San Martin de los Andes et la route des 7 lacs (Ruta 40). Puis départ vers Mendoza

Nous arrivons à San Martin de los Andes en fin d’après midi.

Et nous nous installons au 1er étage du chalet du papa de Martin de San Martin de Los Andes !!!  (ça ne s’invente pas, et ça vaut Dan le Danois !). On est très bien accueillis

C’est chaleureux et les petits gars prennent vite leurs marques

On peut même profiter du BBQ du jardin

Après Glück il y a trois jours, c’est au tour de Dame Glück d’être malade pour la première fois du voyage… rien de méchant heureusement. Une bonne nuit de sommeil nous est nécessaire.

Le lendemain nous potassons la suite  du périple.

Le midi on part découvrir le centre de San Martin des Andes. C’est une petite ville de montagne (20 000 hab) avec aussi un influence germanique mais une ambiance latino : à l’heure de la sieste les rues sont désertes 😉

On va manger en ville. Le restau est correct mais le personnel, pour la première fois depuis qu’on est en Argentine est désagréable, visiblement au bout du rouleau. On sent bien que nous sommes dans un lieu bondé de touristes.

On se promène sur la place principale et à l’office du tourisme pour connaitre les possibilités de balade en montagne et autour du lac.

Et la région offre plein plein de possibilités de marche (et de baignade) en montagne

On décide d’aller à la plage de la Islita au bord du lac. Pour ça il faut prendre de la hauteur en voiture sur une piste de terre en corniche dominant la ville. 

La route est une piste défoncée au bord du vide, dame Glück déteste.

On hésite à faire demi tour, on décide que oui…. et Glück continue, en n’en faisant qu’à sa tête, l’enragé !!!

Au bout d’1 heure (pour 10 km !) on arrive dans un petit hameau de 3 ou 4 chalets dominant le lac. Les propriétaires (visiblement des gens très simples) laissent les touristes se garer dans leur jardin contre quelques pesos car il est impossible de se garer au bord de la route à cause du vide ! Ils sont très gentils et discutent longuement avec nous.

Maintenant il faut descendre à pied jusqu’à la berge du lac (El Lago Lacar)

On arrive à la Playa Bonita… et là Dame Glück après avoir pesté toute la route avoue que ça en valait la peine !!! 

L’eau est délicieuse et transparente (et aussi très fraîche !), on se régale de passer la fin d’après midi ici

Les orgues de basaltes dominent le lac

et Alex fait le sous-marin

Il est tard et il faut rentrer par la même route jusqu’à la maison

Le lendemain. C’est la pluie et la grisaille. On se bouge quand même un peu et on va vers el lago Lolog

Pour la première fois on voit un vrai gaucho !!! Cette fois on ne peut pas faire la blague “un gaucho, un gaucho, un gaucho !!!!” Mais non , c’est juste un piniouf (en apercevant un touriste à cheval)”

Il accepte de bonne grâce de se laisser prendre en photo, mais zut ! elle est floue 🙁

On franchit le poste de police

El lago Lolog est bien agité  aujourd’hui; c ‘est jour de grand vent et de tempête ! Pas âme qui vive à l’horizon…

On rentre en faisant les courses au passage, avant de préparer le repas et de regarder les vols suivants à prévoir .Tout particulièrement celui  pour le Mexique, car si d’habitude on fait tout à la dernière minute pour se laisser un maximum de liberté, ce vol là nous tenons à le réserver bien à l’avance ; en effet ,  nous avons calé la période  de notre passage au Mexique pour y retrouver Marie-Hélène et Didier, des amis de longue date ! Bien evidemment et pour ne pas changer, le site de Latam bugge , arrrggg! Glück dépité part rechercher notre linge à la lavanderia , propre , sec et repasse et en plus il sent bon !!!! Allez une bonne cerveza et ça repart 🙂 ….

On a même trouvé des confitures de Calafate

Le lendemain le soleil est de retour. C’est le départ. Une longue route nous attend jusque Mendoza. Nous devrons rouler jusque l’aéroport de San Carlos de Bariloche (minimum 3 heures) puis rendre la voiture puis 3 heures d’attente puis  2 heures de vol jusque Buenos Aires puis 3 heures d’attente puis 2 heures de vol… avant de pouvoir enfin revoir Silvina et Carlos !

En attendant nous disons au revoir à notre hôte le papa de Martin (qui n’a pas l’air décidé à nous laisser démarrer !)

Nous roulons d’abord tranquillement sur la Ruta 40 en longeant chacun des 7 lacs.

Dominé par les rapaces

Certains voyageurs que nous croisons sont super équipés. Ce brésilien est devenu un modèle pour nous avec sa maison ambulante tout terrain !!!

Et puis d’un seul coup on se retrouve à suivre une série de tortues,, escargots, caravanes et minibus en tous genres qui ne se poussent pas. On commence à être à l arrache pour arriver   à l’heure pour rendre la voiture à l aéroport . On pique nique dans la voiture en roulant , c était une bonne idée d avoir préparé les sandwiches dès le matin. On n’aura finalement pas le temps de faire le plein, on s’arrange avec le gars pour payer en liquide directement. Et comme on est encombrés par les 2 sièges auto des petits (on les transportait depuis l’ Australie), on les lui donne. Le gars surpris, nous remercie sincèrement.

Embarquement simple et presque pas d attente. On en profite pour ramener quelques chocolats (la ville de Bariloche est réputée pour ses chocolatets) pour Carlos et Silvina, qui viendront nous chercher à l arrivée ce soir !

Nous voilà à l’aéroport  et non l’arrêt au port comme nous disent malicieusement Loïc et Victor

Bariloche —–> Buenos Aires

Transit par Buenos Aires. Une demi-heure de retard du 2e vol ! On limite la casse !

Buenos Aires ——-> Mendoza

Dans les aéroports, on ne se fait pas que des amis  😉  Notre petite tribu passe rarement inaperçue…

Carlos est là !!!! Il nous récupère à l’arrivée à Mendoza. Il est 23h30 !!!

Il nous emmène en voiture jusqu’à leur maison.

Silvina nous a préparé un bon repas. Et il est plus de minuit. Un accueil exceptionnel !!! Nous sommes touchés, et ravis de les retrouver !!!

Une grande amitié est en train de naître !!!!

San Carlos de Bariloche et la route des 7 Lacs (Ruta 40)

San Carlos de Bariloche. On atterrit le soir avec une grosse heure de retard. Quel chemin fait depuis Colonia ce matin ! Mais on est contents de pouvoir revenir en Patagonie et découvrir la région des 7 lacs (si proche du lac Todos los Santos au Chili que nous avions découvert il y a un mois, mais si difficile d’accès par la frontière traversant les Andes)

A l’aéroport, pas de trace de l’agence de location “Cactus”. Mais heureusement un “caballero” arrive avec une pancarte à notre nom.

Le pauvre nous a attendu une heure à cause du retard de la Latam. Il nous donne une voiture correcte, bien que ce soit une VW vieux modèle inconnu en Europe avec des suspensions quelque peu usées.

Sieur Glück est malade pour la première fois du voyage.

Le GPS google ne nous aide pas à trouver notre logement car nous avons opté pour le choix de loger un peu à l’écart de la très touristique ville de San Carlos de Bariloche.

Après 1h30 d’errement dans les bois, le jour tombe et on a du mal à s’orienter dans le noir. On s’arrête pour toquer à la porte d’un chalet isolé dans la foret. Un vieux monsieur accepte de nous prêter son téléphone (notre carte SIM chilienne est HS ici). Heureusement notre hôte, Luciano vient nous chercher car en fait nous sommes chez son “voisin” à quelques hectares près.

Le logement est superbe. On fait quelques spaghettis nature car on n’a rien d’autre, même pas de dessert. Les garçons sont navrés ! Heureusement il y a dans la maison des super petits bonbons aux fruits.

Au dodo !

Après une bonne nuit de sommeil nous découvrons la vue ! Nous sommes près du lac Gutiérrez face à Cerro Catedral

On va vite fait faire des courses au supermarché car on n’a même pas de quoi petit- déjeuner. On tombera baba de la dolce de leche de Bariloche ! Unique au monde !!!!

Le jardin est immense et le lieu accueillant. On passera une grande partie de la journée à se défouler et se reposer

Les enfants jouent aux raquettes, mais c’est sans compter sur le toutou de la maison qui leur vole sans arrêt la balle ! Et oui, lui aussi veut s’amuser !

Luciano a construit lui même sa maison

et la grande dépendance pour faire du AirBnb : un travail d’artiste !

Et pendant notre séjour, Luciano nous bichonnera. Un personnage vraiment sympathique qui fait tout pour qu’on se sente bien chez lui.

Victor adore !

Loïc aussi !

ainsi qu’Alex , qui a repéré la cabane en bois tout en haut de l’arbre

Le temps des cerises dans l’hémisphère sud

et de la lavande.

Mamie cette photo de Loïc ne te rappelle-elle pas des souvenirs ? Des similitudes  avec son grand frère à Loches il y a quelques années ?

n’est-ce pas Victor ?

En fin d’après-midi on fait le circuit en voiture, vers le réputé circuito chico. On est le WE, il fait beau, et c’est les vacances scolaires. On s’en rend compte dès qu’on approche de San Carlos de Bariloche. Les plages du Lac Nahuel Huapi sont bondées

Nous sommes dans les bouchons en plein soleil.

Soudain. On se fait arrêter par la police. Glück baisse sa vitre.
– Le policier : “debes conducir con los faros encendidos ¡Es obligatorio aquí! ” (vous devez rouler avec les phares allumés. C’est obligatoire ici !).
– Glück : “Correcto. No lo sabíamos” (d’accord. Nous ne le savions pas)

Et il nous laisse partir sans verbaliser. ouf !

Nous nous dirigeons vers Llao llao et son hotel très select mais le cerbère qui garde l’entrée du parking nous fait comprendre que nous ne sommes pas les bienvenus… avec notre vieille VW !!!

Nous approchons des sentiers de rando mais c’est impossible de se garer et les chemins ressemblent à des autoroutes aujourd’hui tellement il y a de monde. Tant pis on continue! C’est quand même magnifique et sauvage.

Il y a même une brasserie artisanale “la patagonia” !

Et le houblon est cultivé sur place !

El lago Perito Moreno

Diables rouges père et fils

Llao llao et son hôtel au bord du lac

puis on pousse jusque Cerro Catedral la 2e station de ski la plus grosse d’Amérique du Sud avec ses 120 km de pistes (après la Leñas : merci Carlos pour l’info ;-)). En été pas de neige ici eh eh

Retour chez Luciano. Bonne soirée avec bonne bouteille au bouchon customisé  😉

Le lendemain. Les enfants jouent dehors, on a une grande conversation avec notre hôte Luciano qui est vraiment sympa, excellent état  d’esprit et bonne philosophie de la vie. Ce serait cool de revenir ici un jour.

On part vers midi car on veut profiter au max de la maison.

Nous commençons par découvrir la ville de San Carlos de Bariloche. Nous pensions que c’était une petite ville touristique mais en réalité c’est déjà une grosse ville. Plus de 110 000 habitants !

La place centrale est fortement inspirée par le style germanique (comme en Auricanie Chilienne)

Malheureusement certains bâtiments sont tagués car la ville est réputée pour accueillir de nombreux étudiants de Buenos Aires (et d’ici) en début d’été. Ils y viennent pour fêter la fin des examens avec les dommages collatéraux que ça peut engendrer.

La cathédrale

Bariloche vue de loin

avec el lago Nahuel Huapi

dominé par le Cerro Tronador (volcan au glacier qui tonne)

Les barrages de police sont partout mais ça passe sans soucis

Les affluents du lac aux eaux limpides

On commence la fameuse route des 7 lacs

Au début, c’est frustrant car il y a de nombreux beaux paysages mais tous les points où on peut s’arrêter sont des hôtels et propriétés privées. Et nous on voudrait bien faire trempette !

C’est la 2e fois du voyage que nous empruntons la mythique Ruta 40 (la fois précédente c’était entre El Calafate et El Chalten en bus)

On finit par trouver une petite plage pour pique niquer et se baigner au bord du lago Correntoso. Il fait sacrément chaud malgré l’altitude (900 m) et pas la moindre ombre.

Eau cristalline aux couleurs arc en ciel sous l’effet des rayons du soleil

mais aussi eau très fraîche (les glaciers sont proches devant nous). Quel contraste avec la température de l’air !

On y restera plusieurs heures

Ici aussi nous sommes en pleine nature et pas facile de sa garer vu l’affluence !

avec un défilé de vieilles voitures vrombissantes de kékés collectionneurs de vielles voitures 

jusqu’à la panne ! Et là, c ‘est la cata pour ce pauvre chauffeur ; plus question de frimer avec sa vieille guimbarde en panne et une file de conducteurs bloqués impatients et furieux qui se défoulent sur leur klaxon …il a plutot intérêt à savoir réparer au plus vite 😀 !!!!

Et nous atteignons notre destination, San Martin de Los Andes en fin d’après-midi

Vol de El Calafate à Buenos Aires

El Calafate (Argentine) : après le repas de midi nous quittons l’appartement. Notre taxi arrive avec 15 minutes de retard et se permet encore de râler parce  que nous sommes 2 adultes et 3 enfants !!!
Glück : “No es un problemo ;  vamos cavallero !” et comme on dit ici pas avec “el coche”(on n’est plus au temps des carrosses) mais avec “el auto”

On rencontre dans l’aéroport une famille française très sympa: David et ses parents.

Sur le grand planisphère, Alex explique à David notre itinéraire de Tour du Monde depuis le 9 juillet 2017 jusqu’à aujourd’hui. Pour le futur, après Buenos Aires, on ne sait pas encore !

Après les formalités de vol, on décide de prendre un verre ensemble. Ils sont venus voir leur sœur / fille qui vit et tient un hôtel-boutique à Buenos Aires (San Thelmo) et vient d’avoir un bébé. Les parents ont un super contact avec nos 2 petits diables qui les envahissent bien 😉

Ils nous donnent plein d’info sympa pour visiter Buenos Aires et nous conseillent d’aller en Uruguay en bateau à partir de Buenos Aires. Pourquoi pas ? Carlos nous en avait également parlé !

Et chose étonnante, ils connaissent Mouvaux et Loches !

Notre avion aura du retard (une heure). Pas grave ! Enfin, sauf que notre hôte de Buenos Aires semble tenir à ce qu ‘on ne soit pas en retard, elle ne loge pas sur place…

C’est cet avion là : un aerolinas (ça change du latam qui lui aussi ,est souvent en retard !?)

Et c’est parti : on survole el Lago Argentino et El Calafate avec les Andes de Patagonie au fond

aux sommets enneigés

Puis les plaines desertiques et leurs rivières sinueuses

La pampa rocailleuse

les grands lacs multicolores

puis quelques petits lacs

Après avoir longé les Andes, on survole les zones desertes, avec ici une oasis autour de la rivière et du canyon

On se demande si on ne survole pas la planète Mars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

El Chaltén : Randonnée à la Laguna Capri par le Fitz Roy Trekking

Il est déjà midi. Nous voici au début de la rando vers El Churillo (les cascades). Mais on s’aperçoit que c’est un peu plat. Or on a envie de se dégourdir les jambes et nos 3 marmailles de la Réunion préfèrent les montées avec des raccourcis. Et si on tentait un sentier bien plus sympa : le fameux Sendero al Fitz Roy ???? Chiche !

On se lance, on verra bien, s’il faut on fera demi tour.

Victor est super casse pied au début mais il se prend vite au jeu , car il aime l’escalade mais pas la salade ! , et on se régale tous.

el sendero monte tranquillement à travers la forêt et les Alex et Loïc ne peuvent pas s’empêcher de sautiller en dehors du sentier. Ils ont des fourmis dans les jambes.

Rapidement les lascars grimpent et nous dominons la vallée 

 

ça y est Victor est bien lancé et en pleine forme !

Dans la forêt nous trouvons un joli petit nid à polissons

Et nous rencontrons un joli Pic de Magellan

Finalement on progresse vite !

On s’approche du but…

Nous apercevons le cerro (mont) Fitz Roy, également connu sous le nom de cerro Chaltén

Nous atteignons la laguna Capri

 

il fait un peu trop frais pour se baigner sur cette plage

 

où nous rencontrons Aelson, un brésilien, avec qui nous discutons pendant une heure comme ça, juste pour le plaisir. Il nous donne quelques infos sur son pays. Selon lui, il faut qu’on aille visiter le nordeste. On verra bien, c’est vrai que visiter le Brésil nous tente bien.

Il prend la pause du Cristo Redentor de Rio

Et prend une photo bien cool de nous 5

On en profite pour se resucrer avec un peu de gâteau, puisqu’on a décidé l’option balade longue et qu’on a pas de pique nique avec nous. On fera sans doute un bon restau en retournant au village.

On hésite à faire la boucle complète qui mène au mirador Fitz Roy de l’autre côté mais on y renonce car on ne connaît pas la distance. Par contre comme on a vraiment envie de le voir ce mirador, on revient donc à l’embranchement des 2 sentiers et on prend cette fois le côté mirador. Ça ne rajoutera que 2 kilomètres aller retour. Même pas peur …

Le nom El Chaltén a été choisi lors de la création de la localité, afin de rendre hommage à la culture Tehuelche, les Amérindiens de Patagonie. El Chaltén  signifierait en tehuelche « la montagne qui fume », faisant allusion aux nuages fréquemment accrochés à son sommet . Vous voyez ce qu’on veut dire par là ?

Alors ces espèces de boules blanches sur les arbres, on ne sait pas ce que c’est : des champignons ? des œufs d’insectes ? des œufs d’habitants de Roswell ?

On redescend tranquillement, les garçons auront été vaillants. Victor à marché sans rechigner presque tout du long !

Le ciel se couvre et le mercure descend. 

Nous regagnons le village à 17h00 après 11 km de rando : on a les crocs et on a soif. On porte – avec bonne intuition – notre choix sur une taverne “Don Guerra” qui sert des repas à toute heure ! Ça tombe bien, c’est presque partout l’Happy hour .

Legoglück nous montre notre parcours de rando sur le set de table

Les bières maisons ambrées sont au top ; presqu’aussi bonnes qu’en Belgique ! 2 bonnes pintes

Allez une 2e tournée  avec une super soupe à l’oignon

On se régalera d’énormes morceaux de viande argentine : première expérience avec le boeuf argentin …. C’est incroyablement tendre. Unique. Fondant. Du jamais vu. Un goût exquis !!!

Et les frites sont parfaites une fois ! En plus la serveuse et le barman sont hyper gentils, cool, bref une excellente adresse le Don Guerra !

Des flans à la dolce de leche. Pour les enfants, des desserts exceptionnels  dont Loïc nous dira encore spontanément le lendemain combien la mousse au chocolat était bonne   hhmmmm !!!!

Une expérience culinaire au top après une randonnée au top !

Un dernier calin avec un gnome

Michael is black or white ?

Et zebulon a été upgradé ?

Une photo de la maquette du Fitz Roy

et on retourne à l’entrée du village pour repartir en mini-bus à l’heure prévue : 20h00 !

3h00 de trajet jusqu’à notre petit nid à El Calafate… les 2 petits sont épuisés et s’endorment vite sur la route

Notre chauffeur bien sympa nous déposera pile devant  notre appart de El Calafate.

On couche vite les enfants et on passe 3 heures à galérer et à s’énerver sur le site de la latam (compagnie aérienne bresilio-chilienne) qui plante sans arrêt, grrrr !!!  On ne sait même pas si le seul vol qu’on a réussi à réserver sera confirmé car on reçoit un mail bizarre… et ce ne que le début ! ce sera vraiment la galère pour réserver nos vols en argentine !

Demain nous partirons pour Buenos Aires en avion. C’est plus rapide et moins cher qu’en bus à 5. Par contre on n’a pas trouvé le moindre bus ni le moindre avion pour Bariloche dans notre budget…

El Chaltén par la Ruta 40

El Calafate (Argentine) : lever à l’aube car nous partons pour la journée à El Chaltén.

Nous marchons jusqu’à l’hôtel tenu par nos hôtes Luisana et Facundo (le frère et la sœur ou plutôt l’inverse) et nous attendons notre minibus pendant une bonne demi-heure.

Et c’est parti !!!! Chauffeur attention aux lamas guanacos !

Nous longeons les grands lacs

Puis nous traçons sur la mythique Ruta 40 à travers les zones désertiques

Pas le moindre village

Après 110 km, un petit hameau : el parador la Leona

Un mini musée (le lieu est centenaire et classé Patrimonio Histórico y Cultural de la Provincia), une cafétéria, à l’endroit où Perito Moreno (himself) se serait fait attaquer par une femelle puma près de la rivière

Bon on en profite pour acheter un petit dej pour les enfants, qui ont boudé le pain sec au beurre rance que leur Maman avait préparé pour manger dans le bus. Les prix piquent mais au moins ils mangent !

La Ruta 40 est une route qui traverse l’Argentine du Nord au Sud (ou du Sud au Nord comme on veut) mais elle n’est pas facilement carrossable sur toutes ses portions. C’est pour ça qu’elle est mythique : elle longe les Andes dans des lieux sauvages et fabuleux. On va pouvoir aller jusque El Chaltén par cette route ; on aurait aimé rejoindre San Carlos de Bariloche mais il faut un bus 4×4 et il n’y a plus de place pour nous 5 avant plusieurs semaines… cette fois-ci c’est la galère… on va devoir faire une croix (provisoirement) sur notre projet de visiter Bariloche et ses 7 lacs.

En attendant on continue notre trajet sur la Ruta 40 avec les Andes de Patagonie en toile de fond

ça c’est de la ligne droite !

Petite pause : le vent est glacial !

Au bout de 3 heures , on arrive enfin à destination : El Chaltén, le Graal du Treck !

Passage par le centre d’information pour voir ce qu’on peut faire comme randonnées avec les enfants. Apparemment la plupart des rando sont costaud et à faire sur plusieurs jours en autonomie. Un ranger nous explique qu’on pourrait aller au mirador Condores et Au Chorillo del Salto. On se dirige donc vers les cascades (salto).

On s’attendait à un village lugubre et sans âme mais pas du tout. C’est plutôt cool, convivial, un petit village tout en longueur avec une ambiance bon enfant et plein de cervezerias 😉

On traverse le village à pied. Il n’y a que 300 habitants à l’année mais ils savent vivre !

Après la rando on aura l’embarras du choix pour se remplir la panse !

Ambiance rando et baba-cool. 

Alex regarde la tête de vache avec surprise

Nous voici au début de la rando vers El Churillo (les cascades). Mais on s’aperçoit que c’est un peu plat. Or on a envie de se dégourdir les jambes et nos 3 marmailles de la Réunion préfèrent les montées avec des raccourcis. Et si on tentait le fameux Sendero al Fitz Roy ???? Chiche !

49° 19′ 54″ sud, 72° 53′ 06″ ouest

Retour à El Calafate par El Lago Argentino

Lago Argentino : après les émotions du glacier Perito Moreno nous naviguons tranquillement jusqu’à Punta Bandera.

La couleur du lac est très particulière, bleue laiteuse (comme au Torres del Paine) en raison de la présence de nombreux sédiments et sels minéraux dans l’eau issue de glaciers

Les lignes courbes des falaises sont curieuses

Et sur le pont ça caille un peu !

Du coup, on va se réfugier dans la cabine pour manger une délicieuse spécialité locale a la “dolce de leche”

On débarque et comme toujours Loïc et Alex font les foufous

Nous rentrons ensuite en bus à El Calafate pour une bonne nuit de repos.

Le lendemain, on se lève un peu tard car on a besoin de récupérer des derniers jours quelque peu mouvementés.

On se contacte comme convenu avec Carlos et Silvina et on décide de se retrouver un peu plus tard dans un parc en ville.

Au passage, on passe réserver notre bus du lendemain pour El Chaltén,sur leur conseil. Ce n’était pas prévu au départ car c’est à nouveau une journée très dense qui nous attend,  mais ils nous en ont dit tant de bien … Apparemment ils ont été charmés par les lieux et ce serait dommage de rater ça !

Nous visitons ensemble le petit musée sur le Parque Nacional Los Glaciares. 

C’est très instructif. Un chouette film sur les glaciers, des posters, des objets de l’époque des premiers explorateurs,…

Francisco Pascacio Moreno était un naturaliste et un explorateur. Il est habituellement connu sous l’appellation de Perito Moreno (l’expert Moreno). Il s’est également rendu célèbre pour son rôle dans la défense des intérêts argentins lors de la détermination de la frontière entre le Chili et l’Argentine.

Carlos nous explique que le traité de 1881 établissait la frontière selon la ligne de partage des eaux ; aussi sa délimitation effective était assez arbitraire. En peu de mois Moreno précise le tracé de la frontière ; selon le sens où coule les rivières : vers le Pacifique c’est le Chili et vers l’Atlantique c’est l’Argentine.

Il avait de bonnes lunette le gars. Hein Carlos ?

Un constat évident : un pied de Glück est bien plus grand qu’un pied de guanaco !

On quitte les lieux sous le regard del perito

Puis on va manger  tous ensemble une  très bonne pizza  et on raccompagne Carlos et Silvina à leur hôtel car ils doivent prendre l’avion pour Ushuaia en fin de journée.

Ils nous proposent de nous héberger  si on va à Mendoza si on passe vers chez eux. Qui sait ? On n’a pas encore de programme fixe pour visiter l’Argentine. On est touchés. Les adieux sont chaleureux…

En rentrant, on essaie de faire une maquette pour la suite de notre itinéraire.

On va faire un footing chacun notre tour. Attention aux chiens errants !!!

On fait quelques courses pour la ultima cena à el calafate et on en profite pour faire  nos adieux au petit épicier  du coin avec sa jolie petite famille. Demain on part pour El Chaltén sur les-excellents- conseils de Silvina et Carlos

Face au glacier Perito Moreno

Nous accostons en début d’après midi sur le quai faisant face au glacier. Le temps se maintient au beau et presque chaud. Notre pilote nous dit que c’est une journée exceptionnelle pour la météo. Après avoir galéré une semaine en Auricanie Chilienne sous la pluie, la chance est de notre côté cette fois-ci.

Nous sommes accueillis par un rapace local…  el carancho monte la garde (et cherche de quoi manger autour de aires de pique-nique !)

Nous montons dans un bus qui nous mène en haut des pasarelas faisant face au Perito Moreno. Et cette fois nous dominons le glacier sur toute sa surface : la face cachée derrière ce mur de glace dominant le lac

Silvina et Carlos prennent la pose

Le glacier s’étend sur 30 km de longueur : ça c’est de la tarte meringuée !

Carlos a bien étudié le circuit des passerelles panoramiques et on compte en voir un max. En route tout le monde !

Agréable surprise : c’est très bien aménagé et sécurisé pour les enfants. Les passerelles et les points de vue sont nombreux et gigantesques. Contrairement à ce qu’on craignait on ne se marche pas dessus avec tous les visiteurs.

 

Vue panoramique

 

Et soudain !!!! en vidéo

 

 

 

 

 

Silvina et Carlos sont aussi enthousiastes que nous

Le bruit du glacier qui craque est impossible à retranscrire mais il fait partie de la magie du moment… on arrête les commentaires. De toute façon c’est indescriptible !

 

Ce petit coquin de Loïc (Pequeño Luis comme on dit ici) ne boude pas son plaisir d’être sur les épaules de Carlos.

 

 

 

A nouveau un bout de glacier tombe dans le lac dans un bruit de fracas

 

 

 

 

 

Et là c’est la catastrophe ! une bourrasque emmène le sombrero de Carlos dans les arbres au dessus du vide.

Malheureusement pas possible de le récupérer. C’était son Karma. 

Il est temps de redescendre vers le quai au pas de course car nous sommes à la bourre et nous arriverons les derniers au bateau pile à l’heure limite

Nous reprenons le large sur le lac

Nous croisons à nouveau un iceberg

Allez un bisou !

Un bisou !

Un bisou !

Toute les bonnes choses ont une fin Legoglück

 

Le glacier Perito Moreno par el Lago Argentino

Nous naviguons encore une heure sur El Lago Argentino et nous approchons de notre but : la “bête” ;  le glacier Perito Moreno.

Les nuages s’éloignent peu à peu. Nous sommes vraiment chanceux.

En chemin nous croisons un petit iceberg qui s’est détaché du glacier.

En fait pas si petit l’iceberg par rapport à l’autre bateau…

Sivina et Carlos immortalisent l’instant

Notre Alex Lex est impressionné

un moment unique…

Nous poursuivons la navigation vers le “Mur”

Voilà le “Mur”de glace (on pourrait dire “Pared” en espagnol)

75 mètres de hauteur au dessus du lac (plus 100 mètres de hauteur immergé)

d’un blanc immaculé eblouissant aux reflets bleutés

Silvina et

 

…les Glücks sont ébahis

On avait peur d’être déçus avec toute la pub qu’on en fait. On se croirait devant le Mur du Nord de Game of Thrones

mais c’est vraiment indescriptible. Impossible à capter en photo ou en vidéo. Vraiment un bon moment

Loïc : “ça ressemble à une tarte meringuée géante !”

Alors Carlos ? On n’est pas bien là  ?

Inutile de bouder notre plaisir. On va bombarder le blog de photos. ça reste indescriptible.

Allez !  on arrête les commentaires… juste le bruit du vent et de la glace qui craque… silence…

50° 28′ 13″ S, 73° 02′ 20″ O

 

Parque Nacional Los Glaciares : rencontre avec Silvina et Carlos

El Calafate  (Argentine) : On se lève tôt ; archi motivés. Nous avons rendez vous avec le fameux glacier Perito Moreno (pas le marchand de glace mais le mythe mondial !). On ouvre les rideaux : suspense… souvent le temps est couvert par ici… et… et… le ciel est bleu ! Chouette ! Nous ne le savons pas encore mais aujourd’hui , en plus de découvrir un des sites les plus impressionnants au monde, nous allons également faire une magnifique rencontre , une des plus belles et marquantes de ce voyage, le début d’une grande amitié : Silvina et Carlos !

On va à l’hotel tenu par nos propriétaires où un minibus vient nous chercher à 8 h00. Nous sommes avec une dizaine d’autes touristes. Une heure de route.

au coeur de la nature. Le ciel est clément et la température douce.

La route traverse des paysages sauvages sans la moindre âme qui vive.

Direction, l’embarcadère de Punta Bandera car nous avons décidé de découvrir le glacier par voie maritime en naviguant sur le lac Argentino.

On prendra le bateau

Ce bateau sera notre moyen de locomotion pour découvrir le Parque Nacional Los Glaciares et notre but principal : le Perito Moreno. Mais en attendant nous partons plus au Nord vers le Cerro Negro

Contrairement à ce qu’on craignait ce n’est pas le bal des bateaux sur le lac. Le tourisme semble maîtrisé. Pourvu que ça dure !

Nous accostons au Cerro Negro au coeur du Parque Nacional Los Glaciares

Nous rencontrons Silvina

et son mari Carlos

Très vite on sympathise. C’est parti pour une petite marche de 1 km (aller) sur un étroit sentier forestier qui longe (et surplombe) un tumultueux torrent

Carlos nous montre les fameuses baies de Calafate avec lesquelles on fait -entre autres-d’excellentes confitures et une très bonne liqueur

Au loin on aperçoit le glacier qui alimente le torrent

Nous atteignons la cascade qui tombe du glacier. Silvina et Carlos ont un super bon feeling avec notre famille. Les enfants (et nous aussi !) deviennent  vite fans de ce couple argentin particulièrement agréable.

Le vent souffle particulièrement fort sur la cascade

On apprendra au fil des conversations que c’est un couple de médecins, lui Carlos est ophtalmo, Silvina est psychiatre. Ils se sont rencontrés pendant leurs études, à la morgue, tout un programme 😀

Il parle très bien français car il a passé le bac en France à Millau où il a passé un an ! Silvina se débrouille aussi tres bien en Français.

Et chose incroyable, Victor pour une des premières fois du voyage se laisse prendre dans les bras par quelqu’un d’autre que son maman ou son papa. Chapeau Carlos !

Nous voilà tous les 7 ! Et remarquez le sourire de Victor dans les bras  de Carlos !!!

Les 2 grands adorent : on peut lancer des caillous ? on peut se tremper les pieds dans le torrent ? on peut jouer avec des batons pour faire des épées ?

Derrière Dame Glück, Carlos et Silvina discutent avec notre guide, très efficace, Diana 

Les Calafate si rares sont bien présentes ici

Allez il est l’heure de retourner au bateau par le même sentier

on y trouve aussi des fuchsias ; si , si , ce sont bien des fuschias  même si Gluck est sceptique 😉

Il est l’heure de remonter à bord

Nous quittons le glacier Cerro Negro

Après 20 minutes, nous accostons pour parcourir un autre sentier forestier botanique où vit un fameux arbre : «El Abuelo » (Le Grand-Père) un arbre énorme.

Et nous arrivons à une petite cascade

Victor teste les jumelles de Carlos : “Tu as vu le trou sur la pantalon d’Alex ?”

On va sur une plage au bord du lac pour le pique-nique. Damned ! Le temps se couvre et on se gèle un peu en plein vent. Serions-nous poisseux ? Allons-nous louper le glacier Perito Moreno qui risque de se couvrir de brume ???  Nous sommes un peu inquiets. Alors on se défoule avec les galets plats? parfaits pour faire des ricochets

Nous quittons les lieux en direction du glacier… encore 1 h de navigation

Au loin on aperçoit une partie du glacier Perito Moreno : mi-soleil mi-ombre. Alors le temps va-t-il basculer du côté obscur de la force ou se maintenir ???

Arrivée en Argentine : El Calafate et ses flamants roses

Puerto Natales (Chili) : lever difficile. A 6h20, le mari de Vania notre hôte est là pour nous amener au bus. C’est la panique, on est très en retard, les petits ne sont même pas levés ! Mais en 5 minutes, tout le monde est prêt et en 10 minutes on est à la gare routière, ouf ! Notre hôte a été très sympa de nous amener ce matin car il a passé une nuit blanche. Sa fille de 3 ans a refusé de dormir toute la nuit et a joué sur sa tablette en empêchant toute la famille de dormir. Le pauvre a les yeux tout rouges et doit aller travailler à 8h00; les effets néfastes  des écrans sur les petits  sont terribles !

On monte dans notre bus Cootra… C’est très confortable. Les passagers sont à l’étage et le bas est réservé pour les bagages car c’est un bus transfrontalier et les passagers ont beaucoup de bagages…

Après une heure de route nous voici à la frontière Chili-Argentine de Dorotéa, en pleine campagne !

Tout le monde descend du bus

On va au poste d’immigration chilien. Une longue file d’attente car tous les passagers de plusieurs bus doivent passer un par un. C’est un peu long mais plutôt simple, surtout qu’un pépé super gentil nous fait passer devant tout le monde car on a des enfants, ce qui nous permet ensuite d’attendre dans le bus plutôt qu’au poste de douane ! A noter, ici pas de toilettes malgré le temps d’attente conséquent . Alors tout le monde fait pipi dans la nature 😉

Dommage pour ces jolies fleurs

Ciao El Chile ! et hasta luego !

On refait 4 km avec le bus et nous voici au poste d’immigration Argentin où il faut refaire la même opération. a nouveau, les enfants nous servent de ” coupe-file”  !

En tout 2h30 pour franchir la frontière tout de même, car nous devons attendre de chaque côté que tous les passagers du bus aient rempli les formalités. On perçoit quelques tensions entre le Chili et l’Argentine….

Ola Argentina !

Tout de suite nous sommes au parfum avec ce panneau revendiquant les Malouines. On apprendra par la suite que la guerre des Malouines a traumatisé la jeunesse de l’époque.

Victor est déchaîné et pas facile à gérer… on mettra en tout 8 heures pour faire les 270 km qui séparent Puerto Natales (Chili) et El Calafate (Argentine)

Au milieu de nulle part, une carrière et une mine encore en activité

On s’éloigne ensuite un peu des montagnes

le relief ré-apparait peu à peu

et tout d’un coup les Andes avec leur sommets enneigés derrière les lagunes

On aperçoit enfin El Lago Argentino, le plus grand et le plus austral des grands lacs de Patagonie argentine.

Et nous voici enfin à El Calafate

Puis on prend le taxi pour arriver à notre logement. C’est hors de prix (alors que c’est tout près) tout comme les commissions sur les retraits au gabier en pesos argentins !!!

Les proprios du airBnB nous ont donné rendu vous à l’hotel qu’ils gèrent et nous conduisent ensuite dans une des maisons qu’ils  louent. En fait c’est une maison divisée en 4 appartements. Le contact est froid, superficiel et commercial… pas trop l’esprit air BnB qu’on connait !

Pas grave, le logement est spacieux et propre même si c’est impersonnel.  Nous sommes dans une petite ville du bout du monde très touristique. Les enfants s’y sentent bien et enchaînent les parties de yams

et construisent des legos

On va faire nos courses à l’épicerie du coin, tenue par une famille très gentille, et qui fait en même temps boucherie. Ils ont des horaires énormes :9-22h tous les jours, même le dimanche. Et leur petite fille est souvent là !

La nuit sera difficile à cause du bruit des voisins… leur  musique, puis leurs cris et enfin leurs bagarres  .

Le lendemain, notre logeuse nous contacte par what’s app (comme d’habitude) pour organiser notre séjour avec son agence et pour régler le problème des voisins. ça n’a pas l’air simple

Après quoi, nous partons faire une jolie petite marche à la Laguna Nimez, presque par hasard car c’est à 2 pas de chez nous 

Et le hasard fait bien les choses; c’est  un très joli sentier qui permet d’observer plein d’oiseaux; et comme nous sommes arrivés pendant la sieste du gardien , c’était entrée gratuite !

des flamants roses

Des chimangos, les rapaces locaux

Et nous voici au bord du Lago Argentino

Une jolie petite plage mais il fait bien trop froid pour s’y baigner …

 

Puis nous partons découvrir le centre ville. Les maisons en brique rappellent un peu euch Nord

Un parc aménagé pour les enfants

La rue centrale est très touristique et on voit que c’est une station assez huppée centrée sur la star du coin : le glacier Perito Moreno. Ici la population a explosé avec le tourisme en quelques années : 6000 habitants en 2001 et plus de 20 000 habitants en 2010.

Les bars sont un peu kitsch : ici un bar où on boit à une température proche de 0°C avec des peaux de bêtes, pas vraiment notre style …

un bar de gnome à la David Bowie

Le fruit local : el calafate. Une baie avec laquelle on fait-entre autres- des confitures.  Les prix sont exorbitants. On est à des années lumière de la terre de feu chilienne. Ici le tourisme a fleuri et en même temps tout ce qui va avec: les hotels de luxe et les agences de tourisme partout…..

le musée du jouet.

Les supermarchés sont bondés et les caissières à cran  ne nous adressent pas le moindre regard. On n’y retournera pas. Les jours suivants ,on ira à la petite épicerie famliale de notre quartier où l’accueil est bien plus chaleureux.

Il est tard et c’est l’heure de se reposer

Demain il faudra se lever tôt pour découvrir le fameux glacier Perito Moreno. On a peur d’être déçus car la ville de El Calafate en fait un peu trop au niveau publicité pour le découvrir. Est ce juste une usine à touristes comme la ville ou est ce une véritable merveille de la nature ? Suspense…..