Puerto Natales (Chili) : lever difficile. A 6h20, le mari de Vania notre hôte est là pour nous amener au bus. C’est la panique, on est très en retard, les petits ne sont même pas levés ! Mais en 5 minutes, tout le monde est prêt et en 10 minutes on est à la gare routière, ouf ! Notre hôte a été très sympa de nous amener ce matin car il a passé une nuit blanche. Sa fille de 3 ans a refusé de dormir toute la nuit et a joué sur sa tablette en empêchant toute la famille de dormir. Le pauvre a les yeux tout rouges et doit aller travailler à 8h00; les effets néfastes des écrans sur les petits sont terribles !
On monte dans notre bus Cootra… C’est très confortable. Les passagers sont à l’étage et le bas est réservé pour les bagages car c’est un bus transfrontalier et les passagers ont beaucoup de bagages…
Après une heure de route nous voici à la frontière Chili-Argentine de Dorotéa, en pleine campagne !
Tout le monde descend du bus
On va au poste d’immigration chilien. Une longue file d’attente car tous les passagers de plusieurs bus doivent passer un par un. C’est un peu long mais plutôt simple, surtout qu’un pépé super gentil nous fait passer devant tout le monde car on a des enfants, ce qui nous permet ensuite d’attendre dans le bus plutôt qu’au poste de douane ! A noter, ici pas de toilettes malgré le temps d’attente conséquent . Alors tout le monde fait pipi dans la nature 😉
Dommage pour ces jolies fleurs
Ciao El Chile ! et hasta luego !
On refait 4 km avec le bus et nous voici au poste d’immigration Argentin où il faut refaire la même opération. a nouveau, les enfants nous servent de ” coupe-file” !
En tout 2h30 pour franchir la frontière tout de même, car nous devons attendre de chaque côté que tous les passagers du bus aient rempli les formalités. On perçoit quelques tensions entre le Chili et l’Argentine….
Ola Argentina !
Tout de suite nous sommes au parfum avec ce panneau revendiquant les Malouines. On apprendra par la suite que la guerre des Malouines a traumatisé la jeunesse de l’époque.
Victor est déchaîné et pas facile à gérer… on mettra en tout 8 heures pour faire les 270 km qui séparent Puerto Natales (Chili) et El Calafate (Argentine)
Au milieu de nulle part, une carrière et une mine encore en activité
On s’éloigne ensuite un peu des montagnes
le relief ré-apparait peu à peu
et tout d’un coup les Andes avec leur sommets enneigés derrière les lagunes
On aperçoit enfin El Lago Argentino, le plus grand et le plus austral des grands lacs de Patagonie argentine.
Et nous voici enfin à El Calafate
Puis on prend le taxi pour arriver à notre logement. C’est hors de prix (alors que c’est tout près) tout comme les commissions sur les retraits au gabier en pesos argentins !!!
Les proprios du airBnB nous ont donné rendu vous à l’hotel qu’ils gèrent et nous conduisent ensuite dans une des maisons qu’ils louent. En fait c’est une maison divisée en 4 appartements. Le contact est froid, superficiel et commercial… pas trop l’esprit air BnB qu’on connait !
Pas grave, le logement est spacieux et propre même si c’est impersonnel. Nous sommes dans une petite ville du bout du monde très touristique. Les enfants s’y sentent bien et enchaînent les parties de yams
et construisent des legos
On va faire nos courses à l’épicerie du coin, tenue par une famille très gentille, et qui fait en même temps boucherie. Ils ont des horaires énormes :9-22h tous les jours, même le dimanche. Et leur petite fille est souvent là !
La nuit sera difficile à cause du bruit des voisins… leur musique, puis leurs cris et enfin leurs bagarres .
Le lendemain, notre logeuse nous contacte par what’s app (comme d’habitude) pour organiser notre séjour avec son agence et pour régler le problème des voisins. ça n’a pas l’air simple
Après quoi, nous partons faire une jolie petite marche à la Laguna Nimez, presque par hasard car c’est à 2 pas de chez nous
Et le hasard fait bien les choses; c’est un très joli sentier qui permet d’observer plein d’oiseaux; et comme nous sommes arrivés pendant la sieste du gardien , c’était entrée gratuite !
des flamants roses
Des chimangos, les rapaces locaux
Et nous voici au bord du Lago Argentino
Une jolie petite plage mais il fait bien trop froid pour s’y baigner …
Puis nous partons découvrir le centre ville. Les maisons en brique rappellent un peu euch Nord
Un parc aménagé pour les enfants
La rue centrale est très touristique et on voit que c’est une station assez huppée centrée sur la star du coin : le glacier Perito Moreno. Ici la population a explosé avec le tourisme en quelques années : 6000 habitants en 2001 et plus de 20 000 habitants en 2010.
Les bars sont un peu kitsch : ici un bar où on boit à une température proche de 0°C avec des peaux de bêtes, pas vraiment notre style …
un bar de gnome à la David Bowie
Le fruit local : el calafate. Une baie avec laquelle on fait-entre autres- des confitures. Les prix sont exorbitants. On est à des années lumière de la terre de feu chilienne. Ici le tourisme a fleuri et en même temps tout ce qui va avec: les hotels de luxe et les agences de tourisme partout…..
le musée du jouet.
Les supermarchés sont bondés et les caissières à cran ne nous adressent pas le moindre regard. On n’y retournera pas. Les jours suivants ,on ira à la petite épicerie famliale de notre quartier où l’accueil est bien plus chaleureux.
Il est tard et c’est l’heure de se reposer
Demain il faudra se lever tôt pour découvrir le fameux glacier Perito Moreno. On a peur d’être déçus car la ville de El Calafate en fait un peu trop au niveau publicité pour le découvrir. Est ce juste une usine à touristes comme la ville ou est ce une véritable merveille de la nature ? Suspense…..