Direction le Sud Chili : de Santiago à Chillan

C’est l’anniversaire de Victor ! 3 ans déjà !
Nous quittons Santiago ce matin. Direction l’aéroport en van Transvip. Sauf que le chauffeur arrive en retard. Normal il n’a pas la super voiture de la gare routière 😉

Il est sympa mais un peu trop bavard, on a l’impression d’avoir un Loïc bis à bord.

En fait aujourd’hui , nous n’allons  pas à l’aéroport pour prendre l’avion mais pour  récupérer une voiture de location. Et là c’est folklorique;  Glück tombe sur le boulet de service, et son collègue au bord du burn out !!!

On nous dit que la voiture est au lavage, 20 min d attente. Au bout de 45 min dehors avec les ploucs qui commencent à s’agiter, Dame Glück commence elle à perdre patience. L’employé surmené est venu lâcher ses nerfs avec ses collègues de l’extérieur 😀, le pauvre est au bord de la crise !

Le tout sous le regard amusé de Brice de Nice et sa famille

Et ça chauffe de plus belle… le gars est au bout du rouleau !

Voici enfin la voiture ! Legoglück peut enfin prendre place 😉

On prend la route, ouf ! Direction le Grand Sud. Bon, c’est de l’autoroute classique, un peu chiant avec beaucoup beaucoup…. vraiment beaucoup de péages mais ça roule bien.

Pas mal de poids lourds quelque peu explosifs 😉

Nous traversons le pays de la vannerieAu loin, on voit les sommets enneigés des Andes, c’est beau !

Les enfants sont difficiles, surtout les petits. On fait une pause repas (un peu tard) et ça permettra de calmer les esprits.

En plus le père Noel traîne (mais sans son fameux traîneau) encore par là, le coquin !

C’est une auberge qui fait des plats familiaux pour pas cher, qui vend du bon vin et des fruits : tout ce qui nous plait !

et surtout dans une ambiance excellente. Le personnel est très gentil et prend bien le temps de discuter avec nous. Notre espagnol progresse à vitesse grand V !

On y achètera du bon vin en prévision du réveillon et une grosse pastèque 

On reprend la route de plus belle

après le soufre… le fer…

Et puis ensuite c’est l’alignement de vendeurs de frutillas sur des dizaines de kilomètres…

Et oui ici on ne dit pas “fresas” comme en Espagne mais on dit “frutillas” en faisant chuiner le “ll”

On achète à un papy une cagette de fraises, elles sont divines! Et Papy il a bien aimé faire la causette avec Dame Glück. Le coquin. Allez il lui vend des myrtilles aussi

Bien vite mangé dans la voiture tout ça!

N’est-ce pas Victor ?

Nous arrivons à Chillan en fin d’après midi après plus de 400 km. C’est notre étape pour une nuit, histoire de couper la route. Nous allons loger en plein centre ville dans cette haute tour (la seule de la ville). Et oui, dans ce secteur particulièrement exposé aux tremblements de terre, nous allons loger au sommet de la plus haute tour de la ville, …même pas peur !

Dans l’immeuble pas d’appartement du numéro indiqué par airBnB. Et notre téléphone portable ne fonctionne pas au Chili. Pas moyen d’appeler le propriétaire.

Le concierge est en pause “comida” 

On attend 20 minutes. Et quand il revient il ne nous est d’aucune utilité car il est complètement con. Il nous donne les clefs mais nous envoie au mauvais appartement.

Puis il envoie Glück garer la voiture, mais sans préciser que c’est à 2 patés de maison chez un laveur de voiture !! Heureusement que nos sacs sont légers.

Par chance, un voisin nous aide à trouver le bon appart. 

Le concierge simplet et peu aimable appelle quand même Ruby le proprio; celui-ci est vraiment sympa et vient s’assurer qu’on est bien installés en sortant de son travail. Il prend même le temps de discuter longuement avec nous alors qu’il est attendu .

L’appartement est grand, propre, confortable, central, avec une vue panoramique sur toute la ville (17ème étage)

Allo mais allo quoi ?

Dame Glück file chercher quelques bouteilles d’eau et des parts de gâteau 🍰 pour fêter dignement l’anniversaire de Junior ! Malheureusement on n’arrive pas à dégoter des bougies à cette heure tardive 🙁

Bon anniversaire à notre Victor !

3 ans déjà…

Et voici ton (petit) cadeau

Le lendemain, on se lève tôt car une longue route nous attend jusqu’à Villarrica

Glück part à la recherche d’un “chip” pour avoir le téléphone mais nous sommes dimanche et tout est fermé sauf… les bars à machine à sous

un repaire de pirates; au moins, les choses sont clairement affichées 🙂 ! Bon la ville n’a pas trop d’intérêt, c’est juste une étape.

On récupère donc la voiture près de ce batiment nommé la “discusion” derrière ces des fils électriques emmêlés 

chez le laveur de voiture. Bon c’était pas pour la laver, juste pour la garer. Faudrait pas pousser non plus 😀

Notre chevrolet passe inaperçue !

On passe devant le futur hôpital de Chillan

Et on double les taxis de la ville aux grandes pancartes. Direction le Sud : Villarrica et l’Araucanie. A nous les glaciers

 

Valparaiso : ville musée à ciel ouvert

Santiago : lever tôt, enfin plus tôt que d’habitude car on va passer la journée à Valparaiso. Quand on en a parlé aux enfants, Loïc nous a dit : “ben, c’est nul une ville où y a pas de réseau ! Pourquoi on y va ? ” 😀

On préfère y aller avec le minimum de choses (on ne prendra pas l’appareil photo reflex) car la vieille ville a une réputation sulfureuse. Nos amis Anne et David s’en souviennent encore ! Ça c’était plutôt bien fini car David avait couru plus vite que son voleur et avait fondu sur lui 😉

On prend le métro, les mains dans les poches, pour rejoindre la gare routière de Santiago et on va acheter chez Turbus notre aller-retour sur la journée

Alex est prêt et pourtant le réveil a été rude !

Le bus est énorme avec son double étage

En plus il est bien confortable, et on se met à l’étage pour profiter de la vue. Les environs à l’ouest de Santiago sont quasiment désertiques avec quelques montagnes basses.

juste quelques arbustes

La route est excellente et notre bus tient bien la moyenne de 100 km/h. On double la voiture tennis

Et bientôt nous apercevons les fameux vignobles chiliens

C’est très stylé

Au fur et à mesure de la route la météo se dégrade et quand on arrive à Valparaiso, brrr, ça caille bien! 

La ville autour de la gare routière est plutôt glauque, pas vraiment  accueillante, et l’hôtesse du point d’information l’est encore moins. Pas la moindre bonne volonté pour nous expliquer comment aller au centre historique. 

Finalement on obtient un plan. On finit par comprendre qu’il faut prendre une espèce de tramway, un vieux tchouk qui fait un anneau pour desservir le centre historique.

Son nom : El Trole Bus. “Chouette un troll ” nous dit Loïc !

le voilà ! ça c’est folklo. ça va nous plaire ! On achète nos tickets

A l’intérieur : bonne ambiance

avec ses musiciens et le bruit des suspensions qui couinent à chaque accélération

Il se met à pleuvoir et ça caille : 15°C et on n’a pas pris de pull car hier à Santiago il faisait 35°C. Pas de bol

On passe devant un mini arc de triomphe “Arco Britanico”

Les bâtiments classiques en pierre sont colorés

El Monumento a Los Heroes de Iquique et ses gardes en uniforme

Même les rembardes des travaux sont taguées

Un éclaircie se profile et les collines se dégagent au loin

On en profite pour descendre du vilain “Troll”, un bus plutôt sympathique en fait 😉

Vamos a la playa ? No !!! Vamos a caminar !

La Plaza Sotomayor s’illumine peu à peu et les nuages s’éloignent

Monumento a Los Heroes de Iquique

Ici aussi les bomberos veillent sur les habitants

On cherche le funiculaire pour monter à conception mais on a du mal à trouver l’entrée, super mal renseignés par les locaux qui visiblement ne connaissent pas trop leur quartier. Une vieille dame finit par nous dire que l’ascenseur est fermé et qu’à pied ça risque d’être dur . Mais il en faut bien plus que ça pour arrêter des Glücks !

On monte, sous le soleil revenu, et là on decouvre tout le charme de Valparaiso. On ne s’y sent pas en insécurité comme on le craignait. On voit bien quelques trafics en bas des collines et quelques pickpockets mais on est détendus et les locaux sont liants.

Les musiciens sont partout. On ne croule pas sous la foule bien au contraire les ruelles sont peu fréquentées

Les collines sont dégagées de leurs nuages matinaux

Les navires de l’armée sont devant nous

Et peu à peu la magie de cette ville arrive à nous. On n’en attendait pas grand chose mais…

nous voilà conquis et ce n’est que le début

le show commence !

les habitants peignent leur façades de maisons sous nos yeux

même les enfants (qui ne sont pas fans des villes) adorent et veulent découvrir de nouveaux dessins

Les maisons sont bien entretenues et propres

On flane, on se perd dans les ruelles de ces collines… loin de la foule

Les escaliers aussi sont décorés

Il y a très peu de bâtiments à l’abandon comme celui-ci. Et même lui est décoré et coloré

La faim commence à se faire sentir

 

Et on repère tout en haut une terrasse panoramique de restau. Mais comment y aller ??? 

et sur les super indications d’une habitante on trouve le moyen d’y monter sans trop de difficulté dans le dédale des ruelles colorées

Le Petit Prince  ( El Principito ) est là pour nous encourager 

Nous y sommes !!! Et la vue de ce restau panoramique est grandiose !

On y retrouve notre guitariste !

Une bonne cerveza

On se régale de ceviche, saumon et gambas. Alex a une limonade à la menthe qui est en fait un Virgin Mojto, veinard !

D’ici, on voit même des ruelles sur pilotis… allez ! Vamos !!!

Les enfants ne se lassent pas

Et si on faisait du…

…toboggan !!! pour Dame Glück et nos Petits

Le funiculaire de Reina Victoria fonctionne encore

Mais nous on va descendre à pied

Le chtulu  nous observe …ou serait-ce un Creux ???

Partout des messages de paix

Nous sommes là et nous y sommes bien

Dans une des cours un gars a même fait une cabane dans un arbre

On atteint l’ancienne prison de la ville transformée en espace vert et en aire de jeu pour enfants… toute une philosophie de vie

Et les enfants n’y sont pas aussi en cage qu’il n’y parait. Même s’ils sont derrière les barreaux.

On les laisse se défouler. Victor a l’air de manger ou boire que chose . Quand je lui demande ce qu il boit, il répond : “ben, je bois du  vent !!!!!” c’est un poète !

Incroyable transformation de ce lieu à la triste histoire

Nous quittons les murs d’enceinte

Pour poursuivre notre ascension jusqu’au belvédère

Ca monte raide ! Et il fait de plus en plus chaud !

Nous sommes au sommet au Mirador San Juan De Dios

Nous redescendons par le chemin du museo a cielo abierto “muséee à ciel ouvert” et la colline Bellavista

Ici les chats sont rois

Et nous revenons au centre ville, la ville nouvelle et ses labyrinthes de fils électriques

On achète une glace aux enfants qu’on va manger sur Plaza de la Victoria ensoleillée. On jette un œil à la cathédrale, elle n’en valait pas la peine… moderne et en béton.

Puis on a un coup de speed en voyant l’heure, il est presque 18h30, on doit absolument avoir le bus de 19h pour Santiago. On n’arrive pas à choper le trolebus qui doit nous ramener à la gare routière. On y va donc à pied, au pas de course !

On aura parcouru entre 10 et 13 km à pied à Valaparaiso aujourd’hui.

Tout va bien on arrive à l’heure pour reprendre le bus direction Santiago.

Le trajet est rapide mais on passe autant de temps dans les embouteillages de Santiago que le temps de route.

On prend le métro et au changement los heroes, c est à nouveau galère pour avoir la correspondance pour toesca. On finit à pied, on n’est plus à ça près !!! Allez encore 1 km à pied !

Sur la route , on se commande une pizza chez papa John, et  des bières bien fraîches ! La journée aura été longue et intense, pleine de beaux souvenirs !

Valaparaiso la ville qui était si chère à Pablo Neruda :

Santiago du Chili : el Mercado Central, la Vega, Bellavista, Cerro San Cristobal

Aujourd’hui on a prévu de découvrir la gastronomie Chilienne : direction el mercado ! Mais au moment où Glück veut aller acheter le petit dej, un gros gag : la serrure lâche et on est enfermés à l’intérieur de l’appart. On finit par appeler Maeva et Humberto (pas facile avec notre espagnol limité). Et Humberto trouve la solution : on fait passer une clé de secours sous la porte pour que Luis le concierge puisse ouvrir par l’extérieur. C’est gagné !

Du coup, nous partons un peu tard. Direction le métro à partir de la station Toesca en bas de l’appartement?

C’est propre efficace et carré comme les mosaïques sur le mur

On est motivés !!!

Nous remontons pour admirer la Estación Mapocho 

C’est une ancienne gare reconvertie en centre culturel

Nous sortons, direction…

… El Mercado Central

Réputé dans le monde entier

pour la qualité de ses poissons

et pour ses fruits et légumes.

On achète des fruits frais en quantité, on se lache vraiment : fraises (frutillas et non pas fresas comme en espagnol), cerises, mangues !!!

Les enfants adorent et les commerçants sont vraiment très sympa

des boucheries réputées

Puis on va mànger à la Julita II, dont le patron nous a fait l’article et qui avait l’air très sympa.

On se régale de ceviche, avec du maïs bouilli et du maïs grillé.

Le patron est un vrai personnage et il adore parler !

La Kunstmann,  bière locale, un témoignage de l’importante immigration allemande au Chili

Nous traversons ensuite El Rio Mapocho

Direction la Vega, un énorme marché de gros.

Le marché aux fleurs

sous l’œil du père Noël

des graines en tout genre

L’ambiance y est un peu moins décontractée. ça négocie ferme, ça crie,… avec des tamis sur la tête ?

Les étals sont colorés

Nous quittons la vega central

sous l’œil des cireurs de chaussures

On marche, on marche, on marche,…  dans des endroits pas forcément très agréables. On se dirige vers le barrio Bellavista. Victor s’est endormi. C’est un peu rude sous cette chaleur

Les automobilistes sont respectueux de nous, pauvres piétons

Nous croisons passe-muraille

Les brasseries (cerveceria) et leurs joyeux consommateurs

Nous arrivons au Barrio Bellavista le quartier des artistes

mais aussi le quartier des fêtards et des soiffards.

ça tombe bien on a très soif sous cette chaleur de plomb. On se régale de super  jus de fruit maison (framboise et mangue) 

Ici les gens font la fête de jour comme de nuit et les décibels vrillent nos tympans

On se remet en route, mais mauvaise surprise à l’arrivée, le funiculaire du Cerro San Cristobal est fermé (en maintenance). On tente la montée à pied mais c’est en plein soleil et tous les chemins piétons sont fermés donc il faut marcher sur même route que les voitures ! Au bout d’un kilomètre on abandonne et on repart prendre le métro

Nous n’atteindrons donc pas le sommet et la vierge immaculée nous regarde nous éloigner

Dans le métro, c’est l’heure de pointe ! Au changement on se fait bousculer, Alex est tiré et se fait détacher du groupe, il manque de rester sur le quai ! Jérôme pousse une grosse gueulante dans le wagon. Et les gens impressionnés s’excusent et nous ramènent Alex en  voulant même nous laisser les places assises.
On voit notre station passer mais le métro ne s’arrête pas, mierda ! Il faut rebrousser chemin jusqu’à la station bondée (los heroes) et reprendre en sens inverse un métro vert, mais apparemment il y en a beaucoup moins que de rouges.

On décide donc de finir à pied. On a eu notre dose de bousculade.

On s’arrête à l’église près de chez nous, Parroquia San Lazaro. Victor qui était assis tourné vers Dame Glück demande de le retourner pour “voir le film”  euh… comment dire ? C’est pas un film. Ben alors c’est quoi ? De la musique ??? Non plus… c’est la messe !

On fait quelques petites courses rapides et on rentre manger à l’appartement.

 

Santiago du Chili : chez Maeva et Humberto !!! Promenade au centre ville

5 heures de vol et encore 2 heures de décalage horaire

Il est 23H00. Il fait nuit. Pour la première fois nous posons le pied en Amérique du Sud. A l’aéroport de Santiago tout est facile. Sur les conseils de Maeva et Humberto nous prenons un van privé pour aller à leur appartement au centre ville.

Le concierge nous donne les clefs. Et dès l’arrivée à la porte d’entrée, nous ressentons comme un air familier… Rapa Nui

Et Polynésien !

On est vraiment bien loti et c’est grâce à nos hôtes

Une bonne grosse nuit de sommeil

Lever très tard, on a du mal à se remettre du décalage horaire. On a raté le petit dej et presque le repas de midi car il est déjà 14h. On se replie chez papa John, pizzeria qu’Alex -entre autres-adore.

On démarre une énorme balade à pied dans les rues de Santiago. Un peu de marche pour se dérouiller. Nous sommes dans un quartier très étudiant (Toesca), calme, animé et très propre.

Les gens se promènent tranquillement la journée et le soir.

Les bomberos (pompiers) sont bien là pour veiller sur la ville

Ici la police ne plaisante pas avec les voitures mal stationnées

Un piège en espagnol : “No Pisar” , un faux ami !

Nous remontons l’avenue Libertador Bernardo 0’Higgins et ses édifices chics

et la jeunesse est de sortie, ça glousse dans tous les coins !

La tour Entel et son réseau de télécommunication domine la ville et ses habitants  hyper-connectés à what’s app (que nous ne connaissions même pas avant le voyage !!!)

Un peu d’ombre sous une chaleur impressionnante !

Un Moaï ramené de l’île de Pâques trône au milieu de l’avenue pour témoigner de l’amitié et l’attachement des chiliens aux Rapanui. Malheureusement il a été tagué par des imbéciles: maintenant tout Santiago et ses touristes le savent ,  Kevin est un con !

Un énorme drapeau chilien domine l’avenue

C’est la bandera del bicentenario

devant le Palacio la Moneda

Partout des étals  de fruits et légumes comme ici dans le quartier Paris et ses ruelles

Quelques rares marginaux

L’église San Francisco date du XVIe siècle !!!

La bibliothèque nationale

Le Fuerte Neptuno

face aux gratte ciel modernes

On découvre  le Cerro Santa Lucia et on décide de se perdre au gré de nos envie dans son grand parc

Nous prenons de la hauteur car cerro c’est mont en espagnol… mais nous sommes largement dominés par la cordillère des Andes au loin et bien au dessus de la ville et de ses immeubles

la montée est rude, on est assoiffés : on se régale de grazinadas

Il est canon notre Alex, non ?

Attention au fou au dessus de vos têtes !!!

La vue du sommet du parc est splendide. C’est un peu bondé et pas facile d’accès avec les bouts de chou car les rambardes sont vraiment basses. Mais l’ambiance est excellente

Au loin on apeçoit le Cerro San Cristobal et sa Vierge Immaculée Conception

Nous poursuivons par la Merced et sa Basilique

Les rues sont animées et les gens joyeux. Facile pour communiquer

Avec des artistes partout

Place aux joueurs d’échecs sur la Plaza des Armas

La cathédrale métropolitaine est magnifique et on a la chance de pouvoir la visiter juste avant la fermeture.

Et le Petit Jésus vient tout juste de naître

Nous arrivons en pleine messe et nos garçons n’aiment pas “regarder le plafond” comme leur demande leur papa quand ils ne sont pas sages

Le “sapin” de Noël de la plaza

Sur la place, des spectacles de plein air un peu partout

On cherche un resto sur la route du retour car il est déjà bien tard mais nada !!!! On se dirige vers chez nous , inquiets de ce qu on va manger

Nous prenons le chemin du retour et les jambes commencent à devenir lourdes. L’armée, comme les policiers et les pompiers, veille sur la ville

Un des rares batiments abandonné de notre quartier

Il est plus de 21h00. Starsky et Hutch sont partis boire un coup

Et nous aussi

Avec un bon ceviche

On sort ravis de ce bon restau. Ici comme à l’île de Pâques on mange tard 😉

Notre tour sur la carte : 

Rapa Nui : merci Maeva et Humberto !!!

Le 25… jour de Noël… les enfants se lèvent tôt… Normal ce sont des enfants ! Nous on a un peu le casque mais c’est un jour important le père Noël est passé !

Et cette année il est le Père Noël franco-chilo-pascuan ! Car Maeva et Humberto sont passés par là…

Nous dégustons le pain pascuan.. Un régal

Et les enfants sont heureux

Legos et mallettes d’activité font bon ménage

Legoglück se fait de nouveaux copains

Maeva nous a offert aussi le miel le plus pur au monde ! Ici, au beau milieu de l’océan Pacifique, pas de polluants pour les abeilles

Le dolce de leche (la confiture de lait chilienne) fait des adeptes

La toute nouvelle tong de Victor a été opérée avec succés par Dr Glück suite à mordillage nocturne  des chiens d’ici… eh eh on aurait pas dû la laisser dehors ! En plus on a perdu une toute nouvelle tong de Loïc hier au réveillon !

Glück part faire un dernier footing au volcan Rano Kau accompagné de la chienne de Maeva et Humberto

Et aujourd’hui, une vache admire le chaudron de sorcière

Quelques bananes du jardin pour reprendre des forces

Un petit “beach tennis” entre mère et fils

Au total nous avons eu la chance de rester 2 semaines ici alors que nous devions changer de pension. Mais le hasard a bien fait les choses et nous avons pu rester ici pendant tout notre séjour sur l’île. Tout y est : bienveillance, hospitalité, cours d’espagnol, sens de la famille, plein de bons conseils pour découvrir Rapa Nui et faire notre itinéraire dans  le pays d’Humberto (le Chili) ; nous logerons même chez eux  à Santiago !

Mais c’est l’heure de partir. Mauruuru encore pour tout Maeva et Humberto. On continuera l’aventure chez vous à Santiago ! Et avec vous dans nos coeurs !

Ils nous offrent de magnifiques colliers de coquillages puis Humberto nous conduit à l’aéroport pour le vol de 15h00.

Et c’est reparti ! 

Nous survolons une dernière fois Rapa Nui

Direction Santiago  dans une ambiance festive. Car c’est le baptême de vol pour un des membres de l’équipage !

Au revoir Rapa Nui

 

 

Noël à Pâques !!!! Dans la famille de Andrea et Erwan

Le matin du 24 décembre, Erwan déboule chez nous pour nous dire qu’on est conviés à la grande fête familiale le soir. Nous sommes touchés ! Noël est une fête familiale avant tout, et il est heureux de nous inviter pour cet événement avec sa famille.

En fin de journée, Maeva et Humberto passent nous amener des cadeaux pour les enfants, du vin, du pan de pascua  (une spécialité chilienne  excellente) et nous prévenir qu’ils sont de sortie dans leur famille. Nous sommes très touchés par ces attentions, ils sont incroyables !

Erwan passe nous chercher vers 22h. Il nous emmène d’abord chez lui où on démarre la soirée à la « queue de singe » une préparation maison (familiale) qui ressemble au bayleys à base d’aguardiente. Top !

Puis Erwan montre à Glück ses talents de cuisinier ; comment il a cuisiné avec les ingrédients qu’il a à disposition car ici pas facile de trouver tout ce qu’on veut. C’est un artiste. Ils en profitent pour discuter de leurs vies respectives. Il a beaucoup bourlingué en tant que cuisinier dans la Marine. Mayotte, Afrique, Polynésie, Martinique,… Le courant passe vraiment bien 

On va sur le lieu de la fête, chez la sœur d’Andrea, juste à côté de leur maison et de la maison de leur maman. 

Hyper chaleureux, accueil exceptionnel, tout le monde est aux  petits soins pour nous et nos enfants.  On goûte aussi à un cognac local et à tous les bons petits plats

Ils font tout pour nous intégrer avec eux à table malgré la barrière de la langue.

Il y a également une grande table avec tous les enfants où il y notamment Yaëlle, Loïg, et Yann les enfants d’Andrea et Erwan.

Les plats sont succulents

Nous sommes dans le jardin devant la maison familiale

Andrea nous présente à tous les membres de sa famille. la Maman (à droite sur la photo) est très avenante avec une sacrée personnalité !

Andrea et Erwan font tout pour qu’on se sente bien 

Un bisou !

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La tradition veut que chacun tire au sort à l’avance un autre des invités à qui  il doit  offrir un cadeau, le tout précédé d’un petit discours.
Un bon moment …

Et on rigole bien

La soirée passe, on parle de mieux en mieux en espagnol mixé avec les mains et du “franglais hispanos”… et ça marche ! On se comprend

Un toast !

Andrea continue la distribution des cadeaux

Et les petits sont “déjà” au pays des rêves…

Même pour le père Noel il est tard !

Et il a bien rempli nos petits souliers

Loïc laissera sa tong à Rapa Nui en souvenir 😉

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Il est 5h00 du matin quand Erwan nous redépose à la maison.

On est très touchés par cet accueil. Les Rapa Nui sont d’une hospitalité incroyable. Le vrai trésor de l’île de Pâques c’est son peuple !

Ce super moment en video :

Rapa Nui (Île de Pâques) : El Cerro de las Tres Cruces

ça faisait plusieurs jours que Glück avait repéré un volcan surmonté de 3 croix qui surplombe la ville… et si on y allait ?

Première étape : le pique-nique dans la nature

et le soleil cogne dur  !

2e étape : improviser un “chemin” pour arriver en haut

ça monte raide ! Et on découvre un bosquet au centre du cratère

Du sommet nous avons une vue à 360°C sur toute l’île

Nous apprendrons par la suite que El Cerro de las Tres Cruces est un lieu de pélerinage et une fois par an une procession monte le chemin que nous avons suivi

Nous visitons ensuite la carrière de Puna Pau. La roche ici est rouge et elle était utilisée par les Rapa Nui pour fabriquer les coiffes rouges de certains Moaïs

 

Rapa Nui : Ahu Akivi

Petite virée en voiture après la pluie

Direction Ahu Huri, et son Moaï seul au milieu des pâtures

Et nous atteignons Ahu Akivi

Les statues de l’île font invariablement face au village comme un mana protecteur mais les statues d’Ahu Akivi, elles, font face à la mer. Il y a une légende pour expliquer ce positionnement des sept statues. On suppose que le peuple Rapa Nui l’aurait  fait pour s’attirer les faveurs de la mer et aider les navigateurs. Il existe également une tradition orale,  selon laquelle le prêtre de Hotu Matu a fait un rêve ; dans ce rêve l’âme du roi a volé à travers l’océan et il a vu  l’île de Rapa Nui. Il a ensuite envoyé des éclaireurs naviguer à travers la mer pour localiser l’île et s’y installer. Sept de ces éclaireurs restèrent sur l’île en attendant l’arrivée du roi. Ces sept anciens sont représentés par les sept statues de pierre érigées en leur honneur.

Les sept statues moai sont situées avec une  grande précision astronomique. Ainsi, l’observatoire sacré et le sanctuaire avec  les sept moaïs regardent exactement vers le point où le soleil se couche pendant l’équinoxe, et qui s’aligne au même moment  avec la Lune

 

 

 

La cervecería de Rapanui chez Erwan (la brasserie Mahina de l’île de Pâques)

Nous avons pris l’habitude de faire nos courses dans la “tienda” de Luis

Par hasard nous y croisons  Andrea avec sa famille, et comme on est chargés, ils nous proposent de nous ramener en voiture. Son mari Erwan (un Breton) travaille dans l’unique manufacture de l île, une brasserie artisanale et comme on sympathise il nous propose une visite privée pour le lendemain.

Rendez-vous au bureau de la conaf en bas de chez nous.

Il se met à pleuvoir des cordes. On s’abrite dans les bureaux et les collègues d’Andrea nous appellent un taxi. 

Erwan nous avait dit le prix de la course avec les variations possible en fonction de la tête du client. Notre taxi nous annonce le prix “gringo” (2 fois le prix normal). On n’a pas la possibilité de négocier car il pleut des cordes. Pas bien grave ! En route pour la brasserie Mahina

C’est la fin de journée et il tard pour Erwan mais il nous fait un super accueil. Et il nous fait la visite des lieux. Il est très précis et patient car nos 3 marmailles sont difficiles ce soir.

On y apprend les secrets de fabrication de la bière Mahina (la lune en râpa nui). Les ingédients :  l’eau, la céréale maltée (principalement l’orge pour les bières de qualité), le houblon (apportant le parfum, l’amertume et agissant comme conservateur naturel), le sucre, les levures (pour la fermentation) et le CO2.

L’orge maltée vient de Belgique une fois !

On discute très longtemps avec Erwan.  On sympathise vraiment bien. Il est visiblement heureux de rencontrer des compatriotes. C’est un cuisinier de l’armée retraité (de notre age !) qui s est reconverti dans la brasserie; un passionné  !

Les étapes de fabrication sont complexes : maltage, saccharification,  ébullition, fermentation, garde, conditionnement (à la main !)

Erwan nous propose gentiment de nous ramener à la maison et nous faisons un  petit détour par l’un des restau où il livre sa bière manufacturée

Nous rentrons avec un pack collector pour les fêtes de fin d’année

Legoglück est heureux comme un pape (rond)

Rando au volcan Rano Kau (le chaudron) et à Orongo, cité de l’homme oiseau

Un sentier “para caminar” part directement de chez Maeva et Humberto  jusqu’au sommet du volcan Rano Kau

et nous y sommes allés plusieurs fois. La seule trace de vie humaine est ce grand potager devant les bureaux de la conaf

où nous sommes retournés dire bonjour à Andréa

Puis plus rien, juste la nature… avec des chevaux et des vaches

Et ça grimpe dur  : 400 mètres de dénivelé pour les petites jambes ! Victor et Papa sont dans la même équipe et ils foncent ! Les enfants adorent ce sentier

Nous voici au bord du cratère,

Le cratère ressemble à un chaudron de sorcière, avec ses petits lacs formant un marais ; on s’attendrait presque à croiser Shrek  🙂

Attention ! parois abruptes de 300 mètres de hauteur!

Un peu plus haut  nous voici au site d’Orongo sur le flanc Ouest du Rano Kau. C’est un ancien centre cérémoniel. Une cité au sommet d’un promontoire dominant d’un côté le cratère et de l’autre l’océan 

Au XVIIe siècle, la caste de guerriers qui prend le pouvoir sur l’île impose le culte du dieu Make-make et de l’« homme oiseau ». Elle organise ainsi une compétition où les champions de chaque clan partent du sommet du volcan pour aller

chercher l’œuf d’une frégate, pondu sur un îlot du large. Le premier arrivé à l’issue de cette sorte de biathlon sans merci se voyait doté du statut d’« homme oiseau ».