La pluie s’intensifie à nouveau en fin de journée, nous rentrons trempés avec notre taximan à l’appart-hôtel Yreta… un petit repas maison… la pluie continue…
Nous signalons une fuite d’eau au plafond. La réceptionniste indifférente nous donne un seau pour recueillir l’eau
Peu à peu l’eau ruisselle le long du mur tout près du compteur électrique… et le plafond se détrempe peu à peu dans une auréole menaçante…. On va tout de même se coucher…
Soudain “Boum!!!” un bruit de fracas nous réveille. On allume la lumière : une partie du plafond s’est effondré à un mètre du lit où dorment Alex, Loïc et Victor!!!!
On découvre dans le faux plafond des seaux destinés à recueillir l’eau des fuites; les gérants de l’hôtel connaissaient donc parfaitement l’existence du problème n’ont pas hésité à mettre notre famille en danger, un vrai scandale !
Alors on change d’hôtel en catastrophe à 2h00 du matin . On nous reloge dans l’hôtel d’en face car le nôtre est plein.
C’est un peu défraîchi avec une seule chambre et sans cuisine mais l’accueil est excellent. Et il faut bien qu’on dorme!
Le lendemain, Glück essaie de trouver une solution avec l’hébergement que nous avions mais ils sont manifestement malhonnêtes et pas décidés à réparer le préjudice. Alors on décide de rester dans notre nouvel hôtel spartiate
Il pleut des cordes ; on décide malgré tout d’aller une seconde fois aux cataratas (c’est moitié prix le 2eme jour) car on ne peut pas rester enfermés toute la journée avec les petits dans cette chambre glauque et minuscule .
On rappelle notre taximan sympa comme tout pour lui dire qu’on y retourne mais un peu plus tard car on est vannés par notre nuit mouvementée.
En arrivant nous contemplons les maquettes des chutes d’Iguazu
Et nous nous lançons sous la pluie sur le circuit pédestre du paseo superior que nous n’avions pas eu le temps de parcourir la veille
Cette fois pas le choix, il a fallu sortir les capes de pluie; ça amuse bien nos 3 guignols qui jouent aux petits fantômes
Il commence à pleuvoir de plus en plus et le site est débarrassé des hordes de touristes frileux
On mange des burgers frites à l’abri de la pluie battante puis on rentre
Notre taximan nous ramène en ville et est admiratif de notre volonté à affronter les éléments : l’eau et le vent !!!
Notre nouvel hôtel Tierra Colorada est sans doute spartiate mais avec une ambiance chaleureuse
et on enchaine les parties de ping pong et de babyfoot
On passe une dernière soirée au resto a parilla Color
Le lendemain matin : nos nouveaux hôteliers nous chouchoutent pour notre dernier petit déjeuner
Car ce matin nous partons avec notre super taximan au Brésil , direction Foz do Iguaçu !
Puerto Iguazú : ce matin, on est archi-motivés. On se lève tôt. Pas question de louper le petit déjeuner cette fois.
Il fait gris mais c’est pas grave ; Notre taximan Favio arrive pile à l’heure. C’est un chic caballero dont le fils joue dans l’Equipe Nationale d’Argentine de Rugby : les Pumas. Un beau bébé de 120 kg pour 1m95
Il nous raconte plein de choses sur sa vie et est très curieux de notre culture. On traverse la jungle en voiture. Ici les pumas vivent en liberté.
Après une demi-heure nous voici au parc national d’Iguazú. Et nous avons nos billets.
On se croirait dans un parc d’attraction!
Plusieurs circuits pédestres sont proposés pour accéder aux différents points de vue
Il fait chaud mais la météo prévoit de la pluie toute la journée… peut-être demain ce sera mieux… on compte visiter le site côté Argentin sur 2 jours
Vu la météo le site n’est pas bondé et du coup l’accueil est excellent
On ne se prive pas de jouer aux vrais touristes !!!!
Nos oisillons et leur maman sont prêts
Loïc fait connaissance avec les coatis en liberté dans la jungle. Ce sont des cousins des ratons laveurs, malins comme des singes quand il s’agit de piquer la nourriture aux touristes.
Loïc n’est pas très rassurés car des photos à l’entrée montraient les dégâts des morsures et griffures de ces animaux parfois teigneux quand il s’agit de manger.
Les plus habiles sont effectivement assez dodus
Comme il pleut nous décidons prendre le train à vapeur qui mène jusqu’à la Garganta del Diablo (Gorge du Diable). L’attente est un peu longue car vu la météo, personne n’a pas envie d’être trempé tout de suite et nous ne sommes pas les seuls a avoir choisi l’option ” petit train”.
En fait tant mieux, car c’est dans la file d’attente que nous faisons la connaissance d’un jeune couple : Hélène et Seb. Le feeling est immediatement excellent. Ils sont en voyage de noce pour 6 mois “Across America” et viennent de Belgique.
Hélène et Seb sont assis 2 rangs derrière nous car c’etait un peu la bousculade à la montée dans le train.
Quand nous descendons, il ne pleut plus.
L’Urraca vient manger dans les mains des touristes
Nous traversons El Rio Iguazu superior sur un ponton
C’est cette rivière qui d’un coup va…
chuter…
dans un bruit de fracas ahurissant
ça valait vraiment la peine : c’est époustouflant, le bruit, le nuage d’eau projetée, la sensation de douche !!!… en 30 secondes on est trempés, bien plus que par les heures de pluie qui ont précédé
On ne regrette pas d’être venus, bien que beaucoup trop de touristes à notre goût !
L’objectif de l’appareil photo reflex se retrouve vite noyé 😉
Nous passons une bonne heure sur la plateforme à contempler le spectacle de la nature et de sa puissance tout en discutant avec Hélène et Seb. Nous sommes tous complètement trempés mais que c’est agréable !!! La réputation de ces chutes n’est vraiment pas exagérée !
Imprenable en photo
Nous reprenons le train à vapeur en compagnie d’Hélène et Seb. Ce fut un moment très agréable en leur compagnie. Pour nous pendant ce voyage, les rencontres sont importantes, plus encore que les lieux.
Hélène et Seb doivent franchir la frontière brésilienne aujourd’hui et nous devons nous quitter. Peut-être auront nous l’occasion de nous recroiser pendant nos périples : au Brésil par exemple ? Nous resterons en contact pour essayer de faire coïncider nos plannings respectifs
Nous nous lançons à l’assaut du paseo inferior
Le soleil essaie de percer les nuages
Nous profitons d’une acalmie de la pluie
En traversant la jungle nous croisons une “horde” de coatis déchaînés pour le plus grand plaisir de nos 3 lascars qui s’y reconnaissent peut-être ?
La pluie s’intensifie à nouveau en fin de journée, nous rentrons trempés avec notre taximan à l’appart-hôtel Yreta… un petit repas maison… la pluie continue…
Mendoza 3h30 du matin : Silvina et Carlos se sont levés pour nous dire au revoir, ils sont incroyables ! Pochocho (Loïc), Dada (Alex) et Totor (Victor) sont tristes. On y verse quelques larmes. On se reverra, c’est obligé !
Après une demi-heure, on arrive à l’aéroport de Mendoza. On n’est pas très frais, on enchaînera 2 vols avec entre eux 3 heures d’attente dans l’aéroport domestique de Buenos Aires, qu’on commence à bien connaître !
2 heures de vol et nous voici à Buenos Aires à 8h00 du matin. Puis 3 heures d’attente
Et on redécolle… et comme toujours avec la latam nous avons 3 croutons en tout et pour tout comme repas pour les 2 vols 🙁
Nous survolons la capitale Argentine et el Rio de la Plata l’estuaire formé par
le Rio Paraná (long de 4 099 km) et le Rio Uruguay. Ils constituent le troisième réseau hydrographique du monde, après ceux de l’Amazone et du Mississippi
Après 2 heures, nous survolons la forêt tropicale humide.
Ici les rivières et les lacs sont partout. Quelle variété de paysages en Argentine !!!
Nous atterrissons en début d’après-midi à Puerto Iguazu.
L’aéroport est minuscule, isolé au milieu de la jungle et vraiment original avec sa couleur rouge brique
De l’aéroport vers la ville, les taxis pratiquent un tarif fixe exorbitant, une vraie arnaque par rapport à ladistance à parcourir ,mais impossible de négocier. On sent que les taximen sont gavés de touristes ici. Malgré tout la muchacha qui nous conduit est plutôt sympa et nous donne de bons tuyaux pour visiter les fameuses chutes d’Iguazu et pour franchir la frontière brésilienne facilement.
La ville de Puerto Iguazu est pleine de bars et de resto colorés
À l’arrivée à l’hôtel, épuisés, on dort.
Ce midi c’était croûtons dans l’avion (et sans soupe à l’oignon !) alors ce soir on se rattrape dans un bon resto à parrilla
Le lendemain : réveillés pour rien à 8h00 par la réceptionniste qui tambourine à la porte pour nous demander de bouger notre voiture …. ???? oui mais … nous, on n’a pas de voiture , grrrrr !!! elle repart sans même un mot d’excuses ; nous, on se rendort et du coup on rate le petit déjeuner inclus . C’est pas glop !
Il pleut, les enfants sont difficiles et on n’a pas le moral. Le logement est très moyen, 3 chaises pour 5 quasi pas de couverts, la douche inonde la salle de bain.
La piscine de l’hôtel a une eau opaque couleur soupe de poireau. Imbaignable. L’accueil est pourri. Pour compléter le tableau, la connexion internet est mauvaise. Voilà, c’est un jour sans ….
Alors nous sortons faire un petit tour à pied, histoire de visiter la ville et d’organiser notre visite des chutes d’Iguazu pour le lendemain.
On passe devant une auberge de jeunesse très jolie mais sans ambiance… les lieux sont curieusement déserts
La fresque du pignon est magnifiquement décorée; le puma nous observe….
Mais le centre ville de Puerto Iguazu est assez morne et sale, contrairement aux autres villes qu’on a visitées en Argentine.
Des mendiants se déguisent en Indiens avec plumes sur la tête pour essayer de tirer quelques pesos aux touristes, un triste spectacle.
On finit par trouver une agence qui s’occupe des transfert en taxi aux Cataratas dans nos tarifs pour nous y amener le lendemain.
On fait les courses au milieu d’une population aigrie et désagréable, tout est hors de prix.
Décidément, après le bien être de Mendoza, Puerto Iguazu nous fait une bien mauvaise impression. Heureusement on y trouve du mate 🙂
Et une boisson que les jeunes ici apprécient tout particulièrement (nous, on n’a pas trouvé ça formidable …) : le Fernet: un mélange d’herbes macérées dans de la liqueur de raisin ,d’origine italienne et souvent servi mélangé avec du coca
Aujourd’hui. Carlos et Silvina travaillent. Leandro passe sa dernière épreuve pour le concours d’entrée en médecine. Et nous on s’organise pour la suite du voyage.
On avait prévu de pousser au nord vers El Parque Provincial Ischigualasto mais sur les conseils de nos amis argentins on se ravise car la route est longue et éprouvante, et surtout la chaleur dans ce désert est trop accablante en été pour les enfants.
Alors nous restons encore un peu à Mendoza. On y est si bien !
Une vraie pause pour nous dans notre long voyage, chez des personnes exceptionnelles, accueillantes et généreuses. Mendoza, où nous ne savions même pas que nous allions passer avant le départ, restera un des temps les plus marquants de cette aventure.
Victor fait un peu de fièvre. Rien de grave mais ce moment de repos lui fait du bien.
Moishe nous observe
Les parties de croquet s’enchainent
Tarouk est là pour encourager notre équipe
Ici ce n’est pas la plage et Tarouk est bien à sa place, non mais !
Loïc champion du sapo
Le sapo en video :
Ce soir, c’est soir de match. Et ici le Futbol est une religion.
Carlos prépare les enfants : “une équipe et une seule : Independiente” une équipe de la province de Buenos Aires
Leandro (alias Leo) fête la fin de son concours. Il a bien réussi l’épreuve de ce matin. Ses copains sont venus et tous sont devant le match de foot à la télé. Independiente contre Grêmio une équipe brésilienne.
Leo, Tito, Santi et Rodri donnent l’ambiance. C’est la fête. Carlos préparera des ramens pour tout le monde.
Le lendemain. C’est notre dernier jour à Mendoza.
Le matériel à mate: la bombilla
Legoglück écrit notre histoire jour après jour
Pour le repas de ce midi c’est Tomi et Rodri qui se mettent aux fourneaux pour faire des gnocchis, un régal ! Pendant ce temps, Dame Glück prépare la mousse au chocolat pour le soir
Juste après le repas Silvina nous conduit dans une Bodega (cave à vin) réputée, pour une visite et une dégustation.
Nous voici à la Bodega Alta Vista
Le lieu est très chic
Le fameux cépage Malbec est à l’honneur
Ici on utilise les compétences franco argentines.
2 œnologues français et 2 œnologues argentins travaillent ensemble pour produire l’excellence.
La guide est un peu stressée de dire des conneries devant des français, référence en vin si il en est !
On fait la dégustation de 3 vins: un blanc, un assemblage de rouges correct, et un excellent malbec rouge…
Et comme on est très raisonnables, on termine par un “petit verdot”. Ben oui, on n’a bu que du petit verre d’eau ´ hips ! Viva el vaso de agua !
On en profite pour acheter un pétillant excellent pour fêter la brillante réussite de Leandro au concours de médecine
Le taxi qui nous ramène est un brave gars. On le réserve pour le lendemain matin à 3h30 car il faudra être tôt à l’aéroport !!!
Puis on va à Palmarès et on contacte Émilie qui nous rejoint à la salle de jeux. On prend un dernier café ensemble, glace pour les enfants
et elle nous redépose chez Silvina et Carlos. Ce fut un plaisir de la revoir et de connaitre sa petite famille.
Le soir, chez Silvina et Carlos c’est repas Français made in Dame Glück. Hachis Parmentier puis Mousse au Chocolat
On fête dignement la réussite de Leo au concours de médecine.
Nous sommes heureux de cette belle rencontre. Une grande Amitié est née.
On passe une dernière soirée très émouvante. On se couche à une heure du matin
En video :
Deux heures plus tard c’est le réveil… lever 3h00 du matin
Le taxi arrive à l’heure à 3 h 30.
Carlos et Silvina se sont levés pour nous dire au revoir, ils sont incroyables ! Pochocho (Loïc), Dada (Alex) et Totor (Victor) sont tristes. On y verse quelques larmes.
Après une demi-heure, on arrive à l’aéroport. On n’est pas très frais, on enchaînera 2 vols avec entre eux 3 heures d’attente dans l’aéroport domestique de Buenos Aires, qu’on commence à bien connaître !
Ce mardi (jour férié) nous nous levons un peu plus tard car hier la journée fut bien chargée.
En milieu de matinée Silvina et Carlos nous emmènent faire un tour en voiture en direction des contreforts des Andes.
La visibilité ce matin est au top et nous voyons loin au loin les sommets enneigés en plein été.
Les sportifs sont de sortie et il fait déjà bien chaud
Nous traversons les vignobles. Ceux si sont d’autant plus impressionnants qu’ici, au milieu d’une zone désertique, toute culture ne pousse qu’au prix d’une soigneuse irrigation !
Nous longeons el Rio Mendoza et sa nouvelle plage aménagée
en parallèle avec la voie ferrée
Et nous voici à las Termas Spa (thermes) de Cacheuta.
La petite église devant les thermes a un carrelage magnifique n’est-ce-pas Silvina 😉 ?
Les thermes spa sont un établissement de luxe. Et ce n’est pas facile d’y rentrer avec de jeunes enfants. Mais c’est sans compter sur la volonté et l’ingéniosité de Carlos, qui réussit à convaincre l’hôtesse pour qu’elle nous montre les lieux sans que l’on dérange les clients.
Le lieu est idyllique pour les adultes mais nous ne nous y attarderons pas avec nos 3 diablotins
Nous poussons donc un peu plus loin pour …..boire de la bière ? Non ! Il est quand même trop tôt !
…pour aller sur le pont piéton suspendu (Puente Colgante Cacheuta)
Gare au vertige!
Dame Glück (qui porte Victor endormi) et Silvina sont plus prudentes et empruntent le pont fixe en parallèle
Ici il y a el Parque de Agua Cacheuta bien meilleur marché que las Termas Spa mais elles sont complètes
Pas grave, on en profite pour se promener et s’impregner de l’ambiance au milieu des marchands, resto et musiciens
Ici c’est la montagne désertique et les cactus sont rois
Nous passons devant un étonnant lieu de culte dédié à la Difunta Correa. On y raconte l’histoire d’une femme mythique nommée Deolinda Correa dont le mari fut recruté contre sa volonté pendant les guerres civiles du XIXe siècle. Deolinda porta son nourrisson et voulut suivre les pas des troupes à travers le déserts de la province de San Juan, avec pour provisions du pain et de deux gourdes d’eau. Lorsque ses provisions furent épuisées, elle se coucha à l’ombre d’un arbre caroubier, son fils au sein, et elle mourut de soif, de faim et d’épuisement.
Quand des muletiers passèrent le lendemain, ils trouvèrent le corps sans vie de Deolinda, mais son fils,qui avait continué à téter, était bien vivant.
Les muletiers ont enterré Deolinda et ont recueilli l’enfant. Le culte à Deolinda Correa commença peu après sa mort, lorsque des paysans vinrent se recueillir sur sa tombe. Peu à peu, on lui attribua des miracles, dont le premier aurait été la survie de son fils.
Nous retraversons les vignobles
Et nous passons l’après-midi tranquille chez Silvina et Carlos
avec Tarouk ange gardien des enfants
Après la sieste, Dame Glück va faire les courses mais c’est fermé, du coup ce sera jeudi que qu’on cuisinera français
Nous organisons la suite du voyage. On a nos billet pour le Brésil mais avec la Latam, difficile de réserver . Alors sur internet on arrive à trouver des billet pour la suite : ce sera Equateur puis Mexique. Siiiiiii!!!!
Carlos est fasciné par notre organisation. Il décide alors d’emmener les hommes dans son observatoire… C’est vertical et les enfants adorent!!! Et en plus on voit les montagnes au loin.
En video :
Puis il nous dévoile une surprise pour les enfants : Carlos sort la calèche de leur mariage pour emmener les enfants dans le quartier faire un tour.
Mais on n’a pas de chevaux!
Pas grave les hommes sont costauds ici
Carlos assure et promène notre petite famille dans le quartier
Les enfants sont aux anges et sont tout fiers de se promener dans ce carosse aux couleurs de l’Argentine
C’est au tour d’Alex de nous montrer ses biceps
Silvina fait tout pour que nous et les petits nous sentions bien et à l’aise et ne manquions de rien. Nous sommes très touchés.
Des rencontres comme celle là sont rares et c’est ce qui fait toute la richesse de notre voyage.
En video :
On va passer la soirée dans un resto mexicain très sympa
Leandro nous accompagne mais repart avant nous car demain il passe la dernière épreuve de son concours d’entrée en médecine, la physique!
Ce filou de Carlos a lancé un défi à Mr Glück sur la maîtrise de la langue espagnole avec la serveuse mais ce coquin de Glück ne s’en sort pas si mal et il se montre plus persuasif que ce que Carlos pouvait imaginer 😉
Un copieux petit dejeuner s’avère nécessaire car Carlos va nous emmener en voiture au pied du Cerro Arco pour en faire l’ascension en randonnée.
Et ça tombe bien le ciel est au beau fixe. Tout le monde est prêt pour commencer la balade. Le Cerro Arco est une montagne des contreforts Andins proche de la ville de Mendoza
très vite le chemin grimpe fort et en lacets
dans ce paysage aride
Victor commence à râler mais finalement il se prête au jeu
Nous dominons la plaine
La ville de Mendoza entourée de ses vignobles : une véritable oasis au milieu du désert
A mi parcours nous voyons le chemin sinueux par lequel nous sommes montés à pied
Nous avons franchi le premier relais d’antennes
Mais il y a encore d’autres antennes plus haut.
La plaine désertique et la ville de Mendoza en contrebas
Il est encore tôt mais il fait déjà bien chaud.
Après 1h30 de marche, nous voici au sommet : 1600 mètres d’altitude
Avec notre vertige et les enfants, nous n’oserons pas longer la crête rocheuse après le mirador.
Au loin des sentiers s’enfoncent vers le cœur des Andes plus élevées
C’est l’heure pour Carlos de se délasser avec ses balles de jongles.
Quel artiste !
Au sommet il y a du monde car nous sommes jour férié. Et cette balade est un grand classique pour les habitants de Mendoza. On en profite pour faire une pause casse-croûte.
En video :
Dans la descente Carlos manage Loïc et Alex
Pas facile car le chemin est glissant et le vide est proche. Dame Glück a du mal à garder son calme….
Glück est fier de Victor et Alex (ainsi que Loïc) qui ne flanchent pas malgré la chaleur et la pente.
En bas du Cerro nous croisons des chevaux (sans gaucho cette fois-ci)
Nous voici revenus au parking
La situation géographique du Cerro Arco :
Sur la route nous ramenant chez Carlos nous longeons la maison d’arrêt de Mendoza
Carlos nous explique que pour nous rendre vers le Cerro Arco, il a évité certains quartiers peu sécurisés de Mendoza mais globalement la ville est tranquille avec un centre très universitaire et touristique, des quartiers plus bourgeois organisés avec gardiens à l’entrée et d’autre vraiment tranquilles sans le moindre gardien. Chacun vit selon ses convictions.
Nous voici rentrés à la maison de Silvina et Carlos
ou un bon repas nous attend !
Carlos n’en revient pas des performance des enfants notamment Victor qui a marché 3 heures sans qu’on le porte
Loïc a encore l’énergie pour courir et jouer avec Tarouk dans le jardin
Après la petite sieste c’est l’heure du…
CROQUET!
Carlos explique les règles à Alex et Loïc
Tomi (alias Monje) le cuistot
et Santi
nous ont rejoint. Ce sont 2 copains de Leandro qui- le pauvre-est en train de réviser entre 2 épreuves du concours d’entrée en médecine
Loïc a vite appris le coup du croquet
Et le gredin (qui a droit à 2 coups d’affilée grâce à son jeune age) est en train de prendre la tête
Alex le talonne de près !
En video :
Et c’est la victoire pour Loïc !!!! Alex finit 2e !!!!
Les seniors (señores) écrasés!!!!
Loïc raconte ses exploits à Silvina
Et au soleil couchant vient l’heure du mate
ce coquin de Loïc adore
tout comme Barack
Les copains de Leandro partent faire les courses pour faire la cuisine ce soir. Mais c’est jour férié et tout est fermé. PAs grave ils reviennent avec plein de pizza!!!
Il est tard et après le repas du soir Victor ecrase
Nous sommes dimanche matin. Un grand week-end férié avec le carnaval.
Et après un solide petit déjeûner…
Un événement va se dérouler dans une célèbre avenue…
…el grande asado
aux manettes : Carlos El Gran Maestro Asador
Des morceaux de boeuf argentins
une odeur qui donne l’eau à la bouche
Pepe un ami de Carlos et Silvina nous a rejoint
Les spécialités argentines sont succulentes notamment les parotides et le pancréas ! Sans oublier les intestins. Ah viva carne de res !
Les bouteilles de Malbec le fameux cépage de Mendoza
Des patates douces cuites en grillade
Et du fromage fondu en caquelon
La Maman de Carlos est de la fête
Un régal
Emilie et Manuel sont également venus se joindre à nous pour la grande tablée
Victor a pris ses marques et nous observe avec ses jumelles
Maintenant on ouvre la salle de jeu
Les enfants sont fan du sapo (jeu de la grenouille)
Pepe, Carlos et Alex se lancent dans une partie de billard
Carlos : “Au billard il y a 2 règles :
1- ne jamais toucher le tapis avec la queue
2- et c’est la plus importante : ne jamais oublier le règle numéro 1”
Maintenant : opération réparation du flipper
Pendant que Loïc et Alex jouent au baby foot
Et puis on finit par une petite partie d’echecs
Tarouk veut se meler au jeu. Carlos apprend aux enfants comment maîtriser ce gentil mais imposant Saint Bernard à 3 pattes :
“¡Cállate!”(tais toi)
“¡Cállate la boca!”
“¡No me rompas las.. !” (en bref, ne me casse pas les c…)
Les petits s en donnent à cœur joie :
En ce super chien s’assoie et veille sur nos ptits gars
Après notre pique-nique au Puente del Inca nous poursuivons notre route pour atteindre el Parque Provincial Aconcagua
Nous avons de la chance le “Colosse” de l’Amérique est complétement dégagé de ses nuages
Nous sommes à presque 3 000 mètres et on sent que l’oxygène se fait rare. L’Aconcagua au loin nous domine largement avec ses 6 962 mètres !
mais ça n’arrête pas Loïc et Alex qui piquent des sprint pour tester leur resistance
Grand ciel bleu !!! Le vent souffle et malgré l’altitude il ne fait pas froid. Dame Glück (qui pourtant est assez frileuse) a même enlevé son pull.
Silvina et Carlos sont très heureux de nous montrer cette merveille de leur région et on se régale de ces magnifiques paysages.
Et cette fois ci Carlos ne laissera pas son sombrero s’envoler !
Les glaces éternelles du Toit de l’Amérique
Legoglück peut frimer !
Victor se joint à ses 2 frères pour une course effrenée
El Aconcagua avec ses 6 962 mètres nous domine au loin !
Silvina nous fait signe de la Laguna de Horcones
On aperçoit au loin…
Une caravane de mules chargées, menée par des gauchos!!!! des gauchos! des gauchos!
Ils s’approchent de nous et nous saluent
Et puis d’autres…
Et encore d’autres !!! Quel spectacle ! Avec l’Aconcagua en toile de fond
Les enfants n’en croient pas leurs yeux !!! Adios les gauchos !!!
En musique :
La laguna de Horcones
Les 3 garnements ont encore du souffle
Ce coquin de Lolo se fait malgré tout encore porter sur les épaules de Carlos
L’Argentine est vraiment un pays plein de belles surprises
Carlos poursuit la route plus loin vers la frontière
le long de l’ancienne voie ferrée
jusque Las Cuevas.
Nous voyons le tunnel de la frontière avec le Chili (sous le Cristo Redentor)
Il est temps pour nous de faire demi-tour en direction de Mendoza
Et de saluer une dernière fois les gauchos et leurs mules
Au revoir les reveurs
des dégradés de couleurs improbables
Et c’est reparti pour les enfants qui feront à nouveau les indiens dans les treize tunnels du retour 😀 ; une habitude qu ils garderont par la suite !
Arrêt pour un mate au lac de Potrerillos. Le mate est un moment de partage ; selon la tradition , on remplit la tasse d’eau chaude et on se la passe de l’un à l’autre avec la bombilla (la paille) jusqu’à ce qu il n’y ait plus d’eau sur la yerba mate ; ensuite on rempote et on recommence :-).
Les familles venues en nombre profiter du site ( baignade, kayak … mais aucune activité motorisée n’y est permise attention !) sont en train de replier bagage et nous profitons du site tranquillement . Enfin, jusqu’à ce que nos guignols aient la bonne idée d’aller se pousser tout habillés et avec leurs chaussures dans l’eau 🙁 !
L’ancienne route passe en dessous du lac.
La future route passera bientôt par un grand tunnel et doit ouvrir dans quelques jours (si todo es bueno)
Il est tard. Carlos aura roulé plus de 400 km. Et le soleil se couche quand nous revenons aux abords de Mendoza
Nous nous éloignons des raffineries eclairées
Il est tard mais il faut faire les courses pour El Asado de demain !
Silvina et Carlos sont archi motivés pour nous faire découvrir leur superbe région. Aujourd’hui ils ont prévu de nous emmener découvrir la Cordillère des Andes autour de l’Aconcagua.
Le hic c’est qu’hier la voiture de Carlos faisait un bruit bizarre. On était allés à la concession Peugeot mais comme il était tard, les mecanos n’ont pas voulu s’en occuper.
Du coup ce matin on va à la station service regonfler les pneus et gérer le problème du bruit sous la voiture 🚗 …. Il s’avère que c’était la protection du carter qui s’était décrochée. Rien de bien grave. On l’enlève avant de redémarrer et c’est parti dans la bonne humeur , au rythme de la musique argentine pour niños.
Sur la route Silvina va acheter quelques victuailles pour le pique nique de ce midi
Nous découvrons les fameux vignobles tout autour de la ville. Mendoza est une oasis de 1 million d’habitants au milieu d’un desert.
Et c’est un vrai spectacle de voir ces vignes au milieu du desert
Les caves sont renommées dans le monde entier
Un peu plus loin on passe à côté des raffineries pétrolières car la région est riche en pétrole
Avant d’atteindre les contreforts des Andes. Au pied des montagnes, on voit les turbines du barrage sur le rio Mendoza alimentant toute la ville en eau et en électricité.
Après avoir franchi les contreforts…
on arrive au Embalse Potrerillos le lac de retenue en amont du barrage. Carlos nous explique que son père a participé au projet et au chantier
En amont la rivière est un lieu idéal pour le Raft
Nous longeons la rivière et l’ancienne voie ferrée
avec ses gares à l’abandon au fond de la vallée
Les tunnels se succèdent au rythme du cris des indiens
En video :
Nous prenons peu à peu de l’altitude
au milieu des cactus
et des roches improbables aux couleurs de soufre
Loïc n’en revient pas :” oh , on dirait de l’or dans la montagne ” ! nous aussi nous sommes sous le charme de ces paysages
chaque virage dans la cordillère des Andes est un enchantement
Nous approchons des premiers sommets enneigés
Attention aux guanacos (lamas) !!!
On s’approche des hautes Andes
La roche est friable et les éboulis sont nombreux. Lors des jours de tempète cette route qui mène au Chili est souvent coupée.
Punta de Vacas. Actuellement il y a officiellement seulement 4 habitants !!!! Auquel s’ajoute du personnel de Gendarmerie Nationale et le groupe d’Opérateurs de Balances appartenant à la Direction Nationale de Routes… et juste en face d’eux…
Une communauté vient prier ici dans ce lieu reculé des hautes montagnes. Les autorités (religieuses et politiques) les ont contraints à venir ici loin de la ville. Et contre toute attente les adeptes viennent encore régulièrement ici dans les conditions extrêmes d’altitude et d’aridité.
Voici la salle de méditation du “parc d’étude et de réflexion” selon eux “une porte d’entrée au monde mental du Profond”…. ?!
C’est spécial !!!! Ils sont tous guidé par un certain Silo (de son vrai nom Mario Luis Rodríguez Cobos)avec sa phrase psychédélique 😉 : « le chemin à parcourir, à travers l’étude, l’expérience et une humble méditation, pour convertir le non-sens de la vie en sens et en plénitude, pour accéder aux espaces sacrés de la conscience humaine »
Nous poursuivons notre route en souriant… Curieux ces ” humanistes” installés juste en face des Gendarmes qui les surveillent de près 😉
Nous atteignons ensuite la station de sport d’hiver de Los Penitentes (2580 mètres d’altitude)
Mais ce n’est pas ici que Carlos a appris à skier en effet il a appris à skier quand il passait son bac en France… et à c’était La Plagne !!!
Le truck ! comme à Tahiti mais avec des fenêtres !
L’émouvant cimetière des Andinistes, où sont enterrés comme son nom l’indique, les morts ayant entrepris l’ascension des montagnes traîtres qui forment la cordillère. Des petites tombes en pierre dans un décor naturel
Au bout de 2 bonnes heures de route nous arrivons au Monumento natural Puente del Inca
Voici El Puente del Inca (Le Pont de l’Inca). Ce pont naturel enjambe la rivière Las Cuevas. Il mesure environ 48 mètres de long, 28 mètres de large et 8 mètres d’épaisseur, et est suspendue à 27 mètres au-dessus de la rivière.
Carlos nous raconte que le Général San Martin et son armée franchirent ce col pour aller passer traverser l’Amérique
Selon plusieurs légendes, afin que l’héritier Inca puisse passer, les guerriers Incas formèrent un pont humain par lequel l’Inca passa avec son fils en armes à la therma, où il trouva la guérison recherchée. Quand il retourna son regard pour remercier ses guerriers, ils avaient pétrifié, créant le pont.
Les tons orange, jaune et ocre sont dû à une enveloppe ferrugineuse… et comme dirait Bourvil l’eau ferrigineuse oui ! L’alcool non ! Hips !!!
Il y a cinq sources thermales (qui furent le lieu de repos de nombreux curistes) avec des composantes salines différentes (Chlorure de Sodium, Arsenic, Calcium, Soufre, Peroxyde de Fer, Algues,….). Ces propriétés font également minéraliser les objets exposés à ces eaux avec une couverture ferrugineuse en moins de 40 jours.
Ici on vend toutes sortes de bibelots minéralisés par l’eau.
Et l’incontournable tasse à mate avec sa bombilla !
Pour la 2e fois du voyage nous apercevons un gaucho ! un gaucho ! un gaucho !
La voie ferrée desaffectée
Silvina régale et bichonne nos 3 galopins avec son pique-nique et les empanadas (encore une super spécialité culinaire argentine) !
Les militaires sont là car la frontière chilienne est toute proche
Allez Carlos ! une petite démonstration de jongle
En video :
L’eau ferrigineuse en bouteille pile plate c’est bon !!!!