San Martin de los Andes et la route des 7 lacs (Ruta 40). Puis départ vers Mendoza

Nous arrivons à San Martin de los Andes en fin d’après midi.

Et nous nous installons au 1er étage du chalet du papa de Martin de San Martin de Los Andes !!!  (ça ne s’invente pas, et ça vaut Dan le Danois !). On est très bien accueillis

C’est chaleureux et les petits gars prennent vite leurs marques

On peut même profiter du BBQ du jardin

Après Glück il y a trois jours, c’est au tour de Dame Glück d’être malade pour la première fois du voyage… rien de méchant heureusement. Une bonne nuit de sommeil nous est nécessaire.

Le lendemain nous potassons la suite  du périple.

Le midi on part découvrir le centre de San Martin des Andes. C’est une petite ville de montagne (20 000 hab) avec aussi un influence germanique mais une ambiance latino : à l’heure de la sieste les rues sont désertes 😉

On va manger en ville. Le restau est correct mais le personnel, pour la première fois depuis qu’on est en Argentine est désagréable, visiblement au bout du rouleau. On sent bien que nous sommes dans un lieu bondé de touristes.

On se promène sur la place principale et à l’office du tourisme pour connaitre les possibilités de balade en montagne et autour du lac.

Et la région offre plein plein de possibilités de marche (et de baignade) en montagne

On décide d’aller à la plage de la Islita au bord du lac. Pour ça il faut prendre de la hauteur en voiture sur une piste de terre en corniche dominant la ville. 

La route est une piste défoncée au bord du vide, dame Glück déteste.

On hésite à faire demi tour, on décide que oui…. et Glück continue, en n’en faisant qu’à sa tête, l’enragé !!!

Au bout d’1 heure (pour 10 km !) on arrive dans un petit hameau de 3 ou 4 chalets dominant le lac. Les propriétaires (visiblement des gens très simples) laissent les touristes se garer dans leur jardin contre quelques pesos car il est impossible de se garer au bord de la route à cause du vide ! Ils sont très gentils et discutent longuement avec nous.

Maintenant il faut descendre à pied jusqu’à la berge du lac (El Lago Lacar)

On arrive à la Playa Bonita… et là Dame Glück après avoir pesté toute la route avoue que ça en valait la peine !!! 

L’eau est délicieuse et transparente (et aussi très fraîche !), on se régale de passer la fin d’après midi ici

Les orgues de basaltes dominent le lac

et Alex fait le sous-marin

Il est tard et il faut rentrer par la même route jusqu’à la maison

Le lendemain. C’est la pluie et la grisaille. On se bouge quand même un peu et on va vers el lago Lolog

Pour la première fois on voit un vrai gaucho !!! Cette fois on ne peut pas faire la blague “un gaucho, un gaucho, un gaucho !!!!” Mais non , c’est juste un piniouf (en apercevant un touriste à cheval)”

Il accepte de bonne grâce de se laisser prendre en photo, mais zut ! elle est floue 🙁

On franchit le poste de police

El lago Lolog est bien agité  aujourd’hui; c ‘est jour de grand vent et de tempête ! Pas âme qui vive à l’horizon…

On rentre en faisant les courses au passage, avant de préparer le repas et de regarder les vols suivants à prévoir .Tout particulièrement celui  pour le Mexique, car si d’habitude on fait tout à la dernière minute pour se laisser un maximum de liberté, ce vol là nous tenons à le réserver bien à l’avance ; en effet ,  nous avons calé la période  de notre passage au Mexique pour y retrouver Marie-Hélène et Didier, des amis de longue date ! Bien evidemment et pour ne pas changer, le site de Latam bugge , arrrggg! Glück dépité part rechercher notre linge à la lavanderia , propre , sec et repasse et en plus il sent bon !!!! Allez une bonne cerveza et ça repart 🙂 ….

On a même trouvé des confitures de Calafate

Le lendemain le soleil est de retour. C’est le départ. Une longue route nous attend jusque Mendoza. Nous devrons rouler jusque l’aéroport de San Carlos de Bariloche (minimum 3 heures) puis rendre la voiture puis 3 heures d’attente puis  2 heures de vol jusque Buenos Aires puis 3 heures d’attente puis 2 heures de vol… avant de pouvoir enfin revoir Silvina et Carlos !

En attendant nous disons au revoir à notre hôte le papa de Martin (qui n’a pas l’air décidé à nous laisser démarrer !)

Nous roulons d’abord tranquillement sur la Ruta 40 en longeant chacun des 7 lacs.

Dominé par les rapaces

Certains voyageurs que nous croisons sont super équipés. Ce brésilien est devenu un modèle pour nous avec sa maison ambulante tout terrain !!!

Et puis d’un seul coup on se retrouve à suivre une série de tortues,, escargots, caravanes et minibus en tous genres qui ne se poussent pas. On commence à être à l arrache pour arriver   à l’heure pour rendre la voiture à l aéroport . On pique nique dans la voiture en roulant , c était une bonne idée d avoir préparé les sandwiches dès le matin. On n’aura finalement pas le temps de faire le plein, on s’arrange avec le gars pour payer en liquide directement. Et comme on est encombrés par les 2 sièges auto des petits (on les transportait depuis l’ Australie), on les lui donne. Le gars surpris, nous remercie sincèrement.

Embarquement simple et presque pas d attente. On en profite pour ramener quelques chocolats (la ville de Bariloche est réputée pour ses chocolatets) pour Carlos et Silvina, qui viendront nous chercher à l arrivée ce soir !

Nous voilà à l’aéroport  et non l’arrêt au port comme nous disent malicieusement Loïc et Victor

Bariloche —–> Buenos Aires

Transit par Buenos Aires. Une demi-heure de retard du 2e vol ! On limite la casse !

Buenos Aires ——-> Mendoza

Dans les aéroports, on ne se fait pas que des amis  😉  Notre petite tribu passe rarement inaperçue…

Carlos est là !!!! Il nous récupère à l’arrivée à Mendoza. Il est 23h30 !!!

Il nous emmène en voiture jusqu’à leur maison.

Silvina nous a préparé un bon repas. Et il est plus de minuit. Un accueil exceptionnel !!! Nous sommes touchés, et ravis de les retrouver !!!

Une grande amitié est en train de naître !!!!

San Carlos de Bariloche et la route des 7 Lacs (Ruta 40)

San Carlos de Bariloche. On atterrit le soir avec une grosse heure de retard. Quel chemin fait depuis Colonia ce matin ! Mais on est contents de pouvoir revenir en Patagonie et découvrir la région des 7 lacs (si proche du lac Todos los Santos au Chili que nous avions découvert il y a un mois, mais si difficile d’accès par la frontière traversant les Andes)

A l’aéroport, pas de trace de l’agence de location “Cactus”. Mais heureusement un “caballero” arrive avec une pancarte à notre nom.

Le pauvre nous a attendu une heure à cause du retard de la Latam. Il nous donne une voiture correcte, bien que ce soit une VW vieux modèle inconnu en Europe avec des suspensions quelque peu usées.

Sieur Glück est malade pour la première fois du voyage.

Le GPS google ne nous aide pas à trouver notre logement car nous avons opté pour le choix de loger un peu à l’écart de la très touristique ville de San Carlos de Bariloche.

Après 1h30 d’errement dans les bois, le jour tombe et on a du mal à s’orienter dans le noir. On s’arrête pour toquer à la porte d’un chalet isolé dans la foret. Un vieux monsieur accepte de nous prêter son téléphone (notre carte SIM chilienne est HS ici). Heureusement notre hôte, Luciano vient nous chercher car en fait nous sommes chez son “voisin” à quelques hectares près.

Le logement est superbe. On fait quelques spaghettis nature car on n’a rien d’autre, même pas de dessert. Les garçons sont navrés ! Heureusement il y a dans la maison des super petits bonbons aux fruits.

Au dodo !

Après une bonne nuit de sommeil nous découvrons la vue ! Nous sommes près du lac Gutiérrez face à Cerro Catedral

On va vite fait faire des courses au supermarché car on n’a même pas de quoi petit- déjeuner. On tombera baba de la dolce de leche de Bariloche ! Unique au monde !!!!

Le jardin est immense et le lieu accueillant. On passera une grande partie de la journée à se défouler et se reposer

Les enfants jouent aux raquettes, mais c’est sans compter sur le toutou de la maison qui leur vole sans arrêt la balle ! Et oui, lui aussi veut s’amuser !

Luciano a construit lui même sa maison

et la grande dépendance pour faire du AirBnb : un travail d’artiste !

Et pendant notre séjour, Luciano nous bichonnera. Un personnage vraiment sympathique qui fait tout pour qu’on se sente bien chez lui.

Victor adore !

Loïc aussi !

ainsi qu’Alex , qui a repéré la cabane en bois tout en haut de l’arbre

Le temps des cerises dans l’hémisphère sud

et de la lavande.

Mamie cette photo de Loïc ne te rappelle-elle pas des souvenirs ? Des similitudes  avec son grand frère à Loches il y a quelques années ?

n’est-ce pas Victor ?

En fin d’après-midi on fait le circuit en voiture, vers le réputé circuito chico. On est le WE, il fait beau, et c’est les vacances scolaires. On s’en rend compte dès qu’on approche de San Carlos de Bariloche. Les plages du Lac Nahuel Huapi sont bondées

Nous sommes dans les bouchons en plein soleil.

Soudain. On se fait arrêter par la police. Glück baisse sa vitre.
– Le policier : “debes conducir con los faros encendidos ¡Es obligatorio aquí! ” (vous devez rouler avec les phares allumés. C’est obligatoire ici !).
– Glück : “Correcto. No lo sabíamos” (d’accord. Nous ne le savions pas)

Et il nous laisse partir sans verbaliser. ouf !

Nous nous dirigeons vers Llao llao et son hotel très select mais le cerbère qui garde l’entrée du parking nous fait comprendre que nous ne sommes pas les bienvenus… avec notre vieille VW !!!

Nous approchons des sentiers de rando mais c’est impossible de se garer et les chemins ressemblent à des autoroutes aujourd’hui tellement il y a de monde. Tant pis on continue! C’est quand même magnifique et sauvage.

Il y a même une brasserie artisanale “la patagonia” !

Et le houblon est cultivé sur place !

El lago Perito Moreno

Diables rouges père et fils

Llao llao et son hôtel au bord du lac

puis on pousse jusque Cerro Catedral la 2e station de ski la plus grosse d’Amérique du Sud avec ses 120 km de pistes (après la Leñas : merci Carlos pour l’info ;-)). En été pas de neige ici eh eh

Retour chez Luciano. Bonne soirée avec bonne bouteille au bouchon customisé  😉

Le lendemain. Les enfants jouent dehors, on a une grande conversation avec notre hôte Luciano qui est vraiment sympa, excellent état  d’esprit et bonne philosophie de la vie. Ce serait cool de revenir ici un jour.

On part vers midi car on veut profiter au max de la maison.

Nous commençons par découvrir la ville de San Carlos de Bariloche. Nous pensions que c’était une petite ville touristique mais en réalité c’est déjà une grosse ville. Plus de 110 000 habitants !

La place centrale est fortement inspirée par le style germanique (comme en Auricanie Chilienne)

Malheureusement certains bâtiments sont tagués car la ville est réputée pour accueillir de nombreux étudiants de Buenos Aires (et d’ici) en début d’été. Ils y viennent pour fêter la fin des examens avec les dommages collatéraux que ça peut engendrer.

La cathédrale

Bariloche vue de loin

avec el lago Nahuel Huapi

dominé par le Cerro Tronador (volcan au glacier qui tonne)

Les barrages de police sont partout mais ça passe sans soucis

Les affluents du lac aux eaux limpides

On commence la fameuse route des 7 lacs

Au début, c’est frustrant car il y a de nombreux beaux paysages mais tous les points où on peut s’arrêter sont des hôtels et propriétés privées. Et nous on voudrait bien faire trempette !

C’est la 2e fois du voyage que nous empruntons la mythique Ruta 40 (la fois précédente c’était entre El Calafate et El Chalten en bus)

On finit par trouver une petite plage pour pique niquer et se baigner au bord du lago Correntoso. Il fait sacrément chaud malgré l’altitude (900 m) et pas la moindre ombre.

Eau cristalline aux couleurs arc en ciel sous l’effet des rayons du soleil

mais aussi eau très fraîche (les glaciers sont proches devant nous). Quel contraste avec la température de l’air !

On y restera plusieurs heures

Ici aussi nous sommes en pleine nature et pas facile de sa garer vu l’affluence !

avec un défilé de vieilles voitures vrombissantes de kékés collectionneurs de vielles voitures 

jusqu’à la panne ! Et là, c ‘est la cata pour ce pauvre chauffeur ; plus question de frimer avec sa vieille guimbarde en panne et une file de conducteurs bloqués impatients et furieux qui se défoulent sur leur klaxon …il a plutot intérêt à savoir réparer au plus vite 😀 !!!!

Et nous atteignons notre destination, San Martin de Los Andes en fin d’après-midi

Transit à Buenos Aires (épisode 2)

Après l’épisode dantesque du douanier uruguayen et du tampon sur notre passeport…

…nous embarquons dans le brouhaha

pour 2 heures de traversée dans un vieux rafiot de la Colonia express direction à la capitale Argentine.

Un taxi nous conduit ensuite à San Telmo car on a décidé de refaire une pause gastronomique chez Desnivel, notre super petit restau a parrilla.

Très bon accueil, ils mettent nos sacs en sécurité et on s’installe à midi dès l’ouverture.

Bife au coeur toujours aussi tendre !

La bière rend philosophe c’est bien connu !

À la sortie, on prend un taxi pour l’aéroport. Très sympa, il discute bien avec nous et ralentit devant les points d intérêt pour nous les laisser photographier.

Floralis Genérica, une sculpture métallique en forme de fleur qui suit le soleil. Elle est installée dans un jardin au cœur du quartier de la recoleta. Elle s’ouvre le matin au lever du soleil et se referme en fin de journée au coucher du soleil.

Et nous voici à l’aéroport domestique de Buenos Aires : objectif Bariloche

L’enregistrement n’est pas simple mais surtout notre vol a un énorme retard . Pas d’explication de la latam. On risque d’arriver à la limite horaire pour la location auto qu’on a reservée.  Loïc et Victor sont fatigués et ce n’est pas simple à gérer mais les autres passagers nous aident. Les Argentins sont incroyablement solidaires et ont un vrai sens de la famille.

Finalement on décolle… bien tard… longue journée de trajet ! Mais on est heureux de pouvoir découvrir San Carlos de Bariloche et sa région 

Colonia del Sacramento épisode 2

Nous arrivons en fin d’après midi à Colonia del Sacremento et on trouve notre logement, hyper bien placé, chez un vieux monsieur car il n’y avait plus de place chez Sol. L’accueil est chaleureux

Nous sommes dans une petite ruelle en plein centre historique, face à la mer et au pied du vieux phare.

On file rendre la voiture chez le loueur (on pouvait la rendre demain mais c’était plus compliqué avant de partir en bateau) puis on se balade dans la vieille ville de Colonia, toujours aussi superbe.

C’est un vrai plaisir de revenir dans cette petite ville riche en histoire.

où il fait vraiment bon vivre

Un groupe de jeunes musiciens fait des percussions près de l’ancienne gare

Apparemment ils répètent un spectacle

toute la zone autour de l’ancienne gare a été réaménagée en parc au bord de la mer

et les vieilles maisons coloniales ont été restaurées

de nombreux artistes sont venus s’intaller ici

Fleur de cactus : qui s’y frotte s’y pique !

Tu as vu Lolo : “no pisar” sur l’herbe ! Le mot “pisar” est un faux ami en espagnol…

Nous passons par el Portón de Campo (1745), vestige de la vieille ville fortifiée inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco

Loïc a repéré le canon en haut des murailles

Vade retro les pirates !

calle de los suspiros (la rue des soupirs)

Nous retournons à la maison admirer le coucher de soleil

et les bateaux navettes qui crachent la suie

Nous poursuivons notre promenade

Ruinas de la casa del gobernador

Basílica del Santísimo Sacramento la plus vieille église d’Uruguay (1680 reconstruite en 1830)

Les vieilles voitures sont partout

et ce restau propose même une table aménagée dans celle-ci

des musées humoristiques

Puis on se rend épuisés vers notre restau fétiche El porton et là, horreur, c’est fermé !!! Il y a quelques un dedans, mais c’est fermé . El señor sort, ouf, c’est juste pas encore ouvert car il n’est que 19h15 et ça ouvre à 20h00. Normal on est en mode latino ici !!!!

On va se poser dans le petit square voisin pour patienter. Et on a bien fait d’attendre !

Super service. Repas excellent : carne de res a la parrilla. On s’en met plein la panse.

La bière locale : la Patricia

Viva el Porton !

On rentre à pied. Il est tard. Des concerts dans les ruelles. On est fourbus mais contents

Le lendemain, on se lève tôt car il faut reprendre le bateau Colonia Express pour revenir à Buenos Aires.

Enfin, si on nous laisse partir. Apparemment on a été mal renseignés à l’arrivée en Uruguay et on aurait dû avoir un tampon d’entrée sur notre passeport. Comme on ne l’a pas, l’hotesse de colonia express nous dit de monter dans les bureaux administratifs de la douane au premier étage au Bureau 4.

On y monte. Personne dans le fameux bureau 4. On se renseigne au bureau 3. Ils nous disent d’attendre dans le bureau 4.

Après 10 minutes toujours personne. On retourne voir l’hotesse de colonia express. Elle nous dit d’attendre dans le bureau 4.

Après 10 minutes, un officier arrive avec un café et son journal et nous engueule. C’est interdit de rentrer dans le bureau d’un officier. C’est inadmissible !!! Il s’enerve tout seul…

On lui répond en espagnol calmement. Il se radoucit. Ce couillon mettra une demi-heure pour faire 5 photocopies de nos passeport. On a beau lui expliquer que le bateau pour buenos aires ne nous attendra pas, ni notre avion de ce soir… après tout on s’en fout car on a de la marge… comme on attend les enfants s’impatientent (comme d’hab)… ils commencent à faire du bruit… à toucher à tout… on ne les freine pas au contraire. Le couillon de douanier finit par nous libérer. Avec un bon mal de tête !!!!

Voici le Graal : le tampon sur notre passeport !

On est tombé sur le seul connard d’Uruguay qui apparemment était décidé à faire du zèle… il y a des jours comme ça où ça coince

Si on avait loupé ce bateau ça aurait été vraiment très compliqué car pour une fois nous enchainons les trajets ! Bon, ça passe de justesse, ouf

Le rafiot de la Colonia express est aussi pourri (et polluant)  qu’à l aller ça ne mérite vraiment pas un tel prix !!! 2 heures de traversée jusque Buenos Aires

Punta del Este et Montevideo

Nous quittons La Pedrera tôt ce matin (ce fut une courte nuit) car nous avons de la route jusque Colonia del Sacramento et à l’aller nous avions mis 8 heures !

Et ça commence fort car au bout de 30 km, à Rocha, nous tombons nez à nez sur une manifestation d’agriculteurs en colère !

Et ils ont employé les grands moyens pour se faire entendre

En réalité, ils sont très pacifiques et ne bloquent pas la circulation. Ils se contentent d ‘occuper l’intérieur du rond point pour manifester leur mécontentement ; Ambiance bon enfant

Leurs problèmes : ils estiment les impôts trop élevés

et le prix du gasoil serait trop élevé selon eux et entraînerait l’agonie des petites entreprises

Ils ont l’air d’avoir de vrais problèmes. Malgré tout ça ne les empêche pas d’être fier de leur drapeau et d’être bienveillants avec les automobilistes -comme nous -qui passent par là .

Nous longeons ensuite l’océan Atlantique. Une petite marche sur les plages sauvages désertes

battues par d’énormes vagues réputées très dangereuses

Et nous voilà à Punta del Este, célèbre station balnéaire. 

La population de la ville peut être multipliée par 55 en janvier, atteignant alors 400 000 habitants venant essentiellement d’Argentine et du Brésil voisins. Pour cette raison, la ville est surnommée la « Saint-Tropez » d’Amérique latine. Les prix s’envolent en pleine saison. A rétrospective, on se dit qu’on a bien fait de ne pas dormir ici. On était tellement bien loin des foules à la Pedrera !

La plage de La Brava est bondée et battue par le vent. Une vraie tempête de sable pour les (trop ?) nombreux baigneurs et surfers.

Voici la célèbre sculpture symbole de la ville : “La Mano de Punta del Este” (la main). 

On la surnomme aussi Monumento al Ahogado (Monument au noyé), Los Dedos (les doigts), or Hombre emergiendo a la vida (Homme emergeant à la vie) pour symbolyser le danger que représente la houle sur cette plage.

Dame Glück voulait vraiment voir de près cette sculpture riche en symbole

Nous longeons la playa Mansa, plus protégée de la houle.

Et nous quittons cette station bondée pour trouver un endroit plus tranquille pour pique-niquer

Nous decidons de faire un crochet un peu au hasard et nous arrivons à Sauce de Portezuelo près de Piriápolis. Des ruelles en terre au milieu des bois avec quelques rares cases dans la verdure (130 habitants)

Et une énorme plage quasi deserte… juste nous et quelques surfers. Parfait pour le pique-nique

Puis nous continuons à bord de notre Hyundai uruguayenne

Pour atteindre la capitale : Montevideo

avec ses manoirs de bord de mer aux airs normands le long de la Rambla

et ses grands immeubles (très) chics au bord de la plage du centre ville. 

Castillo Pittamiglio des années 1910 coincé entre 2 immeubles des années 70

La ville a bénéficié d’un grand boom économique en 2010 avec une vie culturelle riche, le tourisme et les banques

On arrive sur la place de l’Indépendance et son Palacio Salvo, un des emblème de la ville, style art déco 

Edificio Ciudadela

Monumento a Artigas et la Torre Ejecutiva

Le théatre Solis, témoignage de l’activité culturelle dynamique

Puerta de la Ciudadela ,seul vestige des fortifications

La cathédrale métropolitaine de Montevideo (début du XIXe siècle)

Même si l’économie bancaire est florissante ici,  ce n’est pas le cas de tous les secteurs économiques. Après les agriculteurs…on rencontre  les pêcheurs  qui connaissent également une crise

Les quartiers du port, plus pauvres, en crise

Une tour géante (la tour Antel) aux faux air de Dubai

Puis à l’ouest de la capitale de 1,5 millions d’habitants, nous traversons la zone industrielle avec ses vieux navires à l’abandon

et ses rafineries polluantes

Nous quittons la ville en direction de Colonia. Et nous doublons des véhicules au patriotisme affiché

Il faut filer car nous devons rendre la voiture avant 18h00 au loueur à Colonia