Santiago : lever tôt, enfin plus tôt que d’habitude car on va passer la journée à Valparaiso. Quand on en a parlé aux enfants, Loïc nous a dit : “ben, c’est nul une ville où y a pas de réseau ! Pourquoi on y va ? ” 😀
On préfère y aller avec le minimum de choses (on ne prendra pas l’appareil photo reflex) car la vieille ville a une réputation sulfureuse. Nos amis Anne et David s’en souviennent encore ! Ça c’était plutôt bien fini car David avait couru plus vite que son voleur et avait fondu sur lui 😉
On prend le métro, les mains dans les poches, pour rejoindre la gare routière de Santiago et on va acheter chez Turbus notre aller-retour sur la journée
Alex est prêt et pourtant le réveil a été rude !
Le bus est énorme avec son double étage
En plus il est bien confortable, et on se met à l’étage pour profiter de la vue. Les environs à l’ouest de Santiago sont quasiment désertiques avec quelques montagnes basses.
juste quelques arbustes
La route est excellente et notre bus tient bien la moyenne de 100 km/h. On double la voiture tennis
Et bientôt nous apercevons les fameux vignobles chiliens
C’est très stylé
Au fur et à mesure de la route la météo se dégrade et quand on arrive à Valparaiso, brrr, ça caille bien!
La ville autour de la gare routière est plutôt glauque, pas vraiment accueillante, et l’hôtesse du point d’information l’est encore moins. Pas la moindre bonne volonté pour nous expliquer comment aller au centre historique.
Finalement on obtient un plan. On finit par comprendre qu’il faut prendre une espèce de tramway, un vieux tchouk qui fait un anneau pour desservir le centre historique.
Son nom : El Trole Bus. “Chouette un troll ” nous dit Loïc !
le voilà ! ça c’est folklo. ça va nous plaire ! On achète nos tickets
A l’intérieur : bonne ambiance
avec ses musiciens et le bruit des suspensions qui couinent à chaque accélération
Il se met à pleuvoir et ça caille : 15°C et on n’a pas pris de pull car hier à Santiago il faisait 35°C. Pas de bol
On passe devant un mini arc de triomphe “Arco Britanico”
Les bâtiments classiques en pierre sont colorés
El Monumento a Los Heroes de Iquique et ses gardes en uniforme
Même les rembardes des travaux sont taguées
Un éclaircie se profile et les collines se dégagent au loin
On en profite pour descendre du vilain “Troll”, un bus plutôt sympathique en fait 😉
Vamos a la playa ? No !!! Vamos a caminar !
La Plaza Sotomayor s’illumine peu à peu et les nuages s’éloignent
Monumento a Los Heroes de Iquique
Ici aussi les bomberos veillent sur les habitants
On cherche le funiculaire pour monter à conception mais on a du mal à trouver l’entrée, super mal renseignés par les locaux qui visiblement ne connaissent pas trop leur quartier. Une vieille dame finit par nous dire que l’ascenseur est fermé et qu’à pied ça risque d’être dur . Mais il en faut bien plus que ça pour arrêter des Glücks !
On monte, sous le soleil revenu, et là on decouvre tout le charme de Valparaiso. On ne s’y sent pas en insécurité comme on le craignait. On voit bien quelques trafics en bas des collines et quelques pickpockets mais on est détendus et les locaux sont liants.
Les musiciens sont partout. On ne croule pas sous la foule bien au contraire les ruelles sont peu fréquentées
Les collines sont dégagées de leurs nuages matinaux
Les navires de l’armée sont devant nous
Et peu à peu la magie de cette ville arrive à nous. On n’en attendait pas grand chose mais…
nous voilà conquis et ce n’est que le début
le show commence !
les habitants peignent leur façades de maisons sous nos yeux
même les enfants (qui ne sont pas fans des villes) adorent et veulent découvrir de nouveaux dessins
Les maisons sont bien entretenues et propres
On flane, on se perd dans les ruelles de ces collines… loin de la foule
Les escaliers aussi sont décorés
Il y a très peu de bâtiments à l’abandon comme celui-ci. Et même lui est décoré et coloré
La faim commence à se faire sentir
Et on repère tout en haut une terrasse panoramique de restau. Mais comment y aller ???
et sur les super indications d’une habitante on trouve le moyen d’y monter sans trop de difficulté dans le dédale des ruelles colorées
Le Petit Prince ( El Principito ) est là pour nous encourager
Nous y sommes !!! Et la vue de ce restau panoramique est grandiose !
On y retrouve notre guitariste !
Une bonne cerveza
On se régale de ceviche, saumon et gambas. Alex a une limonade à la menthe qui est en fait un Virgin Mojto, veinard !
D’ici, on voit même des ruelles sur pilotis… allez ! Vamos !!!
Les enfants ne se lassent pas
Et si on faisait du…
…toboggan !!! pour Dame Glück et nos Petits
Le funiculaire de Reina Victoria fonctionne encore
Mais nous on va descendre à pied
Le chtulu nous observe …ou serait-ce un Creux ???
Partout des messages de paix
Nous sommes là et nous y sommes bien
Dans une des cours un gars a même fait une cabane dans un arbre
On atteint l’ancienne prison de la ville transformée en espace vert et en aire de jeu pour enfants… toute une philosophie de vie
Et les enfants n’y sont pas aussi en cage qu’il n’y parait. Même s’ils sont derrière les barreaux.
On les laisse se défouler. Victor a l’air de manger ou boire que chose . Quand je lui demande ce qu il boit, il répond : “ben, je bois du vent !!!!!” c’est un poète !
Incroyable transformation de ce lieu à la triste histoire
Nous quittons les murs d’enceinte
Pour poursuivre notre ascension jusqu’au belvédère
Ca monte raide ! Et il fait de plus en plus chaud !
Nous sommes au sommet au Mirador San Juan De Dios
Nous redescendons par le chemin du museo a cielo abierto “muséee à ciel ouvert” et la colline Bellavista
Ici les chats sont rois
Et nous revenons au centre ville, la ville nouvelle et ses labyrinthes de fils électriques
On achète une glace aux enfants qu’on va manger sur Plaza de la Victoria ensoleillée. On jette un œil à la cathédrale, elle n’en valait pas la peine… moderne et en béton.
Puis on a un coup de speed en voyant l’heure, il est presque 18h30, on doit absolument avoir le bus de 19h pour Santiago. On n’arrive pas à choper le trolebus qui doit nous ramener à la gare routière. On y va donc à pied, au pas de course !
On aura parcouru entre 10 et 13 km à pied à Valaparaiso aujourd’hui.
Tout va bien on arrive à l’heure pour reprendre le bus direction Santiago.
Le trajet est rapide mais on passe autant de temps dans les embouteillages de Santiago que le temps de route.
On prend le métro et au changement los heroes, c est à nouveau galère pour avoir la correspondance pour toesca. On finit à pied, on n’est plus à ça près !!! Allez encore 1 km à pied !
Sur la route , on se commande une pizza chez papa John, et des bières bien fraîches ! La journée aura été longue et intense, pleine de beaux souvenirs !
Valaparaiso la ville qui était si chère à Pablo Neruda :
Quelle belle découverte de Vaparaiso!😀
Bravo er merci à vous deux de nous faire vivre tout cela,par procuration.😀
Tu as raison Lolo,une ville sans réseau. ..c’est curieux,mais peut être pas tout à fait nul! Tu y as finalement vu beaucoup de lieux,de monuments,de moyens de transport, et même un “troll”!😀(loïcien…)
Et qu’il est beau mon Alex-lex devant ce turbus! C’est chouette aussi de vous voir tous les 5 très souriants. Belles bobines!Avez-vous goté le vin chilien?
C’est très contrasté en altitude Valparaiso,et très coloré.Je connaissais “l’homme aux semelles de vent”, mais je suis ravie de découvrir le petit” buveur de vent” Bravo,mon Victor !😀
Le poème de Pablo Néruda est très beau ….à vivre!😀 Cet article est particulièrement bien conçu.Merci,encore.
Nous vous embrassons très fort. Bisous,câlins à nos petites bobines. 😀
Et vamos!😀
incroyable cette ville ou tout n’est que dessin
on aurait diot parfois des illustrations de dixit
Dixit on adore !