On débarque à Ilha Grande, Praia de Fora

Après 3 heures de bus depuis Rio de Janeiro, on arrive enfin à Conceição de Jacareí.

On s’est aperçu qu’en fait dans ce bus, on est les seuls voyageurs indépendants . En effet, les autres passagers font partie d’un même groupe venu visiter Ilha Grande à la journée… du coup on nous dépose comme de vulgaires bouses au bord de la route au milieu des marchands ambulants et sans la moindre explication. Sauf que pour une fois, on est chargés comme des bœufs car notre logeuse d’Ilha Grande nous a dit que dans son village il n’y a pas de nourriture à vendre. On a donc des victuailles pour 4 jours en plus de nos sacs à dos.

Glück interpelle alors la guide partie loin devant sans se préoccuper de notre sort et encore moins de celui de nos enfants. La fameuse “guide” nous propose d’aller dans son agence pour qu’on puisse trouver un téléphone et appeler notre logeuse, car celle-ci n’a pas répondu à nos messages précédents et nous n’avons pas de point de rendez-vous pour prendre le bateau.

On finit par la joindre  et commence alors l’attente dans l’agence, assez longtemps… longtemps… très longtemps…. Or nos 3 loulous sont fatigués et à cran suite au trajet en bus…  et comme les 2 hôtesses de l’agence nous ignorent royalement, nos guignols finissent par chahuter un peu… un peu plus… et puis beaucoup plus fort. C’est une journée comme on les aime… ou pas. Bon de toute façon, nos charmantes hôtesses ne parlent ni anglais ni espagnol ni français, ni même allemand : un comble en bossant dans le tourisme !

et alors , et alors, et alors, et alors ? Euh Euh… Zorro est arrivé, sans se presser eh eh… ah non pas Zorro, mais plutôt Pedro (le frère de notre logeuse). Il vient nous chercher et nous aide à porter nos victuailles à pied et nos sacs jusqu’au quai des bateaux à environ 1 km

L’endroit est magnifique : un petit port de pêcheurs qui se reconvertit tout doucement dans le tourisme. Bon ça reste du tourisme confidentiel. Ici pas de paquebots ni de hordes de touristes

En fait aujourd’hui, on est les seuls touristes indépendants. Probablement encore l’effet de la crise au Brésil

Conceição de Jacareí est un petit  village de pécheurs de 3000 habitants , un des 2 points de départ en bateau pour Ilha Grande. On apprendra plus tard que c’est encore un des endroits les plus sûr du Brésil car ce lieu est géré par une “organisation” qui protège les habitants et les visiteurs d’Ilha Grande… en contre-partie d’une contribution  financière…

Pedro (Diabolo ?) nous a installé dans son petit bateau rapide et largue les amarres

Moteur satanas 🙂 !!!!  et sois poli stp 😉

Et c’est parti ! On peut dire que son bateau carbure à Diabolo

On file sur l’eau

 

Nous approchons du but au bout d’une grosse demi-heure

Un peu moins de 15 km de navigation

Et voici Ilha Grande avec sa végétation tropicale véritable paradis sur terre

Ici pas de route, pas de voiture, pas d’immeuble

Quelques hameaux de pécheurs en bord de plage

arrivée au “village” où on va séjourner : Praia de Fora près de Saco do Céu (ça veut dire cul de sac) en fait un petit regroupement de quelques maisons , au bout du monde et ou le peu de touristes qui viennent ne passent que quelques heures… mais nous avons justement choisi pour ça de nous y poser !

Voici le ponton sur lequel on va accoster. On va habiter dans ce hameau isolé (pas de route) parmi la dizaine d’habitants. Chouette un peu de calme et de repos !

Pedro nous aide à débarquer nos affaires jusqu’à la maison de sa sœur toute proche du rivage. Il nous donne les clefs avec un coupe-ongle comme porte-clef… on a donc un souvenir odorant des anciens locataires. Gloups !

La case est très bien située… bon c’est spartiate mais c’est parfait pour nous. On a la petite maison du bas. Et Pedro lui habite la maison du dessus avec sa femme et ses enfants. On apprendra plus tard qu’il y tient une petite épicerie (minuscule mais TRÈS utile)

Il y a un jardin où les enfants peuvent se défouler. Et comme on est au Brésil, le ballon de foot est fourni avec le terrain 😉

Les enfants se lancent ballon au pied

Ils peuvent enfin se défouler

Par contre on découvre au fur et à mesure que c’est un peu de bric et de broc,  pas vraiment très propre et surtout l’électricité est foireuse au possible… 🙁

Une petite douche avec l’électricité à 230V, isolée au chatterton à côté du pommeau où l’eau coule à flot, et le tout sans interdifférentiel ?

C’est pas un lieu pour Claude François… même s’il va à Rio. Bon OK c’est une blague douteuse —–> on sort

Notre voisin a trouvé une alternative au non-ramassage des déchets verts : un bon feu dans le jardin et le tour est joué !

On prend vite fait un sandwich et on fait une petite sieste.

Puis direction la plage du village.

près des habitations , on déchante un peu car c’est plutôt sale…

On pousse donc un peu plus loin en longeant le rivage et on finit par trouver un coin acceptable pour se baigner, c’est un bon moment, l’eau est bonne et les petits sont ravis. On se fait même un copain chien qui enterre ses trésors sous les yeux ébahis des mini-Glücks… on est les seuls touristes ici !!!!!

Le lendemain :

C’est grand soleil. On se fait une vraie journée relax.

Grosse session à la plage super agréable le matin et en fin d’après midi ,entre 2 matchs de foot dans le jardin et autres parties de Catane

Finalement, Praia Fora c’est plutôt chouette.

Aujourd’hui comme hier, on est les seuls touristes sur les lieux

Notre voisin a fini de brûler ses déchets verts et sa propriété nettoyée a de la gueule !

L’eau a une couleur jaune vert due à la couleur du sable ; d’où le nom de la côte dans cette région : la  Costa Verde

Pedro nous a expliqué que toute sa famille travaillait dans la pêche mais que progressivement les bateaux  sur Ilha Grande sont de plus en plus utilisés pour le transport des touristes. Activité plus lucrative… sauf en ce moment

En fait, c’est essentiellement le village principal de l’île qui draine les quelques touristes et ceux-ci poussent parfois jusqu’à faire un petit crochet au cours d’une excursion sur notre petite plage isolée 

Retour à la case

pour l’apéro du soir

Une bonne douche en rentrant et on va voir Pedro qui tiens aussi une petite épicerie (avec un billard!) dans sa maison voisine de la nôtre

pour négocier les excursions de demain (c’est bien plus clair et efficace que les incessants messages whatsapp de sa sœur)  puis lui achète une pizza pour le soir et des boissons fraîches. Quand tout est prêt il siffle (comme Zorro) et nous livre à domicile. Bonheur !

En video :

Dernière soirée à Copacabana : retrouvaille avec Hélène et Seb

Rio de Janeiro : après la visite du pain de sucre on rentre en uber à l’appartement de Copacabana

La vue de la fenêtre de l’appart sur les toits des immeubles voisins :

Petite halte avant de repartir pour la Praia (plage) de Copacabana où on a donné rendez vous à Hélène et Seb.

Les taxis attendent souvent en vain… car le tourisme ici est en berne

Aujourd’hui il n’y a pas grand monde sur la plage, qui est surtout fréquentée par les cariocas le dimanche

Les vendeurs d’eau attendent patiemment les clients… même à Copacabana c’est la crise. La baisse du tourisme, c’est souvent les plus pauvres qui en subissent les conséquences

La coupe du Monde de football organisée ici même il y a 4 ans et les Jeux Olympiques il y a 2 ans n’ont rien arrangé, bien au contraire. La manne d’argent dépensée par l’Etat pour organiser ces événements n’a fait qu’accentuer le fossé entre les businessmen et les défavorisés des favelas. Et la corruption galopante n’arrange rien

On fait une petite balade au fort de Copacabana. Il a été utilisé durant les Jeux olympiques d’été de 2016 de Rio de Janeiro pour les épreuves de cyclisme sur route, de natation en eau libre et de triathlon.

Nos 3 loulous rêvent de coups de canon

Direction les pâtés de sable sur la plage. Concours de pain de sucre devant le Pão de Açúcar.

Hélène et Seb nous rejoignent sur la plage et les enfants se défoulent pendant qu’on sirote une caïpirinha jusqu’au coucher du soleil

Nos amis ont fait pas mal de chemin depuis qu’on les a rencontrés en Argentine à Iguazu. Pour eux la traversée de la frontière brésilienne en bus n’a pas été une sinécure et ensuite le trajet jusque Paraty a été très très trèèèès long. Heureusement, ils ont pu se reposer à Ilha Grande avant de venir ici nous rejoindre à Rio de Janeiro

On rentre ensuite tous ensemble à l’appart en faisant un saut au supermarché pour quelques courses.

On décide tous les 4 de se lancer dans la fabrication d une caïpirinha maison. Nous n’avons pas de carafe ? Qu’importe : une casserole fera très bien l’affaire !

On connait les ingrédients mais pas le dosage ? Pas de souci : notre instinct (et nos papilles) nous guideront  pour obtenir un résultat plus qu’honorable pour des novices  !

qu’on dégustera avec plateau de fromage, chips, olives et charcuteries , en terminant par quelques fruits. 

On discutera en passant une excellente soirée jusque 2h00 du matin !! Le réveil va piquer car demain on prend le bus à 7h20 ! et il faut tout ranger dans l’appartement et faire les sacs avant de dormir pour pouvoir filer direct au lever ….

Le lendemain :

Lever tôt, on file vers le bus, on est les premiers. Et ce p… de bus traînera en ville pendant une heure… on devra se taper la tournée de tous les autres logements pour remplir le bus avant de se mettre finalement en route pour Conceição de Jacareí

C’est un  copain de la propriétaire de l’appartement qui gère la société de bus mais on s’est fait un peu rouler sur ce coup là  : c’etait censé être plus confortable que le bus public. En fait on eu a les 2 petits sur les genoux.
3 heures de  trajet pas confortable du tout 🙁

On traverse les banlieues de Rio 

La pauvreté des rues et les bâtiments clinquants

Les favelas, ces quartiers pauvres véritables bidonvilles insalubres situés sur des terrains occupés plus ou moins légalement  et contrôlés le plus souvent par des trafiquants, et dont les habitations sont construites avec des matériaux de récupération.

Rio de Janeiro possède environs mille quartiers favelas

Rio ville de contraste

Au bout de 2 heures de route on quitte les faubourgs de Rio en longeant la côte vers l’ouest

Petite pause toilettes 10 minutes. On nous prévient qu il n’y en aura pas d’autre, à bon entendeur… Il nous reste une grosse  heure de route jusque Conceição de Jacareí

On sent qu’on  s’approche à nouveau  des plages…..

Le Pain de Sucre de Rio de Janeiro (Pão de Açúcar)

Hier il a plu toute la journée sur Rio de Janeiro

Pour notre dernière journée à Rio, on a prévu de monter au pain de sucre, un rêve pour Glück. Et le ciel est grand bleu !!!!

On appelle Hubert (pour la 2 e fois du voyage) qui nous conduit pour moitié prix d’un taxi classique en longeant la plage de Copacabana

On est moins voyants que les taxis jaunes

La sortie du tunnel à Botafogo

On passe devant Museu de Ciências da Terra

Et nous voici au pied du fameux pain de sucre

Nous marchons dans un petit square qui mène à la Praia Vermelha, une plage idyllique

Les morros de granit recouverts de végétation tropicale tombent  à pic sur l’océan

On a du mal à croire que nous sommes en plein centre d’une ville de plus de 7 millions d’habitants

Nous nous dirigeons vers le téléphérique

Aujourd’hui on s’y est pris au culot et on n’a rien reservé à l’avance… et on a de la chance… pas de foule… pas d’attente…

Rio de Janeiro connait une crise économique et les touristes sont peu nombreux car l’insécurité galopante fait peur aux tour operator. En 1 minute nous avons nos billets

ça c’est l’ancienne version du téléphérique

mais nous rentrons dans une version plus moderne

C’est parti pour l’ascension

 

Il y a 2 plates formes et c’est super bien aménagé. Pause à la 1ère plateforme avec le copain immobile

 

 

 

On monte à la 2e plate forme

On est à 396 mètres au dessus de l’Océan Atlantique

Un mur est spécialement dédié aux signatures des touristes passés par ici  🙂

 

 

 

Tout en haut il y a une balade avec des aires de pique nique. On en fait un petit bout, on y rencontre une brésilienne qui vit à Paris et sa copine française, sympa. Elle nous raconte qu’elle est inquiète pour sa famille restée au Brésil car la crise est très dure avec une corruption et une insécurité dramatique dans certains quartiers des grandes villes.

Le pont de la baie de Guanabara et l’aéroport domestique

On redescend à la première plateforme.

Miroir dis nous où est le pain de sucre ?

On mange un sandwich (un peu cher) en haut car les enfants sont affamés; aujourd’hui ils sont plutôt difficiles. Mais ce n’est pas grave , comme dit si bien la pancarte, Keep Calm et… Saúde !!!!

Avant le retour, pendant que Gluck et Alex regardent la boutique hawaïanas, on voit un petit singe grimper le long de la charpente metallique… bon la photo n’est pas top, elle a été prise avec notre téléphone (et oui, à Rio on ne s’est pas baladés avec le reflex autour du cou !!!!!)

En video :

Le Christ Rédempteur Corcovado (O Cristo Redentor) Rio de Janeiro

Copacabana : Grasse matinée, ce matin le ciel est couvert. On reste tranquille à l’appartement.

On prend le taxi le midi direction…

notre objectif trône sur un à pic de granit de 710 mètres et domine la ville

on bouchonne un peu jusqu’au tunnel

nous passons par des barrios aux villas coloniales anciennes un peu décaties, comme ici à laranjeiras (réputés pour ses jardins aux orangers au XVIIe siècle)

Et nous voici à Cosme Velho le quartier de la gare pour monter en train à crémaillère en haut du mont Corcovado

Où se trouve l’emblématique statue du Christ Rédempteur dans le parc national de la forêt de Tijuca

Nous avons réservé nos tickets sur internet hier soir pour éviter d’attendre.

Mais il n’y pas grand monde avec cette météo; et en plus à cette heure ci beaucoup de touristes sont à table 😉

Et c’est parti!!!!

Nous montons rapidement et la pente est impressionante.

Les morros de Rio, ces collines couvertes de forêt qui dominent la ville, sont progressivement investies par les plus démunis formant ainsi les favelas, les quartiers pauvres. Les gens y vivent dans des conditions très dures

On aperçoit le pont de la baie de  Guanabara

Nous sommes au cœur de la ville et en même temps dans une forêt tropicale humide dense protégée (de Tijuca). La voie ferrée a été crée en 1884 pour l’empereur Pedro II.

Nous voici proche du but

Tout en bas : l’hippodrome

Quelques marches encore et déjà on aperçoit le dos du Christ Redempteur

 

Mais les nuages s’approchent à vitesse grand V. Le pain de sucre (en bas à gauche)  passe dans la brume ainsi que Copacabana (en bas à droite)

On apeçoit encore Ipanema

La fameuse statue du Christ est dans la brume

Le site est très bien aménagé et on ne se bouscule pas. Très bonne ambiance, les gens se respectent et prennent leur temps. Il y a même des matelas au sol pour s allonger et contempler à son aise cette merveille 

Elle fut conçue par un ingénieur brésilien et réalisée par le sculpteur français Paul Landowski ainsi que par le sculpteur roumain Gheorghe Leonida (pour la tête du Christ)

Peu à peu le Christ aux bras ouvert nous dévoile son visage… ce visage est fabuleux… hypnotisant… bouleversant… le visage du pardon . il est incroyablement bien réussi et on ne se lasse pas de le contempler

Très impressionnant : 30 m de haut  1145 tonnes (environ 8 tonnes pour chaque main et 30 tonnes pour la tête)

Il domine toute la ville et est visible d’en bas sur 360°.

On restera là pendant une bonne heure en famille dans le calme à profiter de ce site exceptionnel

Glück ,qui craignait pourtant  d’être déçu, est fasciné

Même le stade de  Maracanã est dominé par cette merveille du Monde Moderne

On mange un peu plus bas sur place au resto pour continuer à profiter de la vue incroyable . Le serveur est très sympa et nous fera une petite initiation au portugais  :”obrigado, obrigada …bom dia, como vai …”

Nous redescendons du Corcovado comme à l’aller en train à crémaillère (la descente à pied est déconseillée à cause de l’insécurité)

Au retour, on reprend le taxi jusque notre appartement. Il pleut sur Rio mais on a passé une excellente journée

Dans l’appartement petite partie de Catane avec Lolo 😉

Le lendemain, il pleut : journée corvées.
Le matin on passe 2 heures sur internet pour réserver  des billets d’avion (pour aller aux Galapagos dans 10 jours), échec : la CB française et notre passeport français bloquent.

Nous décidons donc d’aller acheter nos billets d’avion à l’agence de la LATAM à Ipanema. Pour la première fois du voyage nous testons le système Uber sur conseil de nos hôtes. En effet il vaut mieux se déplacer à Rio en voiture banalisée car les taxis sont des cibles plus faciles pour les criminels à l’affût du portefeuille des touristes.

Nous faisons un crochet par la poste (correios) pour envoyer en France les objets auxquels on tient mais qui encombrent un peu nos sacs de voyage. Pas facile de se faire comprendre sans parler portugais, mais c’est bon, avec un peu de bonne volonté de part et d’autre, ça marche.

Même à l’agence Latam, c’est compliqué. Car on a un passeport français, on doit payer avec une carte bancaire européenne en Reals pour réserver un vol intérieur en Equateur et le tout dans une agence brésilienne dans laquelle une seule personne maîtrise l’anglais. On finit par réussir à obtenir nos fameux billets. Le tout en près de 2 heures… les enfants n’en peuvent plus d’attendre et démontent la boutique. La fille qui s’occupait de nous était bien sympa et efficace mais par contre sa chef plutôt limitée et peu aidante:  ça n’aide pas !

Allez Alex c’est bon !!! ça valait la peine; on l’a notre réservation vers les Galapagos !

Nous n’aurons du coup pas le temps de voir grand chose d’Ipanema… car à la sortie de l’agence il fait nuit.

La fille d’Ipanema nous ne l’aurons pas vue cette fois ….

 

 

Et pour faire plaisir à Dame Glück:

Les botecos (petits bars en plein air) de Copacabana

Après la baignade nous décidons de casser la croûte dans un boteco de Copacabana, un petit bar familial en plein air face à la mer

Alex a faim car on s’est bien défoulé dans l’eau

Les enfants sont heureux. C’est un vrai plaisir de pouvoir profiter de la plage dans une grosse ville comme Rio

Les cuistots font le show sous les yeux  admiratifs des clients

Repas arrosé de caïpirinhas  

burgers, viande sautée aux oignons, excellent !

sardines fraîches grillées

La vue est imprenable et le va-et-vient des gens sur la plage en ce dimanche est un vrai spectacle

Merci les gars!!! C’était délicieux

On poursuit ensuite notre promenade sur l’esplanade aux célèbres motifs en mosaïque sur le sol. Ici on ne ressent absolument pas l’insécurité qui peut régner sur le reste de la ville.

Le spectacle est partout. Même si depuis les années 1970 Copacabana n’est plus la destination tropicale favorite des gens riches et célèbres, cela reste une plage mythique qui charme toujours les visiteurs et les habitants de Rio.

Bon la moyenne d’age est quand même devenue assez élevée

côté retro:

On se remet sur la plage pour que les enfants puissent se défouler en courant et en chahutant… ça il savent bien faire les bougres

Sur cette photo on voit bien que les immeubles du front de mer datent un peu

Les immeubles décrépis alternent avec les palaces. Et devant celui-ci on tourne une publicité pour les maillots de bains masculins 😉

Des tenues comme on n’en voit qu ‘à Copacabana !!! mais ici aucun préjugé, chacun laisse libre cours à ses fantaisies et cela passerait presque inaperçu  🙂

Les marchands à la sauvette déambulent tranquillement au milieu de la foule

Copacabana quoi!!!

Et soudain!!!!

Un super-héros… que dis-je LE SUPER-HEROS arrive !!!

 

 

 

L’araignée en personne est là!!! Le héros préféré de Victor

En plus il est super sympa. Il vient vers nos 3 marmailles pour notre plus grand plaisir

Cela impressionnera Victor pendant de nombreuses semaines

Spiderman parlera un bon moment avec nous pour jouer avec les enfants et nous expliquer sa vie, celle des habitants de Rio et ses conditions de travail avec sa combinaison sur la plage en pleine chaleur… Un bon gars cet homme-araignée!!!

On retourne ensuite tout doucement sur nos pas le long des petits restau en kiosques avec musiciens. Bonne ambiance

Copacabana a vieilli et grossi mais c’est quand même très émouvant de voir cette joie de vivre alors que le Brésil subit une réelle crise sociale, politique et sécuritaire. Les brésiliens se serrent les coudes pour oublier leur difficile quotidien.

Bientôt ce sera la coupe du monde de foot en Russie. Les brésiliens misent beaucoup sur la Seleção en espérant que Neymar soit retabli de sa blessure pour participer dans un peu plus de 3 mois.

Un de nos regrets : ne pas avoir fait de place dans nos sacs à dos de voyage pour acheter un ou 2 paréos locaux

En video :

 

 

 

Le soleil se couche. Nous rentrons à l’appartement.

Il faut faire sécher les maillots sans les faire tomber, un exercice périlleux!!!

Un bon dodo après cette belle journée… demain on prévoit d’aller voir le Corcovado et son Christ Rédempteur !!!!

Dans la nuit on entendra encore des coups de feu au loin

Arrivée à Rio de Janeiro… Copacabana quoi !!!!

Brésil dans les airs

Aujourd’hui les nuages forment de jolis petits moutons dans le ciel, qui impressionnent Loïc

Après 2 heures de vol et 1200 km nous approchons du but

nous voyons déjà le célèbre Pain de Sucre (Pão de Açucar) et le mythique stade Maracanã rénové pour la coupe du Monde de 2014 

Le pont Rio-Niterói et le port industriel

le soleil se cache en cette fin de journée sur Rio de Janeiro et l’immense baie de Guanabara

La base militaire (Centro de Instrução Almirante Wandenkolk) sur Ilha das Enxadas

Les porte-avions et autres navires de la marine accostés sur l’île des Cobras, ancien fort de défense de la ville

L’île Fiscale (Ilha Fiscal) ancien poste de douane et son petit palais kitsch néo-gothique

Nous atterrissons à l’aéroport domestique Santos Dumont, tout proche du centre de Rio. Le Christ Rédempteur du Corcovado nous domine dans la brume

Pas de formalités de douane et en un rien de temps on récupère nos sacs à dos

Devant l’aéroport, une course à pied est organisée. Equipe orange et Equipe jaune.

Nous prenons le taxi. Pas facile de se faire comprendre car nous ne maîtrisons pas le portugais.

15 minutes plus tard, nous voici sur l’avenue de la célèbre plage de Copacabana

 

 

 

 

Nos hôtes nous accueillent pour nous présenter l’appartement. Ils ne parlent que le portugais et quand même un tout petit peu d’espagnol (ouf, ça va aider les choses). Ils sont très accueillants et font beaucoup d’efforts pour communiquer. Ils nous expliquent que tant qu’on reste dans le quartier, de jour, on ne devrait pas avoir de souci majeur de sécurité.

 

L’appartement est très bien. Spacieux, confortable, quasiment les pieds dans l’eau et avec une superette bien fournie  juste à côté.

Courses. Puis apéro avec la bière locale,…

repas, lessive (enfin !!!) et dodo

Bon c’est vrai, la nuit on a eu un peu de mal à dormir car la ville est très bruyante. Et ça fait bizarre d’entendre les coups de feu et le bruit des sirènes de police. Mais à aucun moment on ne s’est senti en insécurité.

Le lendemain c’est Praia (plage!!!!) et nos 3 Loulous sont aux anges rien que d’y penser

On fait 100 mètres à pied dans la rue…

Et nous voici devant la praia de Copacabana (la plage mythique, à la fois bourgeoise et populaire)

Nous sommes aussi deux pas de la plage d’Ipanema (la plage chic qui a le vent en poupe aux dépens de Copacabana)

On se balade le long de la très longue plage de Copacabana. Viva o Brasil. Nous sommes dimanche et les habitants (les Cariocas) viennent de tous les quartiers pour y passer du bon temps en famille ou entre copains. Les vendeurs ambulants de Caïpirinha sont très présents 🙂

Bon, c’est vrai c’est une plage dans une Mégapole donc pas hyper propre et l’eau sent un peu les égouts, mais la vue avec le pain de sucre au fond est vraiment unique. C’est quand même Copacabana quoi ! N’est ce pas  😉 Erwan 😉 …..

Des petits avions de tourisme survolent la plage en tirant de grandes banderoles publicitaires

Les joueurs de beach-volley aussi sont là. Remarquez qu’on est loin du mythe des volleyeuses brésiliennes en mini-short. A Copacabana elles ont vieilli et maintenant certains sportifs sont devenus bedonnants   😉

Comme c’est dimanche, la circulation en voiture est interdite sur la rue principale. Place aux jongleras, aux promeneurs, aux marchands de paréo et aux artisans.

Des artistes fabriquent d’énormes châteaux de sable pour gagner quelques Reals 

Allez !!!! C’est l’heure de la baignade. On essaie de trouver un coin éloigné des sorties d’eau douteuse pour s’installer dans le sable. Très honnêtement on pensait que ce serait plus sale pour une plage avec autant de monde. C’est plutôt bien nettoyé.

Il y a du monde mais on a quand même de la place pour poser nos pareos et jouer dans le sable sans se marcher dessus. On est loin de la foule de certaines plages de la côte d’Azur

Allons piquer une tête dans les vagues

Alex (ainsi que Loïc et Glück) s’amusent comme des fous car la houle est impressionnante (même trompeuse et dangereuse)

Ben Copacabana quoi ?!

La plage est sectorisée par numéros de poste de secours. Et les habitants des différents quartiers ont chacun leur préférences…

Ici les Cariocas de tous les milieux- bourgeois, classe moyennes et habitants de favelas – se côtoient

Le foot de plage est bien sûr à l’honneur.

Les hauts immeubles art deco plus ou moins esthétiques et les hôtels plus ou moins bien entretenus se succèdent face à la plage

On poursuit notre promenade

en longeant la promenade aux mosaïques du motif typique portugais

Nous assistons même à un tournoi de beach-foot (le sponsor est français ;-))

 

En video :

 

 

 

Le Barrage d’Itaipu

Foz do Iguaçu (Brésil) : on se met en route tranquille car on a un programme pas trop chargé aujourd’hui. On a prévu  d’aller voir le barrage d’Itaipu, qui alimente en électricité presque tout le Paraguay et une bonne partie du Brésil

On va donc tranquillement à pied à la gare routière.Puis on prend le bus après s’être renseignés et là … après 30 minutes de trajet on se rend compte qu’on s’est trompé de bus…

La dame qui tient la caisse dans le bus connait un peu la langue espagnole. Du coup on arrive à se comprendre et elle nous explique gentiment  comment arriver à bon port. Pas si simple …

On doit redescendre pour attendre un autre bus sur le bord de la route, un 101 ou un 102 , mais il n y en a pas beaucoup !!! Donc on attendra longtemps sous un soleil de plomb….

On y arrive enfin. Et nous voici à l’entrée d’Itaipu Binacional qui sert également de frontière entre le Brésil et le Paraguay. Le barrage a été construit sur le Rio Parana qui sépare les 2 pays.

A l’entrée du site après avoir payé nous sommes très sérieusement contrôlés par le service de sécurité. Ici on ne plaisante pas. C’est un site très très sensible pour les 2 nations. On ne peut pas visiter l’intérieur de l’usine hydro-éléctrique avec des enfants, on ne fera donc que le circuit panoramique.
Alex admire la maquette du site

La visite commence par un film très sympa où on apprend qu’Itaipu veut dire “la pierre qui chante” en guarani.

On nous explique que  le Paraná est un fleuve qui avec ses  affluents  constitue un des plus vaste réseau hydrographique de la planète (le troisième après l’Amazone et le Mississippi).

Que le barrage est un ouvrage “écologique” permettant de produire énormément d’électricité “propre” et “verte”

suffisamment pour produire 15% des besoins en  élécricité du Brésil et 80% des besoins en électricité du Paraguay. Impressionnant mais, mais… plus tard on en saura un peu plus sur la réalité des faits….

Un ouvrage colossal ayant nécessité 380 fois plus de fer et d’acier que la Tour Eiffel

Nous attendons ensuite la visite guidée en bus devant ce robot des Jeux Olympiques de Rio 2016

Le barrage d’Itaipu est aujourd’hui le second au monde en puissance installée (après le barrage des Trois-Gorges en Chine) et reste le premier en quantité cumulée d’énergie produite.

Le barrage d’Itaipu est selon l’American Society of Civil Engineers l’une des sept merveilles du monde moderne.

Il mesure près de 200 m de hauteur et 8 km de long !

On prend un 1er bus , puis un 2ème bus qui fera 2 stops avant de nous ramener là où le premier bus nous avait laissés… c’est décidément une journée de bus 🙁

L’audioguide espagnol ou anglais nous aide bien

Au total 20 turbines 3300 tonnes. Chaque turbine produit assez d’électricité pour alimenter une ville de 2,5 millions d’habitants

Nous avons franchi la frontière : nous voici au Paraguay

Pas de douane ni de coup de tampon pour nous zot visiteurs

Le lac de retenue de près de 30 000 millions de m3 et de 135 000 ha… un joli point d’eau utilisé comme parc de loisirs nautiques

les rampes de secours en cas de crue diluvienne pour shunter les turbines. Lorsque les vannes sont ouvertes le débit atteint 4 fois celui des chutes d’Iguazu 

Nous revenons du côté Brésilien.

Tout ça est bien joli… sur le papier…

Mais nous découvrirons en discutant avec les brésiliens que nous croiserons et en nous documentant que  :

Le barrage d’Itaipu, en dehors de son utilité , a eu aussi un lourd impact sur l’environnement. Pour sa construction il a fallu :
– déforester massivement et inonder de terres agricoles et de villages entiers (au total 1500 km2)
– déplacer des populations (10 000 familles)
– créer des réserves tampons furent crées pour sauver quelques 25000 animaux de la noyade
– engloutir la cascade des Sept Chutes, qui était non seulement un site touristique et naturel important en Amérique du Sud mais aussi les plus importantes chutes d’eau du monde en volume (cinq fois plus de débit que les chutes du Niagara). Afin de faciliter le transport sur le lac artificiel, le gouvernement brésilien fit dynamiter les rares éléments encore au-dessus de l’eau, ne laissant plus aucune chance de voir un jour renaître les Sept Chutes.

La question environnementale ne fut abordée qu’à l’arrivée de l’Argentine à la table des négociations, mais seulement parce que la libération du réservoir du barrage aurait pu inonder la capitale argentine.

Les termes du traité de gestion du barrage furent aussi l’objet d’un mécontentement général au Paraguay. En effet la gestion du barrage était gérée par un monopole brésilien fixant la répartition et le prix de revente de l’électricité. Désormais le Paraguay peut vendre directement l’énergie au Brésil, sans intermédiaire.

Après une journée complète de bus (7  différents au total) nous rentrons à la gare routière de Foz do Iguaçu

On retourne enfin  à la maison à pied en refaisant un arrêt au petit épicier du coin. Apéro, cuisine puis repas et dodo 😉

Le lendemain nos sacs sont prêts et nous quittons Foz do Iguaçu en début d’après-midi

Direction l’aéroport. Emilio, le taximan ne nous a pas oublié, il nous fait mal au cœur : ce vieux papi sourd qui est obligé de travailler encore à son âge ! La vie peut être rude pour les travailleurs au Brésil

Et maintenant”je vais à Rio, de Janeiro” !!!!

Comme le dirait Cloclo :

 

 

C’est parti !!!! On est quand même un peu stressés vu tout ce qu’on a entendu sur l’insécurité à Rio mais bon…

On décolle du petit aéroport perdu dans la jungle

Les chutes d’Iguazu vues de l’avion

En video :

Le parc des oiseaux (Parque das Aves) Foz do Iguaçu

Après avoir assisté aux merveilles de la nature à l’état pur aux chutes d’Iguazu nous traversons la route pour visiter O Parque das Aves

Nos zozos ont encore la patate pour voir les oiseaux dans ce qui est selon les habitants de Foz do Iguaçu une des plus belles et plus vastes réserve d’oiseaux de la planète.

Une fois rentrés, nous sommes un peu déçus car il s’avère que le parc ornithologique est en réalité une sorte de  zoo…  ce n’est pas une réserve naturelle comme on les aime… ici les oiseaux sont en “liberté” mais tout de même enfermés, dans une gigantesque volière.

Bon c’est vrai qu’ils ont plus de place que dans la plupart des zoos

Et qu’ils ont l’air d’être vraiment bien soignés

On entre à l’intérieur d’énormes volières… ça nous donne au moins la possibilité d’approcher les oiseaux sans ( trop) les géner

Grou coroado africano n’est pas vraiment un habitant originaire de la région

avec sa perruque

Près de 1000 oiseaux tropicaux en tout, presque impossibles à voir en liberté (?)

16 hectares dans la jungle. Il faut reconnaître que ce grand jardin est très bien entretenu

On fait connaissance avec un toucan

qui fait dodo tranquilement

Les enfants trouvent ce lieu très chouette

Un serpent aquatique (anaconda?) pour le plus grand plaisir de dame Glück.

Les habitants nous regardent de haut

On traverse ensuite une mini-serre à papillon.

Bon ben voilà. On est un peu déçus. C’est un zoo quoi… un beau zoo certes… mais les animaux y sont en captivité… le but de notre voyage c’est plutôt de les voir s’épanouir en pleine nature. On a même droit à la photo kitsch devant les perroquets

A la sortie nous reprenons le bus en passant devant ce transformer

On est bien en famille pendant ce long et grand voyage 😉

Retour dans notre jolie petite maison à Foz do Iguaçu

En video :

As Cataratas do Iguaçu (Les chutes d’Iguazu) côté brésilien

Foz do Iguaçu. Ce matin lever tôt. Pas question de rater les chutes d’Iguazu côté brésilien, il fait à nouveau un temps magnifique!!!

Ça s’enchaîne bien, on chope tout de suite le bus à la gare routière.  

On arrive directement à l’entrée du parque nacional do Iguaçu.

Une fois rentrés, on attrape aussi immédiatement le bus “décapotable” du parc national.

La route traverse la jungle. Cette fois-ci c’est la fête pour les lunettes de soleil!

On descend du bus et ce panneau nous avertit : attention les jaguars vivent ici !!!

Nous passons devant un hôtel de luxe construit en pleine jungle

Nous ne croisons pas un jaguar mais plutôt un énorme lézard. Loïc : “c’est un serpent ça ?”… ben non regarde il a des pattes !

Et nous voici en face des chutes d’Iguazu. Cette fois-ci sous le soleil!

On a une vue panoramique sur les chutes, magnifiques.

Petit circuit à pied

Arc en ciel

Douche sur la plate-forme!!!

On est trempés!!! Mais sous un chouette soleil ça ne pose aucun problème

Le côté brésilien des chutes est nettement plus petit que du côté brésilien mais on a une super vue sur les cascades argentines en face!!!

Mr papillon a trouvé sa place

On mange un burger en haut des chutes en terrasse, en faisant  bien attention . Notre mission : ne pas se le faire piquer par un coati !

puis on reprend le bus vers l’entrée du parc en direction du parque do aves

En video :

Arrivée à Foz do Iguaçu au Brésil

Puerto Iguazu (Argentine) : Favio, notre super taximan habituel (père d’un puma! : son fils joue en équipe nationale argentine de rugby) nous emmène au Brésil.
Il est vraiment incroyable. Il nous facilite les choses en arrivant à la frontière brésilienne. Il connait bien les douaniers et les différentes formalités d’immigration : le passage de la frontière est plié en 5 minutes (alors que parfois ça peut prendre des heures!!!)

Nous arrivons à Foz do Iguaçu au Brésil en moins d’une heure.

Quand nous arrivons à l’adresse indiquée par Airbnb notre taximan argentin n’est pas très rassurant. Il nous dit que notre logement, bien que dans un quartier résidentiel, est à la limite des quartiers dangereux. Il nous conseille de surtout ne pas descendre la rue plus bas vers le fleuve tout proche car c’est une zone où se regroupent les trafiquant de drogue ; En effet, le Paraguay (zone de trafic) est juste sur l’autre berge. Il nous dit clairement : “NUNCA ANDES AHI POR LA NOCHE” (NE JAMAIS SE PROMENER ICI LA NUIT)

En plus la maison est fermée et notre logeur n’est pas sur place, il faut l’attendre 🙁

Toujours personne. Glück part avec le taximan trouver les voisins car nos téléphones ne fonctionnent pas au Brésil. La plupart des voisins ont porte closes ou refusent de nous ouvrir en nous disant que leur patron n’est pas encore rentré. Ambiance… ambiance…on commence à sentir le changement d’atmosphère.

On finit par trouver un gentil voisin. On essaie de se faire comprendre en mélangeant espagnol-français-anglais car on ne sait pas parler le portugais. En fait c’est l’oncle de notre hôte. Il lui telephone

Et après 10 minutes voilà notre hôte avec un pote à lui. Bon, il est plutôt sympa et arrangeant

On emménage dans notre maison. Elle est top!

Ici, on sent quand même une certaine tension au niveau sécurité. Portail électrique et au dessus, tout autour de la maison, des fils électrifiés à 13000Volts.

Mais on ne ressent pas l’insécurité. Et on se sent plutôt bien. Victor prend vite ses marques.

Un bon petit repas improvisé

On fait quelques courses au supermarché et on revient au soleil couchant… Toujours aucune sensation d’insécurité (mais comme on nous l’a conseillé, nous ne nous sommes pas aventurés près du fleuve)

Le lendemain, repos bien mérité! On s’est levés trop tard et on a plein de trucs à gérer pour le reste du voyage. En plus notre logement est top contrairement à celui de Puerto Iguazu….en même temps, on pouvait difficilement faire pire 😉

On a sorti les jouets et les jeux des enfants. On enchaîne les parties de catane

Puis un petit tour en ville.
Ici les poubelles sont des paniers fixes en hauteur pour que les rats et autres animaux n’y viennent pas

c’est une ville de contraste: la misère côtoie…

…le luxe

Avec un côté retro

D’abord il nous faut retirer de l’argent (ici c’est pas les pesos mais c’est les reals”, et ce n’est pas simple !!!  Apparemment le seul gabier (atm) où on peut retirer avec une carte internationale est à l’opposé de chez nous! Pas grave, on va marcher un peu et découvrir la ville de Foz do Iguaçu

On en profite pour faire un saut à la librairie que notre logeur avait conseillée, tenue par une française. On y trouvera un lonely planet du Brésil, en portugais certes mais bon, c’est mieux que rien et c’est le dernier exemplaire. On va se mettre au portugais ?

La libraire nous conseille un petit resto cantine pas trop loin de sa boutique, on y mange au kilo; une expérience insolite …. la salade chargée de vinaigrette peut vite se réveler plus lourde que l’oeuf dur pourtant bien plus nourrissant 😀 ; ‘ optimisation de la chose est donc un bon casse-neurones ! la nourriture est correcte, sauf les desserts qui sont franchement gélatineux, même Loïc refuse de les manger, c’est dire !

Nous continuons notre promenade en ville. Ici les militaires sont bien présents… pas de trouble de l’ordre public.

Un des soldats brésiliens nous salue, amusé par nos 3 marmailles 

On fait un stop  à l’office du tourisme sur la route du retour… 

Demain il faudra se lever tôt. Pas question de rater les chutes d’Iguazu côté brésilien !!!