Bogota Lost in Translation !!! entre le Brésil et l’Equateur

Rio de Janeiro : lever 4h00 du matin, rude. On prend un uber pour aller à l’aéroport : ça ne nous rassure pas vraiment mais on n’a pas le choix car il ne nous reste plus le moindre real en liquide. Aujourd’hui on a 2 vols à enchainer:

Brésil —> Colombie —> Equateur

En 20 minutes on est à l’aéroport international de Rio

Enregistrement censé débuter à 5h00… mais la réalité sera toute autre 

En pratique on passera 2 heures debout en file indienne sans avancer pendant que les 3 employés d’Avianca présents sur le site ne communiquent pas et gardent le nez dans leurs dossiers. On est bloqués.

Victor, épuisé, s’est endormi. Les 2 grands frères fatigués deviennent fatigants. Glück en a marre rester debout. Il décide donc de s’asseoir sur les tapis des valises à côté des comptoirs désespérément  vides

Après 3 heures d’attente, on peut  enfin enregistrer nos bagages, passer la douane puis la sécurité.

Les boutiques de l’aéroport de Rio ne connaissent pas une affluence énorme

C’est la première fois depuis qu’on voyage qu’on voit des salles d’embarquement totalement vides.

On a le temps de regarder une dernière fois la ville de Rio

On se rend à la porte d’embarquement mais là encore, aucune info et personne pour nous aiguiller. Du coup on prend un petit dej (hors de prix : comme dans beaucoup d’aéroports, une bouteille d’eau coûte aussi cher qu’un repas complet en ville…)

Il est 9h23… on aurait dû décoller à 8h00… personne ne nous a informé d’un quelconque retard. La dame présente  n’est pas la pour ça ! d’ailleurs, on se demande bien pourquoi elle est là …….

on dirait que notre avion est là

Finalement décollage avec 3 heures de retard. On n’est pas sûrs d’avoir notre correspondance à Bogota 🙁

Au revoir la baie de Rio et le Pain de Sucre !

On en peut pas dire qu’on soit au top de notre forme

Après plus de 6 heures de vol on survole la Colombie. Entre jungle et montagnes

On approche des zones de culture

Et nous voici à Bogota (17h30 heure de Rio et 15h30 heure de Bogota). Bon ben voilà : on a loupé notre correspondance pour Quito en Equateur. 

On nous “parque” sur une file d’attente pour avoir des infos sur la connexion puis sur une autre file . On finit par râler car on a quand même 3 petits gars qui sont debout depuis pas d’heure !

Une hôtesse “sympa” a finalement un peu d’empathie pour nous et émet des billets pour le vol suivant pour Quito (OUFFF !!!). les bagages devraient suivre ….Elle nous dirige ensuite vers le VIP lounge. Le décollage est prévu pour dans un peu moins de 3 heures.

les boutiques de luxes sont partout en zone de transit

la Colombie après une longue crise politique s’ouvre peu à peu au tourisme

Une grande découverte pour nous le VIP lounge :  espace internet, repas offert, en cas et boissons à volonté, douche avec petits savons et serviettes moelleuses , crème pour les mains , toilettes nickel, nettoyées quasi après chaque utilisateur. Le luxe quoi…. Au moins ce contre temps nous a fait découvrir une facette des aéroports que nous n’avions jamais pratiquée !!!!

L’attente nous paraît tout de suite  moins longue 😉

Coca ça rime avec Bogota. Bon OK la blague est nulle. On sort—->>>>

La bière locale

Quand même on a été raisonnables: c’est aussi pour les yeux

On aurait préféré que les vols s’enchaînent comme prévu initialement mais tant qu à poireauter dans l’aéroport, autant ici que dans la salle commune ! Malgré tout les 2 petits sont très difficiles ; on les comprend !

Allez cette fois on va décoller à l’heure. 20h20. Destination : Quito

Ce 2e vol de la journée sera tranquille, sauf pour Dame Glück qui aura de fortes douleurs gastriques…

Si tout va bien , atterrissage vers 22h00  en Equateur !

Retour à Rio de Janeiro. Lapa et Escalier Selaron

Après 4 heures de trajet, notre bus en provenance de Paraty traverse les banlieues Nord-Ouest de Rio de Janeiro.

Les ponts pour piétons sont fabriqués avec des échafaudages

On arrive dans les bouchons : entre palmiers, taxis  jaunes, bâtiments à l’abandon, tags,…

… ce palais détonne tout d’un coup 

à côté de cheminées d’usines

Sous les ponts customisés c’est la misère pour certains

On arrive vers 16 h à la gare routière, dans un quartier pas trop recommandable. A la sortie du bus, pas question de traîner  ici avec les enfants. On prend dare-dare le taxi.

Après une longue traversée de quartiers miséreux…

…on arrive à l’Ibis Budget  Nova America : changement d’ambiance…. un choix qui pour nous a été principalement lié au fait de sa proximité avec l’aéroport !

On découvre le double visage du Brésil.  Nous sommes ici dans une enclave fermée et gardée où on sent partout le luxe et l’argent.

Le check in a l’hôtel est particulièrement laborieux avec un employé limite qui n’y met aucune bonne volonté 🙁

Mais ça ne nous empêche pas de nous installer tranquillement : la vue de notre appartement est magnifique.

Les favelas ne sont jamais loin 

Les enfants bavent d’envie devant le parc d’attraction. Mais il n’ouvrira que ce soir les gars !

Que fait-on ? Il est plus tard que prévu. On a perdu pas mal de temps avec les bouchons. Le soleil est déjà bas et on a vraiment envie de découvrir le fameux escalier aux carreaux de faïence…

Allez !!! On essaie de prendre un uber et on file direction… le quartier Lapa

La surprenante Catedral Metropolitana de São Sebastião do Rio de Janeiro (datant des années 1970) en forme de pyramide précolombienne mais en béton hein…  😉 on appelle ça le style “brutaliste”…. Dommage il est trop tard pour la visiter. Elle est assez célèbre pour ses vitraux et pourrait contenir 20 000 personnes.

On longe l’Arcos da Lapa un aqueduc de la rivière Carioca. Il a été construit en 1770 pour alimenter la ville en eau.

Igreja Nossa Senhora do Carmo da Lapa do Desterro recouverte d’azulejos (carreaux de faïence bleue de tradition portugaise) 

Le taxi nous dépose au pied du célèbre escalier Selarón

Nos 3 mini-champions sont sur le podium

Cet escalier est l’oeuvre d’un artiste chilien (Jorge Selarón) qui, pendant 20 ans, a décoré minutieusement cet escalier de 215 marches devant lequel il habitait. Il a utilisé des milliers de carreaux de faïence et d’azulejos, dont certains très anciens, envoyés par des gens du monde entier.

Le petit prince est là !!!

Paris est aussi représentée

Certaines belles demeures du quartier sont protégées derrière les barbelés

Le soleil rasant donne une atmosphère particulière à ce lieu étrange

On fait ensuite un petit tour dans le quartier Lapa.  Ici vit une population assez pauvre. C’est un des plus authentique quartier de Rio.

les artistes plus ou moins marginaux sont partout

Ça ne craint pas tant qu il fait jour mais on n’y traînera pas à la nuit tombée : sans-abris, drogués, marginaux, etc … bref on est loin de l’ambiance d’Ipanema 

un quartier plutôt joyeux mais plein de misère aussi

au milieu de tout ça, les grands hôtels de luxe semblent déplacés, comme ici l’hôtel RIO 55 style colonial

Ayrton Senna ancien idole du Brésil

Les bâtiments coloniaux sont plus ou moins défraîchis et insalubres. La tendance est de conserver l’ancien.

tandis que de l’autre côté de la rue, en longeant l’ancien aqueduc, c’est le Centro avec ses immeubles modernes bien entretenus

Rio ville de tous les paradoxes

Des fenêtres murées recouvertes de trompe l’œil

On voudrait reprendre un uber pour rentrer  mais tous les commerces nous refusent l’utilisation de leur wifi  🙁

On finit par prendre l’apéro dans un bar de Lapa (Av. Mem de Sá) pour avoir un accès internet

Et ici c’est pas les bars qui manquent!  (ici c’est Arco Iris Da Lapa)

Dans celui-ci, le foot est roi. Et on supporte le Real de Madrid, l’équipe de la star portugaise Cristiano Ronaldo (qui vient de louper un but)

Le serveur nous a bien aidé pour trouver un uber

notre dernière caïpirinha

On appelle un Uber… plusieurs chauffeurs annulent la course au dernier moment ou donnent un rendez-vous trop éloigné

On finit par en trouver un, qui prend un “raccourci” pour nous ramener à l’hôtel à travers les quartiers glauques et les bouchons 

On traverse des quartiers inimaginables où les “copines, les sans-abris, et les drogués vivent au milieu des détritus et font des feux de poubelles sur les trottoirs au pied de vieux bâtiments délabrés.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 2019-01-13_235236.jpg.

Après 3/4 heure, retour au “Nova America”aseptisé, surveillé et verrouillé

Ici l’argent coule à flot dans les galeries marchandes luxueuses et les bar-restaurants branchés

On y mange notre unique repas de la journée. Notre dernier repas brésilien car demain matin à l’aube nous devons nous envoler pour l’Equateur via la Colombie

Notre fin de journée en vidéo et en musique Samba !!!!

De Paraty à Rio de Janeiro. La Costa Verde

Paraty. On prépare le retour vers Rio et l’ambiance est électrique chez les Glücks. Pas la partie la plus facile du voyage mais ça en fait inévitablement partie  quand toute la famille est ensemble 24h/24 . La fatigue s’est peu à peu accumulée après ces longs mois et on a un peu moins de patience. Il  faut urgemment rétablir la sérénité et le dialogue.

A 9h30 on quitte notre logement.  Et on marche une centaine de mètres avec nos fidèles sacs à dos jusqu’à la gare routière.

On a reservé le bus il y 2 jours et on a la surprise d’avoir une salle d’attente privée, réservée aux voyageurs qui utilisent cette compagnie de bus. C’est bien mieux que d’attendre dehors avec les enfants au milieu des traînards.

Oui, mais …dans la salle d’attente, les enfants mettent vraiment le bazar ; heureusement les autres passagers sont compréhensifs et souriants . Pas faciles en ce moments nos 3 zozos.

10h30 , c’est l’heure de partir

Au début le bus est vide, puis se remplit notamment après l’arrêt de Angra dos Reis. On y est super bien installés : rien à voir avec le trajet en bus entre Rio et ilha grande. Cette fois, on a 5 sièges pour toute la famille. Bonheur. On ne devra pas voyager avec les enfants sur les genoux pendant ces 5 heures de trajet !

Des îles et des îlots à perte de vue

De rares habitations le long de la route. La montagne est recouverte d’une végétation tropicale dense

Les porte containers et autres cargos sont aussi partout car nous sommes sur une voie maritime commerciale stratégique

Cette petite  route qui relie Rio de Janeiro à Sao Polo est très surveillée par la police. Mais ici nous sommes encore loin des favelas

Des radars partout et la moindre infraction peut coûter très cher. Ici les conducteurs ont tout intérêt à respecter les limitations de vitesse. C’est même comique de voir toutes ces voitures accélérer et ralentir tous les 2 km. A l’aller ça nous avait surpris que notre chauffeur fasse mine de s’arrêter à chaque ligne droite, avant qu’on en comprenne la raison 😉

La raison “officielle “des contrôles radars

Sur cette partie du trajet, les villages semblent paisibles

Soudain au milieu de ce décor paradisiaque, comme un cheveu sur la soupe,  on découvre la centrale nucléaire d’Angra. On l’avait entraperçue il y 3 jours avec notre super chauffeur . Et il nous en avait touché quelques mots… désabusé…

On est tout proches de plages de rêve

où est logé le personnel de cette centrale nucléaire. VIP

Le site est administré par la société Eletronuclear et il emploie environ 3000 personnes dans l’État de Rio de Janeiro.

Le projet a démarré en 1971 ,mise en service en 1982. Le projet du réacteur 3 a été stoppé en 1986 en raison de problèmes environnementaux et d’un manque de ressources financières.

Il s’agit de l’unique centrale nucléaire du Brésil

Cette centrale a connu régulièrement des dysfonctionnements, des arrêts et des incidents, dont le plus récent s’est produit en 2001, alors que des centaines de litres d’eau radioactive ont été déversés dans l’océan après rupture d’un réservoir. Les mauvais résultats de la centrale d’Angra ont provoqué la mise en attente de tous les autres projets de centrales nucléaires au Brésil.

On arrive ensuite aux favelas d’Angra dos Reis. : l’insécurité y est galopante. Il ne s’agit pas de s’arrêter au bord de la route  car ces quartiers sont “protégés” et des adolescents armés gardent l’entrée des rues.

Si vous voulez rentrer là il faut connaître “le grand frère” qui gère la zone et surtout ne pas faire partie d’un gang adverse. En fait …. il vaut mieux éviter d’y entrer ….

Depuis que certaines favelas de Rio ont été “nettoyées” juste  avant les Jeux Olympiques, les gangs repoussés un peu plus loin ont pris possession de ces petites villes de l’Etat de Rio.

Mais ce n’est pas la misère pour tout le monde. Le Brésil reste le 8e pays le plus riche au monde en 2018 en terme de PIB . Sauf que la très grande majorité de la population n’en bénéficie pas….. Le Brésil est classé 84e en PIB par habitant !!!

L’église est très présente partout où on passe

Et le smartphone a rendu inutiles les vieilles cabines téléphoniques

des petits ports de plaisance dans les quartiers bourgeois

Nous arrivons au centre d’Angra dos Reis

ses favelas avec leurs photogéniques maisons colorées… souvent victimes de glissements de terrains car construites de façon anarchique 🙁

On quitte la ville pour à nouveau longer la côte sauvage

On passe à côté de puits de pétrole au milieu de ce décor de rêve. Le Brésil est en passe de devenir l’un des premiers producteurs mondiaux de pétrole.

Petrobras, une entreprise d’État brésilienne dispose d’une technique de pointe pour le forage en eaux ultra profondes, avec des records mondiaux de profondeur (2 km). En 2015, une gigantesque affaire de corruption impliquant une partie de l’élite politique de premier plan du pays a coûté plus de 2 milliards de dollars de pertes au groupe, un effondrement du cours de l’action Petrobras, et une explosion du système politique. Le pays est en crise plus que jamais.

Nous arriverons bientôt dans la banlieue de Rio de Janeiro

Paraty la ville fantôme repeuplée

Après 45 minutes de bateau VIP (avec Pedro) depuis Ilha Grande et 2 heures de route avec notre chauffeur brésilien ange-gardien, on arrive à la ville de Paraty vers 14h00

On a du mal à trouver l’adresse de notre pousada. On s’interroge… Certaines rues portent plusieurs noms et leur numérotation semble faite au hasard. …On appelle notre logeuse. Finalement après avoir discuté avec les habitants notre chauffeur trouve la bonne direction et nous conduit jusqu’au restaurant familial “Acarajé e tapioca”

où nous rencontrons Isis notre logeuse, très sympathique, qui  vient nous ouvrir la maison et finit de nous la préparer. En fait il s’agit d’une jolie maison (rien que pour nous) attenante au restau familial…  Nous sommes chez l’habitant (comme à Ilha Grande) et c’est ça qui nous plait ! Et en plus on est aux portes du centre historique de cette vieille cité de 40 000 habitants

Loïc et Victor ont vite trouvé leurs marques, les coquins !

Puis, on va déguster les spécialités locales préparées par la maman d’Isis au restau, de la cuisine de Bahia dont elle est originaire

Moqueca de Bahia

Un vrai bon moment culinaire en famille

La bière brésilienne Bohemia sous le regard réveur des anges et d’Alex. Tu es encore un peu jeune pour y goûter mon grand…

Pour Lolo c’est cocktail de fruits

Puis on essaie de se reposer un peu mais les enfants sont très difficiles. On est tous à cran et c’est dans une ambiance électrique qu’on va faire quelques courses…

en passant devant une des innombrables église évangelique  comme l’église mondiale de la puissance de Dieu. Tout un programme micro à la main !

La ville fut connue au XIXe pour le commerce du café et de la cachaça, un spiritueux dérivé de la canne à sucre, plus connu aujourd’hui comme la base de la boisson la plus célèbre du Brésil, la caipirinha. Le nom “Paraty”  est devenu synonyme de cachaça. 

Le lendemain, journée tranquille.

On va chercher les billets de bus à la gare routière toute proche (pour notre retour à Rio du jour suivant ) et on fait un “supermarché”.

Dans le supermarché on trouve les spécialités locales. La promo du jour : la Feijoada  est un plat à base de porc salé et séché avec des haricots noirs

Brasil !!!!

Le logo d’artistes de rue au Brésil… curieux. ça fait plus austère qu’un gouzou

On rentre et on se fait le repas et une bonne sieste (enfin!!!)

Puis on part à la découverte de la petite ville de Paraty

La ruelle principale du quartier historique ne nous séduit pas plus que ça car toutes les maisons restaurées sont occupées de boutique franchisées de marques de luxe françaises et américaines. Pas vraiment ce qu’on attend…

Dans tout le quartier du centre historique les ruelles sont pavées et interdites aux véhicules motorisés. Le piéton et le cycliste y sont rois.

Mais dès qu’on s’éloigne un peu on découvre le côté authentique et charmant de cette ville. Intacte, elle s’est endormie dans l’histoire. L’architecture n’a pas changé depuis 250 ans. Et depuis quelques années un réel effort de restauration a été fait sous l’impulsion du tourisme.

Bon c’est vrai que c’est très beau, mais ça fait un peu ville fantôme avec la récente crise au Brésil

Pour la petite histoire : ces pavés viennent d’Europe !  En effet, ils viennent des ballast des navires portugais qui permettaient de les lester lorsqu’ils faisaient la route à vide vers le Nouveau Monde. Au retour c’est l’or en provenance du Minas Gerais qui prenait leur place au fond des cales 😉

On aime encore plus la partie vers le port, sans commerces et avec plein de bateaux tout colorés

Les loulous se sentent bien ici et jouent aux tigres

Igreja Matriz da Nossa Senhora dos Remédios (1646-1873) censée protéger les indiens qui vivaient dans la région à cette époque

La fameuse coccinelle est toujours vivante ici

En cette fin d’après-midi les pécheurs vérifient leurs filets pour être fin prêts pour la pêche de demain à l’aube

Si vous êtes intéressés,  ce bateau est à vendre 🙂

Capela de Nossa Senhora das Dores

Cette partie de la Costa Verde regorge d’île et îlots aux plages paradisiaques et les pécheurs se convertissent peu à peu en taxi-boat quand les touristes sont là

La conception de la vieille ville est spéciale : les rues sont étudiées pour êtres inondées par la marée haute afin d’être naturellement “nettoyées” de leur déchets.  Bon faut avouer que ça ne sent pas la rose 😉
Une ville” bien dans son jus” dixit si justement  Aïcha 🙂

Un petit air de Venise avec  une odeur pestilentielle 🙁

Les bars de la petite place du port ne sont pas vraiment remplis aujourd’hui

Le titanic se serait échoué ici sous les coups de canon ?

Paraty est une ville ancienne qui a dû  son expansion- à la fin du XVIIe siècle – à la découverte des mines d’or les plus riches du Monde dans cette région. Son port était relié à Diamantina par le “Caminho do Ouro”. La ville a décliné ensuite à cause des attaques des pirates, de l’épuisement des filons, et de l’abolition de l’esclavage. Et fut presque abandonnée pendant plus de 2 siècles jusqu’à ce que la route reliant Rio de Janeiro et Sao Polo soit construite vers 1960.

La marée est montée inondant progressivement les rues pavées

Les jeunes mariés sont au rendez-vous pour leur photo de noces

Capela de Santa Rita (1722)

 

Le soleil est rasant lorsqu’on retourne dans notre jolie maison à 2 pas du centre historique

On s’y sent bien

On a tout ce qui faut pour cuisiner comme on aime

Pas facile pour Legoglück d’étudier le lonelyplanet du Brésil écrit en portugais

On est en pleine saison des mangues, miam !

Demain on quittera Paraty en bus, pour retourner à Rio de Janeiro

Paraty en video :

Vila do Abraão le village principal d’Ilha Grande

Après avoir bien profité de la Praia Lopes Mendes et rencontré les petits singes de la forêt, on marche jusqu’à Praia do Pousso. Il est 15h30 et Marcel est au rendez vous.

Il nous emmène avec le bateau de Pedro (rien que pour nous).
On double le seul bateau taxi transportant les quelques touristes de l’île

On s’approche de notre prochaine étape: Vila do Abraão, le village principal d’Ilha Grande (3000 habitants), où nous pourrons passer la fin d’après-midi.

Ilha Grande fût longtemps un repaire de pirates puis une léproserie et enfin une colonie pénitencière… de nombreux opposants politiques n’en sont jamais revenus. Ce qui a tenu les promoteurs immobiliers à distance pendant un bon moment. Ici pas d’immeuble, pas de route.

 

Le pénitencier a fermé dans les années 1990. On sent quand même que le lieu est devenu touristique. Rien à voir avec Praia Fora ; Les pécheurs se sont reconvertis …. Ambiance peace and love avec plein de pousadas (des petits hôtels plus ou moins authentiques)

On se balade dans le village. ça reste quand même tranquille avec des rues poussiéreuses et une jolie église.

Les vieilles cabines téléphoniques rouillent, détrônées par les smartphones. Et le vélo est roi : ici pas de voiture (sauf pour les pompiers, la police et les éboueurs)

On s’y sent plutôt bien.

Les pousadas sont partout et plutôt adaptées aux routards…

On se mange un burger devant le port et la plage . Bière pour les parents Glücks et Guaracamp pour les mini-Glücks (le Guarana contient plus de caféine que le café) histoire d’énerver encore un peu plus nos énergumènes 😉

Le soir venant, le front de mer se peuple peu à peu de fêtards et autres artistes

On part en bateau avec Marcel juste avant le coucher du soleil pour retourner dans notre case tranquille  à Praia de Fora, lieu bien plus préservé que Vila do Abraão

Nous arrivons juste à temps à Praia de Fora car un énorme orage fond sur nous. L’installation électrique plus qu’artisanale de notre case tient miraculeusement le coup 😉 malgré la pluie qui tombe dans le couloir à travers le plafond

Le lendemain: après la pluie voilà le beau temps revenu sur Praia de Fora

Nos 3 sacs à dos (nos seuls bagages pour ce tour du monde) sont prêts pour continuer notre beau voyage. Ouf, ils pourront naviguer au sec sous le soleil car le bateau de Pedro n’a pas de vrai toit en cas de pluie

11h00. C’est Pedro (lui-même) qui nous conduit en bateau jusqu’au continent

En moins d’une heure nous arrivons à Conceição de Jacarei là même où on avait embarqué il y a 4 jours. La boucle est bouclée.

Pedro nous dépose sur le petit ponton après avoir négocié avec sa soeur le prix de la course. Et au passage tenté de nous tirer un peu plus que prévu … Bien essayé Satanas, c’est de bonne guerre… mais il peut difficilement contester le tarif que sa sœur nous avait promis sur l’un de ses innombrables messages whatsapp 

En arrivant, on décide d’éviter le bus trop cher et trop inconfortable pour nous 5. On essaie de réserver un uber dans une agence touristique où il y a le wifi. Mais ça ne marche pas. On trouve un gars dans l’agence qui nous propose le transfert. On négocie ferme, c’est OK

Il parle super bien anglais (il a vécu quelques années aux USA) et pendant les 2 heures de route, il nous parlera de lui (ses petits boulots en plus de son travail de dirigeant de PME pour vivre décemment), de son pays, de ses faces cachées, les favelas, pourquoi les habitants ne souhaitent pas que la police y fasse des descentes, la corruption, la protection officieuse des milices dans les quartiers tranquilles (en contre-parties de dessous de table), le problème de l’éducation (souvent financée par les “chefs”dans les quartiers où l’état a laissé les gens à l’abandon), le pouvoir de la religion sur les masses, l’énergie nucléaire et l’énergie “verte” du barrage d’Itaipu, la place des États-Unis dans la bonne volonté de développement du Brésil, la méthode des politiques pour garder les masses populaires contrôlées par le manque d’éducation (l’alcool bon marché et le sport dont les grands événements coïncident avec les échéances électorales). Une conversation vraiment très  intéressante. Il semble inquiet pour nous et nous met sérieusement en garde sur l’insécurité (il ne s’agit pas de s’arrêter au bord de la route pour pisser près de certains quartiers car les adolescents armés y protègent l’entrée des rues) et est très protecteur.

Grace à lui, ce trajet plutôt long sera finalement un bon moment !

Ilha Grande, Praia Lopes Mendes

Ilha Grande, Praia de Fora (Saco de Céu)

Aujourd’hui nous quittons notre hamac pour faire une virée en bateau

10h30. RDV avec capitaine Marcel

qui nous emmène avec le taxi boat de Pedro (rien que pour nous ;-))

Direction la praia  Lopes Mendes. Il paraît qu’elle fait partie des 10 plus belles plages du monde ! Sera-t-on déçus ?

Nous quittons Praia Fora lentement

puis on accélère à toute vitesse cheveux au vent

On croise des petits bateaux 

puis cet énorme paquebot venu de nulle part comme un cheveu sur la soupe

puis nous sommes à nouveau seuls sur l’eau en longeant les criques

Au bout d’une demi-heure (15 km) nous voici à Praia do Pousso

Nous accostons sur la plage à marée basse directement sur le sable

on marche ensuite sur un sentier traversant une bambouseraie

Puis on grimpe à travers la forêt

L’île est truffée de sentiers traversant la jungle et la montagne. ça grimpe dur….. Attention aux serpents venimeux !

Attention aussi aux cactus !

Au bout de 20 minutes de marche on découvre un endroit idyllique

Praia Lopes Mendes nous voilà !

Et on n’est pas déçus, c’est paradisiaque !

Sable qui crisse…

On trouve une place à l’ombre près des bomberos

Eau chaude avec des couleurs magnifiques, chouettes vagues. On se régale

La video en musique :

 

 

 

 

Une autre très belle surprise que nous réserve cette plage : On y fait la rencontre de Aïcha et de sa fille Nina, grâce à Victor qui leur fait du charme.

Le petit coquin sait y faire et elles partagent avec lui les chips sur lesquelles il lorgnait tant… du coup on en profite pour faire connaissance et on passera un bien agréable moment, un de ceux qui font la beauté et la richesse de ce voyage

Elles sont de Marseille, en vacances au Brésil. Aïcha repart dans quelques jours et Nina prolonge par une mission humanitaire au Costa Rica. 

On apprécie l’instant, sous le poste des bomberos

Vers 15h00 on se remet en chemin à travers la forêt, direction la Praia do Pousso : on entend des bruits et les feuillages bougent dans tous les sens… 

Ce sont de tous petits singes qui grimpent dans les arbres et nous encerclent . Bon OK pas facile à voir sur nos photos car on a juste le téléphone pas le reflex ;-(

Pendant ce temps on se fait bombarder par les moustiques. Et Alex qui n’a pas mis son tee-shirt prend cher !!! Pas rassurant car Ilha Grande est en pleine épidémie de fièvre jaune (febre amarela).  La semaine dernière sur les 5000 habitants de l’île il y a eu une dizaine de décès par absence de vaccination (pourtant pris en charge par l’état brésilien)

Le virus de la fièvre jaune est transmis à l’homme par la piqûre de moustiques. Il infecte également des singes en forêt où persiste un cycle moustique-singe-moustique auquel l’homme peut occasionnellement s’ajouter.

Heureusement que nous sommes vaccinés car Alex n’a pas été épargné  🙁

Sur la vidéo on voit un peu mieux les singes en mouvement :

 

 

 

 

 

On débarque à Ilha Grande, Praia de Fora

Après 3 heures de bus depuis Rio de Janeiro, on arrive enfin à Conceição de Jacareí.

On s’est aperçu qu’en fait dans ce bus, on est les seuls voyageurs indépendants . En effet, les autres passagers font partie d’un même groupe venu visiter Ilha Grande à la journée… du coup on nous dépose comme de vulgaires bouses au bord de la route au milieu des marchands ambulants et sans la moindre explication. Sauf que pour une fois, on est chargés comme des bœufs car notre logeuse d’Ilha Grande nous a dit que dans son village il n’y a pas de nourriture à vendre. On a donc des victuailles pour 4 jours en plus de nos sacs à dos.

Glück interpelle alors la guide partie loin devant sans se préoccuper de notre sort et encore moins de celui de nos enfants. La fameuse “guide” nous propose d’aller dans son agence pour qu’on puisse trouver un téléphone et appeler notre logeuse, car celle-ci n’a pas répondu à nos messages précédents et nous n’avons pas de point de rendez-vous pour prendre le bateau.

On finit par la joindre  et commence alors l’attente dans l’agence, assez longtemps… longtemps… très longtemps…. Or nos 3 loulous sont fatigués et à cran suite au trajet en bus…  et comme les 2 hôtesses de l’agence nous ignorent royalement, nos guignols finissent par chahuter un peu… un peu plus… et puis beaucoup plus fort. C’est une journée comme on les aime… ou pas. Bon de toute façon, nos charmantes hôtesses ne parlent ni anglais ni espagnol ni français, ni même allemand : un comble en bossant dans le tourisme !

et alors , et alors, et alors, et alors ? Euh Euh… Zorro est arrivé, sans se presser eh eh… ah non pas Zorro, mais plutôt Pedro (le frère de notre logeuse). Il vient nous chercher et nous aide à porter nos victuailles à pied et nos sacs jusqu’au quai des bateaux à environ 1 km

L’endroit est magnifique : un petit port de pêcheurs qui se reconvertit tout doucement dans le tourisme. Bon ça reste du tourisme confidentiel. Ici pas de paquebots ni de hordes de touristes

En fait aujourd’hui, on est les seuls touristes indépendants. Probablement encore l’effet de la crise au Brésil

Conceição de Jacareí est un petit  village de pécheurs de 3000 habitants , un des 2 points de départ en bateau pour Ilha Grande. On apprendra plus tard que c’est encore un des endroits les plus sûr du Brésil car ce lieu est géré par une “organisation” qui protège les habitants et les visiteurs d’Ilha Grande… en contre-partie d’une contribution  financière…

Pedro (Diabolo ?) nous a installé dans son petit bateau rapide et largue les amarres

Moteur satanas 🙂 !!!!  et sois poli stp 😉

Et c’est parti ! On peut dire que son bateau carbure à Diabolo

On file sur l’eau

 

Nous approchons du but au bout d’une grosse demi-heure

Un peu moins de 15 km de navigation

Et voici Ilha Grande avec sa végétation tropicale véritable paradis sur terre

Ici pas de route, pas de voiture, pas d’immeuble

Quelques hameaux de pécheurs en bord de plage

arrivée au “village” où on va séjourner : Praia de Fora près de Saco do Céu (ça veut dire cul de sac) en fait un petit regroupement de quelques maisons , au bout du monde et ou le peu de touristes qui viennent ne passent que quelques heures… mais nous avons justement choisi pour ça de nous y poser !

Voici le ponton sur lequel on va accoster. On va habiter dans ce hameau isolé (pas de route) parmi la dizaine d’habitants. Chouette un peu de calme et de repos !

Pedro nous aide à débarquer nos affaires jusqu’à la maison de sa sœur toute proche du rivage. Il nous donne les clefs avec un coupe-ongle comme porte-clef… on a donc un souvenir odorant des anciens locataires. Gloups !

La case est très bien située… bon c’est spartiate mais c’est parfait pour nous. On a la petite maison du bas. Et Pedro lui habite la maison du dessus avec sa femme et ses enfants. On apprendra plus tard qu’il y tient une petite épicerie (minuscule mais TRÈS utile)

Il y a un jardin où les enfants peuvent se défouler. Et comme on est au Brésil, le ballon de foot est fourni avec le terrain 😉

Les enfants se lancent ballon au pied

Ils peuvent enfin se défouler

Par contre on découvre au fur et à mesure que c’est un peu de bric et de broc,  pas vraiment très propre et surtout l’électricité est foireuse au possible… 🙁

Une petite douche avec l’électricité à 230V, isolée au chatterton à côté du pommeau où l’eau coule à flot, et le tout sans interdifférentiel ?

C’est pas un lieu pour Claude François… même s’il va à Rio. Bon OK c’est une blague douteuse —–> on sort

Notre voisin a trouvé une alternative au non-ramassage des déchets verts : un bon feu dans le jardin et le tour est joué !

On prend vite fait un sandwich et on fait une petite sieste.

Puis direction la plage du village.

près des habitations , on déchante un peu car c’est plutôt sale…

On pousse donc un peu plus loin en longeant le rivage et on finit par trouver un coin acceptable pour se baigner, c’est un bon moment, l’eau est bonne et les petits sont ravis. On se fait même un copain chien qui enterre ses trésors sous les yeux ébahis des mini-Glücks… on est les seuls touristes ici !!!!!

Le lendemain :

C’est grand soleil. On se fait une vraie journée relax.

Grosse session à la plage super agréable le matin et en fin d’après midi ,entre 2 matchs de foot dans le jardin et autres parties de Catane

Finalement, Praia Fora c’est plutôt chouette.

Aujourd’hui comme hier, on est les seuls touristes sur les lieux

Notre voisin a fini de brûler ses déchets verts et sa propriété nettoyée a de la gueule !

L’eau a une couleur jaune vert due à la couleur du sable ; d’où le nom de la côte dans cette région : la  Costa Verde

Pedro nous a expliqué que toute sa famille travaillait dans la pêche mais que progressivement les bateaux  sur Ilha Grande sont de plus en plus utilisés pour le transport des touristes. Activité plus lucrative… sauf en ce moment

En fait, c’est essentiellement le village principal de l’île qui draine les quelques touristes et ceux-ci poussent parfois jusqu’à faire un petit crochet au cours d’une excursion sur notre petite plage isolée 

Retour à la case

pour l’apéro du soir

Une bonne douche en rentrant et on va voir Pedro qui tiens aussi une petite épicerie (avec un billard!) dans sa maison voisine de la nôtre

pour négocier les excursions de demain (c’est bien plus clair et efficace que les incessants messages whatsapp de sa sœur)  puis lui achète une pizza pour le soir et des boissons fraîches. Quand tout est prêt il siffle (comme Zorro) et nous livre à domicile. Bonheur !

En video :

Dernière soirée à Copacabana : retrouvaille avec Hélène et Seb

Rio de Janeiro : après la visite du pain de sucre on rentre en uber à l’appartement de Copacabana

La vue de la fenêtre de l’appart sur les toits des immeubles voisins :

Petite halte avant de repartir pour la Praia (plage) de Copacabana où on a donné rendez vous à Hélène et Seb.

Les taxis attendent souvent en vain… car le tourisme ici est en berne

Aujourd’hui il n’y a pas grand monde sur la plage, qui est surtout fréquentée par les cariocas le dimanche

Les vendeurs d’eau attendent patiemment les clients… même à Copacabana c’est la crise. La baisse du tourisme, c’est souvent les plus pauvres qui en subissent les conséquences

La coupe du Monde de football organisée ici même il y a 4 ans et les Jeux Olympiques il y a 2 ans n’ont rien arrangé, bien au contraire. La manne d’argent dépensée par l’Etat pour organiser ces événements n’a fait qu’accentuer le fossé entre les businessmen et les défavorisés des favelas. Et la corruption galopante n’arrange rien

On fait une petite balade au fort de Copacabana. Il a été utilisé durant les Jeux olympiques d’été de 2016 de Rio de Janeiro pour les épreuves de cyclisme sur route, de natation en eau libre et de triathlon.

Nos 3 loulous rêvent de coups de canon

Direction les pâtés de sable sur la plage. Concours de pain de sucre devant le Pão de Açúcar.

Hélène et Seb nous rejoignent sur la plage et les enfants se défoulent pendant qu’on sirote une caïpirinha jusqu’au coucher du soleil

Nos amis ont fait pas mal de chemin depuis qu’on les a rencontrés en Argentine à Iguazu. Pour eux la traversée de la frontière brésilienne en bus n’a pas été une sinécure et ensuite le trajet jusque Paraty a été très très trèèèès long. Heureusement, ils ont pu se reposer à Ilha Grande avant de venir ici nous rejoindre à Rio de Janeiro

On rentre ensuite tous ensemble à l’appart en faisant un saut au supermarché pour quelques courses.

On décide tous les 4 de se lancer dans la fabrication d une caïpirinha maison. Nous n’avons pas de carafe ? Qu’importe : une casserole fera très bien l’affaire !

On connait les ingrédients mais pas le dosage ? Pas de souci : notre instinct (et nos papilles) nous guideront  pour obtenir un résultat plus qu’honorable pour des novices  !

qu’on dégustera avec plateau de fromage, chips, olives et charcuteries , en terminant par quelques fruits. 

On discutera en passant une excellente soirée jusque 2h00 du matin !! Le réveil va piquer car demain on prend le bus à 7h20 ! et il faut tout ranger dans l’appartement et faire les sacs avant de dormir pour pouvoir filer direct au lever ….

Le lendemain :

Lever tôt, on file vers le bus, on est les premiers. Et ce p… de bus traînera en ville pendant une heure… on devra se taper la tournée de tous les autres logements pour remplir le bus avant de se mettre finalement en route pour Conceição de Jacareí

C’est un  copain de la propriétaire de l’appartement qui gère la société de bus mais on s’est fait un peu rouler sur ce coup là  : c’etait censé être plus confortable que le bus public. En fait on eu a les 2 petits sur les genoux.
3 heures de  trajet pas confortable du tout 🙁

On traverse les banlieues de Rio 

La pauvreté des rues et les bâtiments clinquants

Les favelas, ces quartiers pauvres véritables bidonvilles insalubres situés sur des terrains occupés plus ou moins légalement  et contrôlés le plus souvent par des trafiquants, et dont les habitations sont construites avec des matériaux de récupération.

Rio de Janeiro possède environs mille quartiers favelas

Rio ville de contraste

Au bout de 2 heures de route on quitte les faubourgs de Rio en longeant la côte vers l’ouest

Petite pause toilettes 10 minutes. On nous prévient qu il n’y en aura pas d’autre, à bon entendeur… Il nous reste une grosse  heure de route jusque Conceição de Jacareí

On sent qu’on  s’approche à nouveau  des plages…..

Le Pain de Sucre de Rio de Janeiro (Pão de Açúcar)

Hier il a plu toute la journée sur Rio de Janeiro

Pour notre dernière journée à Rio, on a prévu de monter au pain de sucre, un rêve pour Glück. Et le ciel est grand bleu !!!!

On appelle Hubert (pour la 2 e fois du voyage) qui nous conduit pour moitié prix d’un taxi classique en longeant la plage de Copacabana

On est moins voyants que les taxis jaunes

La sortie du tunnel à Botafogo

On passe devant Museu de Ciências da Terra

Et nous voici au pied du fameux pain de sucre

Nous marchons dans un petit square qui mène à la Praia Vermelha, une plage idyllique

Les morros de granit recouverts de végétation tropicale tombent  à pic sur l’océan

On a du mal à croire que nous sommes en plein centre d’une ville de plus de 7 millions d’habitants

Nous nous dirigeons vers le téléphérique

Aujourd’hui on s’y est pris au culot et on n’a rien reservé à l’avance… et on a de la chance… pas de foule… pas d’attente…

Rio de Janeiro connait une crise économique et les touristes sont peu nombreux car l’insécurité galopante fait peur aux tour operator. En 1 minute nous avons nos billets

ça c’est l’ancienne version du téléphérique

mais nous rentrons dans une version plus moderne

C’est parti pour l’ascension

 

Il y a 2 plates formes et c’est super bien aménagé. Pause à la 1ère plateforme avec le copain immobile

 

 

 

On monte à la 2e plate forme

On est à 396 mètres au dessus de l’Océan Atlantique

Un mur est spécialement dédié aux signatures des touristes passés par ici  🙂

 

 

 

Tout en haut il y a une balade avec des aires de pique nique. On en fait un petit bout, on y rencontre une brésilienne qui vit à Paris et sa copine française, sympa. Elle nous raconte qu’elle est inquiète pour sa famille restée au Brésil car la crise est très dure avec une corruption et une insécurité dramatique dans certains quartiers des grandes villes.

Le pont de la baie de Guanabara et l’aéroport domestique

On redescend à la première plateforme.

Miroir dis nous où est le pain de sucre ?

On mange un sandwich (un peu cher) en haut car les enfants sont affamés; aujourd’hui ils sont plutôt difficiles. Mais ce n’est pas grave , comme dit si bien la pancarte, Keep Calm et… Saúde !!!!

Avant le retour, pendant que Gluck et Alex regardent la boutique hawaïanas, on voit un petit singe grimper le long de la charpente metallique… bon la photo n’est pas top, elle a été prise avec notre téléphone (et oui, à Rio on ne s’est pas baladés avec le reflex autour du cou !!!!!)

En video :

Le Christ Rédempteur Corcovado (O Cristo Redentor) Rio de Janeiro

Copacabana : Grasse matinée, ce matin le ciel est couvert. On reste tranquille à l’appartement.

On prend le taxi le midi direction…

notre objectif trône sur un à pic de granit de 710 mètres et domine la ville

on bouchonne un peu jusqu’au tunnel

nous passons par des barrios aux villas coloniales anciennes un peu décaties, comme ici à laranjeiras (réputés pour ses jardins aux orangers au XVIIe siècle)

Et nous voici à Cosme Velho le quartier de la gare pour monter en train à crémaillère en haut du mont Corcovado

Où se trouve l’emblématique statue du Christ Rédempteur dans le parc national de la forêt de Tijuca

Nous avons réservé nos tickets sur internet hier soir pour éviter d’attendre.

Mais il n’y pas grand monde avec cette météo; et en plus à cette heure ci beaucoup de touristes sont à table 😉

Et c’est parti!!!!

Nous montons rapidement et la pente est impressionante.

Les morros de Rio, ces collines couvertes de forêt qui dominent la ville, sont progressivement investies par les plus démunis formant ainsi les favelas, les quartiers pauvres. Les gens y vivent dans des conditions très dures

On aperçoit le pont de la baie de  Guanabara

Nous sommes au cœur de la ville et en même temps dans une forêt tropicale humide dense protégée (de Tijuca). La voie ferrée a été crée en 1884 pour l’empereur Pedro II.

Nous voici proche du but

Tout en bas : l’hippodrome

Quelques marches encore et déjà on aperçoit le dos du Christ Redempteur

 

Mais les nuages s’approchent à vitesse grand V. Le pain de sucre (en bas à gauche)  passe dans la brume ainsi que Copacabana (en bas à droite)

On apeçoit encore Ipanema

La fameuse statue du Christ est dans la brume

Le site est très bien aménagé et on ne se bouscule pas. Très bonne ambiance, les gens se respectent et prennent leur temps. Il y a même des matelas au sol pour s allonger et contempler à son aise cette merveille 

Elle fut conçue par un ingénieur brésilien et réalisée par le sculpteur français Paul Landowski ainsi que par le sculpteur roumain Gheorghe Leonida (pour la tête du Christ)

Peu à peu le Christ aux bras ouvert nous dévoile son visage… ce visage est fabuleux… hypnotisant… bouleversant… le visage du pardon . il est incroyablement bien réussi et on ne se lasse pas de le contempler

Très impressionnant : 30 m de haut  1145 tonnes (environ 8 tonnes pour chaque main et 30 tonnes pour la tête)

Il domine toute la ville et est visible d’en bas sur 360°.

On restera là pendant une bonne heure en famille dans le calme à profiter de ce site exceptionnel

Glück ,qui craignait pourtant  d’être déçu, est fasciné

Même le stade de  Maracanã est dominé par cette merveille du Monde Moderne

On mange un peu plus bas sur place au resto pour continuer à profiter de la vue incroyable . Le serveur est très sympa et nous fera une petite initiation au portugais  :”obrigado, obrigada …bom dia, como vai …”

Nous redescendons du Corcovado comme à l’aller en train à crémaillère (la descente à pied est déconseillée à cause de l’insécurité)

Au retour, on reprend le taxi jusque notre appartement. Il pleut sur Rio mais on a passé une excellente journée

Dans l’appartement petite partie de Catane avec Lolo 😉

Le lendemain, il pleut : journée corvées.
Le matin on passe 2 heures sur internet pour réserver  des billets d’avion (pour aller aux Galapagos dans 10 jours), échec : la CB française et notre passeport français bloquent.

Nous décidons donc d’aller acheter nos billets d’avion à l’agence de la LATAM à Ipanema. Pour la première fois du voyage nous testons le système Uber sur conseil de nos hôtes. En effet il vaut mieux se déplacer à Rio en voiture banalisée car les taxis sont des cibles plus faciles pour les criminels à l’affût du portefeuille des touristes.

Nous faisons un crochet par la poste (correios) pour envoyer en France les objets auxquels on tient mais qui encombrent un peu nos sacs de voyage. Pas facile de se faire comprendre sans parler portugais, mais c’est bon, avec un peu de bonne volonté de part et d’autre, ça marche.

Même à l’agence Latam, c’est compliqué. Car on a un passeport français, on doit payer avec une carte bancaire européenne en Reals pour réserver un vol intérieur en Equateur et le tout dans une agence brésilienne dans laquelle une seule personne maîtrise l’anglais. On finit par réussir à obtenir nos fameux billets. Le tout en près de 2 heures… les enfants n’en peuvent plus d’attendre et démontent la boutique. La fille qui s’occupait de nous était bien sympa et efficace mais par contre sa chef plutôt limitée et peu aidante:  ça n’aide pas !

Allez Alex c’est bon !!! ça valait la peine; on l’a notre réservation vers les Galapagos !

Nous n’aurons du coup pas le temps de voir grand chose d’Ipanema… car à la sortie de l’agence il fait nuit.

La fille d’Ipanema nous ne l’aurons pas vue cette fois ….

 

 

Et pour faire plaisir à Dame Glück: