Après 4 heures de trajet, notre bus en provenance de Paraty traverse les banlieues Nord-Ouest de Rio de Janeiro.
Les ponts pour piétons sont fabriqués avec des échafaudages
On arrive dans les bouchons : entre palmiers, taxis jaunes, bâtiments à l’abandon, tags,…
… ce palais détonne tout d’un coup
à côté de cheminées d’usines
Sous les ponts customisés c’est la misère pour certains
On arrive vers 16 h à la gare routière, dans un quartier pas trop recommandable. A la sortie du bus, pas question de traîner ici avec les enfants. On prend dare-dare le taxi.
Après une longue traversée de quartiers miséreux…
…on arrive à l’Ibis Budget Nova America : changement d’ambiance…. un choix qui pour nous a été principalement lié au fait de sa proximité avec l’aéroport !
On découvre le double visage du Brésil. Nous sommes ici dans une enclave fermée et gardée où on sent partout le luxe et l’argent.
Le check in a l’hôtel est particulièrement laborieux avec un employé limite qui n’y met aucune bonne volonté 🙁
Mais ça ne nous empêche pas de nous installer tranquillement : la vue de notre appartement est magnifique.
Les favelas ne sont jamais loin
Les enfants bavent d’envie devant le parc d’attraction. Mais il n’ouvrira que ce soir les gars !
Que fait-on ? Il est plus tard que prévu. On a perdu pas mal de temps avec les bouchons. Le soleil est déjà bas et on a vraiment envie de découvrir le fameux escalier aux carreaux de faïence…
Allez !!! On essaie de prendre un uber et on file direction… le quartier Lapa
La surprenante Catedral Metropolitana de São Sebastião do Rio de Janeiro (datant des années 1970) en forme de pyramide précolombienne mais en béton hein… 😉 on appelle ça le style “brutaliste”…. Dommage il est trop tard pour la visiter. Elle est assez célèbre pour ses vitraux et pourrait contenir 20 000 personnes.
On longe l’Arcos da Lapa un aqueduc de la rivière Carioca. Il a été construit en 1770 pour alimenter la ville en eau.
Igreja Nossa Senhora do Carmo da Lapa do Desterro recouverte d’azulejos (carreaux de faïence bleue de tradition portugaise)
Le taxi nous dépose au pied du célèbre escalier Selarón
Nos 3 mini-champions sont sur le podium
Cet escalier est l’oeuvre d’un artiste chilien (Jorge Selarón) qui, pendant 20 ans, a décoré minutieusement cet escalier de 215 marches devant lequel il habitait. Il a utilisé des milliers de carreaux de faïence et d’azulejos, dont certains très anciens, envoyés par des gens du monde entier.
Le petit prince est là !!!
Paris est aussi représentée
Certaines belles demeures du quartier sont protégées derrière les barbelés
Le soleil rasant donne une atmosphère particulière à ce lieu étrange
On fait ensuite un petit tour dans le quartier Lapa. Ici vit une population assez pauvre. C’est un des plus authentique quartier de Rio.
les artistes plus ou moins marginaux sont partout
Ça ne craint pas tant qu il fait jour mais on n’y traînera pas à la nuit tombée : sans-abris, drogués, marginaux, etc … bref on est loin de l’ambiance d’Ipanema
un quartier plutôt joyeux mais plein de misère aussi
au milieu de tout ça, les grands hôtels de luxe semblent déplacés, comme ici l’hôtel RIO 55 style colonial
Ayrton Senna ancien idole du Brésil
Les bâtiments coloniaux sont plus ou moins défraîchis et insalubres. La tendance est de conserver l’ancien.
tandis que de l’autre côté de la rue, en longeant l’ancien aqueduc, c’est le Centro avec ses immeubles modernes bien entretenus
Rio ville de tous les paradoxes
Des fenêtres murées recouvertes de trompe l’œil
On voudrait reprendre un uber pour rentrer mais tous les commerces nous refusent l’utilisation de leur wifi 🙁
On finit par prendre l’apéro dans un bar de Lapa (Av. Mem de Sá) pour avoir un accès internet
Et ici c’est pas les bars qui manquent! (ici c’est Arco Iris Da Lapa)
Dans celui-ci, le foot est roi. Et on supporte le Real de Madrid, l’équipe de la star portugaise Cristiano Ronaldo (qui vient de louper un but)
Le serveur nous a bien aidé pour trouver un uber
notre dernière caïpirinha
On appelle un Uber… plusieurs chauffeurs annulent la course au dernier moment ou donnent un rendez-vous trop éloigné
On finit par en trouver un, qui prend un “raccourci” pour nous ramener à l’hôtel à travers les quartiers glauques et les bouchons
On traverse des quartiers inimaginables où les “copines, les sans-abris, et les drogués vivent au milieu des détritus et font des feux de poubelles sur les trottoirs au pied de vieux bâtiments délabrés.
Après 3/4 heure, retour au “Nova America”aseptisé, surveillé et verrouillé
Ici l’argent coule à flot dans les galeries marchandes luxueuses et les bar-restaurants branchés
On y mange notre unique repas de la journée. Notre dernier repas brésilien car demain matin à l’aube nous devons nous envoler pour l’Equateur via la Colombie
Notre fin de journée en vidéo et en musique Samba !!!!
215 marches…ça vaut la peine de les monter pour mieux découvrir les aspects très contrastés de cette ville haute en couleurs !
Belles photos de notre petite tribu sur ces marches😀
Mais Salsa, se prend la tête dans les pattes et miaule ” y en a que pour Samba!”😺C’est pas juste! Un bon repas et Bamos!😀
Rio attirante et effrayante à la fois….