Rio de Janeiro : lever 4h00 du matin, rude. On prend un uber pour aller à l’aéroport : ça ne nous rassure pas vraiment mais on n’a pas le choix car il ne nous reste plus le moindre real en liquide. Aujourd’hui on a 2 vols à enchainer:
Brésil —> Colombie —> Equateur
En 20 minutes on est à l’aéroport international de Rio
Enregistrement censé débuter à 5h00… mais la réalité sera toute autre
En pratique on passera 2 heures debout en file indienne sans avancer pendant que les 3 employés d’Avianca présents sur le site ne communiquent pas et gardent le nez dans leurs dossiers. On est bloqués.
Victor, épuisé, s’est endormi. Les 2 grands frères fatigués deviennent fatigants. Glück en a marre rester debout. Il décide donc de s’asseoir sur les tapis des valises à côté des comptoirs désespérément vides
Après 3 heures d’attente, on peut enfin enregistrer nos bagages, passer la douane puis la sécurité.
Les boutiques de l’aéroport de Rio ne connaissent pas une affluence énorme
C’est la première fois depuis qu’on voyage qu’on voit des salles d’embarquement totalement vides.
On a le temps de regarder une dernière fois la ville de Rio
On se rend à la porte d’embarquement mais là encore, aucune info et personne pour nous aiguiller. Du coup on prend un petit dej (hors de prix : comme dans beaucoup d’aéroports, une bouteille d’eau coûte aussi cher qu’un repas complet en ville…)
Il est 9h23… on aurait dû décoller à 8h00… personne ne nous a informé d’un quelconque retard. La dame présente n’est pas la pour ça ! d’ailleurs, on se demande bien pourquoi elle est là …….
on dirait que notre avion est là
Finalement décollage avec 3 heures de retard. On n’est pas sûrs d’avoir notre correspondance à Bogota 🙁
Au revoir la baie de Rio et le Pain de Sucre !
On en peut pas dire qu’on soit au top de notre forme
Après plus de 6 heures de vol on survole la Colombie. Entre jungle et montagnes
On approche des zones de culture
Et nous voici à Bogota (17h30 heure de Rio et 15h30 heure de Bogota). Bon ben voilà : on a loupé notre correspondance pour Quito en Equateur.
On nous “parque” sur une file d’attente pour avoir des infos sur la connexion puis sur une autre file . On finit par râler car on a quand même 3 petits gars qui sont debout depuis pas d’heure !
Une hôtesse “sympa” a finalement un peu d’empathie pour nous et émet des billets pour le vol suivant pour Quito (OUFFF !!!). les bagages devraient suivre ….Elle nous dirige ensuite vers le VIP lounge. Le décollage est prévu pour dans un peu moins de 3 heures.
les boutiques de luxes sont partout en zone de transit
la Colombie après une longue crise politique s’ouvre peu à peu au tourisme
Une grande découverte pour nous le VIP lounge : espace internet, repas offert, en cas et boissons à volonté, douche avec petits savons et serviettes moelleuses , crème pour les mains , toilettes nickel, nettoyées quasi après chaque utilisateur. Le luxe quoi…. Au moins ce contre temps nous a fait découvrir une facette des aéroports que nous n’avions jamais pratiquée !!!!
L’attente nous paraît tout de suite moins longue 😉
Coca ça rime avec Bogota. Bon OK la blague est nulle. On sort—->>>>
La bière locale
Quand même on a été raisonnables: c’est aussi pour les yeux
On aurait préféré que les vols s’enchaînent comme prévu initialement mais tant qu à poireauter dans l’aéroport, autant ici que dans la salle commune ! Malgré tout les 2 petits sont très difficiles ; on les comprend !
Allez cette fois on va décoller à l’heure. 20h20. Destination : Quito
Ce 2e vol de la journée sera tranquille, sauf pour Dame Glück qui aura de fortes douleurs gastriques…
Si tout va bien , atterrissage vers 22h00 en Equateur !
Bravo pour votre courage ! Pas facile d’arriver à Quito !
Mais c’est ne pas connaître votre ténacité !😀
Et les contre temps ont parfois des embellies…!
Pas faciles quand même avec 3 petites bobines fatiguées !
Bisous ,câlins à notre courageuse petite tribu. 😀
Vous avez beau être en retard sur votre blog, j’ai du mal à vous rattraper en ce moment. Mais toujours aussi charmée par les survols magiques, la baie de Rio, les jungles calmes nimbées de brumes et autres enchantements même s’il a fallu attendre la fin de la sieste du personnel, Caramba… je crois que je vais essayer de trouver un hublot de Boeing à la casse et je regarderai vos photos géniales à travers en pensant à vous, j’aurai l’impression de faire le tour du monde !!!! bouhouhou
N’empêche, vous avez quand même traversé parfois de drôles d’endroits en ruine, tagués et craignosses… ( ovations et acclamations) il doit falloir de bonnes jambes
allez je cours aux abris que demain, boulot ! je vais rêver de mon hublot. Suis ravie d’avoir encore six mois de belles histoires et de belles photos pour rester sous le charme
Tu les sais comme nous Jil rien de mieux que de se perdre dans une ville pour mieux l’apprécier… ruinée et étincelante à la fois