièrement à l’épicerie la plus folklorique du coin
tenue par Luis, un papy chilien qui ne fait que des comptes ronds
Ici pas de prix affiché
et une ardoise qui fluctue d’un jour à l’autre et d’un client à l’autre. On a de la chance car Luis adore les enfants et est francophile. Il est indulgent avec notre espagnol approximatif et il nous fait des petits “cadeaux” : sucettes pour les marmailles, une plaque de chocolat en plus,…
On apprendra plus tard qu’il est surnommé “la mano” et fait une fois par an son méa culpa en aidant la population et en organisant un grand repas pour tout le monde. Un personnage haut en couleur. Et nous on aime !
Sa serveuse aux produit frais est toujours adorable avec notre famille
Rapa Nui a aussi son drapeau. Et ses habitants en sont fiers
Ils se sentent proche de la culture tahitienne car ils sont polynésiens avant tout !
Ici la religion est primordiale et la crèche est prête au pied du grand “sapin” du centre ville
Nuit blanche. Décolage à 2h55 de Tahiti. On vole pendant 5h30 et on décale nos montres de +5.
On atterrit vers 13h30 heure locale sur cette île du bout du monde
Nous voici à l’Île de Pâques (Isla de Pascua) ou plutôt à Rapa Nui, son nom local.
L’île habitée la plus proche (Pitcairn) est à 2078 km. En pratique, on est à 4000km de Tahiti et à presque 4000km des côtes chiliennes. Cet éloignement vaut à l’île de Pâques d’être le lieu habité le plus isolé du monde
L’aéroport est minuscule mais c’est un peu la cohue à la sortie de l’avion. Avec une file pour les gens en transit pour Santiago et une file pour les gens qui séjournent. Mais personne ne comprend… ni les touristes ni les pascuans ni les chiliens…
Des panneaux nous avertissent qu’ici c’est une zone préservée du choléra et que tout est mis en place pour que ça le reste.
Le virus du Zika est passé par la Polynésie Française jusqu’en Amérique du Sud. Un vrai problème sanitaire.
Lolo :
– est tombé dans les pommes ?
– a été piqué par la mouche tsé-tsé ?
– rêve de combattre le zika ?
Non. Il est juste épuisé du vol
Le passage à la douane est un peu laborieux
Nous sommes tout de suite accueillis par Ariiatua (originaire de Huahine) et son filleul. Et nous voici avec les colliers de fleurs traditionnels de Polynésie
Au volant du 4×4 chevrolet de son ami nous le suivons jusqu’à notre logement las “Cabañas Hatutini”
Nous sommes immédiatement accueillis par nos hôtes Maeva et Humberto, un couple super. Lui est chilien, elle râpa nui
Glück n’a pas parlé espagnol depuis 20 ans et les mots ne sortent plus !
Nous vivons dans un des 2 bungalows sur leur grand terrain. En fait plus qu’un cabañas notre bungalow est immense et luxueux dans un écrin de verdure au pied du volcan Rano Kau. Les seuls voisins sont de la famille de Maeva
Un petit coin de paradis pour les petits et les grands
Avec le trampoline, nos mini-Glücks vont mettre l’ambiance en compagnie des enfants et des neveux de Maeva et Humberto
Les soirées sont longues car le soleil se couche tard : 21h30 ! Nous profitons tous les soirs pour diner sur la terrasse devant les couchers de soleil.
Les journées sont rythmées comme en Espagne avec la sieste et les repas du soir très tard. Soirées apéro sympa à la maison avec Humberto et Maeva qui nous aident à organiser notre périple au Chili. Maeva est très maternelle et elle apprend à Cécile et Alex des rudiments d’espagnol. C’est rude de ne pas pouvoir communiquer quand on fait de si belles rencontres. On se sent si bien chez eux! On apprend aussi quelques mots de Rapa Nui, c’est une langue proche du Tahitien : maururu (merci), manouilla ( tchin), iorana (bonjour),…
Nous découvrons la bière mexicaine “corona”…
mais aussi la bière locale… la Mahina… et nous allons bientôt encore mieux la connaître par la suite …
Pendant ce temps les enfants se défoulent… ça se bouscule… ça fait des saltos… ça se projette…et ça se bagarre (un peu trop parfois)
L’océan est juste en face de la maison
Nous sommes en pleine nature
Le beau-frêre de Maeva est français et s’appelle aussi Jérôme. il tient une pension juste à côté
La chienne des lieux et ses amis chiens adorent les enfants (qui le leur rendent bien ) et aussi les tongs 😉 ….
Le sentier de randonnée du volcan démarre juste en face de la maison
On ira tenter d’acheter les billets du parc National à la conaf en bas de chez nous mais ça n existe plus. On y rencontre Andrea, une rapa nui qui parle très bien français et pour cause : elle a vécu quelques années en France et son mari Erwan est breton. On discute un peu et on sympathise rapidement.
Ils ont des enfants à peu près de l âge des nôtres . On parle des événements et des activités de la ville pour les fêtes de Noël. Et là, incroyable ! Elle nous propose de passer Noël chez eux !!! Que ça fera plaisir à son mari de passer du temps avec des français ! mais on ne veut surtout pas s’imposer … A suivre !
Nous sommes en zone de vulnérabilité des tsunamis et tout est aménagé en cas d’alerte
Le site archéologique de Ahu Vinapu est tout proche
avec ses formes géométriques parfaites
Les chevaux sont partout dans l’île
Nous apprécions énormément de passer du temps avec Humberto et Maeva
Ils nous montrent la statue de bois de leur neuveu qui habite la maison juste à côté. En fait cette oeuvre sculptée, c’est un engin de course. Et ce neuveu est une star ici. Il est un des champions de descente en montagne à bord de cet engin. Lors des Tapati Rapa Nui, une des plus grandes manifestations culturelles du Pacifique qui a lieu tous les ans en février, les habitants de Rapa Nui se retrouvent pour des compétitions sportives, spectacles folkloriques, ventes d’objets artisanaux… sans oublier l’élection de la reine de beauté de l’année ! Descente de montagne sur ces troncs sculptés. Les habitants de l’Île de Pâques sont très fiers de leurs traditions, et de leur forte identité culturelle. La culture d’un îlot d’irréductibles Rapa Nui (Pascuans).
Sebastian et Guillermo, les enfants de Maeva et Humberto , s’y interessent également de près 🙂
Vol tranquille de Tikehau vers Tahiti. Même si nous sommes un peu tristes de partir
pour revenir vers Tahiti et ses hauts reliefs
Nous survolons Papeete et son port que nous connaissons bien maintenant
Arrivés à l’aeroport de Papeete, nous avons décidé de louer une voiture pour 2 jours (1 jour et demi en fait). Nous roulons vers la côte ouest de Tahiti. Et nous sommes surpris par la densité urbaine par rapport aux autres îles de Polynésie Française. En 1 mois et demi nous n’avons vécu que dans des villages. Et ici, on le paysage est aussi urbanisé que sur la côte ouest de la Réunion.
Les flamboyants sont désormais en fleurs partout… Noel approche !
Nous avons réservé une nuit dans une maison à Puna’auia, appelée ici “la vallée”. C’est un quartier résidentiel assez privilégié.
Nous logeons dans la jolie maison de Corinne et Richard, qui nous ont fait un très bon accueil. Corinne est d’origine réunionnaise mais ils vivent ici depuis longtemps.
Nous vivons dans la partie basse de leur maison
d’où nous avons une vue impressionante sur le lagon
Et sur l’île de Moorea
Nous avons accès à la piscine d’où la vue est magnifique également
Sous un soleil auréolé
Nous avons de la chance car l’eau douce est un bien précieux ici
Nous avons investi dans de nouvelles tongs pour les petits… usure oblige… on en a fait des kilomètres avec !
Switch !
Mister Glück investi dans un teeshirt Hinano (la bière d’ici une foi!)
Et ce coquin de Legoglück en profite (avec sa main baladeuse)
Après une bonne nuit et quelques courses de ravitaillement pour le reste du voyage nous partons faire le tour de Tahiti nui (nui signifie grand, donc la grande île) en voiture.
Vaiava, une des plages les plus fréquentées de Tahiti est tout de même assez calme
Pas de toilettes pour les réré ?
Plus on avance vers le sud plus les habitations sont rares
Nous faisons une halte au Arahurahu
Sous la pluie et le soleil en même temps, ce lieu a un côté magique !
Ce marae est bien préservé et le site est très bien mis en valeur
Nous faisons un dernier stop sur la plage de sable noir de Taharuu
avec ses pécheurs et ses surfeurs
au coucher du soleil… notre dernier en Polynésie Française… ça va nous manquer…
On remonte la côte Est à la nuit tombante. Ici les cascades jumelles dans la pénombre
Nous mangeons sur le pouce dans la banlieue de Papeete
Puis nous essayons de dormir un peu dans la voiture avant de la rendre à l’aéroport à minuit. Enregistrement à minuit et demi
Pour embarquer dans l’avion à 2h20
Et décoller vers l’île de Pâques. 5 heures de vol pour 5 heures de décalage horaire. La nuit va être courte !
Au cours de ce long voyage, nous avons traversé des lieux inattendus. Tikehau en fait partie. C’est au fil des conversations avec François et avec les Polynésiens que l’idée d’y aller a germé. On ne savais pas à quoi s’attendre. Traverser une carte postale couleur pastel pourquoi pas mais quelle sera l’ambiance ? l’atmosphère ? l’odeur ? l’accueil ? quel type de tourisme ?
Tikehau : c’est la nature à l’état pur. Douce oui mais parfois dure aussi. La vie y est plus rude qu’il n’y parait. Le ciel et la mer peuvent être hostiles. L’eau douce y est un bien précieux car il ne pleut pas beaucoup et il faut recueillir l’eau de pluie dans des citernes ou utiliser l’eau saumâtre de la nappe phréatique peu profonde.
Tikehau restera gravé dans notre coeur au plus profond
Une centaine d’habitants sur cet atoll isolé au centre d’un Océan pas toujours pacifique. Il y existe une vraie solidarité entre les gens.
Nous y sommes bien. L’accueil et l’hospitalité y sont spontanés. Vanina a tout fait pour rendre notre séjour agréable.
le bungalow, de fabrication traditionnelle
Nos enfants sont heureux sur ce petit bout de terre
et c’est aussi bien sûr gràce à Océane et Charles
qui forment un arbre à enfants
Le petit dejeuner est fantastique surtout vu l’isolement de l île: pain, confiture, nutella, fromage, chocolat chaud, café, thé, rien ne manque !
En plus Vanina nous propose de laver notre linge !
Vanina nous fait la cuisine tous les soirs : menus traditionnels dans la salle à manger de sa case avec les autres pensionnaires :. crudités, poisson vanille, gâteaux maisons, crèmes maison au chocolat , poisson sauce olive, purée d’ aubergine,… Quel cordon bleu !
Océane vient à notre table à chaque repas pour le plus grand plaisir d’Alex et de notre famille; elle nous révèle parfois secrètement à l’avance le dessert du jour 😉
Tamaa maitai et bien sûr … Manuia avec l’incontournable Hinano 🙂
Les parties de cartes s’enchainent pendant les soirées
Après les repas on fait très tôt un gros dodo dans notre bungalow car les journées sont chargées !
Et le soir les enfants sont rincés, bercés par le son des vagues
Le toit est un vrai travail d’artiste
Pendant ce temps nous pouvons admirer les étoiles sans la moindre pollution lumineuse
L’atoll de Tikehau est un site d’exception pour la plongée. Après maintes hésitations et malgré les doutes et les craintes, dame Glück s’est lancée. Rendez-vous le soir avec Antoinette la prof de plongée. Elle est très douce et très patiente et comprend bien le stress de Dame Glück
Nuit horrible, cauchemars, pas envie d aller plonger
On petit déjeune et finalement c’est le départ, au pire ce sera une matinée sur le bateau
Allez fonce Dame Glück. Tout ira bien ! Tu reverras tes petits
Le bateau passe chercher un couple d’allemands, des plongeurs expérimentés, du coup, Antoinette pourra se consacrer quasi exclusivement à sa plongeuse stressée, top les conditions !
1 ère plongée ok, pas mal de gros poissons
Pause thé de 1 h sur le bateau, les matelots pêchent, on discute. On change de site, accompagnés par des bancs de dauphins
puis 2 eme plongée tranquillement, un peu froid à la fin
Un retour avec le sourire ! Les 2 plongées dans la passe fûrent bonnes
Pendant le temps des plongées sieur Glück a géré les 3 petits coqs Glück accompagnés de la poulette Océane. En fait c’est assez facile sur une plage aussi tranquille infestée de requins à pointe noire eh eh !
Victor et Loïc en canoé et défi lancé à Alex et Océane qui sont sur leur paddle : le dernier arrivé au bateau à voile est une nouille !
Victor et Loïc : “Allez ! rame plus vite Papa ! Ils vont nous dépasser “
Sauf que Alex et Océane sont rapidement à la dérive sur leur paddle
Heureusement Sieur Glück est là pour les secourir et les ramener sains et saufs sur la plage !
Casse coco Victor !
L’ambiance à la pension est excellente avec David ( le moniteur de plongée attitré de la pension, qui vient de rentrer de vacances) et Pascal , un suisse grand voyageur hypersympa , plein d’humour et Coca-holique 😀
Nous rencontrons aussi Sandra qui est originaire de Tahiti et qui fabrique des produits à base de Monoi Tahitien exportés partout dans le monde
Antoinette passe remplir le carnet de plongée de Dame Glück, elle est avec son mari et son fils Lucien. On discute un peu avec elle et David
Mais ici on trouve aussi des produits typiquement français !
Toutes les bonnes choses ont une fin et il est l’heure de quitter ce petit bout de monde inoubliable
Un grand mauruuru à toi Vanina !!! Nous posons sur l’UNIQUE rond point de Tikehau 😉 !
Mauruuru à toi Océane. Tu nous as accompagné (presque) partout pendant notre séjour. Et ta bonne humeur et ton entrain nous ont enchanté
Les adieux à la tradition polynésienne : nana !
La vue du hublot de l’avion sur Tikehau est encore époustouflante !
Au revoir le village !
Au revoir le motu au sable rose où nous avons mangé
L’excursion au lagon de Tikehau c’est pour aujourd’hui et comme dirait le “Néticolas” ça c’est chouette !
En plus Océane nous accompagne (car elle n’a pas école aujourd’hui et sa maman Vanina a donné son accord) !!! Alex est aux anges 😉
C’est pas croyable ! Le couple allergique aux enfants a encore annulé ! Tant mieux pour nous car l’excursion est maintenue et on la fera avec un très gentil couple de retraités origine de champagne. On va les chercher en bateau dans leur pension le “Royal Tikehau”
Et c’est parti pour la traversée du lagon !
Direction l’ancienne ferme perlière abandonnée…
Ferme perlière abandonnée par les Hommes… mais pas par les raies manta!!!! Ici, c’est un spot mondialement connu pour rencontrer cette espèce de raie menacée
Glück, Alex et Océane se mettent à l’eau
on cherche un peu,…
rien…
l’eau est trouble car il y a un peu de houle et le sable très fin est en suspension
On attend et on tourne… quand enfin… elle fait son apparition… La Raie Manta de nos rêves !
Un beau specimen
Et elle va même se rapprocher d’Océane et d’Alex pour leur fair un coucou.
Et ça impressionne les enfants !!!
Quand Dame Glück se met à l’eau, la raie est malheureusement un peu loin et en plus le matériel la lâche (tuba qui se désadapte). Elle revient au bateau bredouille et très déçue
Nous poursuivons la navigation direction l’île d’Eden.
Il s’agit en réalité d’un motu appartenant à une communauté un peu particulière, une secte
Nous accostons sur un ponton (une ancienne ferme perlière)
Et nous marchons sur le ponton jusqu’à ce minuscule village, sur un petit motu loin de tout où vivent 3 ou 4 familles d’origine asiatique
C’est en réalité une secte qui vit loin du monde moderne… sur quoi allons nous tomber ? Nous sommes un peu sur nos gardes et nous nous attendons à tout
Jacques, un des membres de cette communauté nous accueille chaleureusement et à aucun moment il n’essaie de nous endoctriner.
Il nous fait la visite. Il nous montre le potager, et c’est impressionnant.
Sur cet îlot coralien très peu fertile, au sol impregné d’eau salée et de sable, là où habituellement ne poussent que des cocotiers, ils ont réussi à produire un vrai jardin potager à grande échelle : des cerises un peu particulières genre cerises japonaises ou brésiliennes mais excellentes…
Très impressionnant. Il nous fait goûter les fruits et en donne aux enfants alors que pour ces cultivateurs la moindre récolte est un travail de longue haleine et un bien précieux. Ils ne vivent que de ça pour se nourrir et pour faire un peu de commerce avec les polynésiens
des citrons verts, des papayes, des potirons…
de la vanille !
des mûres, des choux, salades, herbes aromatiques…
Ils fabriquent leur sel ,ont une porcherie, des ruches et quelques poules
Attention ! Il ne faut pas marcher dans la fosse à purin Alex !!!
Concours de nez de cochon !
Il y a aussi une grande parcelle avec des mûres
et des framboises
Tout est entretenu à la main; leur technique : ils récupèrent matière organique (cochons, humains) comme engrais, font leur compost avec leurs épluchures et arrosent avec des citernes d’eau de pluie , voire quand il y en a vraiment pas assez, ils ont une petite station de désalinisation
Pas d’endoctrinement. Pas non plus de participation financière réclamée Non. Juste un panneau informatif pour préciser que les produits d’ici sont tous cultivés sans pesticide et sans engrais industriel
La ferme perlière est en cours de ré-habilitation pour préparer la récolte dans un an.
Ici on cuisine les produits de la pêche
Et on a quand même droit à la modernité, un peu, grâce au commerce avec l’exterieur
Nous quittons cet endroit singulier… pour poursuivre notre découverte du lagon de Tikehau
Au revoir l’île d’Eden… Et nous continuons à explorer le lagon. c’est bientôt l’heure de manger pour nous et nous naviguons le long des plages désertes pour atteindre le motu familial de notre équipage