San Carlos de Bariloche. On atterrit le soir avec une grosse heure de retard. Quel chemin fait depuis Colonia ce matin ! Mais on est contents de pouvoir revenir en Patagonie et découvrir la région des 7 lacs (si proche du lac Todos los Santos au Chili que nous avions découvert il y a un mois, mais si difficile d’accès par la frontière traversant les Andes)
A l’aéroport, pas de trace de l’agence de location “Cactus”. Mais heureusement un “caballero” arrive avec une pancarte à notre nom.
Le pauvre nous a attendu une heure à cause du retard de la Latam. Il nous donne une voiture correcte, bien que ce soit une VW vieux modèle inconnu en Europe avec des suspensions quelque peu usées.
Sieur Glück est malade pour la première fois du voyage.
Le GPS google ne nous aide pas à trouver notre logement car nous avons opté pour le choix de loger un peu à l’écart de la très touristique ville de San Carlos de Bariloche.
Après 1h30 d’errement dans les bois, le jour tombe et on a du mal à s’orienter dans le noir. On s’arrête pour toquer à la porte d’un chalet isolé dans la foret. Un vieux monsieur accepte de nous prêter son téléphone (notre carte SIM chilienne est HS ici). Heureusement notre hôte, Luciano vient nous chercher car en fait nous sommes chez son “voisin” à quelques hectares près.
Le logement est superbe. On fait quelques spaghettis nature car on n’a rien d’autre, même pas de dessert. Les garçons sont navrés ! Heureusement il y a dans la maison des super petits bonbons aux fruits.
Au dodo !
Après une bonne nuit de sommeil nous découvrons la vue ! Nous sommes près du lac Gutiérrez face à Cerro Catedral
On va vite fait faire des courses au supermarché car on n’a même pas de quoi petit- déjeuner. On tombera baba de la dolce de leche de Bariloche ! Unique au monde !!!!
Le jardin est immense et le lieu accueillant. On passera une grande partie de la journée à se défouler et se reposer
Les enfants jouent aux raquettes, mais c’est sans compter sur le toutou de la maison qui leur vole sans arrêt la balle ! Et oui, lui aussi veut s’amuser !
Luciano a construit lui même sa maison
et la grande dépendance pour faire du AirBnb : un travail d’artiste !
Et pendant notre séjour, Luciano nous bichonnera. Un personnage vraiment sympathique qui fait tout pour qu’on se sente bien chez lui.
Victor adore !
Loïc aussi !
ainsi qu’Alex , qui a repéré la cabane en bois tout en haut de l’arbre
Le temps des cerises dans l’hémisphère sud
et de la lavande.
Mamie cette photo de Loïc ne te rappelle-elle pas des souvenirs ? Des similitudes avec son grand frère à Loches il y a quelques années ?
n’est-ce pas Victor ?
En fin d’après-midi on fait le circuit en voiture, vers le réputé circuito chico. On est le WE, il fait beau, et c’est les vacances scolaires. On s’en rend compte dès qu’on approche de San Carlos de Bariloche. Les plages du Lac Nahuel Huapi sont bondées
Nous sommes dans les bouchons en plein soleil.
Soudain. On se fait arrêter par la police. Glück baisse sa vitre.
– Le policier : “debes conducir con los faros encendidos ¡Es obligatorio aquí! ” (vous devez rouler avec les phares allumés. C’est obligatoire ici !).
– Glück : “Correcto. No lo sabíamos” (d’accord. Nous ne le savions pas)
Et il nous laisse partir sans verbaliser. ouf !
Nous nous dirigeons vers Llao llao et son hotel très select mais le cerbère qui garde l’entrée du parking nous fait comprendre que nous ne sommes pas les bienvenus… avec notre vieille VW !!!
Nous approchons des sentiers de rando mais c’est impossible de se garer et les chemins ressemblent à des autoroutes aujourd’hui tellement il y a de monde. Tant pis on continue! C’est quand même magnifique et sauvage.
Il y a même une brasserie artisanale “la patagonia” !
Et le houblon est cultivé sur place !
El lago Perito Moreno
Diables rouges père et fils
Llao llao et son hôtel au bord du lac
puis on pousse jusque Cerro Catedral la 2e station de ski la plus grosse d’Amérique du Sud avec ses 120 km de pistes (après la Leñas : merci Carlos pour l’info ;-)). En été pas de neige ici eh eh
Retour chez Luciano. Bonne soirée avec bonne bouteille au bouchon customisé 😉
Le lendemain. Les enfants jouent dehors, on a une grande conversation avec notre hôte Luciano qui est vraiment sympa, excellent état d’esprit et bonne philosophie de la vie. Ce serait cool de revenir ici un jour.
On part vers midi car on veut profiter au max de la maison.
Nous commençons par découvrir la ville de San Carlos de Bariloche. Nous pensions que c’était une petite ville touristique mais en réalité c’est déjà une grosse ville. Plus de 110 000 habitants !
La place centrale est fortement inspirée par le style germanique (comme en Auricanie Chilienne)
Malheureusement certains bâtiments sont tagués car la ville est réputée pour accueillir de nombreux étudiants de Buenos Aires (et d’ici) en début d’été. Ils y viennent pour fêter la fin des examens avec les dommages collatéraux que ça peut engendrer.
La cathédrale
Bariloche vue de loin
avec el lago Nahuel Huapi
dominé par le Cerro Tronador (volcan au glacier qui tonne)
Les barrages de police sont partout mais ça passe sans soucis
Les affluents du lac aux eaux limpides
On commence la fameuse route des 7 lacs
Au début, c’est frustrant car il y a de nombreux beaux paysages mais tous les points où on peut s’arrêter sont des hôtels et propriétés privées. Et nous on voudrait bien faire trempette !
C’est la 2e fois du voyage que nous empruntons la mythique Ruta 40 (la fois précédente c’était entre El Calafate et El Chalten en bus)
On finit par trouver une petite plage pour pique niquer et se baigner au bord du lago Correntoso. Il fait sacrément chaud malgré l’altitude (900 m) et pas la moindre ombre.
Eau cristalline aux couleurs arc en ciel sous l’effet des rayons du soleil
mais aussi eau très fraîche (les glaciers sont proches devant nous). Quel contraste avec la température de l’air !
On y restera plusieurs heures
Ici aussi nous sommes en pleine nature et pas facile de sa garer vu l’affluence !
avec un défilé de vieilles voitures vrombissantes de kékés collectionneurs de vielles voitures
jusqu’à la panne ! Et là, c ‘est la cata pour ce pauvre chauffeur ; plus question de frimer avec sa vieille guimbarde en panne et une file de conducteurs bloqués impatients et furieux qui se défoulent sur leur klaxon …il a plutot intérêt à savoir réparer au plus vite 😀 !!!!
Et nous atteignons notre destination, San Martin de Los Andes en fin d’après-midi