17 mars 2018, 16h00 , Galápagos : nous débarquons sur la magnifique et sauvage Isla Isabela.
A l’arrivée, plein d’otaries nous attendent au débarcadère de Puerto Baquerizo Moreno, mais attention, ici les mâles peuvent être agressifs et ils essaient de mordre. Ils sont énormes et ont de bonnes dents.
Notre hostal est tout près mais on ne le savait pas, du coup, on se fait avoir par un taxi roublard qui nous fait faire le tour de cette petite ville avant de revenir quasiment au point de départ . Bon, c’est noté : au retour on fera le trajet à pied.
On peut dire que le propriétaire de l’hostal n’a pas fait les choses à moitié. La casa de Jeimy, ce n’est pas une petite maison familiale mais plutôt un énorme immeuble. L’ambiance est quand même sympa, plutôt baba cool surfer (une compétition internationale a lieu ici dans quelques jours
On a une très grande chambre au dernier étage (y muy limpia) avec vue sur mer et balcon. Un vrai mirador.
Petite partie de siete familias
Le soleil se rapproche de l’horizon. Et si on allait fair un petit tour au bord de la mer ?
On part pour faire quelques courses mais en se baladant en front de mer, on tombe nez à nez sur une énorme colonie d’otaries
Les otaries des Galápagos appelées ici Leones Marinos de Galápagos sont endémiques
Un lieu magique ! Elles font un bruit incroyable et passent leur temps à communiquer entre elles. Elles aboient très fort émettent aussi des grognements. Et les bébés ne sont pas en reste entre 2 tétées.
Les mâles peuvent peser jusqu’à 250 kg pour une taille de 2m50 !!!
Il y a 40 ans leur nombre était estimé à 40 000 mais une décroissance de 60% a été constatée sans savoir si l’espèce est réellement en danger 🙁
Par hasard, on rencontre Karine et Sandrine qui comme nous sont bouche bée devant ce magnifique spectacle que nous offre la nature
Des moments magiques à observer ces animaux étranges qui ont investi le port ! Ce sont eux les vrais habitants de Isla Sans Cristobal.
On est très heureux d’avoir partagé ça ensemble 🙂
Le soleil se couche
On décide de continuer à faire connaissance avec Sandrine et Karine autour d’une bière. Elles sont très sympa , et adorables avec nos enfants. On partage la passion des voyages, des autres cultures, des animaux, le tout avec respect.
Une très belle rencontre, de celles qui sont marquantes et précieuses durant notre voyage. C’est bon de croiser de belles personnes comme elles, bienveillantes, et respectueuses de la nature et des autres, tolérantes avec les enfants
On poursuit la soirée en allant manger ensemble en bas de chez nous, dans un super snack à menus simples et pas chers. On passe une très bonne soirée.
Le lendemain, après une bonne nuit à la Casa de Jeimy
De notre balcon on a une superbe vue sur la ville de Puerto Baquerizo Moreno
Avec ses 4 800 habitants, c’est la seule ville de l’île San Cristobal. Partout ailleurs, c’est une réserve naturelle
Glück nous a dégoté une super panaderia dans le barrio (quartier). Du coup on s’installe tranquillement sur la terrasse de notre hostal avec des croissants presque comme ceux de chez nous pour le petit déjeuner ! Quel luxe,un vrai régal !
On a même trouvé du yaourt en cubi. Un conditionnement familial un peu plus écolo.
Après un peu de repos dans la chambre, on se met en route tranquillement en fin de matinée.
Notre idée, c ‘est de manger au marché du coin qui a très bonne presse.
On ne peut pas dire que l’ambiance soit au rendez-vous. L’accueil est glacial, que ce soit des habitants ou des commercants.
Et pour la première fois depuis qu’on est en Amérique Latine, on mangera très mal.
Même Loïc fera diète après quelques bouchées. Il a raison car le résultat se fera sentir dès ce soir : la première turista familiale du voyage !
On décide de marcher le long du port
Quelques otaries dorment à l’ombre mais la plupart sont parties chasser en mer.
au nez et à la barbe d’un pélican
Ici aussi l’activité est centrée sur les sorties en mer pour les visiteurs. Mais comme à Isabela, on est loin du tourisme de masse et le pueblo est vraiment tranquille.
On se renseignera sur les possibilité de sorties mais on va opter pour un séjour tranquille à Puerto Baquerizo Moreno en se limitant à la découverte de lieu avec nos propres savates.
On croise Karine et Sandrine a une terrasse de restau en partant à la Playa Mann
Les enfants sont apprivoisés !!! Elles sont incroyables!
Puis on poursuit jusqu’à cette jolie petite plage au Nord de la ville
Encore un petit coin de paradis où la faune sauvage va nous surprendre
à première vue ça ressemble à une plage d’une jolie petite station balnéaire
sauf que dès qu’on barbote un peu dans l’eau des otaries viennent nager à notre rencontre !!!!
Elles imitent même l’aileron d’un requin avec une de leur nageoire pectorale 😉
Le clou du spectacle : 2 bébés otaries viennent nager au milieu des baigneurs !!!
On passera tout l’après midi à se baigner ici, au beau milieu otaries.
Alex et Loïc se font un copain pour jouer au beach -tennis
On revient à pied au port. On trouve une héladeria pour déguster une glace pour le goûter
Victor à Alex : “moi je t’aime pas… je t’adore !!!!”
On revient sur la plage du port où vit la colonie d’otaries près de l’aire de jeu. On y a rendez-vous avec Sandrine et Karine 😉
Karine et Sandrine : merci à vous pour ces superbes photos de nos 3 galopins !
On retourne boire une bière avec les filles et on passe à nouveau un très bon moment à discuter de nos vies en compagnie de Legoglück.
Au bout d un moment, les petits nous font payer le fait qu’on s’occupe moins d’eux et commencent à mettre le bazar dans le bar , on ne pourra plus y retourner dans celui là 😉
On mange au restau à combos et on file au lit
Nuit horrible car Victor se vide et on doit le doucher 5 fois … la turista familiale commence !!!!!
Puerto Villamil, 17 mars 2018. Lever 5 h00, on se sort du lit rapido… le taxi nous attend à 5h15. Gros stress car on ne retrouve plus le reflex. Glück l’a laissé sur la terrasse dehors hier soir. Heureusement Jackson notre hôte nous l’a mis de côté.
Jackson et sa femme se sont levés pour nous accompagner à la muelle (le quai). Ils nous portent les sacs, nous aident pour les enfants, nous font passer en priorité les files d’attente et nous mettent dans le bateau : ils sont incroyables ! on a eu beaucoup de chance de les avoir pour hôtes
Le jour se lève à peine quand nous démarrons à bord de notre petit bateau un peu spartiate
On y retrouve les 2 françaises qui étaient sur le bateau aller, Karine et Sandrine. On discute pas mal. On sympathise ; elles sont adorables : bienveillantes, respectueuses, de grandes qualités humaines. On pressent -et cela se confirmera par la suite – que c’est le début d’une autre belle et importante rencontre de notre voyage. Elles vont aussi à San Cristobal cet après midi ! Mais pas par le même bateau que nous….
Le trajet est un peu houleux avec quelques bonnes vagues. L’équipage fait même un stop lorsque Loïc a envie de faire pipi pour qu’il ne soit pas projeté sur les murs de los baños.
On arrive tôt (7h45) à Isla Santa Cruz. Le trajet était plus court qu’à l’aller (2h00).
Dans le port de Puerto Ayora, les otaries ont pris possession de certaines embarcations !!!!
Comme il fait déjà très chaud, nous nous mettons à l’abri du soleil dans un bar où on dégustera un délicieux et rafraichissant jus de mûre
Nos serveurs sont un jeune couple de belges bruxellois qui travaillent pour financer leur voyage au long cours. Ils viennent de traverser le Pérou et la Bolivie et comptent remonter en Colombie. On papote, on partage nos expériences
Puis on part à la recherche d’une chambre pour nos 2 dernières nuits à Santa Cruz.
Ensuite, on va voir avec l’agence de taxi-boat pour organiser nos dernières excursions aux Galápagos sur les conseils de Karine et Sandrine.
On espérait pouvoir visiter Santa Fe, mais c’est complet. Une autre option pour voir les iguanes terrestres et les frégates serait de visiter Isla Seymour. ça nous tente bien, on signe. Ce sera dans 4 jours après avoir visité Isla San Cristobal.
En attendant notre 2e navigation du jour, on va laisser les enfant se défouler devant les quais de Puerto Ayora
14h00 : C’est la queue leu leu pour monter à bord de la panga. Les chinois ont des tenues spéciales pour se protéger du soleil 😉
ça y est la panga nous conduit vers notre bateau
Et c’est parti sur notre coque de noix. 90 km de navigation à toute vitesse direction Isla San Cristobal
On se met à l arrière car il fait étouffant dans le bateau. Dehors il n’y a pas d’ombre et en plein soleil ça tape! On se protège comme on peut.
Lolo ne perd pas le Nord 😉
A bord de notre barcasse ballottée par la houle, on croise quelques navires de croisière de luxe un peu plus stables
Les enfants sont KO
Après 2 autres heures de navigation (90 km), Puerto Baquerizo Moreno, la seule ville de l’île San Cristobal, est en vue
C’était une grosse journée de navigation
A l’arrivée, plein d’otaries au débarcadère, mais attention, ici les mâles sont agressifs et ils essaient de mordre. Ils sont énormes et ont de bonnes dents.
Notre hostal est tout près mais on ne le savait pas, du coup, on se fait avoir par un taxi roublard qui nous fait faire le tour de cette petite ville avant de revenir quasiment au point de départ . Bon, c’est noté au retour on fera le trajet à pied
Ce matin, on se prépare tranquillement car l’excursion en bateau “aux tuneles” ne démarre qu’a 11 h00.
Après le petit déjeuner, on rencontre un couple de suisses-allemands qui logent également au Cielo Azul : Beat et Sarah sont très sympa. Ils voyagent aussi autour du Monde. Le courant passe tout de suite, on discute un bon moment… notre petit doigt nous dit qu’on les reverra bientôt 😉
A 10h45, on part en pick-up jusqu’à l’agence au centre du pueblo. Là, on apprend que contrairement à ce qu on nous avait dit au moment de la réservation, les combi sont à louer en su . L’eau est chaude, on s’en passera !!! Ils font tout de même un geste pour les enfants et leur prêtent les combinaison (surtout pour se protéger du soleil).
Au petit port de Puerto Villamil, les otaries sont encore là pour nous accueillir.
On monte sur le bateau (sans panga pour une fois !) avec notre équipage : Capitaine Alex et son Second Victor. ça ne s’invente pas ! une coïncidence qui met tout de suite une bonne atmosphère 😉
Et nous voilà embarqués avec un duo d’Alex(s) et un duo de Victor(s)
A gauche sur la photo, notre guide Gabriel est vraiment super ! Il fait partie des guides officiels qui encadrent les excursions pour que le tourisme ne dégrade pas (trop) la faune et de la flore si uniques et fragiles aux Galápagos.
On longe cette longue plage interdite d’accès car c’est l’un des plus important site de ponte des tortues
Les petits ont déjà faim car il n’est pas loin de midi. On leur donne de quoi prendre des forces avant de se mettre à l’eau.
Victor s’endort d’épuisement malgré le roulis
Après 45 minutes de navigation on arrive dans une baie rocheuse protégée de la houle par la barrière de corail tout au sud de l’île
C’est ici qu’on se met à l’eau pour faire du palme-masque-tuba
Victor aussi est motivé pour aller voir les poissons et les tortues
Notre guide Gabriel nous accompagne avec le reste du groupe. Ici la visite se fait obligatoirement avec un guide agrée car nous sommes au cœur de la réserve naturelle. Le site est bien surveillé et doit rester préservé et contrôlé.
Tout de suite la magie de la vie sous-marine opère
Alex a repéré un groupe d’énormes tortues de mer (tortues vertes)
Glück montre à Alex comment s’approcher des tortues sans les gêner et sans les effrayer
On explique aux enfants qu’il est important de ne pas lui faire peur et de la laisser sortir la tête de l’eau pour respirer. Voici sa petite frimousse à la surface 😉
Loïc est épaté de voir cette tortue spontanément s’approcher aussi près de nous
Glück a repéré une raie au fond de l’eau
Alex aperçoit un autre groupe de tortues près de la mangrove
Glück propose à Loïc d’aller voir ce rocher d’un peu plus près pour y observer ses habitants
Les crabes rouges des Galápagos
Loïc n’est pas très rassuré et préfère qu’on s’éloigne un peu
pour rejoindre le reste de la famille
Victor est vraiment très à l’aise aujourd’hui!
Gabriel nous montre ensuite un endroit un peu spécial : une grotte où vit une colonie de requins
Que d’émotions !!!!
Et puis il y a la mangrove… un vrai labyrinthe aquatique naturel…
On s’y perd…
On se prend pour des explorateurs…
Et soudain une apparition tout au fond… accroché sur une branche morte…
Un Nhiccopampe !!!!! comme dirait Loïc
Une vision presque irréelle ??!!!!
Quand Dame Glück était petite, elle pensait que c’était un animal imaginaire… une légende…
Mais il est là !!! Bien là sous nos yeux
Gabriel nous appelle ! Il se passe quelque chose là bas aussi !
Un serpent de mer (à priori un Hydrophiinae)
… venimeux à souhait !
On a découvert après que ce serpent marin noir et jaune a un venin plus puissant que toutes les espèces de serpents terrestres d’Amérique du Sud.
Heureusement les morsures son rares et lorsque elles se produisent, il est rare que le venin soit injecté, et les symptômes d’envenimation sont souvent inexistants ou insignifiants.
On va ensuite se réfugier vers des espèces plus tranquilles
Au bout d’une bonne heure les troupes sont fatiguées… et on commence un peu à se refroidir
Le repas nous attend sur le bateau mon Lolo !
On a donc fait un long et magique snorkeling tous ensemble. Un moment d’autant plus appréciable que rare, car la plupart du temps nous devons faire plusieurs équipes et profiter a tour de rôle.
Galápagos: Isla Isabela (Puerto Villamil). On revient à 14h30 au centre du pueblo bien rincés et affamés .
Mais nos “cantinas” habituelles sont fermées. On en trouve une autre un peu plus loin, très bien aussi.
Après, on essaie d’aller à la plage mais les vagues sont fortes, marée haute, il n’y a personne dans l’eau. Du coup ,on se méfie et on reste prudents ! On rebrousse chemin et on décide de faire la balade à la laguna Villamil.
C’est une jolie petite balade de 2 km sur des pontons au milieu de la lagune où on peut voir des iguanes marins nous barrant le chemin (comme souvent depuis quelques jours),…
…des lézards…
… des flamants roses
Les flamants roses des Galápagos font partie des plus grands du Monde
L’eau de la lagune aussi est bien rose
Les petites pommes ( manzanitas) sont toxiques… sauf pour les tortues
Des petits lézards de lave à tête rouge. Victor adore tellement qu’on va tous les compter. Et puis ça motive les troupes pour continuer à marcher car nos vaillants bonhommes sont quand même un peu fatigués ….
On invente donc un petit jeu ou le 1er d’entre nous qui voit un type d’animal marque des points, le barème ayant été choisi en fonction de la rareté et de la difficulté à l’apercevoir . les garçons sont à fond !!!!!
Les iguanes font trempette dans la lagune rouge au milieu des flamants roses
On rentre en faisant un stop à la boulangerie car on est dans le bon créneau des heures d’ouverture, et il faut bien viser !
On ne le regrettera pas car en plus du pain pour le petit déjeuner de demain matin, on a pris du pudding, du gâteau banane et du gâteau à l orange pour le goûter, miam !
Les habitants se réveillent tout juste de la sieste et préparent une grande fiesta pour ce week-end !
On rentre à pied
On s’installe sur la terrasse de notre pension où on passera un long moment en compagnie de Jackson,
On l’invite à se joindre à nous pour partager le goûter
L’eau potable aux Galápagos un produit rare et précieux. Nous, occidentaux, qui vivons dans l’opulence, on ne se rend pas compte de notre chance d’avoir de l’eau potable très facilement à disposition.
Puis on part manger en ville. Presque tout est fermé ! Même dans les petites tiendas on ne trouve pas de quoi se faire la cuisine
On trouve nos menus habituels dans une pizzeria où le patron est fier de nous montrer qu’il parle bien français. Et on y mange bien !
…on part en direction de Concha de Perla. ça fait un peu loin sous cette chaleur de plomb
On a atteint une jolie plage
puis la côte devient rocheuse. Ces coulées de lave noires au bord de l’océan nous rappellent tant notre île
mais rapidement c’est le dépaysement avec ces cactus géants
On se perd dans un cul de sac menant chez les bomberos
Nous voici à l’entrée de notre objectif de cette fin de matinée : Concha de Perla. C’est une baie protégée de la houle où on peut se baigner en toute sécurité.
Le site est très bien aménagé. On marche sur un ponton au milieu de la mangrove.
Dès l’arrivée otaries et iguanes nous attendent. Et puis chose incroyable pour les Galapagos, l’entrée est libre !!!!
Sur le chemin c’est un vrai slalom !!!
On aperçoit la fameuse baie et la mer
Alex s’offre le luxe de poser avec son pote l’iguane marin !
C’est un peu bourré de monde mais ça vaut le coup. (pas simple de se changer sur un aussi petit ponton avec autant de touristes sans déranger les animaux). On s’y régalera pendant des heures
La baie est protégee de l’océan Pacifique par les îlots Las Tintoreras. Au loin on aperçoit aussi la volcanique Isla Tortuga.
Allez il est temps de se mettre à l’eau !!!!
Tortues de mer (tortugas), petite raie léopard, étoiles des mers, bancs de poissons, on nage au milieu des iguanes et de tout ce petit monde à tour de rôle !
On nage avec les animaux du Jurassique
Ensuite on va nager dans la mangrove. Et là tout de suite beaucoup moins de touristes
On passe au dessus d’un couple d’étoiles de mer
Bain de soleil pour l’Iguane et la Dragonne
Entre midi et deux les otaries ont repris leur territoire sur le ponton
On retourne à l’eau
et c’est le show des tortues et des otaries qui viennent nager avec nous
Une otarie nous suit
On quitte les lieux vers 14h 30. Arrivés au petit port, on se rajoute sur un taxi déjà occupé. La négociation est la clef du succès en Amérique Latine 😉
Deux videos d’exception (merci à Jil pour les leçons de piano) !!!!!!
Galápagos : lever 6h30 car il faut être à 7h00 précises à l’agence.
Notre taxi-woman nous a posé un lapin. On lui envoie un message mais elle ne répond pas. On attend 10 minutes et heureusement on trouve un autre taxi pick-up qui nous amène à temps au port.
Notre bateau c’est celui du bas sur l’affiche : mais on va vite constater que “L/P fantasy” est très à son avantage sur cette photo !!!!
On a à nouveau droit au coup (coût ?!!!) de la panga pour monter sur notre bateau.
Le L/P fantasy est loin de ce qu’on attendait. Il est minuscule et on y est entassés mais il semble sûr. C’est important car on va naviguer en plein océan pendant 3 heures.
Pour des raisons de sécurité les vitres ont été colmatées et on y étouffe un peu car de ce fait c’est mal aéré
La mer n’est pas mauvaise mais la plupart des passagers auront le mal de mer. Apparemment c’est fréquent car une distribution de petits sachets plastiques à cet usage était prévue. Heureusement nos enfants sont résistants au mal de mer.
Finalement, le trajet durera 3 heures au lieu des 1h30 prévues.
.Au loin l’île Tortuga, un demi cratère émergeant de l’océan.
Glück parlera la moitié du trajet avec ce français, diplomate en Colombie. Sa pauvre femme a passé tout le trajet à vomir.
On approche du but après 90 km de navigation
Arrivée à Puerto Villamil (la seule petite ville de l’île Isabela)
Re-panga et taxe de débarquement, 25 US dollars à la tête du client, ben voyons! Et lorsqu’on maîtrise un peu l’espagnol le prix baisse pour les enfants 😉
On rencontre aussi 2 filles fantastiques (Karine et Sandrine à gauche sur la photo) que le destin nous fera mieux connaître d’ici quelques jours 😉
Soudain Alex repère quelque chose sous le ponton d’arrivée :
Une otarie des Galápagos se prélasse à nos pieds
Une autre passe sous le ponton
On est aussi accueillis par nos copains les iguanes marins
Le sentier de la concha de perla commence ici et nous irons très bientôt profiter du site
L’île Isabela est la plus grande de l’archipel des Galápagos avec environ kilomètres de longueur pour seulement 2 400 habitants (presque tous regroupés ici à Puerto Villamil.)
A la sortie on est attendus par Jackson notre hôte que Dame Glück appelle toujours Franklin, peut-être en hommage aux tortues 😉
Celui-ci nous amène dans sa pension, “le Cielo AZUL”.
Jackson (à gauche sur la photo)
Super accueil. Et un bon jus de fruits frais nous y attend.
On fait une petite sieste bien méritée.
Puis Jackson-Franklin nous emmène découvrir la ville de Puerto Villamil. Elle est bâtie sur d’énormes coulées de lave.
Tout semble en cours de construction. La plupart des routes sont en terre et seront bientôt bitumées.
Jackson nous emmène à pied dans un petit snack où on veut bien nous faire à manger malgré l’heure tardive. Soupe, riz et poisson dans un economico, ça nous ira très bien !
La dame et le jeune homme qui nous servent sont super gentils.
On repart ensuite avec Jackson à la découverte du centre de cette petite ville
Salinas lagoon : une étonnante petite lagune peuplée entre autres de flamants roses en plein centre ville.
Jackson a passé facilement 2 heures à nous balader. Ce cavallero est incroyable !
Puis on lui demande de nous amener à une agence pour réserver la fameuse excursion aux “túneles”
C’est pas simple car presque tous les bateaux sont complets. En plus les enfants sont turbulents et nous empêchent de discuter. On finit par trouver une possibilité pour le surlendemain.
On a nos tiquetes !
Il est temps d’aller à la plage.
On en profite bien. Les petits se défoulent au soleil couchant
Victor De La Noix de Coco ?
On mangera le soir dans un petit restau local en face de l’agence. Accueil très sympa c’est savoureux. Puis on rentre au Cielo Azul. Notre promenade du jour :
Après une nuit difficile (Glück fait de la fièvre) on se réveille sous un beau soleil et un Cielo Azul
On traîne un peu . Glück n’est vraiment pas en forme
On prend le petit dej sur la terrasse.
La suissesse qui bosse temporairement ici est blessée au pied, Glück en profite pour la papouiller (mais moins que le vieux papy de l’hôtel !!!!)
Jackson et sa famille vivent dans cette petite casa juste en face de l’hostal.
Ils sont toujours disponibles pour nous conseiller et discuter. Une gentillesse exceptionnelle !
Aujourd’hui, on prévoit d’aller faire du snorkeling à Concha de Perla alors Jackson nous prête masques et tubas. En plus, ils nous font la lessive, ça va bien aider!
Du toit de l’hostal on peut admirer la vue exceptionnelle sur plaines arides et les volcans de l’île.
Isabela en compte six, atteignant jusqu’à 1 710 mètres d’altitude.
L’île a la particularité d’être traversée par l’équateur.
On part ensuite à pied sous un beau soleil, arrêt à l’église pour quelques photos.
Le Christ veille sur la tortue, symbole des Galapagos
On va ensuite à la poste
On en profite pour envoyer quelques cartes postales
Mais Dame Glück doit avoir à l’œil Victor, Loïc et Alex car ils font des bêtises !
Maintenant direction Concha de Perla à pied. C’est loin et il fait chaud.
Isla Santa Cruz (Puerto Ayora) : dès le réveil on sait tout de suite pourquoi la ruelle de notre hostal était bloquée hier soir. Les engins de chantier sont déjà au travail juste devant la cuisine où on prend le petit déjeuner. La ville est en plein aménagement… ça fait plaisir de voir que l’afflux touristique a des retombées pour l’amélioration de la qualité de vie des habitants.
Nos trois guignols adorent le spectacle. Pour une fois ce ne sont pas eux qui font le plus de bruit !!!!
Notre choix de formule pour découvrir les Galápagos est maintenant fixé. On opte pour l’option numéro 2 : on le fera en indépendant (pas de croisière organisée, pas de Captain Stubing ni de Gopher :-D). C’est vraiment notre façon préférée de voyager. C’est vrai que ce sera moins confortable mais ça nous laissera bien plus de souplesse (et c’est aussi plus économique). Par contre, ça demande un gros effort d’organisation ; en même temps c’est ce qu’on fait depuis 8 mois de voyage, non ??? On passe ainsi la matinée sur internet pour réserver nos futurs hébergements à Isla Isabella et Isla San Cristobal
Allez ça c’est fait ! Maintenant, il est l’heure de prendre l’air. On prend un taxi en direction du port.
C’est l’heure de la livraison de bananes !
On va à l’agence de taxi-boat où la sympathique dame nous faisait de bons prix . On lui achète des billets aller-retour qui s’enchaîneront pour Isla Isabella et Isla San Cristobal. On quittera donc Isla Santa Cruz demain.
En bavardant, on lui dit qu’on envisage de visiter cet après-midi la Reserva El Chato. Elle nous propose alors de nous organiser l’aller -retour en taxi.
En attendant, on va manger dans le même petit snack que la veille. Les jus de fruits frais sont un régal
On y mange toujours aussi bien. Spécialités locales. Aujourd’hui le plat du jour c’est poisson.
A 14h00, la taxi-woman vient nous chercher. On va récupérer un sac à dos à notre hostal.
Ensuite, direction la montagne tout là haut dans les terres couvertes de nuages. On fait une halte en route pour acheter les autorisations d’entrée dans le parc national. En effet 90% de l’archipel fait partie d’un parc protégé par l’Etat Equatorien.
On approche de la réserve de tortues…
Les responsables de la réserve nous accueillent gentiment et nous expliquent le règlement concernant le respect des tortues. Elles y vivent librement sur plusieurs hectares.
Ils nous disent aussi qu’on peut se balader comme on veut sur les sentiers balisés dans la forêt. Énorme surprise : on est quasiment seuls sur les lieux. Presque pas de touristes.
Mais avant tout on part explorer les tunnels de lave.
Alex jubile devant l’entrée !
La descente dans cette grotte de lave amuse beaucoup les enfants !
Même pas peur des fantômes !
sont jolis ces petits champignons
Et nous voici ressortis à la lumière du jour, quelques centaines de mètres plus loin au beau milieu de la forêt
Tout de suite on fait notre première rencontre avec une des (vieilles) habitantes des lieux
Elles sont nombreuses, énormes et… pas du tout protégées des touristes indélicats 🙁 C’est surprenant car ils sont souvent un des pires désagrément pour les animaux, dont ils ne respectent pas la tranquillité.
Heureusement on a sensibilisé nos enfants a cet aspect et ils ont bien compris qu ils ne pourront voir de près les animaux que si ce sont ces derniers qui s’approchent volontairement ; et bien souvent ce fut le cas , pour notre plus grand plaisir a tous
La sœur de Caroline s’est cachée dans sa maison
Heureusement sa cousine qui monte la garde nous fait bon accueil. Enfin , en fait elle décide de nous accompagner un bout, mais le chemin, c’est pour elle 😀 !
“Galápago” signifie tortue géante. Cette mémère mesure plus de 2 mètres et pèse plus de 200 kg
Voici la doyenne : elle aurait plus de 100 ans (ces tortues peuvent vivre jusqu’à plus de 200 ans). Elle a un peu de mal à respirer. On ne s’attarde pas pour ne pas la gêner.
Les 2 petits commencent à fatiguer ; faut dire que mine de rien, on a pas mal marché !
On boucle vite fait et on refuse de faire la photo kitsch de départ
Sur la route retour Glück papote avec la taxi-woman et tente de lui faire un cours de français. C’est pas gagné ! On lui fixe tout de même rendez-vous pour nous emmener au port le lendemain matin .
Loïc est très énervé. Glück va faire les courses avec lui pour le calmer. Ici dans ce quartier, pas de gros commerce. Les tiendas sont tenues par les habitants qui ont aménagé une pièce de leur maison, ouverte sur la rue. Ils y vendent des produits de première nécessité. On y a nos petites habitudes depuis 3 jours.
A la tienda, une grand-mère nous accueille avec ses petites-filles qui viennent l’aider le soir dans sa boutique juste après l’école :
En voyant Glück la mamie dit : “Hola mi corazon” (salut mon coeur)… quel charmeur ce gluck !
On passe devant l’église… les habitants y convergent
pour la messe du soir
Le soleil se couche sur notre hostal
Puis on va à l’aire de jeux en famille. C’est incroyable comme en Amérique Latine les gens vivent dehors le soir
Notre quartier :
Au retour Dame Glück cuisine et on enchaîne les ti punch qu’on partage avec la charmante proprio de l’hostal.
On éteint la lumière sur plafond de notre chambre pour une bonne nuit de sommeil. Demain il faut se lever tôt : on part en bateau pour Isla Isabela !
Dame Glück sera malade pendant la nuit et Glück sera enrhumé le lendemain, quelle équipe !
Archipel des Galápagos (Isla Santa Cruz) : cet après-midi, on compte bien profiter de notre excursion à Bahia Tortuga (la baie des tortues)
On attend depuis une demi-heure au milieu de la foule sur le quai de la petite ville de Puerto Ayora.
Il est 14h30, on peut enfin monter sur une panga : ce sont les seuls petits bateaux-taxi autorisés à accoster ici. Du coup c’est la queue leu leu pour y monter et ensuite on y est entassé à bord.
Ces pangas font en général un trajet de quelques mètres dans le port (pour 1 USD par personne) jusqu’à un bateau plus gros :
qui lui nous emmènera à notre destination. Un système très organisé pour plumer les visiteurs (les enfants paient plein pot). Comme on ne sait pas encore les coutumes locales, on râle 😉
Vamos !!! c’est parti… d’abord doucement
puis très vite pour la plus grande joie des enfants
10 km de trajet en 20 minutes
pour une fois Victor s’endort au bon moment
On aperçoit notre but : la bande de sable de Bahia Totuga dominée par les volcans
On longe ensuite une péninsule rocheuse
Tout d’un coup quelque chose attire l’attention de Loïc et Alex :
C’est un iguane marin !!!!
C’est le seul lézard au monde à évoluer dans la mer
Il peut mesurer jusqu’à 1m70
Impressionnant hein Alex ?
Il est temps d’accoster. Étonnement il n’y a presque pas de trace humaine. ; les touristes semblent avoir choisi d’autres destinations 🙂
Mais déjà la faune locale vient nous accueillir
les iguanes marins ont l’air curieux de nous voir débarquer
C’est magnifique. Des cactus géants à perte de vue
Les iguanes vont et viennent à côté de nous l’air nonchalant
Un lézard de lave vient aussi nous saluer (C’est une femelle car elle a une tête rouge)
On marche vers la playa Mansa
Plage paradisiaque abritée de la houle
Il faut vite se protéger de la chaleur
On trouve un endroit sympa bien à l’ombre sous les arbres (après avoir fui un groupe d’allemands en short). ET on peut y voir les iguanes défiler devant nous dans le sable.
Je me demande lequel des 2 est le plus surpris ?
La plage du jurassique !
Les Glücks sont là !
Il est temps de baisser encore un peu le thermostat : allons faire un plouf.
La température de l’eau est divine
Super baignade, un bon moment.
Bataille d’algues ! Salade mouillée !!!
Le soleil descend vite dans le ciel. Et un pélican passe
Il est temps de se remettre en route car la plage ferme à 17h00 et un gardien y veille ! Et oui, pas courant une plage qui ferme mais c’est pour la bonne cause…ici, on respecte la tranquillité des tortugas !
On fait un dernier au revoir aux habitants
On découvre ensuite la playa Brava de Bahia Tortuga battue par la houle… baignade interdite en raison de violents courants
On marche le long de cette longue plage de sable blanc
On ne verra pas de tortues et pour cause : un panneau explique que le site est fermé juste avant la tombée du jour pour les laisser remonter et pondre en toute tranquillité 😉
On poursuit par un chemin de 3 km très sympa, à travers une forêt de cactus. C’est très bien aménagé afin de respecter la flore et le fragile écosystème de l’île
On sort de la forêt en traversant une large faille sismique
On arrive en ville au coucher du soleil. On trouve sur notre route encore une agence de tourisme, avec des gars qui nous embobinent sur des prix encore plus élevés puis ils nous emmène dans une autre agence encore plus foireuse que les précédentes qui nous ramène à la même agence que ce matin. On a des doutes sur le sérieux des prestataires.
On est usés et affamés. Du coup : on se fait un bon restau
La cerveza de equador
El atún a la mitad (mi-cuit de thon rouge)
El ceviche de atún con maíz de 3 vias (ceviche de thon avec du maïs cuisiné de 3 manière : cuit, grillé et torréfié)
Le patron est français. Très sympa, il nous donne plein de bons plans notamment la façon la plus simple faire le trajet en Equateur entre Guayaquil et Cuenca, ça nous servira bien par la suite !
Des musiciens équatoriens viennent faire le spectacle
Ils jouent de la guitare et de la flûte de pan en même temps; impressionnant!
Retour en taxi. On découvre qu’il n y a plus de route devant chez nous et on s’en rendra encore bien mieux compte le lendemain matin 😀
Quito : on fait nos adieux à Bernardo. Le taximan sympa qu’on avait reservé (le même qu’à l’aller) vient nous chercher à l’appartement et nous emmène à l’aéroport
Il faut faire une queue énorme pour obtenir la carte d’entrée aux Galápagos (avant même le Check in !!!). Il est important de savoir parler en espagnol à la dame à travers l’hygiaphone (comme au temps des PTT 😀 ) car elle travaille à 2 à l’heure en espagnol et encore moins vite en anglais.
Mais surtout surtout surtout il FAUT PAYER : et hop 5 x 20 us dollars !!! On n’a pas encore posé les pieds sur l’archipel qu’il faut taxer (on nous dit que c’est une taxe écologique pour préserver les sites et les habitants). Mais mais mais ce n’est que le début !
On passe une première fois la sécurité (fastidieux avec nos 3 Loulous), où des agents mettent des liens sur nos sacs, histoire d’éviter qu on y emmène des trucs illégaux (des graines par exemple pourrait contaminer l’écosystème des îles)… Puis on va à l’enregistrement des bagages. Et zut, nos amis de la sécurité ont oublié un lien sur un des sacs : il faut recommencer à faire la queue précédente. Glück fulmine et va directement voir le gars de la sécurité pour le confronter à sa défaillance. ouf ça marche !
Puis on va retirer de l’argent dans le centre commercial en face de l’aérogare car dans les îles peu de distributeurs de billets et il faudra- beaucoup- payer en cash 😉
Décollage à 13h00.
Malheureusement, dans l’avion nous sommes séparés ! On demande à une vieille dame et sa fille si on peut échanger nos places : dans un premier temps, elles acceptent puis reviennent sur leur décision car elles veulent absolument être installées côté hublot. Aucun autre passager nous propose d’échanger leur place. On est tristes… on sent qu’ici les passagers sont des touristes aisés et c’est un peu chacun pour soi. C’est la première fois depuis qu’on est en Amérique latine qu’on ressent ça. Le voisin de Glück pendant le vol est un argentin très sympathique. Lui aussi est atterré de l’attitude de certains touristes qui préfèrent séparer une famille que d inverser une place 🙁
On discutera avec lui pendant les 2 heures de vol entre 2 parties de Star Realms avec Alex.
Un bout de terre au milieu de l’Océan Pacifique est en vue :
Atterrissage aux Galápagos sur l’île de Baltra (aussi appelé Seymour Sud). Nous voici sur le tarmac
Dès qu’on pose les pieds aux Galapagos, il faut payer une taxe d’entrée, et uniquement en cash ; et cette fois c’est encore plus cher: 100 USD par personne, gloups ! Finalement on arrive à négocier : pour les enfants c’est moitié prix.
On sent nos bourses s’alléger à vue d’œil avant même de voir quoi que ce soit…
Allez c’est pas grave, on est motivés. Si au moins ça peut servir à protéger l’environnement on aura fait une bonne action, mais sur ce point on est un peu sceptiques….
les cactus montent la garde !!!
Le monde entier, est un cactus
Il est impossible de s’asseooooiiiir !!!!
Baltra est une toute petite île désertique, plate, et inhabitée : on y trouve juste des avions, une réserve biologique, un port de ravitaillement, des cailloux et….. des cactus !
Après avoir récupéré nos sacs à dos on doit prendre le bus de la Latam puis “el barco” (le petit bateau) jusque Santa Cruz l’île voisine. Sauf que le bus déjà est plein !!! Et il part sans nous…
On va se renseigner : les badauds ne sont pas au courant. Finalement un responsable de la compagnie aérienne nous dit que le prochain car arrivera dans 20 minutes.
Les enfants commencent à être fatigués (surtout Alex qui a toujours une grosse fièvre).
Au loin la volcanique Isla Daphne Menor
On aperçoit aussi à l’horizon les montagnes de Santa Cruz, notre prochaine destination
On arrive au canal d’Itabaca qui nous sépare de l’île Santa Cruz
La magie des lieux opère déjà
De l’autre côté du canal, on aperçoit la ” route” ( piste ?) qui traverse l’île Santa Cruz du nord au sud
Le bus nous amène au bord du canal et là sans aucune info, on monte sur un bateau… bon en même temps c’est le seul bateau présent et c’est le seul moyen de traverser ; il y a donc peu d’erreur possible 😉
On s’installe comme on peut, sans la moindre aide, avec les enfants et nos sacs
et on poireaute (encore). Le taxage continue: 2 USD par personne (même les petits) pour traverser le canal soit 0,5 km de navigation. On va vite apprendre qu’aux Galápagos tous les business sont bien plus rentables par rapport au reste de l’Equateur
Après une demi-heure d’attente, la traversée se fait en 2 minutes.
Un pélican vient nous dire coucou
Une fois débarqués à Santa Cruz on monte dans un petit bus (on avait le choix avec un taxi, mais pas au même tarif !) dans lequel on s’entasse jusqu’à ce que la rangée centrale soit pleine de gens debout.Les enfants sont sur nos genoux !
Dame Glück laisse une place à côté d’elle à un monsieur qui semble âgé et ce brave homme y envoie ses 2 filles sur les genoux l’une de l’autre. Ce sont des collégiennes très gentilles qui ont envie de communiquer
Le trajet jusqu’à la ville principale de l’île (Puerto Ayora) est très sauvage : des volcans plus ou moins actifs (l’île ne compte que 15 000 habitants)
Au bout de 1 heure, on approche de la ville. Comme dans toute l’Amérique Latine, ici le foot est une religion
On arrive au terminal de bus où il faut trouver comme on peut un taxi (ce sont tous des pick-up blancs) pour nous conduire à notre pension
Le chauffeur ne sait pas où est notre hôtel. Il fait un arrêt chez lui pour en parler avec sa femme qui passe un coup de fil et finalement va se renseigner chez un voisin qui finit par lui indiquer le bon chemin. Le bougre, on lui avait pourtant montré la bonne direction sur le GPS mapsme de notre téléphone mais il ne sait pas lire une carte !!! un comble pour un taximan !?
Heureusement que la ville de Puerto Ayora ne fait que 1,5 km x 2 km de surface car le gars est capable de se perdre dans un mouchoir
Toutefois on est surpris par la concentration d’habitants : 10 500 habitants entassés ici sur une île volcanique au milieu de l’océan. Étonnant cet urbanisme au milieu d’une réserve naturelle où vivent des espèces endémiques uniques au Monde.
On finit par arriver usés à l’Hostal Duncan. En fait ce n’est pas vraiment un hôtel. C’est une maison toute en hauteur constituée de 4 chambres sur les étages avec les propriétaires qui vivent au rez de chaussée
Notre chambre est grande (2 en fait) avec la climatisation et une bonne connexion internet ! Tout est neuf.
Les enfants ont vraiment besoin de se reposer
Bon il y a quelques cafards et pas d’eau chaude mais ça le fait !!! On est en milieu équatorial et ça fait partie de la vie sous ces latitudes.
Il y a une cuisine commune très sympa et spacieuse (qu’on est les seuls à utiliser) par contre il manque de la vaisselle pour pouvoir cuisiner. La gérante l’amène gentiment et donne des bananes pour les enfants.
L’otarie semble avoir envie de sortir tout droit de son poster pour nous accueillir 🙂
Notre quartier est récent. On voit bien que le petit village de pêcheurs de Puerto Ayora est en pleine expansion démographique (la moitié de la population de l’archipel) et devient une très ville touristique en pleine construction
On fait les courses à l épicerie du coin et on cuisine vite fait. Puis dodo… bien mérité
Le lendemain… grasse matinée. Alex va mieux il ne fait plus de fièvre. Il a juste une rhino-pharyngite cognée.
On se repose dans notre paisible quartier
On décide ensuite d’aller au centre ville voir comment les excursions sur les îles voisines s’organisent. On aurait aimé faire le trajet à pied histoire de se dégourdir un peu les jambes, sauf qu’en cette fin de matinée il fait déjà une chaleur du diable, on se résigne donc à prendre le taxi -pick-up
On est tout de suite dans l’ambiance des Galápagos : un petit port à taille humaine…
…avec beaucoup beaucoup de bateaux et de touristes
…mais déjà au milieu de toute cette activité humaine la magie des lieux opère
… la nature est bien là comme dans une carte postale
voici la faune locale qui nous salue :
Une frégate
Une tortue de mer au milieu du port
Une raie vient aussi faire son show
A la billetterie du port, on réserve un bateau pour Bahia Tortuga pour cet après-midi : le prix pique ! On ne prend donc que l’aller simple et on pense qu’on rentrera à pied. En fin d’après midi, il devrait faire moins chaud !
On va ensuite dans la rue principale. En fait le centre ville se résume à une série d’agences de voyage, restaurants, club de plongées, boutiques de fringues et de souvenirs, hôtels bars et autres boites de nuit alignés de manière ininterrompue. On est très loin de l’image sauvage qu’on se faisait des Galápagos. On s’attendait à des îles volcaniques désertes avec quelques villages typiques… mais on sent clairement une poussée du tourisme dit “vert” et l’empreinte humaine est plus importante qu’on ne le supposait.
du moins à Santa Cruz……
Pour visiter l’archipel, on n’a pas encore de plan bien défini. En tout 13 îles majeures, 6 petites îles et d’innombrables îlots : on se sent un peu perdus dans nos choix.
2 possibilités :
– soit on se débrouille en le faisant en autonomie complète en prenant des bateaux taxi d’une île majeure à l’autre et en essayant d’y trouver de quoi nous loger sur place et organiser des excursions dans les terres ainsi que dans les îles voisines. C’est moins cher et plus souple mais c’est plus fatiguant et ça nécessite une certaine logistique.
– soit on passe par une agence de voyage locale pour trouver un petit bateau de croisière. Là rien à organiser. Tout est inclus. Tout est cadré donc aucune souplesse, on suit le programme et c’est tout 🙁 On dort sur le bateau et on débarque sur les îles.
Nous avons un a priori favorable à la 1ère option bien évidemment mais ça ne coûte rien de se renseigner et de comparer….
On va donc voir au hasard les agences de tourisme pour estimer le prix des croisières. La plupart des touristes réservent des mois à l’avance à partir du continent à prix exorbitant mais on savait qu’en étant sur place on pouvait négocier.
Rapidement on nous dit oh la la !!! qu’il n’y pas beaucoup de bateaux disponibles. C’est le jeu de la négociation (tout ça dans le vacarme de nos enfants :-D). Heureusement notre espagnol commence à s’aiguiser et on voit des ouvertures. Les commerciaux passent des coups de fil ça dure ça dure. Mais au final on s’aperçoit que tous essaient de nous refiler à prix d’or les vieux rafiots qui leur restent sur les bras ou des bateau dits luxueux pour des prix encore bien plus indécents.
Voici un exemple d’un circuit proposé 4 jours ou 6 jours sur un voilier qui nous semble un peu usé. INENVISAGEABLE !!!
Bon ben pour l’instant l’option croisière semble mal barrée… on va s’accorder encore 2 jours pour se renseigner en restant basés sur Puerto Ayora. C’est sûr on est très déçus car il semble que même en indépendant, le budget risque d’être sévère !!!
Il est temps de reprendre des forces et on va manger dans un petit snack local où il y a du monde.
Une petite bière équatorienne et une spécialité locale et c’est reparti !
A la sortie du restau, on va voir la petite église en tôle ondulée
La ville est même bien équipée en infrastructures médicales. A l’hôpital les soins sont gratuits pour les habitants mais aussi pour les touristes. On peut dire ce qu’on veut mais l’Etat Équatorien a développé une politique sociale avant-gardiste par rapport au reste de l’Amérique du Sud. Respect 😉
Il faut qu’on s’équipe pour notre excursion de l’après-midi : nos lycras étant HS il faut en acheter d’autres 😉
Dans la boutique, les enfants sont déchaînés
Nous allons ensuite attendre sur le quai
5 minutes avant le départ du bateau pour Bahia Tortuga, Dame Glück- depuis le début pas vraiment emballée par l ‘option croisière – a une idée géniale : elle va voir l’agence de transport bateau-taxi juste à côté du petit restau pour se renseigner. Elle arrive à négocier avec une gérante, une dame très gentille ( une maman avec son jeune bambin, on se comprend tout de suite 🙂 ) des réductions pour les trajets vers Isla Isabela. Et là c’est nettement moins cher que les croisières… ça tient dans le budget. On visiterait donc les Galápagos en indépendant ? oui mais il va falloir vite s’organiser !
Pour aujourd’hui on compte déjà bien profiter de Bahia Tortuga à Santa Cruz (la baie des tortues) mais notre soirée promet d’être bien chargée car il faudra se trouver des hébergements à réserver :-)!