La Pedrera (Uruguay) : après une bonne journée de plage, on prend la voiture en direction des dunes géantes de Cabo Polonio. L’après midi est déjà bien entamé mais ce sera la meilleure heure pour marcher dans les dunes sous cette chaleur.
Nous passons devant les pâtures
ici les moutons paissent au milieu des palmiers
Après 1 heure de route nous voici à l’entrée de Cabo Polonio mais on est bloqués sur un parking avec un choix pourri : marcher 2 heures en plein soleil ou prendre un bus-bétaillère à touristes assez cher.
Pour une fois, c’est Google Map qui nous trouvera la solution en nous faisant aller à Barra de Valizas, Isla tortuga petit station balnéaire (350 habitants majoritairement des hippies).
On se gare sur un petit parking sabloneux et on arrive sur une immense plage de sable fin face à notre objectif : les immenses dunes de Cabo Polonio sont bien là en ligne de mire !!! Chouette on va aller les escalader !
Sauf qu’il y a une rivière qui nous sépare des dunes. On évalue la distance et la profondeur : difficile avec les petits et nos sacs.
On voit des gens qui tentent la traversée à pied avec leur sacs sur la tête : soudain un des téméraire est emporté par un courant violent !!!! Des gars en barque viennent repêcher l’imprudent.
Que faire ? ça semble fichu… on est très déçus…
Rapidement on s’aperçoit que les pécheurs du village proposent leur service pour faire la navette aller-retour en barque à moteur jusqu’aux dunes. Il est déjà tard. Est-ce possible ?
Le prix annoncé à Glück sera divisé par 4 quand Dame Glück ira payer ! Miracle ??? Dame Glück progresse très vite en espagnol et n’a pas les mêmes arguments que Sieur Glück !
Et nous voici à bord.
A nouveau certains inconscients tentent la traversée à la nage et se retrouvent en détresse et doivent être secourus car il y a un courant très fort même si ce n’est pas large.
Après avoir navigué sur 200 m nous voici au pied des dunes. Les gens au loin au sommet nous paraissent tout petits
Il faut franchir plusieurs dunes pour atteindre la plus haute
Le soleil est déjà bien bas et nos ombres s’allongent….
On se promène sur les dunes, le long d’un chemin de crête .
Nous sommes presque seuls sur dans cet immense étendue désertique de sable de plus de 10 km de long sur 5 de large
Les enfants adorent
Au loin, on aperçoit de gros rochers monolithiques comme posés dans le sable
On n’ira pas jusqu’aux cabanes isolés de Cabo Polonio (village hippie de 70 habitants au milieu des dunes, sans électricité) car c’est un peu loin et il est déjà tard mais on profite bien.
On se fait chacun 2 descentes de grosse pente,
la remontée n’est pas simple surtout avec Victor qui piouille et veut sans arrêt faire demi tour
Nous retournons au pied des dunes pour revenir en barque à la plage de Barra. Et encore des gens qui se font emporter par le courant ! Cette fois c’est encore pire c’est un adulte portant un enfant. Heureusement un gentil gars plonge à leur secours en attendant l’arrivée d’une barque !
On rentre en voiture à La Pedrera. Petit stop au supermarché pour acheter de quoi faire un apéro car on va proposer à Rosina de partager une bière avec nous.
Un peu timide au début, elle se déridera vite: le bon vin et la bonne humeur ambiante aidant , on apprend a se connaitre un peu plus et on passe une excellente soirée, en mélangeant espagnol, français et anglais 😉 .
Après nos 8 heures de route (avec les détours du GPS), arrivée tard à La Pedrera. La nuit tombe à 20h00. On a un peu du mal à trouver la maison de Rosina, perdue dans la forêt. Le GPS nous perd à nouveau dans les bois….!
On va y aller au feeling. On peut à peu près situer le quartier car la Pedrera ne compte officiellement que 165 habitants. Glück va voir les voisins installés dans leur hamac. Ils sont charmants et comme ils connaissent Rosina, ils l’appellent.
Elle vient à notre rencontre à pied. Elle a un bon contact avec nous et la maison dans laquelle elle nous installe est une jolie maison en bois décorée avec goût
A priori, c’est dans sa maison qu’on s’installe, et elle logera durant notre séjour dans une petite dépendance dans le jardin
Mais elle fait tout pour qu’on se sente bien. Elle nous demande juste la possibilité pour elle d’accéder au frigo.
Après un petit repas on va dormir mais ce soir, les voisins ont décidé de faire la fête ….
Rosina a même prêté son doudou à Victor pour qu’il fasse de beaux rêves
Au début, pour une fois, Dame Glück ne se sent pas franchement en sécurité car la maison est assez isolée. Mais nous nous rassurons bien vite, Charlie est un excellent chien de garde, très bien dressé ! Et surtout le village est vraiment tranquille
Le lendemain après une bonne nuit de sommeil, on traîne un peu. Et on profite de la maison et du jardin
les enfants jouent avec Charlie, le gros chien très sympa de Rosina,
Et ils font de la peinture
On décide d’aller reconnaître les lieux : de la maison située dans le bois on emprunte un sentier en terre. On y rencontre une vieille voiture, le cousin de Matter.
On longe les prairies
Et au bout de 5 minutes on arrive dans les dunes…
pas un batiment…
A nous l’océan Atlantique et la plage de de sable fin qui crisse sous nos pieds!
Comme les vagues claquent fort, on se rapproche du centre du village là où la baignade est surveillée. On passe à côté d’une vieille épave de bateau échoué
Drapeau orange. On se renseigne au près des maîtres nageurs. Perfecto : 15°C !!!
Loïc : “on peut y aller papa ?”
Papa : “oui mais on a oublié les brassards de Victor”. Il faudra être prudent avec les gros rouleaux
L’eau est un peu fraîche mais on se régale, la plage est familiale et sympa.
Allez c’est parti !
Puis c’est l’heure de creuser des tunnels, faire des chateaux de sable,… les enfants sont contents de profiter des plaisirs de la plage après 1 mois et demi de sevrage (dernière plage : Rapa Nui)
On a un petit creux et on voit un snack sympa au bout de la plage. 2 ème galère, Glück trouvait qu’il valait mieux ne pas prendre d’argent à la plage 😉
On repasse à la maison (chercher des pesos) puis dans la rue principale du village,
La rue principale !!!! Sainte Cécile est une mégapole à côté.
Ambiance surf et baba cool. On adore. On est à des années lumière du tourisme de masse.
Comme il est tard on ne trouve qu’un petit snack cher et un peu bof, mais il faut bien se nourrir
On visite ensuite la station balnéaire voisine (15 km), un peu chic La Paloma : pas trop notre style et on rentre vite fait à la maison de La Pedrera.
On passe une bonne soirée dans le jardin. Les enfants sont vraiment heureux ici !
Le lendemain, au lever, on étend la lessive sur la barrière du jardin. Comme il y a beaucoup de vent, ça tombe sans arrêt ! Et les voisins viennent gentiment nous aider quand ça tombe de leur côté 😉
Rosina est une artiste; c est elle qui a réalisé lespeintures murales de la maison ; c ‘est très apaisant comme décor
Pas de bol, on est tous enrhumés.
On retourne à la plage, plus tôt que la veille et cette fois, avec argent et brassards !
Il n’y a personne dans l’eau et le temps est plus couvert que la veille. Les lifeguards nous annoncent une eau à 14-15 degrés mais ils exagèrent fortement.
Elle est plutôt bonne et les vagues sont fortes.
On va manger au snack de la plage repéré la veille ;
ambiance cool (serveuses en bikini) , bonne musique, excellents burgers.
On retourne à la maison
Et maintenant on va essayer de voir les dunes géantes de Cabo Polonio au coucher du soleil !
Après 2 heures de navigation nous voici en Uruguay à Colonia del Sacramento.
A la descente du bateau pas de passage au service d’immigration… curieux …. on n’a pas vu un seul douanier. Tant mieux ?! Pas sûr…
On prend le taxi. En 2 minutes nous arrivons à notre destination. Une collègue de Sol vient nous ouvrir.
On découvre notre petite maison très coquette dans la vieille ville de Colonia et, ô miracle, on a une vraie connexion internet ! on va pouvoir payer notre prune d’Australie 🙁 (300 euros pour un dépassement de vitesse de 3 km/h à Sydney… ça fait mal au c…)
Il est très tard et on a faim. On se dirige à pied vers le centre de la vieille ville. En passant devant Lea, une vieille voiture
On est super bien accueillis dans un restau à grillades malgré l’heure tardive (il est presque 15h00 !)
Enormes pièces de bœuf et frites, bonne bière et coloriages pour les enfants, une excellente adresse !
la chaja, un dessert a tomber par terre !!!!
On se balade un peu en flânant dans les rues du quartier historique et sur la plage
Nos 3 marmailles en profitent pour faire une bataille de sable.. grrrr
L’estuaire Rio de la Plata (fleuve d’argent) est toute proche, ce qui explique la couleur de l’eau contenant de nombreux sédiments charriés par les fleuves
Colonia est une petite ville de 25000 habitant à l’histoire mouvementée depuis le XVIIe : portugaise puis espagnole puis portugaise puis brésilienne puis uruguayenne…
On continue sur le ponton du petit port
Beaucoup d’Argentins viennent y passer des vacances ou juste le week end ; on les comprend . Colonia est à la fois paisible et chaleureuse, une ville ou on se sent bien !
La ville est aussi très propre, coquette, et la plupart des bâtiments coloniaux ont été restaurés . Il en persiste tout de même quelques uns non retapés comme celui-ci, mais ça a un certain charme
La partie historique de la ville figure au patrimoine mondial de l’Unesco
C’est ici que Victor perdra (définitivement) une de ses tongs malgré tous nos efforts à sa recherche…..
Les habitants sont heureux de vivre ici et l’accueil est excellent
La ville est chouette, elle fait penser aux alentours d’Alenya il y a 30 ans ou aux villages blancs d Espagne: des toits plats servant de terrasses et des murets en tuiles retournées ….
de nombreux petits musées
La vie est calme ici. Pas un bruit à l’heure de la sieste (et il fait très chaud).
Sol, notre hôte vient nous rendre visite. Elle est très sympa et a bien envie de discuter.
Après une bonne nuit de sommeil 😉 , nous récupérons une voiture de location pour notre périple de la semaine
Nous devons quitter notre petite maison à balcon dans le centre historique
et la ville de Colonia (provisoirement)
on aperçoit au loin un bateau qui part à Buenos Aires ! c’est fumant voire même fumeux…
direction la côte Est pour 400 km de route. Au début c’est tout droit !
Les drapeaux sont partout; les habitants ont l’air fier de leur pays
Notre google map nous envoie sur de jolies routes isolées. C’est tout droit et tout plat. Des champs et des prairies à perte de vue avec peu végétation.
Loïc fait copilote
pendant qu’Alex potasse ses cours du CNED avec sa maman
Nous traversons des villages typiques
Il est déjà tard (15h00) pour faire une halte à la parrillada “la Rueda”à Canelones (on devient accro au boeuf argentin et uruguayen)
Le cuistot dynamique nous accueille et nous sert aussi pour compenser la passivité de la serveuse.
Il est super sympa : à la fois au four et au moulin !
On traverses le joli petit village de Canelones.
Des gauchos ! des gauchos ! des gauchos ! Ben non ? juste des touristes à cheval ( “des pinioufs ” selon les enfants et leur blague préférée …. d’interminables fous rires avec ça ….!)
Google nous a envoyé sur une voie de garage et nous fait perdre une heure.
enfin, en fait de voie de garage, plutôt une voie maritime 😉 ? On se retrouve devant une rivière… infranchissable sans 4×4 !
peut être une solution ? on trouve un pont de bois en planches ….. pourries et …
infranchissable sans 4×4 !!!!!
On est obligé de faire demi-tour jusqu’au carrefour en amont (une demi-heure) et prendre plus au Sud direction Rocha puis la Pedrera.
De la cage d’escalier (le seul endroit où on capte le wifi), on organise la suite du voyage. C’est décidé après Mendoza ce sera comme prévu Iguazu et tant qu’à être à la frontière brésilienne on poussera jusque Rio !
En attendant le beau temps, on enchaîne quelques parties de yams et de Catane pour amortir le bruit des dés, une jolie serviette de bains sur la table fera l’affaire …
De notre fenêtre, on voit des câbles électriques en diagonale et on voit sutout que le temps s’améliore
On se met en route en fin d’après-midi sous le soleil
On prend le taxi direction la Boca. C’est un quartier folklorique de Buenos Aires, très populaire et pauvre. Comme on nous l’a conseillé on se cantonne a El Caminito car le reste du quartier est réputé dangereux et non sécurisé.
Il est connu pour ses maisons colorée et sa vie rythmée par le football
On se doutait que ce serait artificiel, mais c’est pire que ce qu’on avait imaginé. Un pauvre chien que les habitants ont déguisé en joueur de foot de l’équipe nationale est forcé à accueillir les visiteurs amusés à l’entrée de la rue.
El Caminito est une rue très courte (une centaine de mètre) mais dense… elle vit au rythme du football. Et ce soir c’est jour de match de l’équipe locale Boca Juniors. La police est partout pour éviter les débordements de supporters qui arrivent en nombre. les commerçants prudents anticipent en fermant les volets roulants assez tôt…
C’est ici que Maradona, l'(ex)idole nationale, a marqué ses premiers et ses derniers buts
Loïc est un grand garçon mais il est pour l’instant moins grand que Maradona
les maisons en tôle ondulée ont été peintes de façon bariolée
Des fresques partout
Pas tant de problème de sécurité que ça
Mais cette ruelle fait très cliché (une vitrine), ça manque vraiment franchement d’authenticité. Les argentins savent bien que cette partie du quartier de la Boca a été reconstituée pour les touristes . Les boutiques à souvenir se succèdent. Les vrais habitants du quartier vivent dans des conditions de pauvreté très dures à quelques pas de cette rue.
Maradona et Mafalda, même combat
Au bout d’un quart d’heure nous quittons le quartier en taxi. Le taximan est sympa mais il se fait franchement plaisir sur les tarifs. En effet ici , ils savent que les touristes ne traversent pas la Boca à pied en dehors del Caminito en raison des problèmes d’insécurité. Et les tarifs s’envolent ….
On se fait conduire à San Telmo à la boutique-hôtel “l’Adresse”, pour laisser un mot à la famille rencontrée dans l’avion d’El Calafate.
On y tombe à l’accueil sur un français hyper sympa avec qui on discute le coup. Sa femme et sa petite fille le rejoignent assez vite . En fait, il dépanne pour 3 mois ses amis les propriétaires de l’hôtel (Clara et Romain) et lui a des vignes au sud de Mendoza . Il nous donne les bons plans bars et restau du coin. Et aussi un pour l’Uruguay : Cabo Polonio , un lieu confidentiel et authentique comme on en recherche !
Les bars de San Telmo sont assez retro. En route Fangio
Comme hier, on fait une pause sur la place pour admirer un tango
En vidéo :
Repas au restaurant parrillada Desnivel : ce sera fabuleux !
Et en Argentine : “Tout est bon dans le bœuf”
Ambiance décontractée et familiale
Il est tôt (20h00) est on arrive à l’ouverture. On est les premiers (c’est presque l’heure du goûter pour les argentins)
et les tables se remplissent à vitesse grand V
Une pièce de bœuf énorme et saignante. Notre serveur va nous faire une démonstration d’anthologie : Il nous coupe cet énorme morceau en 4 à l’ aide uniquement de 2 cuillères à soupe (sans couteau !) tant elle est tendre, un régal!
Et une autre de leurs spécialités d agneau rôti fondant, mmm,
le serveur est très gentil et bienveillant.
Pendant le repas, on reçoit un message de Carlos qui propose de nous héberger toute la durée de notre séjour à Mendoza, et de nous faire visiter le coin, juste énorme !!! quelle rencontre incroyable !
Il est l’heure de renter à l’appartement. On repart en taxi avec un chauffeur Uruguayen très sympa (Miguel) qui nous donne de bons tuyaux pour notre séjour dans son pays. Il nous donne aussi sa carte, on le rappellera pour le transfert à l aéroport au retour d Uruguay ! Bref, on finit bien une journée qui avait franchement mal commencé
Le lendemain on doit se lever tôt car nous devons aller aux quais pour prendre le ferry “Colonia Express” en direction de l’Uruguay.
La copine de notre hôte est en retard pour récupérer les clés. On décide de les laisser dans l’appartement mais du coup on est bloqués devant la porte d’entrée car il faut le badge pour sortir !!! Heureusement un gentil monsieur nous libère !
Victor et Loïc sont archi-motivés car ils adorent le bateau
La voix d’Evita raisonne sur BA
On passe à côté du quartier des affaires et ses tours géantes
Puis devant une église orthodoxe
pour atteindre le terminal de ferry
Nous sommes bien en avance et nous devons attendre que les guichets ouvrent. Les formalités sont rapides avec un douanier argentin très sympa avec les enfants. Voici notre tampon de sortie de l’Argentine
Mais le hic car il y a eu un hic c’est que personne ne nous a dit de passer par la douane Uruguayenne. On s’interroge on demande à la compagnie : on nous répond que ce sera à l’arrivée à Colonia. Or nous ne le savions pas mais c’est une erreur !!! Et nous nous en apercevrons dans quelques jours car nous n’aurons pas de tampon d’entrée en Uruguay sur notre passeport !!!…
Legoglück s’en fout. Il est heureux
On monte à bord à la queue leu leu avec tous nos sacs à dos… et les 2 sièges auto enfants qui nous encombrent. La montée est exigüe !
Du pont on aperçoit un casino flottant
Notre bateau Colonia Express est petit, un peu vieillot et décrépi. Pas moyen de voir le paysage tant les vitres sont ternies… Il est interdit d’aller sur le pont pendant la navigation. Le traversée de 2 heures risque d’être monotone…
nous survolons la capitale Argentine au coucher du soleil. Vue d’en haut, la banlieue de la ville ressemble à un damier de petits pavillons
Avec de rares hauts immeubles
Nous avons prévenu Julietta, notre hôte du retard de notre vol. Et après avoir récupéré les bagages et pris un taxi, nous arrivons tard dans la soirée à notre logement : un appartement au centre ville.
L’ascenseur est original avec 2 rideaux à l’ancienne, très rigolo à manipuler 😉
On est presque au dernier étage. L’appartement est grand et fonctionnel. Après nous avoir donné les clefs, Julietta file avec son vélo : demain elle part en vacances au Chili !
Dame Glück descend vite fait au mini market du coin faire quelques courses pour manger. C était moins une, il allait fermer. Le patron est sympa, il la laisse rentrer et faire quelques courses en fermant derrière elle.
Le lendemain, repos bien mérité. Comme internet fonctionne mal dans l’appartement, on est obligé de se mettre dans l’escalier pour avoir le wifi. Et pour nous il est indispensable d’oganise la suite du voyage!
On a reservé 4 nuits ici (et c’est top pour se reposer) mais après on ne sait pas ce qu’on va faire pour la suite du voyage… C’est la galère pour nos réservations. Les voisins nous regardent avec un air embarrassé car on étale toutes nos affaires dans l’escalier et les enfants viennent nous déranger toutes les 5 minutes…
Bon et si après on allait faire un tour en Uruguay en bateau ?… Montevideo c’est un peu compliqué. Par contre Colonia c’est faisable par un système de bateau express. Et puis ensuite on pourrait y louer une voiture ? Allez on réserve tout ça pour un séjour d’une petite semaine.
La nuit dernière le site de la latam avait planté (encore) pendant une reservation en cours… Finalement on reçoit un mail de confirmation de réservation…. C’est officiel après l’Uruguay on ira à Bariloche : super ! mais que ce fut compliqué à réserver !
Et après : Mendoza ????… ce serait l’occasion de découvrir cette région viticole et ainsi revoir Silvina et Carlos. Et aussi Emilie et sa famille… Allez on réserve sur le site de la Latam (après 3 plantages)
Bon il est déjà tard et l’après-midi est bien entamée. Il est temps d’aller faire un petit tour à pied découvrir notre quartier (Ayacucho)
Psychédélique l’ascenseur !
Voici notre immeuble tout en hauteur
il est là :
Les rues sont animées et colorées.
L’avenue Callao, avec ses grands immeubles de type Haussmanien, donne à la ville un air très Européen voire même Parisien
c’est assez classe et bien entretenu
Nous nous défoulons au parc citadin de la place Rodriguez Peña
saute mouton devant la Biblioteca Nacional de Maestros
Ici il y a beaucoup de sans abris avec semble-t-il une vraie solidarité.
Puis l’avenue Santa Fe : très XVIeme arrondissement, avec ses boutiques de luxe françaises !
Un cabinet de dentiste chic. De la rue on peut admirer les exploits des joueurs de roulette à travers les grandes baies vitrées. Et une hôtesse monte la garde en bas
Ce magnifique edifice est malheureusement fermé. Nous decouvrirons plus tard qu’il s’agit du Palacio de Aguas Corrientes (Palais des eaux) construit à à la fin du XIXe siècle. Le premier château d’eau de la ville : quel style !
On retourne se détendre dans notre joli nid. Loïc et Victor avaient bien besoin de repos après nos cavalcades en Patagonie.
Le vin argentin est à l’honneur, accompagné d’un bon saucisson : le côté parisien de Buenos Aires nous a donné l’envie d’un apéro à la française !
Le lendemain, dans la cage d’escalier (là où il y a le wifi) devant les ascenseurs, on finalise nos réservations des nuits pour l’Uruguay.
On a contacté Carlos et Silivina ainsi que Emilie : ils seront tous là dans 10 jours à Mendoza.
Silvina et Carlos tiennent même à nous inviter chez eux et veulent nous faire visiter leur région pendant le WE férié de 4 jours !!! C’est incroyable !
Mais le site de la Latam plante encore et il nous est impossible de réserver le billet d’avion entre Mendoza et Iguazu. Et en bus c’est trop long. Galère… Il faut qu’on aille à l’agence Latam cet après-midi !
On se met en route en fin de matinée pour une découverte de la ville.
La police municipale veille sur le centre
Direction l’avenue Callao puis l’avenue Corrientes
avec leurs bâtiments classiques et leurs grandes écoles
Des théâtres, aux grandes affiches spectaculaires
Des statues sympatiques
C’est l’avenue des stars, comme à LA !
Sieur Glück se sent quasi-normal
Au loin on aperçoit l’obelisque
Il est temps de se raser les gars !!! Par les poils de mon menton !
Gaston y’a le téléphon qui son… !
Les cabarets !
Pooridge a une ancêtre qui était une grande Star ici !
Nous voici sur la place de l’obélisque !
On y tombe sur une manifestation. Les manifestants sont complètement encerclés par la police…
En fait…il y a même presque plus de policiers que de manifestants !
Dans le public personne ne connait les raisons exactes de cette manifestation. En se renseignant, on découvre que c’est assez habituel sur cette place mais les habitants de Buenos Aires semblent peu concernés
La photo des parfaits petits touristes à B(uenos) A(ires)
Au loin on aperçoit un portrait géant d’Eva Peron sur un immeuble
Puis nous allons au parc citadin Plaza Lavale
avec son Palais de Justice
et son fameux théâtre Colon
Les ventres gargouillent et nous partons à la recherche d’un bon restau dans les rues piétonnes de Lavalle.
Les façades sont bien folkloriques
On porte notre choix sur la Parrilla El Gaucho
Parrilla signifie grillade
On arrive tôt (pour les argentins, qui eux mangent tard) et on a bien fait car le resto va se remplir à toute vitesse !
En 10 minutes, plus une seule table disponible. Et on va goûter le fameux bife de chorizo (à ne pas confondre avec la saucisse espagnole) et le bife argentino
Nos voisin ont commandé une enorme pièce de boeuf (la carne de res ici c’est une religion)
Merci cuistot, on s’est régalés !
Dans la rue piétonne on rencontre un glacier Perito Moreno miniature chez le patissier 😉
Les habitants utilisent beaucoup de 2 roues pour se déplacer
Direction las Galerias Pacifico. Elle date de la fin du XIXe siécle, sur le modèle Du Bon Marché de Paris.C’était d’abord un Musée des Beaux Arts puis c’est devenus des Bureaux d’une compagnie de train (Paccifique) et enfin une galerie marchande.
Devant le batiment, on assiste pour la première fois à un spectacle de tango
Le tango en video :
La galerie avec sa coupole
et ses balcons intérieurs
Les églises sont partout ici
On flâne dans les rues commerçantes où on tombe-encore- sur une manif; cette fois, ce sont des éleveurs. Ambiance bon enfant et très encadrée par la police. D’ailleurs la police est très présente dans tous les quartiers que nous avons traversés, on ne se sent pas du tout en insécurité.
On tombe sur un bureau de change clean et sans attente, on en profite pour changer l’argent chilien qui nous restait. Il faut préparer l’avenir !
Puis on va à la Latam réserver le vol de Mendoza à Iguazu. C’est compliqué et on y passe une bonne heure. Les enfants agacés par l attente excessive et le manque d’efficacité du personnel, sont horribles et s’agitent dans la boutique
🙁
On poursuit par la place d’armes et la cathédrale. Elle n est pas fabuleuse mais ça permet de faire un stop sieste pour Victor en écoutant la messe. Les grands sont ravis !!!!
On passe devant le Centre Culturel Kirchner (CCK) malheureusement fermé pendant les vacances scolaires
On poursuit par la Plaza de Mayo avec sa Casa Rosada (Maison Rose) de nombreuses fois remaniée au XIXe seicle.
Selon la tradition, la couleur rose est due au désir de Sarmiento de représenter symboliquement la fusion des partis qui se livrèrent à des guerres civiles cruelles durant la première moitié du xixe siècle, en mélangeant la couleur blanche représentative des unitaires et le rouge des fédéralistes.
En fait la couleur rose se fabriquait par une combinaison de peinture à la chaux avec du sang de bœuf (aux propriétés hydrofuges et fixatrices).
Cathédrale Métropolitaine : en petit à droite sur la photo. Elle n’est pas fabuleuse (l’exterieur ressemble au palais Bourbon)
Malheureusement la place est en travaux et le parc central est fermé. Ici régulièrement ont lieu les manifestations des Mères de la place de Mai (en espagnol : Asociación Madres de la Plaza de Mayo). C’est une association des mères argentines dont les enfants ont « disparu » (des milliers)
On voit ici El Palacio de Govierno de La Ciudad (Palais du Gouvernement de la Ville de Buenos Aires) et la Diagonal en arrière
Nous continuons ensuite à marcher jusque San Telmo, le quartier du tango
ça ne nous charme pas des masses. Des antiquaires et des restaurants,…
La Iglesia de San Pedro González Telmo (Nuestra Señora de Belém) est une des plus anciennes églises de la ville (1734)
Par contre on découvre une chouette petite place avec un couple de danseurs de tango . Nous arrivons à la Plaza Dorrego (Place du Marché) à San Telmo qui devrait s’appeler la place du Tango. Ici les couples- professionnels ou non- dansent devant les terrasses des restaurants.
En video :
Une belle journée à Buenos Aires
On cherche en vain l’adresse de “l’Adresse” (la boutique hôtel de la sœur de David), puis on rentre en taxi.
El Calafate (Argentine) : après le repas de midi nous quittons l’appartement. Notre taxi arrive avec 15 minutes de retard et se permet encore de râler parce que nous sommes 2 adultes et 3 enfants !!!
Glück : “No es un problemo ; vamos cavallero !” et comme on dit ici pas avec “el coche”(on n’est plus au temps des carrosses) mais avec “el auto”
On rencontre dans l’aéroport une famille française très sympa: David et ses parents.
Sur le grand planisphère, Alex explique à David notre itinéraire de Tour du Monde depuis le 9 juillet 2017 jusqu’à aujourd’hui. Pour le futur, après Buenos Aires, on ne sait pas encore !
Après les formalités de vol, on décide de prendre un verre ensemble. Ils sont venus voir leur sœur / fille qui vit et tient un hôtel-boutique à Buenos Aires (San Thelmo) et vient d’avoir un bébé. Les parents ont un super contact avec nos 2 petits diables qui les envahissent bien 😉
Ils nous donnent plein d’info sympa pour visiter Buenos Aires et nous conseillent d’aller en Uruguay en bateau à partir de Buenos Aires. Pourquoi pas ? Carlos nous en avait également parlé !
Et chose étonnante, ils connaissent Mouvaux et Loches !
Notre avion aura du retard (une heure). Pas grave ! Enfin, sauf que notre hôte de Buenos Aires semble tenir à ce qu ‘on ne soit pas en retard, elle ne loge pas sur place…
C’est cet avion là : un aerolinas (ça change du latam qui lui aussi ,est souvent en retard !?)
Et c’est parti : on survole el Lago Argentino et El Calafate avec les Andes de Patagonie au fond
aux sommets enneigés
Puis les plaines desertiques et leurs rivières sinueuses
La pampa rocailleuse
les grands lacs multicolores
puis quelques petits lacs
Après avoir longé les Andes, on survole les zones desertes, avec ici une oasis autour de la rivière et du canyon
On se demande si on ne survole pas la planète Mars
Il est déjà midi. Nous voici au début de la rando vers El Churillo (les cascades). Mais on s’aperçoit que c’est un peu plat. Or on a envie de se dégourdir les jambes et nos 3 marmailles de la Réunion préfèrent les montées avec des raccourcis. Et si on tentait un sentier bien plus sympa : le fameux Sendero al Fitz Roy ???? Chiche !
On se lance, on verra bien, s’il faut on fera demi tour.
Victor est super casse pied au début mais il se prend vite au jeu , car il aime l’escalade mais pas la salade ! , et on se régale tous.
el sendero monte tranquillement à travers la forêt et les Alex et Loïc ne peuvent pas s’empêcher de sautiller en dehors du sentier. Ils ont des fourmis dans les jambes.
Rapidement les lascars grimpent et nous dominons la vallée
ça y est Victor est bien lancé et en pleine forme !
Dans la forêt nous trouvons un joli petit nid à polissons
Et nous rencontrons un joli Pic de Magellan
Finalement on progresse vite !
On s’approche du but…
Nous apercevons le cerro (mont) Fitz Roy, également connu sous le nom de cerro Chaltén
Nous atteignons la laguna Capri
il fait un peu trop frais pour se baigner sur cette plage
où nous rencontrons Aelson, un brésilien, avec qui nous discutons pendant une heure comme ça, juste pour le plaisir. Il nous donne quelques infos sur son pays. Selon lui, il faut qu’on aille visiter le nordeste. On verra bien, c’est vrai que visiter le Brésil nous tente bien.
Il prend la pause du Cristo Redentor de Rio
Et prend une photo bien cool de nous 5
On en profite pour se resucrer avec un peu de gâteau, puisqu’on a décidé l’option balade longue et qu’on a pas de pique nique avec nous. On fera sans doute un bon restau en retournant au village.
On hésite à faire la boucle complète qui mène au mirador Fitz Roy de l’autre côté mais on y renonce car on ne connaît pas la distance. Par contre comme on a vraiment envie de le voir ce mirador, on revient donc à l’embranchement des 2 sentiers et on prend cette fois le côté mirador. Ça ne rajoutera que 2 kilomètres aller retour. Même pas peur …
Le nom El Chaltén a été choisi lors de la création de la localité, afin de rendre hommage à la culture Tehuelche, les Amérindiens de Patagonie. El Chaltén signifierait en tehuelche « la montagne qui fume », faisant allusion aux nuages fréquemment accrochés à son sommet . Vous voyez ce qu’on veut dire par là ?
Alors ces espèces de boules blanches sur les arbres, on ne sait pas ce que c’est : des champignons ? des œufs d’insectes ? des œufs d’habitants de Roswell ?
On redescend tranquillement, les garçons auront été vaillants. Victor à marché sans rechigner presque tout du long !
Le ciel se couvre et le mercure descend.
Nous regagnons le village à 17h00 après 11 km de rando : on a les crocs et on a soif. On porte – avec bonne intuition – notre choix sur une taverne “Don Guerra” qui sert des repas à toute heure ! Ça tombe bien, c’est presque partout l’Happy hour .
Legoglück nous montre notre parcours de rando sur le set de table
Les bières maisons ambrées sont au top ; presqu’aussi bonnes qu’en Belgique ! 2 bonnes pintes
Allez une 2e tournée avec une super soupe à l’oignon
On se régalera d’énormes morceaux de viande argentine : première expérience avec le boeuf argentin …. C’est incroyablement tendre. Unique. Fondant. Du jamais vu. Un goût exquis !!!
Et les frites sont parfaites une fois ! En plus la serveuse et le barman sont hyper gentils, cool, bref une excellente adresse le Don Guerra !
Des flans à la dolce de leche. Pour les enfants, des desserts exceptionnels dont Loïc nous dira encore spontanément le lendemain combien la mousse au chocolat était bonne hhmmmm !!!!
Une expérience culinaire au top après une randonnée au top !
Un dernier calin avec un gnome
Michael is black or white ?
Et zebulon a été upgradé ?
Une photo de la maquette du Fitz Roy
et on retourne à l’entrée du village pour repartir en mini-bus à l’heure prévue : 20h00 !
3h00 de trajet jusqu’à notre petit nid à El Calafate… les 2 petits sont épuisés et s’endorment vite sur la route
Notre chauffeur bien sympa nous déposera pile devant notre appart de El Calafate.
On couche vite les enfants et on passe 3 heures à galérer et à s’énerver sur le site de la latam (compagnie aérienne bresilio-chilienne) qui plante sans arrêt, grrrr !!! On ne sait même pas si le seul vol qu’on a réussi à réserver sera confirmé car on reçoit un mail bizarre… et ce ne que le début ! ce sera vraiment la galère pour réserver nos vols en argentine !
Demain nous partirons pour Buenos Aires en avion. C’est plus rapide et moins cher qu’en bus à 5. Par contre on n’a pas trouvé le moindre bus ni le moindre avion pour Bariloche dans notre budget…
El Calafate (Argentine) : lever à l’aube car nous partons pour la journée à El Chaltén.
Nous marchons jusqu’à l’hôtel tenu par nos hôtes Luisana et Facundo (le frère et la sœur ou plutôt l’inverse) et nous attendons notre minibus pendant une bonne demi-heure.
Et c’est parti !!!! Chauffeur attention aux lamas guanacos !
Nous longeons les grands lacs
Puis nous traçons sur la mythique Ruta 40 à travers les zones désertiques
Pas le moindre village
Après 110 km, un petit hameau : el parador la Leona
Un mini musée (le lieu est centenaire et classé Patrimonio Histórico y Cultural de la Provincia), une cafétéria, à l’endroit où Perito Moreno (himself) se serait fait attaquer par une femelle puma près de la rivière
Bon on en profite pour acheter un petit dej pour les enfants, qui ont boudé le pain sec au beurre rance que leur Maman avait préparé pour manger dans le bus. Les prix piquent mais au moins ils mangent !
La Ruta 40 est une route qui traverse l’Argentine du Nord au Sud (ou du Sud au Nord comme on veut) mais elle n’est pas facilement carrossable sur toutes ses portions. C’est pour ça qu’elle est mythique : elle longe les Andes dans des lieux sauvages et fabuleux. On va pouvoir aller jusque El Chaltén par cette route ; on aurait aimé rejoindre San Carlos de Bariloche mais il faut un bus 4×4 et il n’y a plus de place pour nous 5 avant plusieurs semaines… cette fois-ci c’est la galère… on va devoir faire une croix (provisoirement) sur notre projet de visiter Bariloche et ses 7 lacs.
En attendant on continue notre trajet sur la Ruta 40 avec les Andes de Patagonie en toile de fond
ça c’est de la ligne droite !
Petite pause : le vent est glacial !
Au bout de 3 heures , on arrive enfin à destination : El Chaltén, le Graal du Treck !
Passage par le centre d’information pour voir ce qu’on peut faire comme randonnées avec les enfants. Apparemment la plupart des rando sont costaud et à faire sur plusieurs jours en autonomie. Un ranger nous explique qu’on pourrait aller au mirador Condores et Au Chorillo del Salto. On se dirige donc vers les cascades (salto).
On s’attendait à un village lugubre et sans âme mais pas du tout. C’est plutôt cool, convivial, un petit village tout en longueur avec une ambiance bon enfant et plein de cervezerias 😉
On traverse le village à pied. Il n’y a que 300 habitants à l’année mais ils savent vivre !
Après la rando on aura l’embarras du choix pour se remplir la panse !
Ambiance rando et baba-cool.
Alex regarde la tête de vache avec surprise
Nous voici au début de la rando vers El Churillo (les cascades). Mais on s’aperçoit que c’est un peu plat. Or on a envie de se dégourdir les jambes et nos 3 marmailles de la Réunion préfèrent les montées avec des raccourcis. Et si on tentait le fameux Sendero al Fitz Roy ???? Chiche !
Lago Argentino : après les émotions du glacier Perito Moreno nous naviguons tranquillement jusqu’à Punta Bandera.
La couleur du lac est très particulière, bleue laiteuse (comme au Torres del Paine) en raison de la présence de nombreux sédiments et sels minéraux dans l’eau issue de glaciers
Les lignes courbes des falaises sont curieuses
Et sur le pont ça caille un peu !
Du coup, on va se réfugier dans la cabine pour manger une délicieuse spécialité locale a la “dolce de leche”
On débarque et comme toujours Loïc et Alex font les foufous
Nous rentrons ensuite en bus à El Calafate pour une bonne nuit de repos.
Le lendemain, on se lève un peu tard car on a besoin de récupérer des derniers jours quelque peu mouvementés.
On se contacte comme convenu avec Carlos et Silvina et on décide de se retrouver un peu plus tard dans un parc en ville.
Au passage, on passe réserver notre bus du lendemain pour El Chaltén,sur leur conseil. Ce n’était pas prévu au départ car c’est à nouveau une journée très dense qui nous attend, mais ils nous en ont dit tant de bien … Apparemment ils ont été charmés par les lieux et ce serait dommage de rater ça !
Nous visitons ensemble le petit musée sur le Parque Nacional Los Glaciares.
C’est très instructif. Un chouette film sur les glaciers, des posters, des objets de l’époque des premiers explorateurs,…
Francisco Pascacio Moreno était un naturaliste et un explorateur. Il est habituellement connu sous l’appellation de Perito Moreno (l’expert Moreno). Il s’est également rendu célèbre pour son rôle dans la défense des intérêts argentins lors de la détermination de la frontière entre le Chili et l’Argentine.
Carlos nous explique que le traité de 1881 établissait la frontière selon la ligne de partage des eaux ; aussi sa délimitation effective était assez arbitraire. En peu de mois Moreno précise le tracé de la frontière ; selon le sens où coule les rivières : vers le Pacifique c’est le Chili et vers l’Atlantique c’est l’Argentine.
Il avait de bonnes lunette le gars. Hein Carlos ?
Un constat évident : un pied de Glück est bien plus grand qu’un pied de guanaco !
On quitte les lieux sous le regard del perito
Puis on va manger tous ensemble une très bonne pizza et on raccompagne Carlos et Silvina à leur hôtel car ils doivent prendre l’avion pour Ushuaia en fin de journée.
Ils nous proposent de nous héberger si on va à Mendoza si on passe vers chez eux. Qui sait ? On n’a pas encore de programme fixe pour visiter l’Argentine. On est touchés. Les adieux sont chaleureux…
En rentrant, on essaie de faire une maquette pour la suite de notre itinéraire.
On va faire un footing chacun notre tour. Attention aux chiens errants !!!
On fait quelques courses pour la ultima cena à el calafate et on en profite pour faire nos adieux au petit épicier du coin avec sa jolie petite famille. Demain on part pour El Chaltén sur les-excellents- conseils de Silvina et Carlos
Nous accostons en début d’après midi sur le quai faisant face au glacier. Le temps se maintient au beau et presque chaud. Notre pilote nous dit que c’est une journée exceptionnelle pour la météo. Après avoir galéré une semaine en Auricanie Chilienne sous la pluie, la chance est de notre côté cette fois-ci.
Nous sommes accueillis par un rapace local… el carancho monte la garde (et cherche de quoi manger autour de aires de pique-nique !)
Nous montons dans un bus qui nous mène en haut des pasarelas faisant face au Perito Moreno. Et cette fois nous dominons le glacier sur toute sa surface : la face cachée derrière ce mur de glace dominant le lac
Silvina et Carlos prennent la pose
Le glacier s’étend sur 30 km de longueur : ça c’est de la tarte meringuée !
Carlos a bien étudié le circuit des passerelles panoramiques et on compte en voir un max. En route tout le monde !
Agréable surprise : c’est très bien aménagé et sécurisé pour les enfants. Les passerelles et les points de vue sont nombreux et gigantesques. Contrairement à ce qu’on craignait on ne se marche pas dessus avec tous les visiteurs.
Vue panoramique
Et soudain !!!! en vidéo
Silvina et Carlos sont aussi enthousiastes que nous
Le bruit du glacier qui craque est impossible à retranscrire mais il fait partie de la magie du moment… on arrête les commentaires. De toute façon c’est indescriptible !
Ce petit coquin de Loïc (Pequeño Luis comme on dit ici) ne boude pas son plaisir d’être sur les épaules de Carlos.
A nouveau un bout de glacier tombe dans le lac dans un bruit de fracas
Et là c’est la catastrophe ! une bourrasque emmène le sombrero de Carlos dans les arbres au dessus du vide.
Malheureusement pas possible de le récupérer. C’était son Karma.
Il est temps de redescendre vers le quai au pas de course car nous sommes à la bourre et nous arriverons les derniers au bateau pile à l’heure limite