Colonia del Sacramento épisode 2

Nous arrivons en fin d’après midi à Colonia del Sacremento et on trouve notre logement, hyper bien placé, chez un vieux monsieur car il n’y avait plus de place chez Sol. L’accueil est chaleureux

Nous sommes dans une petite ruelle en plein centre historique, face à la mer et au pied du vieux phare.

On file rendre la voiture chez le loueur (on pouvait la rendre demain mais c’était plus compliqué avant de partir en bateau) puis on se balade dans la vieille ville de Colonia, toujours aussi superbe.

C’est un vrai plaisir de revenir dans cette petite ville riche en histoire.

où il fait vraiment bon vivre

Un groupe de jeunes musiciens fait des percussions près de l’ancienne gare

Apparemment ils répètent un spectacle

toute la zone autour de l’ancienne gare a été réaménagée en parc au bord de la mer

et les vieilles maisons coloniales ont été restaurées

de nombreux artistes sont venus s’intaller ici

Fleur de cactus : qui s’y frotte s’y pique !

Tu as vu Lolo : “no pisar” sur l’herbe ! Le mot “pisar” est un faux ami en espagnol…

Nous passons par el Portón de Campo (1745), vestige de la vieille ville fortifiée inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco

Loïc a repéré le canon en haut des murailles

Vade retro les pirates !

calle de los suspiros (la rue des soupirs)

Nous retournons à la maison admirer le coucher de soleil

et les bateaux navettes qui crachent la suie

Nous poursuivons notre promenade

Ruinas de la casa del gobernador

Basílica del Santísimo Sacramento la plus vieille église d’Uruguay (1680 reconstruite en 1830)

Les vieilles voitures sont partout

et ce restau propose même une table aménagée dans celle-ci

des musées humoristiques

Puis on se rend épuisés vers notre restau fétiche El porton et là, horreur, c’est fermé !!! Il y a quelques un dedans, mais c’est fermé . El señor sort, ouf, c’est juste pas encore ouvert car il n’est que 19h15 et ça ouvre à 20h00. Normal on est en mode latino ici !!!!

On va se poser dans le petit square voisin pour patienter. Et on a bien fait d’attendre !

Super service. Repas excellent : carne de res a la parrilla. On s’en met plein la panse.

La bière locale : la Patricia

Viva el Porton !

On rentre à pied. Il est tard. Des concerts dans les ruelles. On est fourbus mais contents

Le lendemain, on se lève tôt car il faut reprendre le bateau Colonia Express pour revenir à Buenos Aires.

Enfin, si on nous laisse partir. Apparemment on a été mal renseignés à l’arrivée en Uruguay et on aurait dû avoir un tampon d’entrée sur notre passeport. Comme on ne l’a pas, l’hotesse de colonia express nous dit de monter dans les bureaux administratifs de la douane au premier étage au Bureau 4.

On y monte. Personne dans le fameux bureau 4. On se renseigne au bureau 3. Ils nous disent d’attendre dans le bureau 4.

Après 10 minutes toujours personne. On retourne voir l’hotesse de colonia express. Elle nous dit d’attendre dans le bureau 4.

Après 10 minutes, un officier arrive avec un café et son journal et nous engueule. C’est interdit de rentrer dans le bureau d’un officier. C’est inadmissible !!! Il s’enerve tout seul…

On lui répond en espagnol calmement. Il se radoucit. Ce couillon mettra une demi-heure pour faire 5 photocopies de nos passeport. On a beau lui expliquer que le bateau pour buenos aires ne nous attendra pas, ni notre avion de ce soir… après tout on s’en fout car on a de la marge… comme on attend les enfants s’impatientent (comme d’hab)… ils commencent à faire du bruit… à toucher à tout… on ne les freine pas au contraire. Le couillon de douanier finit par nous libérer. Avec un bon mal de tête !!!!

Voici le Graal : le tampon sur notre passeport !

On est tombé sur le seul connard d’Uruguay qui apparemment était décidé à faire du zèle… il y a des jours comme ça où ça coince

Si on avait loupé ce bateau ça aurait été vraiment très compliqué car pour une fois nous enchainons les trajets ! Bon, ça passe de justesse, ouf

Le rafiot de la Colonia express est aussi pourri (et polluant)  qu’à l aller ça ne mérite vraiment pas un tel prix !!! 2 heures de traversée jusque Buenos Aires

Punta del Este et Montevideo

Nous quittons La Pedrera tôt ce matin (ce fut une courte nuit) car nous avons de la route jusque Colonia del Sacramento et à l’aller nous avions mis 8 heures !

Et ça commence fort car au bout de 30 km, à Rocha, nous tombons nez à nez sur une manifestation d’agriculteurs en colère !

Et ils ont employé les grands moyens pour se faire entendre

En réalité, ils sont très pacifiques et ne bloquent pas la circulation. Ils se contentent d ‘occuper l’intérieur du rond point pour manifester leur mécontentement ; Ambiance bon enfant

Leurs problèmes : ils estiment les impôts trop élevés

et le prix du gasoil serait trop élevé selon eux et entraînerait l’agonie des petites entreprises

Ils ont l’air d’avoir de vrais problèmes. Malgré tout ça ne les empêche pas d’être fier de leur drapeau et d’être bienveillants avec les automobilistes -comme nous -qui passent par là .

Nous longeons ensuite l’océan Atlantique. Une petite marche sur les plages sauvages désertes

battues par d’énormes vagues réputées très dangereuses

Et nous voilà à Punta del Este, célèbre station balnéaire. 

La population de la ville peut être multipliée par 55 en janvier, atteignant alors 400 000 habitants venant essentiellement d’Argentine et du Brésil voisins. Pour cette raison, la ville est surnommée la « Saint-Tropez » d’Amérique latine. Les prix s’envolent en pleine saison. A rétrospective, on se dit qu’on a bien fait de ne pas dormir ici. On était tellement bien loin des foules à la Pedrera !

La plage de La Brava est bondée et battue par le vent. Une vraie tempête de sable pour les (trop ?) nombreux baigneurs et surfers.

Voici la célèbre sculpture symbole de la ville : “La Mano de Punta del Este” (la main). 

On la surnomme aussi Monumento al Ahogado (Monument au noyé), Los Dedos (les doigts), or Hombre emergiendo a la vida (Homme emergeant à la vie) pour symbolyser le danger que représente la houle sur cette plage.

Dame Glück voulait vraiment voir de près cette sculpture riche en symbole

Nous longeons la playa Mansa, plus protégée de la houle.

Et nous quittons cette station bondée pour trouver un endroit plus tranquille pour pique-niquer

Nous decidons de faire un crochet un peu au hasard et nous arrivons à Sauce de Portezuelo près de Piriápolis. Des ruelles en terre au milieu des bois avec quelques rares cases dans la verdure (130 habitants)

Et une énorme plage quasi deserte… juste nous et quelques surfers. Parfait pour le pique-nique

Puis nous continuons à bord de notre Hyundai uruguayenne

Pour atteindre la capitale : Montevideo

avec ses manoirs de bord de mer aux airs normands le long de la Rambla

et ses grands immeubles (très) chics au bord de la plage du centre ville. 

Castillo Pittamiglio des années 1910 coincé entre 2 immeubles des années 70

La ville a bénéficié d’un grand boom économique en 2010 avec une vie culturelle riche, le tourisme et les banques

On arrive sur la place de l’Indépendance et son Palacio Salvo, un des emblème de la ville, style art déco 

Edificio Ciudadela

Monumento a Artigas et la Torre Ejecutiva

Le théatre Solis, témoignage de l’activité culturelle dynamique

Puerta de la Ciudadela ,seul vestige des fortifications

La cathédrale métropolitaine de Montevideo (début du XIXe siècle)

Même si l’économie bancaire est florissante ici,  ce n’est pas le cas de tous les secteurs économiques. Après les agriculteurs…on rencontre  les pêcheurs  qui connaissent également une crise

Les quartiers du port, plus pauvres, en crise

Une tour géante (la tour Antel) aux faux air de Dubai

Puis à l’ouest de la capitale de 1,5 millions d’habitants, nous traversons la zone industrielle avec ses vieux navires à l’abandon

et ses rafineries polluantes

Nous quittons la ville en direction de Colonia. Et nous doublons des véhicules au patriotisme affiché

Il faut filer car nous devons rendre la voiture avant 18h00 au loueur à Colonia

 

 

 

 

Les dunes de Cabo Polonio

La Pedrera (Uruguay) : après une bonne journée de plage, on prend la voiture en direction des dunes géantes de Cabo Polonio. L’après midi est déjà bien entamé mais ce sera la meilleure heure pour marcher dans les dunes sous cette chaleur.

Nous passons devant les pâtures

ici les moutons paissent au milieu des palmiers

Après 1 heure de route nous voici à l’entrée de Cabo Polonio mais  on est bloqués sur un parking avec un choix pourri : marcher 2 heures en plein soleil ou prendre un bus-bétaillère à touristes assez cher.

Pour une fois, c’est Google Map qui nous trouvera la solution en nous faisant aller à Barra de Valizas, Isla tortuga petit station balnéaire (350 habitants majoritairement des hippies).

On se gare sur un petit parking sabloneux et on arrive sur une immense plage de sable fin face à notre objectif : les immenses dunes de Cabo Polonio sont bien là en ligne de mire !!! Chouette on va aller les escalader !

Sauf qu’il y a une rivière qui nous sépare des dunes. On évalue la distance et la profondeur : difficile avec les petits et nos sacs.

On voit des gens qui tentent la traversée à pied avec leur sacs sur la tête : soudain un des téméraire est emporté par un courant violent !!!! Des gars en barque viennent repêcher l’imprudent.

Que faire ? ça semble fichu… on est très déçus…

Rapidement on s’aperçoit que les pécheurs du village proposent leur service pour faire la navette aller-retour en barque à moteur jusqu’aux dunes. Il est déjà tard. Est-ce possible ?

Le prix annoncé à Glück sera divisé par 4 quand Dame Glück ira payer ! Miracle ??? Dame Glück progresse très vite en espagnol et n’a pas les mêmes arguments que Sieur Glück !

Et nous voici à bord.

A nouveau certains inconscients tentent la traversée à la nage et se retrouvent en détresse et doivent être secourus car il y a un courant très fort même si ce n’est pas large.

Après avoir navigué sur 200 m nous voici au pied des dunes. Les gens au loin au sommet nous paraissent tout petits

Il faut franchir plusieurs dunes pour atteindre la plus haute

Le soleil est déjà bien bas et nos ombres s’allongent….

On se promène sur les dunes, le long d’un chemin de crête .

Nous sommes presque seuls sur dans cet immense étendue désertique de sable de plus de 10 km de long sur 5 de large

Les enfants adorent

Au loin, on aperçoit de gros rochers monolithiques comme posés dans le sable

On n’ira pas jusqu’aux cabanes isolés de Cabo Polonio (village hippie de 70 habitants au milieu des dunes, sans électricité) car c’est un peu loin et il est déjà tard mais on profite bien.

 

On se fait chacun 2 descentes de grosse pente, 

la remontée n’est pas simple surtout avec Victor qui piouille et veut sans arrêt faire demi tour

Nous retournons au pied des dunes pour revenir en barque à la plage de Barra. Et encore des gens qui se font emporter par le courant ! Cette fois c’est encore pire c’est un adulte portant un enfant. Heureusement un gentil gars plonge à leur secours en attendant l’arrivée d’une barque !

 

On rentre en voiture  à La Pedrera. Petit stop au supermarché pour acheter de quoi faire un apéro car on va proposer à Rosina de partager une bière avec nous.

Un peu timide au début, elle se déridera vite: le bon vin et la bonne humeur ambiante aidant , on apprend a se connaitre un peu plus et on passe une excellente soirée, en mélangeant espagnol, français et anglais 😉  .

Merci Rosina pour cette belle hospitalité

La Pedrera : village dans les dunes et les pieds dans l’eau

Après nos 8 heures de route (avec les détours du GPS), arrivée tard à La Pedrera. La nuit tombe à 20h00. On a un peu du mal à trouver la maison de Rosina, perdue dans la forêt. Le GPS nous perd à nouveau dans les bois….!

On va y aller au feeling. On peut à peu près situer le quartier car la Pedrera ne compte officiellement que 165 habitants.  Glück va voir les voisins installés dans leur hamac. Ils sont charmants et comme ils connaissent Rosina, ils l’appellent.

Elle vient à notre rencontre à pied. Elle a un bon contact avec nous et la maison dans laquelle elle nous installe est une jolie maison en bois décorée avec goût

A priori, c’est dans sa maison qu’on s’installe, et  elle logera durant notre séjour  dans une petite dépendance dans le jardin

Mais elle fait tout pour qu’on se sente bien. Elle nous demande juste la possibilité pour elle d’accéder au frigo.

Après un petit repas on va dormir mais ce soir, les voisins ont décidé de faire la fête ….

Rosina a même prêté son doudou à Victor pour qu’il fasse de beaux rêves

Au début, pour une fois, Dame Glück ne se sent pas franchement en sécurité car la maison est assez isolée. Mais nous nous rassurons bien vite, Charlie est un excellent chien de garde, très bien dressé ! Et surtout le village est vraiment tranquille

Le lendemain après une bonne nuit de sommeil, on traîne un peu. Et on profite de la maison et du jardin

les enfants jouent avec Charlie, le gros chien très sympa de Rosina, 

Et ils font de la peinture

On décide d’aller reconnaître les lieux : de la maison située dans le bois on emprunte un sentier en terre. On y rencontre une vieille voiture, le cousin de Matter.

On longe les prairies

Et au bout de 5 minutes on arrive dans les dunes…

pas un batiment…

A nous l’océan Atlantique et la plage de de sable fin qui crisse sous nos pieds!

 

Comme les vagues claquent fort, on se rapproche du centre du village là où la baignade est surveillée. On passe à côté d’une vieille épave de bateau échoué

Drapeau orange. On se renseigne au près des maîtres nageurs. Perfecto : 15°C !!! 

Loïc : “on peut y aller papa ?”

Papa : “oui mais on a oublié les brassards de Victor”. Il faudra être prudent avec les gros rouleaux

L’eau est un peu fraîche mais on se régale, la plage est familiale et sympa.

Allez c’est parti !

Puis c’est l’heure de creuser des tunnels, faire des chateaux de sable,… les enfants sont contents de profiter des plaisirs de la plage après 1 mois et demi de sevrage (dernière plage : Rapa Nui)

On a un petit creux et on voit un snack sympa au bout de la plage. 2 ème galère, Glück trouvait qu’il valait mieux ne pas prendre d’argent à la plage 😉

On repasse à la maison (chercher des pesos) puis dans la rue principale du village,

La rue principale !!!! Sainte Cécile est une mégapole à côté.

Ambiance surf et baba cool. On adore. On est à des années lumière du tourisme de masse.

Comme il est tard on ne trouve qu’un petit snack cher et un peu bof, mais il faut bien se nourrir

On visite ensuite la station balnéaire voisine (15 km), un peu chic La Paloma : pas trop notre style et on rentre vite fait  à la maison de La Pedrera.

On passe une bonne soirée dans le jardin. Les enfants sont vraiment heureux ici !

Le lendemain, au lever, on étend la lessive sur la barrière du jardin. Comme il y a beaucoup de vent, ça tombe sans arrêt ! Et les voisins viennent gentiment nous aider quand ça tombe de leur côté  😉

Rosina est une artiste; c est elle qui a réalisé lespeintures murales de la maison ; c ‘est très apaisant comme décor

Pas de bol, on est tous enrhumés.

On retourne à la plage, plus tôt que la veille et cette fois, avec argent et brassards !

Il n’y a personne dans l’eau et le temps est plus couvert que la veille. Les lifeguards nous annoncent une eau à 14-15 degrés mais ils exagèrent fortement.

Elle est plutôt bonne et les vagues sont fortes. 

On va manger au snack de la plage repéré la veille ;

ambiance cool (serveuses en bikini) , bonne musique, excellents burgers.

On retourne à la maison

Et maintenant on va essayer de voir les dunes géantes de Cabo Polonio au coucher du soleil !

 

 

 

Colonia del Sacramento. Puis en route vers la Pedrera

Après 2 heures de navigation nous voici en Uruguay à Colonia del Sacramento.

A la descente du bateau pas de passage au service d’immigration… curieux …. on n’a pas vu un seul douanier. Tant mieux ?! Pas sûr…

On prend le taxi. En 2 minutes nous arrivons à notre destination. Une collègue de Sol vient nous ouvrir.

On découvre notre petite maison très coquette dans la vieille ville de Colonia et, ô miracle, on a une vraie connexion internet ! on va pouvoir payer notre prune d’Australie 🙁 (300 euros pour un dépassement de vitesse de 3 km/h à Sydney… ça fait mal au c…)

Il est très tard et on a faim. On se dirige à pied vers le centre de la vieille ville. En passant devant Lea, une vieille voiture

On est super bien accueillis dans un restau à grillades malgré l’heure tardive (il est presque 15h00 !)

Enormes pièces de bœuf et frites, bonne bière et coloriages pour les enfants, une excellente adresse !

la chaja, un dessert a tomber par terre !!!!

On se balade un peu en flânant dans les rues du quartier historique et sur la plage

Nos 3 marmailles en profitent pour faire une bataille de sable.. grrrr

L’estuaire Rio de la Plata (fleuve d’argent) est toute proche, ce qui explique la couleur de l’eau contenant de nombreux sédiments charriés par les fleuves

Colonia est une petite ville de 25000 habitant à l’histoire mouvementée depuis le XVIIe : portugaise puis espagnole puis portugaise puis brésilienne puis uruguayenne…

On continue sur le ponton du petit port

Beaucoup d’Argentins viennent y passer des vacances ou juste le week end ; on les comprend . Colonia est à la fois paisible et chaleureuse, une ville ou on se sent bien !

La ville est aussi très propre, coquette, et la plupart des bâtiments coloniaux ont été restaurés . Il en persiste tout de même quelques uns non retapés comme celui-ci, mais ça a un certain charme

La partie historique de la ville figure au patrimoine mondial de l’Unesco

C’est ici que Victor perdra (définitivement) une de ses tongs malgré tous nos efforts à sa  recherche…..

Les habitants sont heureux de vivre ici et l’accueil est excellent

La ville est chouette, elle fait penser aux alentours d’Alenya il y a 30 ans ou aux villages blancs d Espagne: des toits plats servant de terrasses et des murets en tuiles retournées ….

de nombreux petits musées

La vie est calme ici. Pas un bruit à l’heure de la sieste (et il fait très chaud). 

Sol, notre hôte vient nous rendre visite. Elle est très sympa et a bien envie de discuter.

Après une bonne nuit de sommeil 😉 , nous récupérons une voiture de location pour notre périple de la semaine

Nous devons quitter notre petite maison à balcon dans le centre historique

et la ville de Colonia (provisoirement)

on aperçoit au loin un bateau qui part à Buenos Aires ! c’est fumant voire même fumeux…

direction la côte Est pour 400 km de route. Au début c’est tout droit !

Les drapeaux sont partout; les habitants ont l’air fier de leur pays

Notre google map nous envoie sur de jolies routes isolées. C’est tout droit et tout plat. Des champs et des prairies à perte de vue avec peu végétation.

Loïc fait copilote

pendant qu’Alex potasse ses cours du CNED avec sa maman

Nous traversons des villages typiques

Il est déjà tard (15h00) pour faire une halte à la parrillada “la Rueda”à Canelones (on devient accro au boeuf argentin et uruguayen)

Le cuistot dynamique nous accueille et nous sert aussi pour compenser la passivité de la serveuse.

Il est super sympa : à la fois au four et au moulin !

On traverses le joli petit village de Canelones.

Des gauchos ! des gauchos ! des gauchos ! Ben non ? juste des touristes à cheval ( “des pinioufs ” selon les enfants et leur blague préférée …. d’interminables fous rires avec ça ….!)

Google nous a envoyé sur une voie de garage et nous fait perdre une heure.

enfin, en fait de voie de garage, plutôt une voie maritime 😉 ? On se retrouve devant une rivière… infranchissable sans 4×4 !

peut être une solution ?  on trouve un pont de bois en planches ….. pourries et …
infranchissable sans 4×4 !!!!!

On est obligé de faire demi-tour  jusqu’au carrefour en amont (une demi-heure) et prendre plus au Sud direction Rocha puis la Pedrera.

Au total, au lieu de 5 heures on en mettra 8  !