Nous voici à l’aéroport de Bora Bora, cette île mondialement connue pour son lagon et sa faune sous marine.
La piste d’aterrissage est située sur un motu (donc sur la barrière de corail!) et nous devons prendre le bateau navette pour rejoindre l’île et sa capitale Vaitāpē
Récupération des sacs à dos , très folklorique
et direction le bateau, un catamaran
Du motu, on aperçoit la silhouette montagneuse de Bora Bora
Nous voici à la gare de ferry de Vaitāpē
Juliette et Madgi viennent nous chercher en taxi. C’est un plaisir de faire connaissance avec notre hôtesse et la nounou de ses filles.
Une fois arrivés, on rencontre les filles de Juliette et Mathias : Itia et Kaïli, 10 ans et 8 ans. Elles vont très vite biens’entendre avec Alex.
Juliette nous propose même de garder nos 3 fistons pour qu’on s’installe tranquillement dans notre maison, voisine de la sienne. Madgi, la taxiwoman nounou, conduit Dame Glück faire les provisions .
On fera un article spécial pour Juliette et sa famille car ils font partie des belles rencontres de notre voyage. Un accueil incroyable !!!!
Le lendemain, Juliette nous organise le trajet vers la plage de Matira en taxi avec Madgi, une dame très dynamique. Elle a 4 enfants dont elle est très fière et elle adore s’occuper des filles de Juliette , ” ses petites blondes ” comme elle les appelle affectueusement .
Le lagon est d’un bleu turquoise irréel, calme et peu profond.
Nous sommes seuls au monde et les enfants s’amusent comme des fous dans l’eau, en toute sécurité
Pause repas dans un tout petit restau en bord de plage ,avec un accueil décontracté et sympa
La plage est bien aménagée et on se protégera du soleil sous le ” fare pote “avant de rentrer chez Juliette en milieu d’après-midi
Uturoa, la seule ville de l’île, regroupe la majorité de la population.
Ambiance tranquille et décontractée
Le truck attend à la sortie des écoles
Le port de plaisance et l’esplanade
où accostent les navires de croisière
Les bateaux militaires et les cargos de ravitaillement
La tiare Apetahi symbole de l’île
Et la vente d’alcool est très taxée et interdite les week ends
La gare portuaire et ses fresques
Dark Vador n’est pas mort. Son fils s’est planqué en Ecosse et lui se cache en Polynésie
Ici c’est pas Law Poon comme à la Réunion ni Lawson comme au Japon mais c’est LS !!!
On fait la connaissance des rérés, des hommes habillés en femmes qui auraient eu auparavant des rôles spirituels et sociaux au sein de la culture traditionnelle polynésienne
Ici on joue aussi aussi tennis. Et François a mis une mine (6-0) à maître Glück !!! Rendez-vous pour la revanche dans quelque temps
Après l’effort. Les fameuses roulottes dépannent bien parfois !
Nous avons inscrit Alex au club de voile
On y joue aussi au foot, avant et après les sorties en mer
On y fait de la planche a voile
Petit accident. le pied d’Alex a percuté un caillou.
Et heureusement Taote François est là. Même le samedi quand il est de repos. Il nous conduit dans son service d’urgence.
Et Taote Glück reprend du service : rien de cassé !!!
Les radio au soleil c’est pas mal aussi !!!
Les enfants profitent de la piscine naturelle aménagée du centre ville
et se font des copines
Sortie en catamaran pour Alex
Et toujours le foot
Il est temps de dire au revoir à François. Notre cuisinier, jardinier, guide de montagne, papa poule, pêcheur, nageur, traileur, tennisman,chauffeur, pilote de bateau, et… Taote (doc)
Nana !!! Merci pour tout “les petits” Heiata et François. On vous confie Mr Heureux.
Prenez en soin 😉
Bises à Teinaki et Vaiahi
Victor est KO avant le décollage
Et les poules viennent chercher la nourriture en salle d’embarquement de l’aéroport
L’art du tatouage, tattoo ou tatau, est intimement lié à la culture polynésienne.
Cette pratique ancestrale a évolué dans ses techniques mais porte toujours les mêmes messages, des symboles forts. Malgré le bannissement de cet art pendant de nombreuses années par les missionnaires qui le trouvaient “barbare”, les croquis retrouvés ont heureusement permis la transmission de ces symboles de la culture polynésienne jusqu’à nos jours
Un tatau polynésien n’est donc pas “juste un joli motif”, mais doit être choisi avec soin pour être le reflet de celui qui le porte, l’esprit inscrit dans la peau (TA-ATUA)
Je m’étais toujours promis que si un jour nous allions en Polynésie, je m’en ferai réaliser un ; mais pas ailleurs !!! Evidemment, loin de moi l’idée des tatouages un peu vulgaires et médiocres sans signification ; le tattoo polynésien est bien différent de tout ça , en dehors du fait d’être hautement esthétique, il est du sens !
Mais une fois la décision prise, il faut se mettre à la recherche DU bon tatoueur qui fera un travail de qualité, beau soigné, dans les strictes règles d’hygiène.
Commençant notre séjour à Moorea , c’est là que j’ai cherché en 1er… sans trouver la personne qui me convenait
Mais l’aide précieuse de François et Heiata nous a permis d’apprendre que sur leur île, où nous devions séjourner un bon moment, il y avait un tatoueur très réputé et répondant à tous mes critères.
Le rendez vous est pris peu après notre arrivée : Banco ! Heiarii est la perle qu’il me fallait .
Son local est nickel, il est calme, d’une grande patience et à l écoute de mon projet ; on prend bien le temps de parler de ce que cela implique, en toute franchise .
Je consulte son book, il est magnifique ; c’est décidé, c’est lui qui me tatouera !
Mais il reste encore des étapes à franchir ; nous prenons rendez vous pour une journée complète, dont une partie sera pour la conception du motif, l’autre pour le tatouage en lui-même.
J’arrive le samedi matin, à peine une pointe d’appréhension, bien soutenue par toute la famille. Nous passerons beaucoup de temps à parler de mon – ou plutôt de mes 😉 – souhaits pour les 2 tatouages que je voudrais lui faire réaliser ; on décide ensemble que si c’est trop douloureux, on arrêtera après le 1er.
Après discussion , lecture de livres sur les motifs traditionnels et dessin des motifs, on appelle Glück qui vient valider avant de commencer.
La rose des vents à styliser :
Puis le motif pour le bas du dos
C’est parti pour 2 heures de travail méticuleux, mais dans une ambiance détendue avec de la super musique !
Et voilà le résultat !!!
Une petite pause casse-croûte en famille
On ne va pas s’arrêter en si bon chemin, on passe au 2ème ; même pas mal !
Un énorme Merci à toi Heiarii pour ces magnifiques tattoos ; je suis heureuse et fière de porter un peu de la culture polynésienne !
Après presque 2 semaines sans exposition au soleil et sans eau de mer, enfin une baignade !
Ce matin François nous emmène en randonnée dans la forêt humide surplombant le Nord de l’île
Ici, pas de sentier balisé!
Et les feuilles sont géantes
Puis plus de sentier visible du tout. C’est un vrai parcours du combattant. Les enfants s’éclatent et nous sommes à l’ombre.
Victor a un petit coup de pompe. Et rien ne vaut les bras de maman pour se consoler
On découvre des fleurs magnifiques aux couleurs étonnantes !
Du sommet, vue époustouflante sur le lagon et l’île de Tahaa
Chapeau Petit ! Incroyable. Tu nous a bien guidé dans cette forêt !
Le mont Tapioi surplombe la ville. C’est le programme pour demain
Les arbres sont immenses
Le lendemain nous nous lançons à l’assaut du mont Tapioi. C’est une des seules randonnées balisée de Raiatea. Beaucoup plus fréquenté que nos sorties précédentes mais la vue du sommet en vaut la peine
Nous traversons une ferme et nous sommes accueillis par les vaches
Ici, comme à Huahine, il existe des cimetières familiaux sur les terrains privés
L’ascension est progressive et tranquille sur un chemin de tracteur. Pas un poil d’ombre… c’est rude!
Pour une fois c’est Loïc qui a un gros coup de mou
Pas un coin d’ombre pour pique-niquer; heureusement nous avons de l’eau en quantité suffisante ! un bon sandwich et çà repart !
Pendant notre séjour à Raiatea nous logeons chez Tea (au PK 9 ouest) tout près de chez les “Petits” Heiata et François
L’accueil est très chaleureux.
Nous sommes dans un bungalow sur pilotis mitoyen à la maison également sur pilotis de la famille de Tea
La vue sur Tahaa est imprenable
Les enfants adorent le grand escalier qui mène au bungalow
Tea et sa maman nous bichonnent; elles nous ramènent régulièrement des fruits frais savoureux, des gateaux et même un ma’a tahitien de poissons frits et bananes cuites, un régal !
sans oublier des bonbons maison !
Entre randos et tours de l’île, nos petits gars sont des as de la construction, Lego et Laq à volonté !
Notre visiteur du soir ….. mignon mais bruyant !!!!
Ce matin, nous avons cuisiné un flan pour amener à nos hôtes … et nous sommes revenus avec un gâteau banane maison, succulent !
Ici, puisqu’on se pose un peu plus longtemps, on retrouve le plaisir de cuisiner et de se mitonner de bons petits plats
Notre traditionnel tartare de thon au gingembre
riz coco et crudités
Tarte tatin made by Mme Glück
Thon en tartare et en mi-cuit , avec ses petits fenouils braisés
Sans oublier les Ti punch bien sur !
Catane en jeu de cartes : Loïc est imbattable !
Jour de pluie : Tahiti douche !
La vue d’ici, c’est le pied …… d’Alex !!!!
Joli cliché de notre grand blessé ! bon, il nous a fait une belle frayeur quand même !
Aujourd’hui, nos douces moitiés nous laissent carte blanche pour faire une sortie entre hommes. C’est nous qui ramènerons le repas. François et Glück vont sortir en mer !
François prépare le bateau de sa terrasse
Le moral est au top. Nous voilà partis loin du lagon, direction le Grand Bleu
Nous voilà prêts !!! Le Mahi-mahi, le thon et l’espadon vont voir nos hameçons passer dans tous les sens
Captain François m’a montré comment fonctionne tout le matériel
Nous scrutons la surface de l’océan et nous sommes à l’affût des oiseaux, qui chassent au dessus des bancs de poissons
Pour l’instant on a (re)pêché le chapeau de Petit. Bon, c’est déjà pas si mal…
Ca ne veut pas mordre… pas grave, on passe une bonne journée à refaire le monde au milieu de l’océan.
Tiens si j’allais faire un plouf au milieu des planctons et des méduses …
Allez sur la route du retour on y croit… il y a plus d’oiseaux qui chassent, c’est bon signe !
On se rapproche de Raiatea. On aperçoit le plateau du Temehani.
Nous rentrons à la case, bredouilles mais heureux
Quelques jours plus tard, François nous propose de faire une sortie pêche en fin de journée dans le lagon, avec nos 2 grands et Teinaki.
Loïc est ravi car ça fait longtemps (depuis la Norvège) qu’il voulait que Glück l’emmène à la pêche.
Avant le départ, une raie vient nous saluer
C’est parti ! Les enfants sont surexcités
François leur a bien expliqué le principe de la pêche et le fonctionnement du matériel avec les leurres en forme de pieuvre
Un arc en ciel vient nous encourager
Lieutenant Teinaki surveille les opérations
Loïc et Alex sont aux anges
Encore une belle journée. Il est tard le soleil se couche.
Bien évidement lors de nos tours de l’île sacrée, nous avons fait halte au Marae Taputapuatea
C’est un lieu sacré qui servait aux activités sociales, religieuses et politiques dans les cultures polynésiennes avant l’arrivée des Européens
Il est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco et c’est le plus vaste Marae de Polynésie
C’est aussi un endroit où les enfants peuvent courir en toute liberté
Lors de notre deuxième passage, la télévision polynésienne filmait des enfants en train de chanter
Mais nos 3 marmailles préféraient courir sur la plage artificielle aménagée à côté
Des pirogues à balanciers posent pour la télé derrière ce jeune garçon filmé en train de jouer du youkoulélé. Le pauvre, n’a pas l’air ravi d’être là en plein soleil pour faire un clip et une énième prise
Pendant tout notre séjour à Raiatea, Heiata et François nous ont prété leur voiture !!! Un grand merci à vous
La Clio aura fait le tour de l’île dans un sens puis dans l’autre sens. Pas de plage (seulement sur le motu) mais plein d’autres atouts.
Nous sommes tombés sous le charme des habitants qui nous saluent gentiment à chaque passage et de la nature sauvage à l’état pur.
La plage artificielle chez la fille de la diva (côte ouest)
Au loin, l’île de Bora Bora
Les habitations sont rares dans le sud est
Vue du ponton (brinquebalant) de la ferme perlière abandonnée
La baie d’Averaiti et l’église d’Opoa
Presque pas de voitures dans le sud de l’île
Restau improvisé… dans un cadre très sympa
Ici comme dans les maisons tahitiennes, on enlève nos chaussures avant de rentrer
Et nous sommes presque seuls
Cadre colonial… Accueil un peu froid. C’est rare depuis que nous sommes en Polynésie
Cuisine fine à base de poisson cru.
Le ponton du restau
Mauruuru signifie merci en tahitien
La voiture fait son job !
Des vaches broutent au bord du lagon ! Insolite
La pêche est une tradition
On prend notre temps, on fait des pauses, et ce courageux monsieur nous aura doublé 4 fois avec son vélo !!!! sourires complices, tout le monde trouve ça drôle
La seule route qui traverse lîle d’ouest en est, LA transversale !
Les coco entassées après la recolte du coprah
Legoglück a hâte de refaire un tour en bateau vers les motu
Les bornes kilomètriques démarrent d’Uturoa: PK0 Ouest et PK0 Est , et se rejoignent au sud à PK 48
Les Cent Pieds (scolopendres) aux piqûres redoutables mais heureusement plus rares que les moustiques
Le truck : le fameux bus local
Le must des restau de l’île : l’Ixora
l’incontournable bière Hinano : “manuia !” (tchin en tahitien)
Thon à la tahitienne
Le Mahi mahi, un excellent poisson. Notre but: en pêcher bientôt avec François
Raiatea , l’île sacrée,est une des plus peuplées de Polynésie. Mais c’est relatif car elle est aussi assez vaste, et les habitants (12000) sont concentrés autour d’Uturoa. Quelques hameaux sur la (seule) route circulaire. Au centre, pas le moindre habitant dans la montagne, une zone de nature à l’état pur, avec une forêt humide dense et impénétrable. Pas (ou très peu) de sentiers balisés.
Sauf que grâce à François, grand sportif, nous allons découvrir les trésors méconnus du grand public. Et Raiatea a plein d’atouts cachés en terme de randonnées.
Pour la remise en forme : une petite balade facile pour toute la famille au milieu des champs de Fa’aroa. Le départ est situé sur la côte Ouest à côté du collège où travaille Eric (et il nous a vu arriver le coquin).
C’est une des zones les plus pluvieuses de l’île. Le climat y est presque équatorial. Sauf qu’aujourd’hui, c’est tout bon. Le temps qui semblait menaçant est devenu favorable.
La boucle est parfaite pour les petits. Plutôt plat mais suffisamment sinueux avec des obstacles (passages à gués) pour que les enfants s’amusent
On traverse les cocoteraies et les pâtures
Loïc et Victor s’éclatent à faire la course : voiture bleue et voiture grise-rouge-blanche !
Les gars sont très vaillants sous cette chaleur
On se croirait en plein coeur de Mafate !!!
En moins de 2 heures la boucle est bouclée… et on s’est régalé. Merci à notre guide François !!!
Allez !!!
Maintenant on ne plaisante plus : autre jour et autre objectif.
François va emmener Glück s’attaquer à une des plus belles randonnée de l’ile de Raiatea : le plateau du Temehani (750 m de dénivelé et 17 km). C’est un vrai test pour moi car je n’ai pas fait de grosse rando depuis 6 mois.
On part directement de chez François à pied à travers un domaine privé.
ça grimpe tout doux : la vue sur la passe de Miri
Il fait très chaud mais le début de la marche est ombragé dans une forêt de pins et la pente est douce. Il s’agit du pin des caraïbes, introduit dans les années 70 avec le lancement de la politique forestière du territoire. Le programme envisageait de limiter l’importation de bois de construction … sauf que les scieries n’ont pas été construites ! Aujourd’hui, il est considéré comme une espèce intrusive.
Après quelques kilomètres, on domine la face ouest de l’île
Rapidement pas le moindre sentier balisé. On marche sur des chemins de crètes sur une espèce de glaise. C’est rigolo mais c’est vraiment glissant. Et on sera vite crottés !
Et on aperçoit au Nord l’île de Tahaa, qui partage le même lagon que Raiatea
on a du bol avec le temps, il pleuvait cette nuit et peu à peu les nuages se dissipent. finalement le physique de sieur Glück tient le coup et François l’encourage
En théorie impossible de s’y retrouver sans guide mais moi j’ai un guide de luxe !
Le Pétrel de Tahiti, une espèce d’oiseau protégée
La très rare Tiare Apetahi
Cette fleur n’est présente QUE sur le plateau du mont Temehani. Ici et nulle par ailleurs dans le monde. Elle refuse de pousser ailleurs et elle en voie d’extinction. Il ne reste que 2 ou 3 plants. Et c’est une chance de pouvoir l’admirer. Elle est protégée par des grillages car elle a été victime de vandalisme et de braconniers.
La particularité de cette fleur c’est sa forme : une demi fleur à 5 pétales. Une légende a été inspirée par cette fleur : Après une dispute avec son mari pour infidélité, Apetahi décide d’aller sur le Mont Temehani. Elle pense à la mort. Elle se coupe un bras et le plante. Elle se vide de son sang et décède. Quelque temps plus tard est apparue une fleur à 5 pétales, toutes du même côté. On comprit alors que c’était la main d’Apetahi.
Nous voici au sommet dans le brouillard et la purée de pois. Zut !!!
Peu à peu une petite ouverture se crée à travers les nuages
Et voilà ! on voit la côte ouest de l’île
Le motu
On redescend voir la rivière et ses vasques
Finalement on rentrera juste avant le déluge de pluie !
Merci Petit pour cette rando. Encore un bout de chemin ensemble après nos vieilles rando en Métropole et à la Réunion