Les botecos (petits bars en plein air) de Copacabana

Après la baignade nous décidons de casser la croûte dans un boteco de Copacabana, un petit bar familial en plein air face à la mer

Alex a faim car on s’est bien défoulé dans l’eau

Les enfants sont heureux. C’est un vrai plaisir de pouvoir profiter de la plage dans une grosse ville comme Rio

Les cuistots font le show sous les yeux  admiratifs des clients

Repas arrosé de caïpirinhas  

burgers, viande sautée aux oignons, excellent !

sardines fraîches grillées

La vue est imprenable et le va-et-vient des gens sur la plage en ce dimanche est un vrai spectacle

Merci les gars!!! C’était délicieux

On poursuit ensuite notre promenade sur l’esplanade aux célèbres motifs en mosaïque sur le sol. Ici on ne ressent absolument pas l’insécurité qui peut régner sur le reste de la ville.

Le spectacle est partout. Même si depuis les années 1970 Copacabana n’est plus la destination tropicale favorite des gens riches et célèbres, cela reste une plage mythique qui charme toujours les visiteurs et les habitants de Rio.

Bon la moyenne d’age est quand même devenue assez élevée

côté retro:

On se remet sur la plage pour que les enfants puissent se défouler en courant et en chahutant… ça il savent bien faire les bougres

Sur cette photo on voit bien que les immeubles du front de mer datent un peu

Les immeubles décrépis alternent avec les palaces. Et devant celui-ci on tourne une publicité pour les maillots de bains masculins 😉

Des tenues comme on n’en voit qu ‘à Copacabana !!! mais ici aucun préjugé, chacun laisse libre cours à ses fantaisies et cela passerait presque inaperçu  🙂

Les marchands à la sauvette déambulent tranquillement au milieu de la foule

Copacabana quoi!!!

Et soudain!!!!

Un super-héros… que dis-je LE SUPER-HEROS arrive !!!

 

 

 

L’araignée en personne est là!!! Le héros préféré de Victor

En plus il est super sympa. Il vient vers nos 3 marmailles pour notre plus grand plaisir

Cela impressionnera Victor pendant de nombreuses semaines

Spiderman parlera un bon moment avec nous pour jouer avec les enfants et nous expliquer sa vie, celle des habitants de Rio et ses conditions de travail avec sa combinaison sur la plage en pleine chaleur… Un bon gars cet homme-araignée!!!

On retourne ensuite tout doucement sur nos pas le long des petits restau en kiosques avec musiciens. Bonne ambiance

Copacabana a vieilli et grossi mais c’est quand même très émouvant de voir cette joie de vivre alors que le Brésil subit une réelle crise sociale, politique et sécuritaire. Les brésiliens se serrent les coudes pour oublier leur difficile quotidien.

Bientôt ce sera la coupe du monde de foot en Russie. Les brésiliens misent beaucoup sur la Seleção en espérant que Neymar soit retabli de sa blessure pour participer dans un peu plus de 3 mois.

Un de nos regrets : ne pas avoir fait de place dans nos sacs à dos de voyage pour acheter un ou 2 paréos locaux

En video :

 

 

 

Le soleil se couche. Nous rentrons à l’appartement.

Il faut faire sécher les maillots sans les faire tomber, un exercice périlleux!!!

Un bon dodo après cette belle journée… demain on prévoit d’aller voir le Corcovado et son Christ Rédempteur !!!!

Dans la nuit on entendra encore des coups de feu au loin

Arrivée à Rio de Janeiro… Copacabana quoi !!!!

Brésil dans les airs

Aujourd’hui les nuages forment de jolis petits moutons dans le ciel, qui impressionnent Loïc

Après 2 heures de vol et 1200 km nous approchons du but

nous voyons déjà le célèbre Pain de Sucre (Pão de Açucar) et le mythique stade Maracanã rénové pour la coupe du Monde de 2014 

Le pont Rio-Niterói et le port industriel

le soleil se cache en cette fin de journée sur Rio de Janeiro et l’immense baie de Guanabara

La base militaire (Centro de Instrução Almirante Wandenkolk) sur Ilha das Enxadas

Les porte-avions et autres navires de la marine accostés sur l’île des Cobras, ancien fort de défense de la ville

L’île Fiscale (Ilha Fiscal) ancien poste de douane et son petit palais kitsch néo-gothique

Nous atterrissons à l’aéroport domestique Santos Dumont, tout proche du centre de Rio. Le Christ Rédempteur du Corcovado nous domine dans la brume

Pas de formalités de douane et en un rien de temps on récupère nos sacs à dos

Devant l’aéroport, une course à pied est organisée. Equipe orange et Equipe jaune.

Nous prenons le taxi. Pas facile de se faire comprendre car nous ne maîtrisons pas le portugais.

15 minutes plus tard, nous voici sur l’avenue de la célèbre plage de Copacabana

 

 

 

 

Nos hôtes nous accueillent pour nous présenter l’appartement. Ils ne parlent que le portugais et quand même un tout petit peu d’espagnol (ouf, ça va aider les choses). Ils sont très accueillants et font beaucoup d’efforts pour communiquer. Ils nous expliquent que tant qu’on reste dans le quartier, de jour, on ne devrait pas avoir de souci majeur de sécurité.

 

L’appartement est très bien. Spacieux, confortable, quasiment les pieds dans l’eau et avec une superette bien fournie  juste à côté.

Courses. Puis apéro avec la bière locale,…

repas, lessive (enfin !!!) et dodo

Bon c’est vrai, la nuit on a eu un peu de mal à dormir car la ville est très bruyante. Et ça fait bizarre d’entendre les coups de feu et le bruit des sirènes de police. Mais à aucun moment on ne s’est senti en insécurité.

Le lendemain c’est Praia (plage!!!!) et nos 3 Loulous sont aux anges rien que d’y penser

On fait 100 mètres à pied dans la rue…

Et nous voici devant la praia de Copacabana (la plage mythique, à la fois bourgeoise et populaire)

Nous sommes aussi deux pas de la plage d’Ipanema (la plage chic qui a le vent en poupe aux dépens de Copacabana)

On se balade le long de la très longue plage de Copacabana. Viva o Brasil. Nous sommes dimanche et les habitants (les Cariocas) viennent de tous les quartiers pour y passer du bon temps en famille ou entre copains. Les vendeurs ambulants de Caïpirinha sont très présents 🙂

Bon, c’est vrai c’est une plage dans une Mégapole donc pas hyper propre et l’eau sent un peu les égouts, mais la vue avec le pain de sucre au fond est vraiment unique. C’est quand même Copacabana quoi ! N’est ce pas  😉 Erwan 😉 …..

Des petits avions de tourisme survolent la plage en tirant de grandes banderoles publicitaires

Les joueurs de beach-volley aussi sont là. Remarquez qu’on est loin du mythe des volleyeuses brésiliennes en mini-short. A Copacabana elles ont vieilli et maintenant certains sportifs sont devenus bedonnants   😉

Comme c’est dimanche, la circulation en voiture est interdite sur la rue principale. Place aux jongleras, aux promeneurs, aux marchands de paréo et aux artisans.

Des artistes fabriquent d’énormes châteaux de sable pour gagner quelques Reals 

Allez !!!! C’est l’heure de la baignade. On essaie de trouver un coin éloigné des sorties d’eau douteuse pour s’installer dans le sable. Très honnêtement on pensait que ce serait plus sale pour une plage avec autant de monde. C’est plutôt bien nettoyé.

Il y a du monde mais on a quand même de la place pour poser nos pareos et jouer dans le sable sans se marcher dessus. On est loin de la foule de certaines plages de la côte d’Azur

Allons piquer une tête dans les vagues

Alex (ainsi que Loïc et Glück) s’amusent comme des fous car la houle est impressionnante (même trompeuse et dangereuse)

Ben Copacabana quoi ?!

La plage est sectorisée par numéros de poste de secours. Et les habitants des différents quartiers ont chacun leur préférences…

Ici les Cariocas de tous les milieux- bourgeois, classe moyennes et habitants de favelas – se côtoient

Le foot de plage est bien sûr à l’honneur.

Les hauts immeubles art deco plus ou moins esthétiques et les hôtels plus ou moins bien entretenus se succèdent face à la plage

On poursuit notre promenade

en longeant la promenade aux mosaïques du motif typique portugais

Nous assistons même à un tournoi de beach-foot (le sponsor est français ;-))

 

En video :

 

 

 

Le Barrage d’Itaipu

Foz do Iguaçu (Brésil) : on se met en route tranquille car on a un programme pas trop chargé aujourd’hui. On a prévu  d’aller voir le barrage d’Itaipu, qui alimente en électricité presque tout le Paraguay et une bonne partie du Brésil

On va donc tranquillement à pied à la gare routière.Puis on prend le bus après s’être renseignés et là … après 30 minutes de trajet on se rend compte qu’on s’est trompé de bus…

La dame qui tient la caisse dans le bus connait un peu la langue espagnole. Du coup on arrive à se comprendre et elle nous explique gentiment  comment arriver à bon port. Pas si simple …

On doit redescendre pour attendre un autre bus sur le bord de la route, un 101 ou un 102 , mais il n y en a pas beaucoup !!! Donc on attendra longtemps sous un soleil de plomb….

On y arrive enfin. Et nous voici à l’entrée d’Itaipu Binacional qui sert également de frontière entre le Brésil et le Paraguay. Le barrage a été construit sur le Rio Parana qui sépare les 2 pays.

A l’entrée du site après avoir payé nous sommes très sérieusement contrôlés par le service de sécurité. Ici on ne plaisante pas. C’est un site très très sensible pour les 2 nations. On ne peut pas visiter l’intérieur de l’usine hydro-éléctrique avec des enfants, on ne fera donc que le circuit panoramique.
Alex admire la maquette du site

La visite commence par un film très sympa où on apprend qu’Itaipu veut dire “la pierre qui chante” en guarani.

On nous explique que  le Paraná est un fleuve qui avec ses  affluents  constitue un des plus vaste réseau hydrographique de la planète (le troisième après l’Amazone et le Mississippi).

Que le barrage est un ouvrage “écologique” permettant de produire énormément d’électricité “propre” et “verte”

suffisamment pour produire 15% des besoins en  élécricité du Brésil et 80% des besoins en électricité du Paraguay. Impressionnant mais, mais… plus tard on en saura un peu plus sur la réalité des faits….

Un ouvrage colossal ayant nécessité 380 fois plus de fer et d’acier que la Tour Eiffel

Nous attendons ensuite la visite guidée en bus devant ce robot des Jeux Olympiques de Rio 2016

Le barrage d’Itaipu est aujourd’hui le second au monde en puissance installée (après le barrage des Trois-Gorges en Chine) et reste le premier en quantité cumulée d’énergie produite.

Le barrage d’Itaipu est selon l’American Society of Civil Engineers l’une des sept merveilles du monde moderne.

Il mesure près de 200 m de hauteur et 8 km de long !

On prend un 1er bus , puis un 2ème bus qui fera 2 stops avant de nous ramener là où le premier bus nous avait laissés… c’est décidément une journée de bus 🙁

L’audioguide espagnol ou anglais nous aide bien

Au total 20 turbines 3300 tonnes. Chaque turbine produit assez d’électricité pour alimenter une ville de 2,5 millions d’habitants

Nous avons franchi la frontière : nous voici au Paraguay

Pas de douane ni de coup de tampon pour nous zot visiteurs

Le lac de retenue de près de 30 000 millions de m3 et de 135 000 ha… un joli point d’eau utilisé comme parc de loisirs nautiques

les rampes de secours en cas de crue diluvienne pour shunter les turbines. Lorsque les vannes sont ouvertes le débit atteint 4 fois celui des chutes d’Iguazu 

Nous revenons du côté Brésilien.

Tout ça est bien joli… sur le papier…

Mais nous découvrirons en discutant avec les brésiliens que nous croiserons et en nous documentant que  :

Le barrage d’Itaipu, en dehors de son utilité , a eu aussi un lourd impact sur l’environnement. Pour sa construction il a fallu :
– déforester massivement et inonder de terres agricoles et de villages entiers (au total 1500 km2)
– déplacer des populations (10 000 familles)
– créer des réserves tampons furent crées pour sauver quelques 25000 animaux de la noyade
– engloutir la cascade des Sept Chutes, qui était non seulement un site touristique et naturel important en Amérique du Sud mais aussi les plus importantes chutes d’eau du monde en volume (cinq fois plus de débit que les chutes du Niagara). Afin de faciliter le transport sur le lac artificiel, le gouvernement brésilien fit dynamiter les rares éléments encore au-dessus de l’eau, ne laissant plus aucune chance de voir un jour renaître les Sept Chutes.

La question environnementale ne fut abordée qu’à l’arrivée de l’Argentine à la table des négociations, mais seulement parce que la libération du réservoir du barrage aurait pu inonder la capitale argentine.

Les termes du traité de gestion du barrage furent aussi l’objet d’un mécontentement général au Paraguay. En effet la gestion du barrage était gérée par un monopole brésilien fixant la répartition et le prix de revente de l’électricité. Désormais le Paraguay peut vendre directement l’énergie au Brésil, sans intermédiaire.

Après une journée complète de bus (7  différents au total) nous rentrons à la gare routière de Foz do Iguaçu

On retourne enfin  à la maison à pied en refaisant un arrêt au petit épicier du coin. Apéro, cuisine puis repas et dodo 😉

Le lendemain nos sacs sont prêts et nous quittons Foz do Iguaçu en début d’après-midi

Direction l’aéroport. Emilio, le taximan ne nous a pas oublié, il nous fait mal au cœur : ce vieux papi sourd qui est obligé de travailler encore à son âge ! La vie peut être rude pour les travailleurs au Brésil

Et maintenant”je vais à Rio, de Janeiro” !!!!

Comme le dirait Cloclo :

 

 

C’est parti !!!! On est quand même un peu stressés vu tout ce qu’on a entendu sur l’insécurité à Rio mais bon…

On décolle du petit aéroport perdu dans la jungle

Les chutes d’Iguazu vues de l’avion

En video :

Le parc des oiseaux (Parque das Aves) Foz do Iguaçu

Après avoir assisté aux merveilles de la nature à l’état pur aux chutes d’Iguazu nous traversons la route pour visiter O Parque das Aves

Nos zozos ont encore la patate pour voir les oiseaux dans ce qui est selon les habitants de Foz do Iguaçu une des plus belles et plus vastes réserve d’oiseaux de la planète.

Une fois rentrés, nous sommes un peu déçus car il s’avère que le parc ornithologique est en réalité une sorte de  zoo…  ce n’est pas une réserve naturelle comme on les aime… ici les oiseaux sont en “liberté” mais tout de même enfermés, dans une gigantesque volière.

Bon c’est vrai qu’ils ont plus de place que dans la plupart des zoos

Et qu’ils ont l’air d’être vraiment bien soignés

On entre à l’intérieur d’énormes volières… ça nous donne au moins la possibilité d’approcher les oiseaux sans ( trop) les géner

Grou coroado africano n’est pas vraiment un habitant originaire de la région

avec sa perruque

Près de 1000 oiseaux tropicaux en tout, presque impossibles à voir en liberté (?)

16 hectares dans la jungle. Il faut reconnaître que ce grand jardin est très bien entretenu

On fait connaissance avec un toucan

qui fait dodo tranquilement

Les enfants trouvent ce lieu très chouette

Un serpent aquatique (anaconda?) pour le plus grand plaisir de dame Glück.

Les habitants nous regardent de haut

On traverse ensuite une mini-serre à papillon.

Bon ben voilà. On est un peu déçus. C’est un zoo quoi… un beau zoo certes… mais les animaux y sont en captivité… le but de notre voyage c’est plutôt de les voir s’épanouir en pleine nature. On a même droit à la photo kitsch devant les perroquets

A la sortie nous reprenons le bus en passant devant ce transformer

On est bien en famille pendant ce long et grand voyage 😉

Retour dans notre jolie petite maison à Foz do Iguaçu

En video :

As Cataratas do Iguaçu (Les chutes d’Iguazu) côté brésilien

Foz do Iguaçu. Ce matin lever tôt. Pas question de rater les chutes d’Iguazu côté brésilien, il fait à nouveau un temps magnifique!!!

Ça s’enchaîne bien, on chope tout de suite le bus à la gare routière.  

On arrive directement à l’entrée du parque nacional do Iguaçu.

Une fois rentrés, on attrape aussi immédiatement le bus “décapotable” du parc national.

La route traverse la jungle. Cette fois-ci c’est la fête pour les lunettes de soleil!

On descend du bus et ce panneau nous avertit : attention les jaguars vivent ici !!!

Nous passons devant un hôtel de luxe construit en pleine jungle

Nous ne croisons pas un jaguar mais plutôt un énorme lézard. Loïc : “c’est un serpent ça ?”… ben non regarde il a des pattes !

Et nous voici en face des chutes d’Iguazu. Cette fois-ci sous le soleil!

On a une vue panoramique sur les chutes, magnifiques.

Petit circuit à pied

Arc en ciel

Douche sur la plate-forme!!!

On est trempés!!! Mais sous un chouette soleil ça ne pose aucun problème

Le côté brésilien des chutes est nettement plus petit que du côté brésilien mais on a une super vue sur les cascades argentines en face!!!

Mr papillon a trouvé sa place

On mange un burger en haut des chutes en terrasse, en faisant  bien attention . Notre mission : ne pas se le faire piquer par un coati !

puis on reprend le bus vers l’entrée du parc en direction du parque do aves

En video :

Arrivée à Foz do Iguaçu au Brésil

Puerto Iguazu (Argentine) : Favio, notre super taximan habituel (père d’un puma! : son fils joue en équipe nationale argentine de rugby) nous emmène au Brésil.
Il est vraiment incroyable. Il nous facilite les choses en arrivant à la frontière brésilienne. Il connait bien les douaniers et les différentes formalités d’immigration : le passage de la frontière est plié en 5 minutes (alors que parfois ça peut prendre des heures!!!)

Nous arrivons à Foz do Iguaçu au Brésil en moins d’une heure.

Quand nous arrivons à l’adresse indiquée par Airbnb notre taximan argentin n’est pas très rassurant. Il nous dit que notre logement, bien que dans un quartier résidentiel, est à la limite des quartiers dangereux. Il nous conseille de surtout ne pas descendre la rue plus bas vers le fleuve tout proche car c’est une zone où se regroupent les trafiquant de drogue ; En effet, le Paraguay (zone de trafic) est juste sur l’autre berge. Il nous dit clairement : “NUNCA ANDES AHI POR LA NOCHE” (NE JAMAIS SE PROMENER ICI LA NUIT)

En plus la maison est fermée et notre logeur n’est pas sur place, il faut l’attendre 🙁

Toujours personne. Glück part avec le taximan trouver les voisins car nos téléphones ne fonctionnent pas au Brésil. La plupart des voisins ont porte closes ou refusent de nous ouvrir en nous disant que leur patron n’est pas encore rentré. Ambiance… ambiance…on commence à sentir le changement d’atmosphère.

On finit par trouver un gentil voisin. On essaie de se faire comprendre en mélangeant espagnol-français-anglais car on ne sait pas parler le portugais. En fait c’est l’oncle de notre hôte. Il lui telephone

Et après 10 minutes voilà notre hôte avec un pote à lui. Bon, il est plutôt sympa et arrangeant

On emménage dans notre maison. Elle est top!

Ici, on sent quand même une certaine tension au niveau sécurité. Portail électrique et au dessus, tout autour de la maison, des fils électrifiés à 13000Volts.

Mais on ne ressent pas l’insécurité. Et on se sent plutôt bien. Victor prend vite ses marques.

Un bon petit repas improvisé

On fait quelques courses au supermarché et on revient au soleil couchant… Toujours aucune sensation d’insécurité (mais comme on nous l’a conseillé, nous ne nous sommes pas aventurés près du fleuve)

Le lendemain, repos bien mérité! On s’est levés trop tard et on a plein de trucs à gérer pour le reste du voyage. En plus notre logement est top contrairement à celui de Puerto Iguazu….en même temps, on pouvait difficilement faire pire 😉

On a sorti les jouets et les jeux des enfants. On enchaîne les parties de catane

Puis un petit tour en ville.
Ici les poubelles sont des paniers fixes en hauteur pour que les rats et autres animaux n’y viennent pas

c’est une ville de contraste: la misère côtoie…

…le luxe

Avec un côté retro

D’abord il nous faut retirer de l’argent (ici c’est pas les pesos mais c’est les reals”, et ce n’est pas simple !!!  Apparemment le seul gabier (atm) où on peut retirer avec une carte internationale est à l’opposé de chez nous! Pas grave, on va marcher un peu et découvrir la ville de Foz do Iguaçu

On en profite pour faire un saut à la librairie que notre logeur avait conseillée, tenue par une française. On y trouvera un lonely planet du Brésil, en portugais certes mais bon, c’est mieux que rien et c’est le dernier exemplaire. On va se mettre au portugais ?

La libraire nous conseille un petit resto cantine pas trop loin de sa boutique, on y mange au kilo; une expérience insolite …. la salade chargée de vinaigrette peut vite se réveler plus lourde que l’oeuf dur pourtant bien plus nourrissant 😀 ; ‘ optimisation de la chose est donc un bon casse-neurones ! la nourriture est correcte, sauf les desserts qui sont franchement gélatineux, même Loïc refuse de les manger, c’est dire !

Nous continuons notre promenade en ville. Ici les militaires sont bien présents… pas de trouble de l’ordre public.

Un des soldats brésiliens nous salue, amusé par nos 3 marmailles 

On fait un stop  à l’office du tourisme sur la route du retour… 

Demain il faudra se lever tôt. Pas question de rater les chutes d’Iguazu côté brésilien !!!