Arrivée à La Havane. Cuba nous voilà !

Lundi 23 avril 2018 : dans le ciel au dessus de Cuba

Après une bonne heure de vol depuis le Mexique, on aperçoit l’île de Cuba

Pas de décalage horaire avec Cancun

15h30 : il pleut sur le tarmac de l’aéroport de la Havane.

On passe la douane sans problème grâce au Saint Graal obtenu à l’arrache à Cancun avant le décollage

On mettra un temps fou à récupérer les sacs à dos en soute mais on est motivés

Première chose à faire, se procurer de l’argent local. Cuba est le seul pays au Monde à avoir 2 monnaies :
– pour nous étrangers des CUC (pesos convertibles), qui valent à peu près la même chose que le dollar
– pour les cubains des CUP (pesos nacionales ou pesos cubains) qui  valent 25 fois moins et qui ne sont pas convertibles

Dès la sortie de l’aéroport, c’est le dépaysement. Les vieilles bagnoles américaines sont là… Cuba n’est donc pas un mythe

Un musicien (ou un tueur à gages ?) passe à côté de nous. Son pote est là pour l’emmener dans sa caisse.

On est tout de suite dans le bain : Hasta Siempre Comandante

Vamos pour un tour en taxi.

Direction le centre de la Havane où on a reservé un appartement.

On passe à côté d’un type en panne (on va découvrir que c’est une habitude ici) avec sa Peugeot 604 enfin on dirait bien une 604.

On croise plein des vieilles voitures américaines, françaises ou russes… enfin pas  vraiment… el conductor nous explique qu’il y en a de moins en moins au profit des nouvelles voitures chinoises.

On assiste quand même à un vrai défilé

Cette Peugeot 309 fait presque moderne

 

Alors ça c’est une Peugeot mais pas sûr du modèle : 104 ?

Lada… une des voitures les plus communes ici

On passe devant le portrait d’une icone locale : Le Che, Ernesto Guevara

En s’approchant de la ville on aperçoit les premiers bâtiments de l’époque coloniale, plus ou moins défraichis.

Le taxi nous dépose calle Neptuno proche du centre de la Havane. 

Nous voici au pied d’un immeuble. C’est ici qu’on a reservé un appartement.

C’est una Casa Particulare. ça veut dire une location privée. Deborah, la propriétaire est là pour nous accueillir et nous installer. On rentre avec elle dans l’immeuble.

On est au dernier étage. Bon la porte de l’appartement ressemble un peu à une porte de prison. Et la dame nous dit qu’il faut toujours bien fermer chaque serrure et n’ouvrir à personne. Que La Havane est une belle ville avec des gens sympa mais surtout n’ouvrir à personne. On se pose des questions. On est arrivé il y a plus de 4 mois en Amérique Latine et on n’a encore jamais vu ça. Pourtant on a bourlingué pas mal. La Havane serait une ville dangereuse ? 

Depuis une vingtaine d’année, les Cubains peuvent louer  leurs maisons ou appartements à des touristes. Pour eux c’est une nouvelle source de revenus moyennant taxes conséquentes bien sûr. Un petit panneau étatique est affiché sur la porte. Formalités… passeports.

C’est bien grand, confortable. Deborah l’hôtesse est sympa MAIS…

D’ici on a une vue imprenable sur la ville… ça a l’air quand même un peu défraichi

Le jour faiblit. Il est temps d’aller faire quelques courses

Première chose à faire : trouver de l’eau et quelques victuailles pour ce soir. On en profite pour découvrir notre quartier.

De jolies façades colorées.
On est en plein cliché des années 1950: La Havane comme dans les livres, ville aux mille colonnes, est figée dans le temps, avec ses bâtiments coloniaux et belles américaines des fifties.

Des hall d’entrée kitsch.

De vieilles églises baroques (angle Galiano-Concordia)

On se rend vite compte que malheureusement la plupart des bâtiments d’époques sont dans un état de délabrement avancé

Palais aux murs décrépis et lézardés. Fenêtres mal isolées aux volets en ruine

On dirait que toutes les tiendas de notre quartier sont déjà toutes fermées à cette heure-ci. Il faudra marcher un moment pour trouver 2 bouteilles d’eau (les 2 dernières de la boutique) mais pas moyen de trouver des victuailles. Et pas le moindre restaurant ouvert.

C’est un peu la déception. Le quartier est calme, voire glauque en fait. Nous qui pensions pouvoir manger ce soir dans un resto au bord de la mer…

Le nuit tombe, les rues deviennent désertes. On n’a aucun sentiment d’insécurité mais visiblement La Havane festive nocturne n’est pas dans ce quartier. Alors on décide de rentrer à l’appart. On mangera le peu de nourriture qu’on avait emmené dans nos bagages mexicains. On tombe de sommeil

En video :

 

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