Terre de Feu Porvenir : les Selk’nam, les Croates, les chercheurs d’or

Porvenir. Notre logement est très bien. Une petite maisonette…

…confortable, bien chauffée…( et çà permet de sécher les chaussettes!)

, … bien équipée…sauf les couteaux qui cassent ;-). Ils sont intolérants au froid ?

Et la machine à laver neuve qui était restée bridée, qui du coup a failli exploser quand on l’a mis en route. On n’a pas les outils pour enlever les vis donc on “whatsapp” la proprio. Pas de bol, elle vient de partir à Punta Arenas !!! Mais elle nous envoie ses filles qui viennent régler le problème avec le sourire, bien qu’il soit plus de 22 heures !

Une petite partie de Catane

un peu de coloriage ….

les petits schroumpfs sont bien au chaud

Seule contrariété, on a perdu la liseuse bleu ciel 🙁
(dans le bateau ? dans le bus ? dans le 4×4 ?)

Bon , on a du faire tout ce qu’ il y avait à faire à Porvenir (ou presque) sur la premère journée

Que va t-on faire les 2 jours suivants ?

Ben justement NE RIEN FAIRE , juste profiter et se promener car on se sent bien ici et le soleil est présent malgré le froid

Les habitants sont souriants, accueillants et pas du tout gavés par les touristes. C’est souvent le cas dans les lieux où la nature est hostile, et ici c’est encore plus vrai !

On fait nos courses à la petite tienda du coin. Les enfants sont vraiment chouchoutés.

La radio de la “fin du monde”

Porvenir est une petite ville  colorée

Et on adore s’y promener à pied, nez au vent.

Des messages de paix partout

de la bonne bière australe

On y a même presque trouvé un Scythe  !

Bon la plage de cette Terre de Feu est un peu vaseuse et non baignable pour nous autres 

mais parfaite pour une grande promenade vivifiante en front de mer

Les anciens tuyaux de chantier ont été reconvertis en aires de jeu

Les  maisons sont couleur crème glacée

Une importante communauté de Croates vit ici depuis l’époque de la ruée vers l’or. Donc ce soir on a décidé de goûter la gastronomie locale au Club Croata

Avec un bon vin chilien évidemment

et  une jolie vue sur la mer

Un cadre à l’ancienne, plutôt chic, à prix doux, où on se régale. Le service est très sympa , spécialités de crabe, saumon au câpres pour les petits. On ne s’est pas privés

Lasagnes de crabe

Saumon aux câpres

et poisson local en papillote à tomber par terre

Au retour, on croise plein de gens qui préparent leur soirée; apparemment ici, le samedi soir est bien arrosé ! On s’en rend compte avec nos voisins mais c’est une ambiance bon enfant, avec chants et rires jusqu’au milieu de la nuit

Le lendemain ,on refait une belle promenade en ville et on en profite pour visiter le musée municipal. C’est une bonne surprise et ça aurait été dommage de l ‘ignorer . Il est bien fait, instructif et agréable à découvrir

 

Une tienda croate reconstituée

Une chouette vieille voiture

un observatoire

“Allo Houston, ici la Terre de Feu”

des colons français aussi

Des vagues migratoires vers les mines d’or

des vertèbres de baleines

Une momie

plutôt bien conservée… ça impressionne beaucoup  les enfants, et nous aussi !

les vêtements traditionnels des Selk’nam en peau de guanaco (les lamas d’ici)

Les Selk’nam étaient un petit peuple amérindien, disparu depuis le milieu du xxe siècle. Ces chasseurs nomades habitaient ici sur la Grande Île de Terre de Feu.

Ils étaient chasseurs et cueilleurs et se nourrissaient principalement du guanaco, qu’ils chassaient avec de petits arcs et des flèches à pointe de  pierre. 

En plus du guanaco, ils s’alimentaient de divers autres animaux : manchots, cétacés, crustacés, cormorans… et aussi en abondance un champignon parasite du Nothofagus, le Cyttaria.

Ils étaient peu vêtus par rapport du climat rude qui règne ici.

Ils allumaient donc des feus pour se réchauffer. C’est d’ailleurs les feux allumés par ceux-ci, et qui étaient visibles depuis l’océan, qui donnèrent son nom à l’archipel: la Tierra del Fuego.  Ce nom fut choisi par Magellan, premier Européen à atteindre en 1520 les îles et à traverser le détroit qui porte aujourd’hui son nom.

Pendant des siècles ce petit peuple vivait en harmonie avec les premiers colons européens

À partir de 1880, les propriétaires terriens d’estancias (ferme d’élevage), principalement d’origine britannique, commencèrent la colonisation des terres des Selk’nam. Celles-ci, qui étaient un espace libre pour ces chasseurs nomades, furent en grande partie clôturées par le développement de l’élevage. Beaucoup de Selknam brisèrent ces nouvelles clôtures afin de continuer à chasser librement pour se nourrir. Ils tuèrent des moutons importés, qu’ils appelèrent les « guanacos blancs ». 

Bénéficiant de la passivité, si ce n’est de la complicité des gouvernements chilien et argentin, des éleveurs firent de la réaction des indigènes un prétexte pour s’organiser en milices ou recruter des tueurs à gages, afin de les chasser et les assassiner. Inférieurs en nombre, et disposant seulement d’arcs et de couteaux, ces Amérindiens se défendaient malgré tout.

Les colons se concertèrent alors et projetèrent l’extermination des hommes ,et la déportation dans des réserves -sorte de “zoos humains” -en Europe d’une partie des femmes et des enfants selknam.

Cette fresque très émouvante montre une réalité longtemps méconnue du public.

les chasseurs de prime étaient payés , par lot  d’une tête et d’une main de selknam ramené

L’extermination des Selk’nam, longtemps ignorée ou occultée par l’histoire nationale, fut reconnue comme un génocide en 2003 par une commission instituée par le gouvernement chilien, la « commission pour la vérité historique et un nouveau traitement des peuples indigènes », et des sénateurs chiliens proposèrent en 2007 de reconnaître officiellement le génocide.

Plus recemment,la ville a été aussi le lieu dramatique de plusieurs incendies 

Aujourd’hui, on y vit en paix. Et les enfants peuvent s’y défouler tranquillement

L’ université miniature

et les maisons à la pistache

Après ces quelques jours de repos, il est temps pour nous de quitter la Grande Île de Terre de Feu pour revenir sur le continent, direction Punta Arenas “en barco” en traversant le détroit de Magellan

Terre de Feu : Porvenir et les Manchots Royaux (Parque Pingüino Rey)

De Punta Arenas, 2h30 pour traverser le détroit de Magellan en bateau, direction Porvenir en Terre de Feu

Avec le show des baleines

Alex est sur le pont

les cheveux en pétard

Au cours de la traversée, une française, Marjolaine, démarre la conversation avec nous. Elle et son compagnon Félix voyagent en Amérique du Sud pour plusieurs mois. Il sont très sympa. Et,chose incroyable, ils ont vécu 2 ans à la Réunion à la Ligne Paradis. On a donc été voisins !

Nous apercevons la Terre de Feu toute proche

Et nous voici à Porvenir, avec son petit port de pêche

A l’arrivé on s’aperçoit que le débarcadère est isolé, à 8 km du centre ville. On ne sait pas trop comment y aller. Taxi ? Non, on improvise en prenant un mini-bus archi bondé.

On discute avec Marjolaine et Felix. On aimerait tous aller voir la colonie de pingouins royaux. Mais aucune agence d’ici n’a répondu à nos mails et toutes semblent avoir mis la clé sous la porte!

On essaie alors de négocier l’excursion avec les chauffeurs car manifestement, il n’y a plus aucun tour opérateur sur place et c’est système D,  voire au culot

Ca discute ferme

Après nous avoir amenés à notre nouvelle maison pour déposer nos sacs, on se donne rendez vous avec le chauffeur une heure plus tard, le temps de réfléchir à sa proposition , et de faire 2 ou 3 courses pour grignoter un petit quelque chose; On finit par trouver un terrain d’entente. On mange rapido et on démarre en tout début d’après-midi. Notre chauffeur de bus revient transformé en pilote de 4×4.

Il est très gentil et nous explique plein de choses sur sa vie ici, en Terre de Feu Chilienne. La route qui mène à la colonie de pingouins est une piste défoncée: 100 km et 2 heures de route….

Nous sommes à 8 dans la voiture !!!
– 2 dans le coffre (Alex et Marjolaine) et c’est tape-cul !
– 4 à l’ arrière (M et Mme Glück, Victor et Loïc)
– et 2 à l’avant (notre conducteur et Félix)

Alex, Loïc et Victor racontent leur vie à Marjolaine qui a l’air d’apprécier le contact de nos 3 loulous

on parle beaucoup avec Marjolaine et Felix pendant la route. Il partagent la même passion du voyage mais aussi du jeu de société. Elle est kiné et lui est plombier.

Un vrai bon moment sur cette piste du bout du monde

Nous longeons la côte de Bahia Inutil

Et pendant la route nous avons droit aux 4 saisons : pluie, soleil, brouillard, vent, grelons,… notre chauffeur nous dit que c’est tous les jours comme ça !

Au pied des collines il nous montre des objets insolites…

… des tanks de l’armée, abandonnés

Allez encore 50 km !

Et nous y voici. 

ça caille un peu, on voit enfin les manchots royaux !!! 

Cette colonie a été découverte récemment. Les amis en smoking peuvent mesurer jusqu’à 95 cm

Et même eux, avec le froid, ils sont obligés de de dandiner et de se frotter les uns aux autres pour se réchauffer

On reste environ 1 heure sur place et les enfants courent et se défoulent un peu, çà rechauffe !

On a nos tenues d’explorateurs 

Allez c’est reparti pour 2 heures de piste pour rentrer à Porvenir. Cette fois c’est Dame Glück, Loïc et Victor qui voyageront dans le coffre

Les guanacos (les lamas locaux) sont de sortie

Et nous regardent passer…..

Nous revenons en fin d’après midi par la colline des amoureux dominant la ville de Porvenir

C’est une petite ville de 6000 habitants aux maisons colorées

Et pas une maison à des kilomètres à la ronde. Une petite ville isolée

Nous voici rentrés chez nous après 4 heures de piste (250 km AR). Bravo à notre chauffeur ! 

 

On prend l’apéro à la maison avec Félix et Marjolaine, qui repartiront planter leur tente le soir venu. Ici le soleil se couche très tard à cette saison.

El fin del Mundo : Punta Arenas et la traversée du détroit de Magellan en bateau avec les baleines

Vol de Puerto Montt à Punta Arenas : Loïc et Victor font la misère à Glück pendant que Dame Glück essaie de faire faire un peu d allemand à  Alex. Pas facile car depuis qu’il commence à maîtriser l’espagnol, il n’a plus trop de motivation pour l’allemand. En plus les enfants ont tous la tourista 🙁 .

À l’arrivée, on négocie plutot  bien un bus collectif qui dépose les clients de l’aéroport à leur adresse

Les gens sont très liants et curieux de voir une famille française en voyage avec des petits enfants. Alex apprécie de plus en plus parler espagnol et les petits font les guignols. Concours de grimaces

Nous longeons des prairies à perte de vue

Pour arriver en ville après une demi-heure de route. Des jongleurs font le show aux carrefours

Voici notre maison ?

Le chauffeur, très gentil, a l’air inquiet pour nous… On sonne… personne… on envoie un whatsapp à la proprio (eh oui  tout le monde communique comme ça en Amérique Latine)… la porte du coin s’ouvre.

C’est surprenant nous occupons la moitié gauche de cette maison quelque peu délabrée. Et l’autre moitié aux fenêtres occultées est un salon de coiffure, “non officiel”?

La proprio nous fait bon accueil avec son espagnol un peu particulier et son accent marqué. Le chauffeur manœuvrera même pour nous aider à sortir les sacs du bon côté et repart rassuré. Les autres passagers nous saluent gentiment.

L’intérieur de la maison est un peu spécial mais c’est confortable. Et le chauffage fonctionne bien. Appréciable car même si on est en plein été ça caille un peu  !

La vue de notre fenêtre. On est vraiment au bout du monde !

Les études juridiques  aussi  sont un peu défraichies ….

Comme il est tard,  on va manger dans un petit restau que nous a conseillé notre proprio à 2 pas, super   : Donde J deviendra vite  notre cantine !

C’est tout petit et tenu par une famille d’ici. Un lieu familial connu seulement par les gens du coin. La patronne aide ses filles à faire leurs devoirs au comptoir

Papas fritas presqu’aussi bonnes qu’en Belgique, hamburgers géants à prix doux, et soda fluo

Ils n’ont pas l’habitude de voir des touristes dans ce quartier. Le patron joue avec les gars, il essaie de communiquer avec eux et de faire une blague à Victor, ils se réconcilient avec les bonbons 🙂 !!!

Ambiance familiale et très bon enfant c’est touchant, on a l’impression que les gens vivent ici, ils sont super avec les enfants, propreté nickel !!!! On y retournera, c’est sur ! 

la tienda en face vend peu de choses mais beaucoup de vino et de cerveza. Pas un endroit pour Victor

Le lendemain, on attend que la pluie passe. Il fait plutôt doux, même bon! On va faire un p’tit tour à pied au centre ville. T’as vu Lolo la vieille caisse : elle n’a même plus de moteur !

On passe devant cet immeuble délabré qui représente tout un symbole…

La triste Histoire du Chili dans les années de dictature. Toute une nation traumatisée

La ville (130000 hab) est très contrastée, de beaux bâtiments et des taudis se côtoient, pas mal de chiens errants . Globalement, on sent que ce sont des gens simples et modestes mais d’une grande gentillesse 

La Plaza Arma, en plein centre

Et sa statue

Alex se demande pourquoi le pied de la statue de l’Indien a une couleur différente

c’est parce que les habitants viennent régulièrement baiser son pied. Le cuivre reprend ainsi sa couleur non oxydée

On a reservé 3 nuits en Terre de Feu Clilienne à Porvenir . Et de là, on aimerait louer une voiture jusque Ushuaia. On va voir les loueurs , on tombe sur un gars très sympa. Mais c’est pas simple. Pas de loueurs à Porvenir. On serait donc obligés de louer une voiture ici, de la faire  traverser en bateau puis  passer la frontière argentine… galère et cher. C’est mal barré.

On va un peu navrés à l’office du tourisme, Glück se renseigne pendant que je garde les enfants en discutant avec 2 couples de retraités français en voyage au long cours en camping car par la Panaméricaine.

Et comme toujours au Chili, les bomberos sont bien là

On visite la cathédrale

Saint Matthieu ??? Est il formidable lui aussi ?

et ses magnifiques scultures

On va ensuite  à l’agence de l’agroturismo où un agent très sympa nous donne des tonne de bons plans pour visiter le Torres Del Paine.

On passe revoir le loueur et lui dire qu’on ne fera pas affaire, le pauvre: il avait réussi à échanger avec les autres clients, mais il ne nous en veut pas et reste sympa.

On va chez entel ou une gentille dame nous renseigne bien et nous réactive le gps

Puis c’est l’heure des courses “para cocinar un poco”

A la caisse du supermarché une vieille dame aide à ranger dans les sacs, elle est touchante

On se régale à la maison de la cuisine made in Glück à côté du chauffage.

Le lendemain… petit footing pour Sieur Glück

Le roi du stade !

Et dire qu’on va louper la fête de la bière demain !

Il se fait un pote : le berger de Patagonie

et puis Pablo Neruda bien sûr : “Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n’empêcheront jamais le printemps”

L’après-midi, balade en famille

Visite du cimetière

Avec ses jolies tombes aux croix inclinées

et bien fleuries. Les habitants ici sont très croyants ; ce cimetière est connu dans tout le pays

la tombe des carabineros

C’est un vrai labyrinthe

Les tombes de la bourgeoisie sont de véritables monuments

Et le fameux indien inconnu à la main gauche vénérée

une reconnaissance de tout un peuple pour cet indien

les chiliens jouent aussi au rugby

et mangent des bonbons en rentrant de l’école

El Santuario Maria Auxiliadora

Le libraire est surpris  de voir une famille française et discute un quart d’heure avec nous ; il est adorable avec les enfants et leur parle des guanacos que selon lui nous ne manquerons pas de voir si nous allons au Torres del Paine

Tôt le lendemain… ça dort

mais il faut se lever !

debout la dedans !

On va en terre de feu !!!

Victor : “oh non, ça va chauffer alors !!!!”

Carlos notre hôte nous emmène à l’embarcadère de Tres Puntes. Car nous partons en bateau vers la Terre de Feu à Porvenir. Alex Lex a la mèche folle dirait-on

Et c’est parti pour la traversée du détroit de Magellan !!!

On fait connaissance avec un jeune couple de de Français… et on continuera la journée avec eux

Tout à coup, devant les gros paquebots on aperçoit des souffles !

Des baleines !!!!

A nous la Terre de Feu !!!

 

Objectif neige sur le volcan Osorno (épisode 2)

Dès qu’on descend du bac de Chiloé après la traversée en mer, on se dirige vers notre objectif: les volcans enneigés.

Le volcan Calbuco domine la ville de Puerto Montt

Sur la route, on fait halte chez Elias pour déposer nos sacs, on se remet vite en route mais galère, le gabier est en panne et il nous faut donc retourner en centre ville pour retirer des pesos et du carburant.

Pendant que le pompiste effectue “el completo” nous admirons pour la première fois le lac Llanquihue calme et dégagé avec le volacn Osorno en ligne de mire.

le toit du musée de Puerto Varas

Les habitants qui se baignent

Et maintenant on file vers le volcan… encore 1h30 de route (on a déjà roulé 5 heures depuis ce matin)

cette fois nous avons vraiment de la chance avec la météo et nous avons bien fait d’attendre 5 jours pour retenter l’ascension

Glück et les 3 juniors sont excités comme des puces…

Le rêve de Mr Glück se rapproche, depuis le temps qu il attendait çà !

Le beau temps se maintient, on fait un max de photos !!!!

Cette fois, on a la vue sur le lac depuis le mirador, ça change de la purée de pois d’il y a une semaine !

Arrivés au parking, on apprend avec déception qu’on ne peut pas faire de luge (tubing) car il n’y a plus assez de neige.

Bon, on monte quand même avec le télésiège pour s’approcher au plus près de la neige

Arrivés en haut du télésiège, il faut grimper encore un peu pour atteindre le premier névé

La neige est verglassée, c’est plutôt dangereux car c’est un vrai toboggan sans filet en bas. Mieux vaut marcher à côté du verglas Alex !

Alors on monte plus haut, puis encore plus haut pour essayer de trouver de la neige tendre pour faire une bataille.

Il y a une bonne pente, ça sera pas facile à descendre. On est obligés de marcher dans les scories coupants. Attention à la chute !

Victor râle comme un putois. Et même Loïc a du mal à grimper

D’ici on repère un cône qui ressemble au Formica Léo ; dommage on n’a as de pique nique ni de gouter  pour s’y reposer un moment  😉 !

On allait abandonner et redescendre par une piste- rouge- quand notre attention est attirée latéralement par un beau névé tout souple !!!

La neige est molle ici. Parfait pour commencer les hostilités !

On sort nos gants car mine de rien les petits se rendent compte que ça fait mal aux mains

Chouette bataille de boules de neige, et glissades !!! On s en donne à cœur joie.

 

Victor après un temps d’adaptation va finalement apprécier aussi

Dame Glück se loupe un peu sur le rebord d’une fissure qui s’effrondre et se râpe bien le coude gauche dans les gratons 🙁

Comme on a besoin de faire un peu d’exercice, on fait le chemin de crêtes qui menait à la tyrolienne. On est seuls au monde!

puis on zappe le télésiège (qui est en train de fermer) pour finir à pied. On s’aperçoit que le cache objectif de l’appareil photo manque à l’appel. Zut on a pollué le glacier !

Tout d’un coup les nuages arrivent de nulle part pour recouvrir le jumeau du Formica Leo

Au loin on aperçoit le Cerro  Tronador

Nous repartons dans le brouillard pour reprendre la voiture au parking. Lors de la descente en voiture nous sommes à nouveau au soleil et on voit les nuages recouvrir progressivement le sommet du volcan Osorno

Comme il fait toujours beau et qu’on en a pas encore assez, nous decidons de longer la rivière Petrohue

On file au lac Todos Dos Santos à Petrohue, une couleur émeraude incroyable, magnifique et la vue sur les volcans. Nous sommes tout près de la frontière argentine, à deux pas de San Carlos de Bariloche

Le volcan Puntiagudo

Le volcan Osorno se voile de plus en plus

Allez encore 1h30 de route pour revenir à Puerto Varas

On pensait finir en beauté à la cervezeria en bas de chez nous. Pas de bol, elle est cerrada le lundi 🙁
Il est tard et on est affamés car le pique-nique du midi est loin.
On suit un excellent conseil du Lonely Planet en allant au Donde El Gordito , un petit restaurant de cuisine simple et savoureuse,  dans le marché couvert de Puerto Varas

C’est minuscule et bondé, très animé. On a de la chance, on n’a pas dû attendre alors qu’on est arrivés sans avoir reservé. Et après nous, il y aura la queue ! Visiblement cette adresse est une référence pour les gens du coin. On y boit du bon vin avec une cuisine familiale à base de poisson et de fruits de mer.

L’ambiance est chaleureuse. Et les serveuses font tout pour que les enfants se sentent  bien

Les serveuses font le show avec un géant “gringo”

Et Victor est chouchouté par nos voisins de table

Gracias para tu hospitalidad

De la bonne nourriture familiale et pas chère à la bonne franquette, des serveuses accueillantes et gentilles, un excellent vin, et un jeune voisin israélien farceur en voyage au long cours qui ne se fera pas un copain de Victor 😉 , quelle bonne soirée !!!!!

Une journée parfaite, incroyable mais épuisante : 9 heures de route de Chiloé (Castro) à ici en passant par les églises , le bateau, le volcan Osorno enneigé et le lac Todos los Santos. 

Une bonne nuit de sommeil à Puerto Varas chez Elias et Magdanela est nécessaire. Ici on se sent comme chez nous.

Le lendemain, on se lève et on fait tranquillement les sacs, le rangement,…

nos adieux à Baco le chien joueur

Qui avait embarqué une des tong de Mr Glück. La pauvre est couverte de cicatrices 🙁

Merci  Magdanela pour ton accueil

Nous faisons nos adieux au volcan Osorno (ou plutôt au revoir ?)

Et direction l’aéroport de Puerto Montt

où on rend notre voiture

On enregistre nos bagages avec une simplette qui emmêle nos papiers et nous perd une étiquette bagage. ça commence bien !

On mange-mal- au «  resto » de l aéroport, des “pizzas ” insipides , bourratives  et hors de prix comme souvent dans les aéroports

Notre avion nous attend

direction le grand Sud du Chili : Punta Arenas, au bord du détroit de Magellan. Car pour y aller, impossible de continuer en voiture la seule route qui y mène est impraticable. Seule solution  : l’avion

Décollage avec vue sur notre cher volcan Osorno

qui domine la ville de Puerto Montt

Nous survolons la cordillère des Andes et les fjords

Punta Arenas sera une nouvelle aventure !

Les Îles Chiloé sous le soleil : un moment rare et inoubliable

De Castro, on décide de commencer notre circuit “des églises en bois” construites aux XVIIe et XVIIIe siècles.
15 de ces églises sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Notre objectif pour débuter : isla Lemuy une petite île située au Sud de Castro

Avec un stop au passage dans la petite ville de pêcheurs de Chonchi

et sa vieille église San Carlos de Borromeo

classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.  

Pour une fois nos 3 gars admirent le plafond (céleste) sans contester !

Sur la place de l’église on vend des pulls en laine toute l’année car on peut le dire, on se gèle un peu les bonbons ici !

on se trouve hors du temps

Nous nous dirigeons vers le port afin de trouver le quai pour aller ver Isla Lemuy.

Sauf que ce n’est pas ici. Il faut continuer notre route vers le Sud au débarcadère de Notuco. C’est tout près…

sauf qu’on est dimanche, c’est les vacances scolaires et tous les chiliens veulent faire comme nous. On est à l’arrêt complet… pas grave …

Oui, enfin…  2h30 de queue et bouchons avant d’atteindre l’embarcadère !!!!! Même les gens qui veulent juste circuler sans prendre le bateau sont bloqués, et dans les 2 sens. C’est le foutoir mais l’ambiance est tranquille. Tout le monde prend son mal en patience.

On réalise alors qu’on ne pourra pas aller sur l’île Achao sur la même journée. Pas de souci, on est engagés et on compte profiter à fond

Les flics qui font la circulation sont débordés mais surtout fatalistes et lymphatiques

Les bacs qui font la navette vers Isla Lemuy sont minuscules. On comprend mieux le temps d’attente

Un camion prend toute la place sur le bateau à lui tout seul !!!

Heureusement, les riverains ont transformé leur maison en boutique (ils doivent avoir l’habitude de ce genre de situation). Et Dame Glück va acheter de quoi boire et manger un peu car il n’est plus envisageable d’atteindre l’autre côté à temps pour le repas !

ça dépanne car l’heure tourne et on a faim

ça y est c’est notre tour !!!

Et notre voiture est la dernière à monter à bord !!! son cul est même surélevé par la fermeture du sas !!!

le bateau est vraiment minuscule

Alex va dire bonjour au capitaine

le balai des bateaux qui se croisent

nous voici à Isla Lemuy !

Et on a bien eu raison d’être patients, les paysages sont exceptionnels.

Les églises par contre sont un peu moins jolies. Elles se ressemblent toutes et sont fermée .  Bon ok, elles sont vieilles mais en tout cas elles font “copieusement chier” Victor ( et dans une moindre mesure Loïc), ce qui nous oblige a faire régulièrement des “pauses nature “

Iglesia Natividad de María à Ichuac, également classée… et fermée

Iglesia Jesús Nazareno à Aldachildo Puqueldon (classée “igualemente”)

encore fermée !!!

Pas grave, le jardin qui l’entoure est magnifique et au bord de la mer… le ciel de plus en plus bleu. Le thermomètre monte (de façon raisonnable, faudrait pas abuser quand même)

ces églises sont une fusion de la culture jésuite européenne et des traditions et techniques des peuples locaux, un exemple d’architecture mestizo. Elles sont entièrement bâties avec des bardeaux en bois local. Elles ont été conçues pour résister au climat océanique humide et pluvieux de l’archipel.

Et là on a du bol !!! Après 5 jours de pluie ça fait du bien de pouvoir se défouler en plein air

la route est assez longue mais splendide, notamment le passage sur l’isthme.

des moutons et des parcs à huitres ?

pour atteindre Detif sur la pointe Sud, et la dernière église de l’île (Iglesia Santiago Apóstol) classée et fermée aussi

Bon mainenant demi-tour direction l’embarcadère

Au retour, contrairement à ce qu’on espérait, l’attente n’est pas moins longue, 2h pour avoir le bac !!! On s’amuse à parler espagnol entre nous

Un dernier stop sur la route de Castro à Vilupulli et sa Iglesia San Antonio. Elle est classée… fermée… comme d’habitude… et gardée par Jeannot Lapin

On est affamés car les quelques chips et biscuits du midi étaient légers et sont déjà loin.
Il est tard (22h30) et il fait encore jour. Nous nos arrêtons aux palafitos de Castro à la recherche d’un restau typique

On trouve une cevicheria avec beau cadre dans un palafito !!!

maison typique mais avec déco décalée !

Le soleil se couche devant notre restau sur pilotis

on se régale de ceviche et de bonnes papas fritas avec des calamars

du thon mi-cuit

le pisco offert par la maison pourrait déboucher les tuyaux . On ne boira pas tout, grace a la boite de coca vide des enfants 😀

car ça trouble la vision

en dessert : crème brûlée

dolce de leche

ouf on revoit clair pour conduire de nuit jusqu’à la maison (tout près)

On repasse sur la place de Castro voir la Iglesia San Francisco éclairée

Et c’est l’heure de faire un gros dodo car demain on se lève tôt. Nous avons fait un pari osé. La météo semble favorable. Nous comptons filer vers le nord en passant par quelques église de Grande Isla Chiloé et retourner sur le continent à Puerto Varas pour tenter l’ascension du volcan Osorno

Lever un peu moins tôt que prévu . Bon, à 8h00 on a bouclé et on est en route et… il fait beau sur Chiloé. On passe devant la chapelle Puchauran Nuestra Senora de Fatima

Au loin sur le continent on aperçoit la Cordillère des Andes

A Tenaun la Iglesia Nuestra Señora del Patrocinio a été superbement restaurée avec ses belles couleurs

elle aussi est classée… et fermée

On continue avec en ligne de mire les sommets enneigés des Andes

On fait un crochet par Colo pour admirer la Iglesia San Antonio

Elle est également classée mais..; elle est ouverte !!! et on peut admirer son plafond

Chiloé et ses galets en forme de coeur

Nous arrivons au port de pêche du village de Quemchi

il vaut mieux être en bon terme avec ses habitants, sinon c’est la potence 😉

 

On se rapproche des hauts sommet du continent

On tente un raccourci en longeant la côte est mais la piste en terre est défoncée. Demi-tour. On va devoir reprendre la route en bitume en repassant par Ancud jusqu’au débarcadère vers le continent.

Le reste de la route est un peu pénible, beaucoup de ralentissements. Ça nous met un peu à cran car ça nous retarde pour le volcan alors que la météo est excellente !

Et cette fois nous ferons la traversée sous un beau soleil jusqu’au continent. Au loin nous apercevons pour la première fois en une semaine notre objectif : le volcan Osorno

La vue sur les sommets enneigés pendant la traversée en ferry est magique.

0Arrivés à terre on file jusque Puerto Varas chez Elias : épisode 2

On débarque sur les Îles de Chiloé (sous la pluie…)

Puerto Varas. Trop difficile de se lever quand le réveil sonne. Il pleut encore…
On fait les sacs, un peu de rangement. Les enfants sont difficiles, on n’a plus de patience. Gros coup de mou, presque envie d’arrêter le voyage.
Sur le coup de 11h00, on se met en route pour les îles  Chiloé.

Cet archipel est connu pour ses jolies maisons multicolores souvent sur pilotis: los palafitos, mais surtout pour ses nombreuses et caractéristiques églises en bois. Un seul  bémol : le climat y est réputé océanique pluvieux et 13°C de moyenne en été…

Nous prenons la route en passant par Puerto Montt jusqu’à Pargua.

Il pleut, encore! La petite église du coin est typique

ainsi que l’école rurale

et comme toujours au Chili les bomberos sont vigilants

De là ,nous prenons le bac qui permet d’accéder à la Grande Chiloé (la plus grand île de l’archipel). Pas besoin de réserver et pas d’attente pour monter sur le bateau en voiture

c’est spartiate mais sécurisé et rapide. Plutôt agréable

Au loin une plate-forme qui semble pétrolière

Et un bac comme le notre qui nous croise

Nous voici à quai en 20 minutes

A nous Chiloé !

Et nous arrivons à Ancud, 2ème  ville de l’archipel avec ses 40 000 habitants. Quelques maisons colorées

des bateaux de pêche

Le marché au poisson sous le vent et la pluie

Faut avoir le moral quand on travaille dans ces conditions météo !

Le centre du SAMU est un peu spartiate

Presque toutes les maisons sont en bois

Humberto nous avait conseillé de manger ici car la ville est réputée pour ses plats de poisson et de fruits de mer.

On trouve un resto typique local, le Kuranton, où on mange la spécialité, le Curanto. Vous allez voir c’est surprenant

Voici donc le curando, la spécialité des Chiloé, un ragoût de viandes et fruits de mer avec des patates accommodées de 3 façons. (des patates à l’eau, du pain de pommes de terre, et des chapaleles spécialité locale faite d’un mélange de farines de pommes de terre et de blé)

Il y a aussi un délicieux bouillon bien chaud et hypersalé.  Dans chaque assiette, il y a de quoi manger pour 3 jours. Mais ça manque un peu de verdure. 

Les enfants prennent en dessert des crêpes et glaces super bien servies ! Le papy qui nous sert est très gentil, les tarifs abordables, ça fait mal au cœur qu il y ait aussi peu de monde dans ce petit resto bien tenu !

Alex joue au père Noel !

Et la crèche géante est sur la place principale

Nous poursuivons notre route sur la Grande Chiloé direction Castro où nous avons réservé pour 2 nuits

Les policiers sont partout

car les pirates pourraient nous capturer !

Nous arrivons en fin d’après-midi à Castro chez Paola qui nous attend avec son bébé dans sa maison. Et le soleil est enfin de retour !

On est logés à côté de l’église et du cimetière, nos voisins ne devraient pas être trop bruyants 🙂

Un joli petit jardin où les enfants peuvent enfin se défouler après 5 jours de pluie

La maison est chaleureuse…

et bien chauffée ! Les enfants découvrent Casimir sur internet, que c’était mal joué !On se demande comment on a pu passer des heures devant ça !

Un petit foot mon Lolo ?

c’est l’heure de récolter quelques framboises

On est épuisés. On n’aura pas le courage de ressortir ce soir. Finalement, des chiens hurlent à la mort pour réveiller nos voisins (en vain), donc c’est pas si calme 🤫

Le lendemain, il fait frais mais le ciel semble s’ouvrir peu à peu.

On commence par découvrir Castro et les palafinos ces petites maisons typiques colorées sur pilotis.

les façades en bois évoquent des écailles de poisson

On se perd un peu, c’est chouette. Quelques quartiers plus récents ont des gardiens à l’entrée de leurs rues

On tombe à l’improviste sur une mini messe dans une chapelle.

Le laboratoire  d’analyses biologiques est un poil défraichi

On ne se sent pas très à l’aise pour une fois. Sur la place, plein de trainards et de rabatteurs un peu trop insistants .

Il fait beau et plutôt bon et Dame Glück est en en col roulé !

L’église de Castro (Saint François) est sur la place, l’extérieur est plutôt chouette mais on ne pourra pas voir l’intérieur car elle vient de fermer

A l’office du tourisme on trouve des maquettes des églises en bois  les plus  belles de l’archipel

mais l’accueil est un peu froid

Nous partons vers le sud de la ville. Et la magie des Chiloé va commencer : le soleil devient franc et les palafitos qui apparaissent après le virage nous émerveillent

 

 

 

 

 

 

 

 

Continuons vers le Sud…

Puerto Varas (épisode 1) : LA PLUIE sur le volcan Osorno et Petrohue

Villarrica : ce matin, on se met en route  avec une météo pourrie, comme hier. La région de los rios (les rivières) est bien alimentée par les larmes du ciel. De véritables rideaux de pluies s’abattent sur notre voiture

On se dirige vers les thermas geometricas (piscines d’eau chaude au pied du volcan) mais on rebrousse chemin car la pluie  redouble

Même les vaches se protègent sous les abribus

On décide donc  de tracer jusque Puerto Varas. On tente un stop repas mais la serveuse est hyper désagréable, elle veut absolument nous caser à 5 sur une table de 4 pour pas se faire ch… à installer, du coup, on claque les talons, ce sera chips dans la voiture !

A l ‘arrivée à Puerto Varas la pluie s’est arrêtée. Le musée au bord du lac est original,  style peace and love. 

Puerto Varas est une petite ville en bord de lac, toujours style germanisant mais beaucoup beaucoup plus de charme que Pucon !

Elias notre hôte nous donne rendez-vous au supermarché après que nous ayons fait nos courses. Nous le suivons en voiture jusque chez lui car il habite à la campagne et la route n’est pas simple à trouver !

Il nous indique une bonne cerveceria artisanale allemande près de la maison, c’est toujours bon à savoir 🙂 !

Sa maison est dans un lotissement privé

au milieu des chèvres

près du lac et où coule une rivière et sur le chemin il y a des caillous comme dirait Cabrel 😉

La maison est dans une forêt d’ Arrayanes, un arbre local

On y est !!!

Nous logeons dans la maison attenante à celle d’Elias. Et nous faisons vite connaissance avec ses 2 enfants (Simon et Maite) et sa femme Magdalena, qui attend leur 3e …  ils ne se doutent pas de ce qui les attend  !!! On goûte le jus de petites fleurs rouges, mouais c’est pas terrible on va éviter !

Bako le chien est vite le copain des enfants. Mais attention, il aime les tongs.

Il guette chacune de nos aller-venues dans l ‘espoir de jouer un peu et d’avoir une branche ou une balle à ramener jusqu’à epuisement du lanceur 😀

Dame Glück a acheté des BD-coloriages de Moana que Victor adore, même si c’est en espagnol ! 

Chez Elias on est vraiment bien. On peut y cuisiner. Et se dégeler avec le chauffage à l’essence ! Tout en degustant un excellent vin chilien

Après une bonne nuit, on regarde la pluie tomber et on trie des photos, avec le projet de manger tôt sur place et de se mettre en route en début d’après-midi.
Après le repas, on prend la route du volcan Osorno, un incontournable. ça fait très longtemps que M. Glück rêve d’y aller

Mais ce n’est pas facile de sortir car il pleut presque sans arrêt. Le lac est démonté. Il fait 12°C en plein été ! Et le volcan est dans la brume. Rude

On tente quand même l’approche en voiture

Après une heure et demie de route nous voici à 2000 m, prêts à aller toucher la neige. Sauf qu’on est dans une purée de pois. Visibilité à 10 m !!! Et ça caille

8°C. Heureusement, la route est excellente. Au point info, on nous informe : c’est fermé et ça le restera jusque dimanche en raison de la météo défavorable. Aucun moyen de monter plus haut. Pas de bol !!!

Tant pis on rebrousse chemin. Des randonneurs courageux se prennent des rideaux de pluie glacée !

On décide donc de redescendre un peu et de tenter d’aller voir los saltos de Petrohue,  entre deux averses.  Ca nous semble être une bonne option, les chutes d’eau seront d’autant plus spectaculaires gràce à a pluie, voyons le bon côté de cette météo !

Même sous la grisaille l’eau du torrent est bleue turquoise

C’est grandiose, un débit de folie surtout après les grosses pluies qu’on a eues. 

Démarrée au sec, on finit la balade sous une bonne pluie; les petits sont courageux et marchent sans râler!

 

On rentrera trempés juqu’aux os chez Elias

Le lendemain, la météo est tout aussi mauvaise . Vers 15h30 le soleil tente une percée. On va au centre de Puerto Varas se balader.

1er stop sur une plage  de graviers noirs, puerto chico,  les enfants apprécient de courir un peu.
Quelques locaux “locos” se baignent !!!

On en profite pour visiter la ville de Puerto Varas

Et son style très Alpin

Les 2 grands ont eu une réduction pour une attraction, un simulateur 4D…. Victor se met dans tous ses états car il ne peut pas y aller ;trop petit même à 3 ans tout juste !

On fait les boutiques de vêtements (c’est un moment très rare !) pour trouver quelques articles specifiques, chauds et pas encombrants.

Il y a de tout, et on trouve quand même au milieu de beaucoup d’attrape-touristes, quelques articles utiles pour affronter le grand froid qui nous attend en Patagonie et en Terre de Feu

l’école allemande

Demain on part pour les îles Chiloe où on restera tout le week-end. Et pour la suite, on a décidé de changer nos plans afin de revenir ici chez Elias et Magdanela car la météo annonce du soleil pour le début de semaine . On compte bien  retenter la montée du volcan Osorno pour toucher la neige ! Il y aura donc un épisode Puerto Varas 2 !

L’Araucanie : Villarrica, Pucon, et les volcans enneigés

Dernier jour de l’année ! Nous quittons donc Chillan vers le Sud direction Los Angeles. YESSS !!! euh non, puisque ce n’est pas Los Angeles aux USA mais Los Angeles au Chili alors on dit Siii SENOR !!

Les péages sont nombreux et ça pique !!!!
On s’arrête dans une gargote le midi. On mange y pas mal eh eh. Il y a même du “rougail tomate” à la mode chilienne

Et de vrais jus de “frutillas”

de la moutarde “french’s” de Dijon

Et comme toujours Loïc se régale en s’essuyant sur son tee shirt 😉

En se remettant en route on aperçoit le viaduc du Malleco (Viaducto del Malleco) construit à la fin du XIXe siècle. Avec ses 102 m de hauteur, il était considéré lors de sa mise en service comme le plus haut pont ferroviaire du monde. Sa construction est souvent attribuée à tort à Eiffel, mais le projet de ce dernier ayant été rejeté par les autorités chiliennes, elle fut confiée à la firme parisienne Scheider.

Soudain, on aperçoit de la route les premiers volcans enneigés des Andes d’Auricanie

Et c’est un choc ! D’autant qu’ici nous sommes en plein été !

Nous avons déjà parcouru 680 Kilomètres depuis hier midi …

Nous voici à Villarrica avec son imposant  volcan culminant à 2847 m et qui domine le lac

Il est encore actif mais aujourd’hui pas de fumeroles

On fait quelques courses dans une “tienda” pour préparer un bon repas et fêter le réveillon ce soir en famille.

Nous arrivons à la maison. Elle est super sympa on dirait une maison de poupée, toute en hauteur. Jorge et sa famille, qui vivent dans la maison voisine nous font un super accueil

Mais pas de bol, le frigo est HS et internet nous lâchera. Jorge est désolé mais ce n’est pas de sa faute. Pour s’excuser il nous donne un chip chilien pour notre téléphone et pour avoir le GPS.

Du balcon, on a une super vue sur le volcan. La ville est très propre et organisée avec une forte communauté d’origine allemande et ça se ressent dans l’architecture. Beaucoup de chalets, de cervecerias, une ambiance très germanique

Le soleil se couche et ça commence à cailler !!!!!!! Qu’est-ce que ça va être en Patagonie !!!! 

Petit réveillon en famille : pâtes au beurre et gâteau et surtout…

Dame Glück a dégoté à la tienda de la queue de singe !!!! Par contre on a fait une boulette, on a laissé à l’appartement de Chillan nos 2 super bouteilles de vin qu’on se faisait une joie de déguster pour l ‘occasion

Feu d’ artifice sur le lac, vu de notre balcon !!!!

Bonne Année 2018 !

Pour bien commencer l’année, une petite balade au bord du lac, vue sur le volcan.

L’eau est limpide. Un couple se baigne… c’est tentant mais on n’a pas pris nos maillot et c’est quand même un peu frisquet. On est passé de 35°C à Santiago à 20°C ici !!!

La météo est un peu moins favorable qu’hier ! Les enfants se défoulent  sur l’aire de jeu avec toboggans jaune et orange ultra glissants

On mange dans un petit restau au bord du lac

la cuisine y est moyenne mais on a une belle vue sur le lac et le volcan, et la serveuse brésilienne est sympa. On déguste une bonne kunstmann locale

On prend la route vers Pucon mais à mi chemin, on décide de faire demi tour car on est tous fatigués et de gros nuages apparaissent dans le ciel ! Si on monte au fameux volcan Villarrica, on risque de ne rien voir.

Ceci dit la météo n’empêche pas les gens de se baigner dans le lac. Demain on espère les imiter après un bon repos

Mieux vaut se reposer et être en forme si on veut se lever tôt demain matin pour s’attaquer à la bête. Sauf que…

…le lendemain, il fait un temps pourri. De la purée de pois, on ne voit pas à 10 mètres. Mercure à 13-15°C alors qu il en faisait 35°C à Santiago !!!!!

Mierda para el volcan. On part vers l’heure du déjeuner à Pucon 

C’est une station qui se veut un peu huppée avec des maisons en bois, des commerces et des touriste de partout , des restaurants hors de prix, le tout toujours dans une ambiance bien germanique
Le stationnement est payant partout; il n y a pas de parkmètres mais des gars qui viennent poser un ticket avec l’heure sur le pare brise et récupérer le paiement quand on repart.

On mange dans un restaurant pris au hasard  (los lagos) , de toute façon ils se ressemblent tous !

Une soupe plutôt riche, suivie d’un plat médiocre

Dans la ville on rencontre des gens visiblement assez aisés, des randonneurs (beaucoup) et quelques baba-cool

A la sortie on marche sous la pluie et dans le froid. On essaie de trouver des vêtements chauds, tout est hors de prix et très peu de choix, pfff.

Pucon est vraiment une station devenue bobo. Pas notre truc. Vous l’aurez compris on préfère largement le charme et la simplicité de Villarrica. On a bien raison d’y loger plutôt qu’ici

On tente d’aller en voiture jusqu’aux rampes du volcan. L’employé de la conaf  sur place nous dit  qu’on peut y aller mais en pure perte. On ne verra rien et ce n’est pas près de se dégager avant 5 jours !!!

Les routes en terre du volcan sont détrempées

On rentre à Villarrica dans notre maisonnette pour se rechauffer

car demain on continue notre route vers le Sud pour Puerto Varas