Copacabana : Grasse matinée, ce matin le ciel est couvert. On reste tranquille à l’appartement.
On prend le taxi le midi direction…
notre objectif trône sur un à pic de granit de 710 mètres et domine la ville
on bouchonne un peu jusqu’au tunnel
nous passons par des barrios aux villas coloniales anciennes un peu décaties, comme ici à laranjeiras (réputés pour ses jardins aux orangers au XVIIe siècle)
Et nous voici à Cosme Velho le quartier de la gare pour monter en train à crémaillère en haut du mont Corcovado
Où se trouve l’emblématique statue du Christ Rédempteur dans le parc national de la forêt de Tijuca
Nous avons réservé nos tickets sur internet hier soir pour éviter d’attendre.
Mais il n’y pas grand monde avec cette météo; et en plus à cette heure ci beaucoup de touristes sont à table 😉
Et c’est parti!!!!
Nous montons rapidement et la pente est impressionante.
Les morros de Rio, ces collines couvertes de forêt qui dominent la ville, sont progressivement investies par les plus démunis formant ainsi les favelas, les quartiers pauvres. Les gens y vivent dans des conditions très dures
On aperçoit le pont de la baie de Guanabara
Nous sommes au cœur de la ville et en même temps dans une forêt tropicale humide dense protégée (de Tijuca). La voie ferrée a été crée en 1884 pour l’empereur Pedro II.
Nous voici proche du but
Tout en bas : l’hippodrome
Quelques marches encore et déjà on aperçoit le dos du Christ Redempteur
Mais les nuages s’approchent à vitesse grand V. Le pain de sucre (en bas à gauche) passe dans la brume ainsi que Copacabana (en bas à droite)
On apeçoit encore Ipanema
La fameuse statue du Christ est dans la brume
Le site est très bien aménagé et on ne se bouscule pas. Très bonne ambiance, les gens se respectent et prennent leur temps. Il y a même des matelas au sol pour s allonger et contempler à son aise cette merveille
Elle fut conçue par un ingénieur brésilien et réalisée par le sculpteur français Paul Landowski ainsi que par le sculpteur roumain Gheorghe Leonida (pour la tête du Christ)
Peu à peu le Christ aux bras ouvert nous dévoile son visage… ce visage est fabuleux… hypnotisant… bouleversant… le visage du pardon . il est incroyablement bien réussi et on ne se lasse pas de le contempler
Très impressionnant : 30 m de haut 1145 tonnes (environ 8 tonnes pour chaque main et 30 tonnes pour la tête)
Il domine toute la ville et est visible d’en bas sur 360°.
On restera là pendant une bonne heure en famille dans le calme à profiter de ce site exceptionnel
Glück ,qui craignait pourtant d’être déçu, est fasciné
Même le stade de Maracanã est dominé par cette merveille du Monde Moderne
On mange un peu plus bas sur place au resto pour continuer à profiter de la vue incroyable . Le serveur est très sympa et nous fera une petite initiation au portugais :”obrigado, obrigada …bom dia, como vai …”
Nous redescendons du Corcovado comme à l’aller en train à crémaillère (la descente à pied est déconseillée à cause de l’insécurité)
Au retour, on reprend le taxi jusque notre appartement. Il pleut sur Rio mais on a passé une excellente journée
Dans l’appartement petite partie de Catane avec Lolo 😉
Le lendemain, il pleut : journée corvées.
Le matin on passe 2 heures sur internet pour réserver des billets d’avion (pour aller aux Galapagos dans 10 jours), échec : la CB française et notre passeport français bloquent.
Nous décidons donc d’aller acheter nos billets d’avion à l’agence de la LATAM à Ipanema. Pour la première fois du voyage nous testons le système Uber sur conseil de nos hôtes. En effet il vaut mieux se déplacer à Rio en voiture banalisée car les taxis sont des cibles plus faciles pour les criminels à l’affût du portefeuille des touristes.
Nous faisons un crochet par la poste (correios) pour envoyer en France les objets auxquels on tient mais qui encombrent un peu nos sacs de voyage. Pas facile de se faire comprendre sans parler portugais, mais c’est bon, avec un peu de bonne volonté de part et d’autre, ça marche.
Même à l’agence Latam, c’est compliqué. Car on a un passeport français, on doit payer avec une carte bancaire européenne en Reals pour réserver un vol intérieur en Equateur et le tout dans une agence brésilienne dans laquelle une seule personne maîtrise l’anglais. On finit par réussir à obtenir nos fameux billets. Le tout en près de 2 heures… les enfants n’en peuvent plus d’attendre et démontent la boutique. La fille qui s’occupait de nous était bien sympa et efficace mais par contre sa chef plutôt limitée et peu aidante: ça n’aide pas !
Allez Alex c’est bon !!! ça valait la peine; on l’a notre réservation vers les Galapagos !
Nous n’aurons du coup pas le temps de voir grand chose d’Ipanema… car à la sortie de l’agence il fait nuit.
La fille d’Ipanema nous ne l’aurons pas vue cette fois ….
Et pour faire plaisir à Dame Glück:
Encore une étape qui fait bien rêver, je crois même que la brume ajoutait une touche poétique à ce Christ rédempteur si impressionnant dans sa taille gigantesque… 1145 Tonnes ! j’espère qu’il est en béton armé !!!
1145 tonnes et même pas obèse !
Des photos extraordinaires de vous avec le Christ Rėdempteur.
C’est fascinant .
Même si cela ne peut s’apprécier réellement que sur place, cela permet de s’en faire une idée . Merci à la patience des photographes et des rédacteurs du blog.😀
😉