Mendoza 3h30 du matin : Silvina et Carlos se sont levés pour nous dire au revoir, ils sont incroyables ! Pochocho (Loïc), Dada (Alex) et Totor (Victor) sont tristes. On y verse quelques larmes. On se reverra, c’est obligé !
Après une demi-heure, on arrive à l’aéroport de Mendoza. On n’est pas très frais, on enchaînera 2 vols avec entre eux 3 heures d’attente dans l’aéroport domestique de Buenos Aires, qu’on commence à bien connaître !
2 heures de vol et nous voici à Buenos Aires à 8h00 du matin. Puis 3 heures d’attente
Et on redécolle… et comme toujours avec la latam nous avons 3 croutons en tout et pour tout comme repas pour les 2 vols 🙁
Nous survolons la capitale Argentine et el Rio de la Plata l’estuaire formé par
le Rio Paraná (long de 4 099 km) et le Rio Uruguay. Ils constituent le troisième réseau hydrographique du monde, après ceux de l’Amazone et du Mississippi
Après 2 heures, nous survolons la forêt tropicale humide.
Ici les rivières et les lacs sont partout. Quelle variété de paysages en Argentine !!!
Nous atterrissons en début d’après-midi à Puerto Iguazu.
L’aéroport est minuscule, isolé au milieu de la jungle et vraiment original avec sa couleur rouge brique
De l’aéroport vers la ville, les taxis pratiquent un tarif fixe exorbitant, une vraie arnaque par rapport à ladistance à parcourir ,mais impossible de négocier. On sent que les taximen sont gavés de touristes ici. Malgré tout la muchacha qui nous conduit est plutôt sympa et nous donne de bons tuyaux pour visiter les fameuses chutes d’Iguazu et pour franchir la frontière brésilienne facilement.
La ville de Puerto Iguazu est pleine de bars et de resto colorés
À l’arrivée à l’hôtel, épuisés, on dort.
Ce midi c’était croûtons dans l’avion (et sans soupe à l’oignon !) alors ce soir on se rattrape dans un bon resto à parrilla
Le lendemain : réveillés pour rien à 8h00 par la réceptionniste qui tambourine à la porte pour nous demander de bouger notre voiture …. ???? oui mais … nous, on n’a pas de voiture , grrrrr !!! elle repart sans même un mot d’excuses ; nous, on se rendort et du coup on rate le petit déjeuner inclus . C’est pas glop !
Il pleut, les enfants sont difficiles et on n’a pas le moral. Le logement est très moyen, 3 chaises pour 5 quasi pas de couverts, la douche inonde la salle de bain.
La piscine de l’hôtel a une eau opaque couleur soupe de poireau. Imbaignable. L’accueil est pourri. Pour compléter le tableau, la connexion internet est mauvaise. Voilà, c’est un jour sans ….
Alors nous sortons faire un petit tour à pied, histoire de visiter la ville et d’organiser notre visite des chutes d’Iguazu pour le lendemain.
On passe devant une auberge de jeunesse très jolie mais sans ambiance… les lieux sont curieusement déserts
La fresque du pignon est magnifiquement décorée; le puma nous observe….
Mais le centre ville de Puerto Iguazu est assez morne et sale, contrairement aux autres villes qu’on a visitées en Argentine.
Des mendiants se déguisent en Indiens avec plumes sur la tête pour essayer de tirer quelques pesos aux touristes, un triste spectacle.
On finit par trouver une agence qui s’occupe des transfert en taxi aux Cataratas dans nos tarifs pour nous y amener le lendemain.
On fait les courses au milieu d’une population aigrie et désagréable, tout est hors de prix.
Décidément, après le bien être de Mendoza, Puerto Iguazu nous fait une bien mauvaise impression. Heureusement on y trouve du mate 🙂
Et une boisson que les jeunes ici apprécient tout particulièrement (nous, on n’a pas trouvé ça formidable …) : le Fernet: un mélange d’herbes macérées dans de la liqueur de raisin ,d’origine italienne et souvent servi mélangé avec du coca