Buenos Aires : notre appart, La Boca, et San Telmo

Buenos Aires  : ce matin il pleut.

De la cage d’escalier (le seul endroit où on capte le wifi), on organise la suite du voyage. C’est décidé après Mendoza ce sera comme prévu Iguazu et  tant qu’à être à la frontière brésilienne on poussera jusque Rio  !

 

En attendant le beau temps, on enchaîne  quelques parties de yams et de Catane  pour amortir le bruit des dés, une jolie serviette de bains sur la table fera l’affaire …

De notre fenêtre, on voit des câbles électriques en diagonale et on voit sutout que le temps s’améliore

On se met en route en fin d’après-midi sous le soleil

On prend le taxi direction la Boca. C’est un quartier folklorique de Buenos Aires, très populaire et pauvre. Comme on nous l’a conseillé on se cantonne a El Caminito car le reste du quartier est réputé dangereux et non sécurisé.

Il est connu pour ses maisons colorée et sa vie rythmée par le football

On se doutait que ce serait artificiel, mais c’est pire que ce qu’on avait imaginé. Un pauvre chien que les habitants ont déguisé en joueur de foot de l’équipe nationale est forcé à accueillir les visiteurs amusés à l’entrée de la rue.

El Caminito est une rue très courte (une centaine de mètre) mais dense… elle vit au rythme du football. Et ce soir c’est jour de match de l’équipe locale Boca Juniors. La police est partout pour éviter les débordements de supporters qui arrivent en nombre. les commerçants prudents anticipent en fermant les volets roulants assez tôt…

C’est ici que Maradona, l'(ex)idole nationale, a marqué ses premiers et ses derniers buts

Loïc est un grand garçon mais il est pour l’instant moins grand que Maradona

les maisons en tôle ondulée ont été peintes de façon bariolée

Des fresques partout

Pas tant de problème de sécurité que ça

Mais cette ruelle fait très cliché (une vitrine), ça manque vraiment franchement d’authenticité. Les argentins savent bien que cette partie du quartier de la Boca a été reconstituée pour les touristes . Les boutiques à souvenir se succèdent. Les vrais habitants du quartier vivent dans des conditions de pauvreté très dures à quelques pas de cette rue.

 

Maradona et Mafalda, même combat

Au bout d’un quart d’heure nous quittons le quartier en taxi. Le taximan est sympa mais il se fait franchement plaisir sur les tarifs. En effet ici , ils savent que les touristes ne traversent pas la Boca à pied en dehors del Caminito en raison des problèmes d’insécurité. Et les tarifs s’envolent ….

On se fait conduire à San Telmo à la boutique-hôtel “l’Adresse”, pour laisser un mot à la famille rencontrée dans l’avion d’El Calafate.

On y tombe à l’accueil sur un français hyper sympa avec qui on discute le coup. Sa femme et sa petite fille le rejoignent assez vite . En fait, il dépanne pour 3 mois ses amis  les propriétaires de l’hôtel (Clara et Romain) et lui a des vignes au sud de Mendoza . Il nous donne les bons plans bars et restau du coin. Et aussi un  pour l’Uruguay : Cabo Polonio , un lieu confidentiel et authentique comme on en recherche !

Les bars de San Telmo sont assez retro. En route Fangio

Comme hier, on fait une pause sur la place pour admirer un tango

En vidéo :

 

 

 

 

Repas au restaurant parrillada Desnivel : ce sera fabuleux !

Et en Argentine : “Tout est bon dans le bœuf”

Ambiance décontractée et familiale

Il est tôt (20h00) est on arrive à l’ouverture. On est les premiers (c’est presque l’heure du goûter pour les argentins)

et les tables se remplissent à vitesse grand V

Une pièce de bœuf énorme et saignante. Notre serveur va nous faire une démonstration d’anthologie  : Il nous coupe cet énorme morceau en 4 à l’ aide  uniquement de 2 cuillères à soupe  (sans couteau !) tant elle est tendre, un régal!

Et une autre de leurs spécialités d agneau rôti fondant, mmm,

le serveur est très gentil et bienveillant.

Pendant le repas, on reçoit un message de Carlos qui propose de nous héberger toute la durée de notre séjour à Mendoza, et de nous faire visiter le coin, juste énorme !!! quelle rencontre incroyable ! 

Il est l’heure de renter à l’appartement. On repart en taxi avec un chauffeur Uruguayen très sympa (Miguel) qui nous donne de bons tuyaux pour notre séjour dans son pays. Il nous donne aussi sa carte, on le rappellera pour le transfert à l aéroport au retour d Uruguay ! Bref, on finit bien une journée qui avait franchement mal commencé 

Le lendemain on doit se lever tôt car nous devons aller aux quais pour prendre le ferry “Colonia Express” en direction de l’Uruguay.

La copine de notre hôte est en retard pour récupérer les clés. On décide de les laisser dans l’appartement mais du coup on est bloqués devant la porte d’entrée car il faut le badge pour sortir !!! Heureusement un gentil monsieur nous libère !

Victor et Loïc sont archi-motivés car ils adorent le bateau

La voix d’Evita raisonne sur BA

On passe à côté du quartier des affaires et ses tours géantes

Puis devant une église orthodoxe

pour atteindre le terminal de ferry

Nous sommes bien en avance et nous devons attendre que les guichets ouvrent. Les formalités sont rapides avec un douanier argentin très sympa avec les enfants. Voici notre tampon de sortie de l’Argentine

Mais le hic car il y a eu un hic c’est que personne ne nous a dit de passer par la douane Uruguayenne. On s’interroge on demande à la compagnie : on nous répond que ce sera à l’arrivée à Colonia. Or nous ne le savions pas mais c’est une erreur !!! Et nous nous en apercevrons dans quelques jours car nous n’aurons pas de tampon d’entrée en Uruguay sur notre passeport !!!…

Legoglück s’en fout. Il est heureux

On monte à bord à la queue leu leu avec tous nos sacs à dos… et les 2 sièges auto enfants qui nous encombrent. La montée est exigüe !

Du pont on aperçoit un casino flottant

Notre bateau Colonia Express est petit, un peu vieillot et décrépi. Pas moyen de voir le paysage tant les vitres sont ternies… Il est interdit d’aller sur le pont pendant la navigation. Le traversée de 2 heures risque d’être monotone…

c’est parti ! A nous l’Uruguay !

Découverte de Buenos Aires

Après 3 heures de vol assez tranquilles,

nous survolons la capitale Argentine au coucher du soleil. Vue d’en haut, la banlieue de la ville ressemble à un damier de petits pavillons

Avec de rares hauts immeubles

Nous avons prévenu Julietta, notre hôte du retard de notre vol. Et après avoir récupéré les bagages et pris un taxi, nous arrivons tard dans la soirée à notre logement : un appartement au centre ville.

L’ascenseur est original avec 2 rideaux à l’ancienne, très rigolo à manipuler 😉

On est presque au dernier étage. L’appartement est grand et fonctionnel. Après nous avoir donné les clefs, Julietta file avec son vélo : demain elle part en vacances au Chili !

Dame Glück descend vite fait au mini market du coin faire quelques courses pour manger. C était moins une, il allait fermer. Le patron est sympa, il la laisse rentrer et faire quelques courses en fermant derrière elle.

Le lendemain, repos bien mérité. Comme internet fonctionne mal dans l’appartement, on est obligé de se mettre dans l’escalier pour avoir le wifi. Et pour nous il est indispensable d’oganise la suite du voyage!

On a reservé 4 nuits ici (et c’est top pour se reposer) mais après on ne sait pas ce qu’on va faire pour la suite du voyage… C’est la galère pour nos réservations. Les voisins nous regardent avec un air embarrassé car on étale toutes nos affaires dans l’escalier et les enfants viennent nous déranger toutes les 5 minutes…

Bon et si après on allait faire un tour en Uruguay en bateau ?… Montevideo c’est un peu compliqué. Par contre Colonia c’est faisable par un système de bateau express. Et puis ensuite on pourrait y louer une voiture ? Allez on réserve tout ça pour un séjour d’une petite semaine.

La nuit dernière le site de la latam avait planté (encore) pendant une reservation en cours… Finalement on reçoit un mail de confirmation de réservation…. C’est officiel après l’Uruguay on ira à Bariloche : super !  mais que ce fut compliqué à réserver !

Et après : Mendoza ????… ce serait l’occasion de découvrir cette région viticole et ainsi revoir Silvina et Carlos. Et aussi Emilie et sa famille…  Allez on réserve sur le site de la Latam (après 3 plantages)

Bon il est déjà tard et l’après-midi est bien entamée. Il est temps d’aller faire un petit tour à pied découvrir notre quartier (Ayacucho)

Psychédélique l’ascenseur !

Voici notre immeuble tout en hauteur

il est là :

Les rues sont animées et colorées.

L’avenue Callao, avec ses grands immeubles de type Haussmanien, donne à la ville un air très Européen voire même Parisien

c’est assez classe et bien entretenu

Nous nous défoulons au parc citadin de la place Rodriguez Peña

saute mouton devant la Biblioteca Nacional de Maestros

 

Ici il y a beaucoup de sans abris avec semble-t-il une vraie solidarité.

Puis l’avenue Santa Fe : très XVIeme arrondissement, avec ses boutiques de luxe françaises !

Un cabinet de dentiste chic. De la rue on peut admirer les exploits des joueurs de roulette à travers les grandes baies vitrées. Et une hôtesse monte la garde en bas

Ce magnifique edifice est malheureusement fermé. Nous decouvrirons plus tard qu’il s’agit du Palacio de Aguas Corrientes (Palais des eaux) construit à à la fin du XIXe siècle. Le premier château d’eau de la ville : quel style !

On retourne se détendre dans notre joli nid. Loïc et Victor avaient bien besoin de repos après nos cavalcades en Patagonie.

Le vin argentin est à l’honneur, accompagné d’un bon saucisson : le côté parisien de Buenos Aires nous a donné l’envie d’un apéro à la française !

Le lendemain, dans la cage d’escalier (là où il y a le wifi) devant les ascenseurs, on finalise nos réservations des nuits pour l’Uruguay.

On a contacté Carlos et Silivina ainsi que Emilie : ils seront tous là dans 10 jours à Mendoza.

Silvina et Carlos tiennent même à nous inviter chez eux et veulent nous faire visiter leur région pendant le WE férié de 4 jours !!! C’est incroyable !

Mais  le site de la Latam plante encore et il nous est impossible de réserver le billet d’avion entre Mendoza et  Iguazu. Et en bus c’est trop long. Galère… Il faut qu’on aille à l’agence Latam cet après-midi ! 

On se met en route en fin de matinée pour une découverte de la ville.

La police municipale veille sur le centre

Direction l’avenue Callao puis l’avenue Corrientes

avec leurs bâtiments classiques et leurs grandes écoles

Des théâtres, aux grandes affiches spectaculaires

Des statues sympatiques

C’est l’avenue des stars, comme à LA !

Sieur Glück se sent quasi-normal

Au loin on aperçoit l’obelisque

Il est temps de se raser les gars !!! Par les poils de mon menton !

Gaston y’a le téléphon qui son… !

 

Les cabarets !

Pooridge a une ancêtre qui était une grande Star ici !

Nous voici sur la place de l’obélisque !

On y tombe sur une manifestation. Les manifestants sont complètement encerclés par la police…

En fait…il y a même presque plus de policiers que de manifestants !

Dans le public personne ne connait les raisons exactes de cette manifestation. En se renseignant, on découvre que c’est assez habituel sur cette place mais les habitants de Buenos Aires semblent peu concernés

La photo des parfaits petits touristes à B(uenos) A(ires)

Au loin on aperçoit  un portrait géant d’Eva Peron sur un immeuble

Puis nous allons au parc citadin Plaza Lavale

avec son Palais de Justice

et son fameux théâtre Colon

Les ventres gargouillent et nous partons à la recherche d’un bon restau dans les rues piétonnes de Lavalle.

Les façades sont bien folkloriques

On porte notre choix sur la Parrilla El Gaucho

Parrilla signifie grillade

On arrive tôt (pour les argentins, qui eux mangent tard) et on a bien fait car le resto va se remplir à toute vitesse !

En 10 minutes, plus une seule table disponible. Et on va goûter le fameux bife de chorizo (à ne pas confondre avec la saucisse espagnole) et le bife argentino

Nos voisin ont commandé une enorme pièce de boeuf (la carne de res ici c’est une religion)

Merci cuistot, on s’est régalés !

Dans la rue piétonne on rencontre un glacier Perito Moreno miniature chez le patissier 😉

Les habitants utilisent beaucoup de 2 roues pour se déplacer

Direction las Galerias Pacifico. Elle date de la fin du XIXe siécle, sur le modèle Du Bon Marché de Paris.C’était d’abord un Musée des Beaux Arts puis c’est devenus des Bureaux d’une compagnie de train (Paccifique)  et enfin une galerie marchande.

Devant le batiment, on assiste pour la première fois  à un spectacle de tango

Le tango en video :

 

 

 

La galerie avec sa coupole

et ses balcons intérieurs

Les églises sont partout ici

On flâne dans les rues commerçantes où on tombe-encore- sur une manif; cette fois, ce sont des éleveurs. Ambiance bon enfant et très encadrée par la police. D’ailleurs la police est très présente dans tous les quartiers que nous avons traversés, on ne se sent pas du tout en insécurité.

On tombe sur un bureau de change clean et sans attente, on en profite pour changer l’argent chilien qui nous restait. Il faut préparer l’avenir !

Puis on va à la Latam réserver le vol de Mendoza à Iguazu. C’est compliqué et on y passe une bonne heure. Les enfants agacés par l attente excessive et le manque d’efficacité du personnel, sont horribles et s’agitent dans  la boutique

🙁

On poursuit par la place  d’armes et la cathédrale. Elle n est pas fabuleuse mais ça permet de faire un stop sieste pour Victor en écoutant la messe. Les grands sont ravis !!!!

On passe devant le Centre Culturel Kirchner (CCK) malheureusement fermé pendant les vacances scolaires

On poursuit par la Plaza de Mayo avec  sa Casa Rosada (Maison Rose) de nombreuses fois remaniée au XIXe seicle.

Selon la tradition, la couleur rose est due au désir de Sarmiento de représenter symboliquement la fusion des partis qui se livrèrent à des guerres civiles cruelles durant la première moitié du xixe siècle, en mélangeant la couleur blanche représentative des unitaires et le rouge des fédéralistes.

En fait la couleur rose se fabriquait par une combinaison de peinture à la chaux avec du sang de bœuf (aux propriétés hydrofuges et fixatrices).

Cathédrale Métropolitaine : en petit à droite sur la photo. Elle n’est pas fabuleuse (l’exterieur ressemble au palais Bourbon)

Malheureusement la place est en travaux et le parc central est fermé. Ici  régulièrement ont  lieu les manifestations des Mères de la place de Mai (en espagnol : Asociación Madres de la Plaza de Mayo). C’est une association des mères argentines dont les enfants ont « disparu » (des milliers)

On voit ici El Palacio de Govierno de La Ciudad (Palais du Gouvernement de la Ville de Buenos Aires) et la Diagonal en arrière

Nous continuons ensuite à marcher jusque San Telmo, le quartier du tango

ça ne nous charme pas des masses. Des antiquaires et des restaurants,…

La Iglesia de San Pedro González Telmo (Nuestra Señora de Belém) est une des plus anciennes églises de la ville (1734)

Par contre on découvre une chouette petite place avec un couple de danseurs de tango . Nous arrivons à la Plaza Dorrego (Place du Marché) à San Telmo qui devrait s’appeler la place du Tango. Ici les couples- professionnels ou non- dansent devant les terrasses des restaurants.

En video :

 

 

 

 

 

 

Une belle journée à Buenos Aires

On cherche en vain l’adresse de “l’Adresse” (la boutique hôtel de la sœur de David), puis on rentre en taxi.

Vol de El Calafate à Buenos Aires

El Calafate (Argentine) : après le repas de midi nous quittons l’appartement. Notre taxi arrive avec 15 minutes de retard et se permet encore de râler parce  que nous sommes 2 adultes et 3 enfants !!!
Glück : “No es un problemo ;  vamos cavallero !” et comme on dit ici pas avec “el coche”(on n’est plus au temps des carrosses) mais avec “el auto”

On rencontre dans l’aéroport une famille française très sympa: David et ses parents.

Sur le grand planisphère, Alex explique à David notre itinéraire de Tour du Monde depuis le 9 juillet 2017 jusqu’à aujourd’hui. Pour le futur, après Buenos Aires, on ne sait pas encore !

Après les formalités de vol, on décide de prendre un verre ensemble. Ils sont venus voir leur sœur / fille qui vit et tient un hôtel-boutique à Buenos Aires (San Thelmo) et vient d’avoir un bébé. Les parents ont un super contact avec nos 2 petits diables qui les envahissent bien 😉

Ils nous donnent plein d’info sympa pour visiter Buenos Aires et nous conseillent d’aller en Uruguay en bateau à partir de Buenos Aires. Pourquoi pas ? Carlos nous en avait également parlé !

Et chose étonnante, ils connaissent Mouvaux et Loches !

Notre avion aura du retard (une heure). Pas grave ! Enfin, sauf que notre hôte de Buenos Aires semble tenir à ce qu ‘on ne soit pas en retard, elle ne loge pas sur place…

C’est cet avion là : un aerolinas (ça change du latam qui lui aussi ,est souvent en retard !?)

Et c’est parti : on survole el Lago Argentino et El Calafate avec les Andes de Patagonie au fond

aux sommets enneigés

Puis les plaines desertiques et leurs rivières sinueuses

La pampa rocailleuse

les grands lacs multicolores

puis quelques petits lacs

Après avoir longé les Andes, on survole les zones desertes, avec ici une oasis autour de la rivière et du canyon

On se demande si on ne survole pas la planète Mars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

El Chaltén : Randonnée à la Laguna Capri par le Fitz Roy Trekking

Il est déjà midi. Nous voici au début de la rando vers El Churillo (les cascades). Mais on s’aperçoit que c’est un peu plat. Or on a envie de se dégourdir les jambes et nos 3 marmailles de la Réunion préfèrent les montées avec des raccourcis. Et si on tentait un sentier bien plus sympa : le fameux Sendero al Fitz Roy ???? Chiche !

On se lance, on verra bien, s’il faut on fera demi tour.

Victor est super casse pied au début mais il se prend vite au jeu , car il aime l’escalade mais pas la salade ! , et on se régale tous.

el sendero monte tranquillement à travers la forêt et les Alex et Loïc ne peuvent pas s’empêcher de sautiller en dehors du sentier. Ils ont des fourmis dans les jambes.

Rapidement les lascars grimpent et nous dominons la vallée 

 

ça y est Victor est bien lancé et en pleine forme !

Dans la forêt nous trouvons un joli petit nid à polissons

Et nous rencontrons un joli Pic de Magellan

Finalement on progresse vite !

On s’approche du but…

Nous apercevons le cerro (mont) Fitz Roy, également connu sous le nom de cerro Chaltén

Nous atteignons la laguna Capri

 

il fait un peu trop frais pour se baigner sur cette plage

 

où nous rencontrons Aelson, un brésilien, avec qui nous discutons pendant une heure comme ça, juste pour le plaisir. Il nous donne quelques infos sur son pays. Selon lui, il faut qu’on aille visiter le nordeste. On verra bien, c’est vrai que visiter le Brésil nous tente bien.

Il prend la pause du Cristo Redentor de Rio

Et prend une photo bien cool de nous 5

On en profite pour se resucrer avec un peu de gâteau, puisqu’on a décidé l’option balade longue et qu’on a pas de pique nique avec nous. On fera sans doute un bon restau en retournant au village.

On hésite à faire la boucle complète qui mène au mirador Fitz Roy de l’autre côté mais on y renonce car on ne connaît pas la distance. Par contre comme on a vraiment envie de le voir ce mirador, on revient donc à l’embranchement des 2 sentiers et on prend cette fois le côté mirador. Ça ne rajoutera que 2 kilomètres aller retour. Même pas peur …

Le nom El Chaltén a été choisi lors de la création de la localité, afin de rendre hommage à la culture Tehuelche, les Amérindiens de Patagonie. El Chaltén  signifierait en tehuelche « la montagne qui fume », faisant allusion aux nuages fréquemment accrochés à son sommet . Vous voyez ce qu’on veut dire par là ?

Alors ces espèces de boules blanches sur les arbres, on ne sait pas ce que c’est : des champignons ? des œufs d’insectes ? des œufs d’habitants de Roswell ?

On redescend tranquillement, les garçons auront été vaillants. Victor à marché sans rechigner presque tout du long !

Le ciel se couvre et le mercure descend. 

Nous regagnons le village à 17h00 après 11 km de rando : on a les crocs et on a soif. On porte – avec bonne intuition – notre choix sur une taverne “Don Guerra” qui sert des repas à toute heure ! Ça tombe bien, c’est presque partout l’Happy hour .

Legoglück nous montre notre parcours de rando sur le set de table

Les bières maisons ambrées sont au top ; presqu’aussi bonnes qu’en Belgique ! 2 bonnes pintes

Allez une 2e tournée  avec une super soupe à l’oignon

On se régalera d’énormes morceaux de viande argentine : première expérience avec le boeuf argentin …. C’est incroyablement tendre. Unique. Fondant. Du jamais vu. Un goût exquis !!!

Et les frites sont parfaites une fois ! En plus la serveuse et le barman sont hyper gentils, cool, bref une excellente adresse le Don Guerra !

Des flans à la dolce de leche. Pour les enfants, des desserts exceptionnels  dont Loïc nous dira encore spontanément le lendemain combien la mousse au chocolat était bonne   hhmmmm !!!!

Une expérience culinaire au top après une randonnée au top !

Un dernier calin avec un gnome

Michael is black or white ?

Et zebulon a été upgradé ?

Une photo de la maquette du Fitz Roy

et on retourne à l’entrée du village pour repartir en mini-bus à l’heure prévue : 20h00 !

3h00 de trajet jusqu’à notre petit nid à El Calafate… les 2 petits sont épuisés et s’endorment vite sur la route

Notre chauffeur bien sympa nous déposera pile devant  notre appart de El Calafate.

On couche vite les enfants et on passe 3 heures à galérer et à s’énerver sur le site de la latam (compagnie aérienne bresilio-chilienne) qui plante sans arrêt, grrrr !!!  On ne sait même pas si le seul vol qu’on a réussi à réserver sera confirmé car on reçoit un mail bizarre… et ce ne que le début ! ce sera vraiment la galère pour réserver nos vols en argentine !

Demain nous partirons pour Buenos Aires en avion. C’est plus rapide et moins cher qu’en bus à 5. Par contre on n’a pas trouvé le moindre bus ni le moindre avion pour Bariloche dans notre budget…

El Chaltén par la Ruta 40

El Calafate (Argentine) : lever à l’aube car nous partons pour la journée à El Chaltén.

Nous marchons jusqu’à l’hôtel tenu par nos hôtes Luisana et Facundo (le frère et la sœur ou plutôt l’inverse) et nous attendons notre minibus pendant une bonne demi-heure.

Et c’est parti !!!! Chauffeur attention aux lamas guanacos !

Nous longeons les grands lacs

Puis nous traçons sur la mythique Ruta 40 à travers les zones désertiques

Pas le moindre village

Après 110 km, un petit hameau : el parador la Leona

Un mini musée (le lieu est centenaire et classé Patrimonio Histórico y Cultural de la Provincia), une cafétéria, à l’endroit où Perito Moreno (himself) se serait fait attaquer par une femelle puma près de la rivière

Bon on en profite pour acheter un petit dej pour les enfants, qui ont boudé le pain sec au beurre rance que leur Maman avait préparé pour manger dans le bus. Les prix piquent mais au moins ils mangent !

La Ruta 40 est une route qui traverse l’Argentine du Nord au Sud (ou du Sud au Nord comme on veut) mais elle n’est pas facilement carrossable sur toutes ses portions. C’est pour ça qu’elle est mythique : elle longe les Andes dans des lieux sauvages et fabuleux. On va pouvoir aller jusque El Chaltén par cette route ; on aurait aimé rejoindre San Carlos de Bariloche mais il faut un bus 4×4 et il n’y a plus de place pour nous 5 avant plusieurs semaines… cette fois-ci c’est la galère… on va devoir faire une croix (provisoirement) sur notre projet de visiter Bariloche et ses 7 lacs.

En attendant on continue notre trajet sur la Ruta 40 avec les Andes de Patagonie en toile de fond

ça c’est de la ligne droite !

Petite pause : le vent est glacial !

Au bout de 3 heures , on arrive enfin à destination : El Chaltén, le Graal du Treck !

Passage par le centre d’information pour voir ce qu’on peut faire comme randonnées avec les enfants. Apparemment la plupart des rando sont costaud et à faire sur plusieurs jours en autonomie. Un ranger nous explique qu’on pourrait aller au mirador Condores et Au Chorillo del Salto. On se dirige donc vers les cascades (salto).

On s’attendait à un village lugubre et sans âme mais pas du tout. C’est plutôt cool, convivial, un petit village tout en longueur avec une ambiance bon enfant et plein de cervezerias 😉

On traverse le village à pied. Il n’y a que 300 habitants à l’année mais ils savent vivre !

Après la rando on aura l’embarras du choix pour se remplir la panse !

Ambiance rando et baba-cool. 

Alex regarde la tête de vache avec surprise

Nous voici au début de la rando vers El Churillo (les cascades). Mais on s’aperçoit que c’est un peu plat. Or on a envie de se dégourdir les jambes et nos 3 marmailles de la Réunion préfèrent les montées avec des raccourcis. Et si on tentait le fameux Sendero al Fitz Roy ???? Chiche !

49° 19′ 54″ sud, 72° 53′ 06″ ouest

Retour à El Calafate par El Lago Argentino

Lago Argentino : après les émotions du glacier Perito Moreno nous naviguons tranquillement jusqu’à Punta Bandera.

La couleur du lac est très particulière, bleue laiteuse (comme au Torres del Paine) en raison de la présence de nombreux sédiments et sels minéraux dans l’eau issue de glaciers

Les lignes courbes des falaises sont curieuses

Et sur le pont ça caille un peu !

Du coup, on va se réfugier dans la cabine pour manger une délicieuse spécialité locale a la “dolce de leche”

On débarque et comme toujours Loïc et Alex font les foufous

Nous rentrons ensuite en bus à El Calafate pour une bonne nuit de repos.

Le lendemain, on se lève un peu tard car on a besoin de récupérer des derniers jours quelque peu mouvementés.

On se contacte comme convenu avec Carlos et Silvina et on décide de se retrouver un peu plus tard dans un parc en ville.

Au passage, on passe réserver notre bus du lendemain pour El Chaltén,sur leur conseil. Ce n’était pas prévu au départ car c’est à nouveau une journée très dense qui nous attend,  mais ils nous en ont dit tant de bien … Apparemment ils ont été charmés par les lieux et ce serait dommage de rater ça !

Nous visitons ensemble le petit musée sur le Parque Nacional Los Glaciares. 

C’est très instructif. Un chouette film sur les glaciers, des posters, des objets de l’époque des premiers explorateurs,…

Francisco Pascacio Moreno était un naturaliste et un explorateur. Il est habituellement connu sous l’appellation de Perito Moreno (l’expert Moreno). Il s’est également rendu célèbre pour son rôle dans la défense des intérêts argentins lors de la détermination de la frontière entre le Chili et l’Argentine.

Carlos nous explique que le traité de 1881 établissait la frontière selon la ligne de partage des eaux ; aussi sa délimitation effective était assez arbitraire. En peu de mois Moreno précise le tracé de la frontière ; selon le sens où coule les rivières : vers le Pacifique c’est le Chili et vers l’Atlantique c’est l’Argentine.

Il avait de bonnes lunette le gars. Hein Carlos ?

Un constat évident : un pied de Glück est bien plus grand qu’un pied de guanaco !

On quitte les lieux sous le regard del perito

Puis on va manger  tous ensemble une  très bonne pizza  et on raccompagne Carlos et Silvina à leur hôtel car ils doivent prendre l’avion pour Ushuaia en fin de journée.

Ils nous proposent de nous héberger  si on va à Mendoza si on passe vers chez eux. Qui sait ? On n’a pas encore de programme fixe pour visiter l’Argentine. On est touchés. Les adieux sont chaleureux…

En rentrant, on essaie de faire une maquette pour la suite de notre itinéraire.

On va faire un footing chacun notre tour. Attention aux chiens errants !!!

On fait quelques courses pour la ultima cena à el calafate et on en profite pour faire  nos adieux au petit épicier  du coin avec sa jolie petite famille. Demain on part pour El Chaltén sur les-excellents- conseils de Silvina et Carlos

Face au glacier Perito Moreno

Nous accostons en début d’après midi sur le quai faisant face au glacier. Le temps se maintient au beau et presque chaud. Notre pilote nous dit que c’est une journée exceptionnelle pour la météo. Après avoir galéré une semaine en Auricanie Chilienne sous la pluie, la chance est de notre côté cette fois-ci.

Nous sommes accueillis par un rapace local…  el carancho monte la garde (et cherche de quoi manger autour de aires de pique-nique !)

Nous montons dans un bus qui nous mène en haut des pasarelas faisant face au Perito Moreno. Et cette fois nous dominons le glacier sur toute sa surface : la face cachée derrière ce mur de glace dominant le lac

Silvina et Carlos prennent la pose

Le glacier s’étend sur 30 km de longueur : ça c’est de la tarte meringuée !

Carlos a bien étudié le circuit des passerelles panoramiques et on compte en voir un max. En route tout le monde !

Agréable surprise : c’est très bien aménagé et sécurisé pour les enfants. Les passerelles et les points de vue sont nombreux et gigantesques. Contrairement à ce qu’on craignait on ne se marche pas dessus avec tous les visiteurs.

 

Vue panoramique

 

Et soudain !!!! en vidéo

 

 

 

 

 

Silvina et Carlos sont aussi enthousiastes que nous

Le bruit du glacier qui craque est impossible à retranscrire mais il fait partie de la magie du moment… on arrête les commentaires. De toute façon c’est indescriptible !

 

Ce petit coquin de Loïc (Pequeño Luis comme on dit ici) ne boude pas son plaisir d’être sur les épaules de Carlos.

 

 

 

A nouveau un bout de glacier tombe dans le lac dans un bruit de fracas

 

 

 

 

 

Et là c’est la catastrophe ! une bourrasque emmène le sombrero de Carlos dans les arbres au dessus du vide.

Malheureusement pas possible de le récupérer. C’était son Karma. 

Il est temps de redescendre vers le quai au pas de course car nous sommes à la bourre et nous arriverons les derniers au bateau pile à l’heure limite

Nous reprenons le large sur le lac

Nous croisons à nouveau un iceberg

Allez un bisou !

Un bisou !

Un bisou !

Toute les bonnes choses ont une fin Legoglück

 

Le glacier Perito Moreno par el Lago Argentino

Nous naviguons encore une heure sur El Lago Argentino et nous approchons de notre but : la “bête” ;  le glacier Perito Moreno.

Les nuages s’éloignent peu à peu. Nous sommes vraiment chanceux.

En chemin nous croisons un petit iceberg qui s’est détaché du glacier.

En fait pas si petit l’iceberg par rapport à l’autre bateau…

Sivina et Carlos immortalisent l’instant

Notre Alex Lex est impressionné

un moment unique…

Nous poursuivons la navigation vers le “Mur”

Voilà le “Mur”de glace (on pourrait dire “Pared” en espagnol)

75 mètres de hauteur au dessus du lac (plus 100 mètres de hauteur immergé)

d’un blanc immaculé eblouissant aux reflets bleutés

Silvina et

 

…les Glücks sont ébahis

On avait peur d’être déçus avec toute la pub qu’on en fait. On se croirait devant le Mur du Nord de Game of Thrones

mais c’est vraiment indescriptible. Impossible à capter en photo ou en vidéo. Vraiment un bon moment

Loïc : “ça ressemble à une tarte meringuée géante !”

Alors Carlos ? On n’est pas bien là  ?

Inutile de bouder notre plaisir. On va bombarder le blog de photos. ça reste indescriptible.

Allez !  on arrête les commentaires… juste le bruit du vent et de la glace qui craque… silence…

50° 28′ 13″ S, 73° 02′ 20″ O

 

Parque Nacional Los Glaciares : rencontre avec Silvina et Carlos

El Calafate  (Argentine) : On se lève tôt ; archi motivés. Nous avons rendez vous avec le fameux glacier Perito Moreno (pas le marchand de glace mais le mythe mondial !). On ouvre les rideaux : suspense… souvent le temps est couvert par ici… et… et… le ciel est bleu ! Chouette ! Nous ne le savons pas encore mais aujourd’hui , en plus de découvrir un des sites les plus impressionnants au monde, nous allons également faire une magnifique rencontre , une des plus belles et marquantes de ce voyage, le début d’une grande amitié : Silvina et Carlos !

On va à l’hotel tenu par nos propriétaires où un minibus vient nous chercher à 8 h00. Nous sommes avec une dizaine d’autes touristes. Une heure de route.

au coeur de la nature. Le ciel est clément et la température douce.

La route traverse des paysages sauvages sans la moindre âme qui vive.

Direction, l’embarcadère de Punta Bandera car nous avons décidé de découvrir le glacier par voie maritime en naviguant sur le lac Argentino.

On prendra le bateau

Ce bateau sera notre moyen de locomotion pour découvrir le Parque Nacional Los Glaciares et notre but principal : le Perito Moreno. Mais en attendant nous partons plus au Nord vers le Cerro Negro

Contrairement à ce qu’on craignait ce n’est pas le bal des bateaux sur le lac. Le tourisme semble maîtrisé. Pourvu que ça dure !

Nous accostons au Cerro Negro au coeur du Parque Nacional Los Glaciares

Nous rencontrons Silvina

et son mari Carlos

Très vite on sympathise. C’est parti pour une petite marche de 1 km (aller) sur un étroit sentier forestier qui longe (et surplombe) un tumultueux torrent

Carlos nous montre les fameuses baies de Calafate avec lesquelles on fait -entre autres-d’excellentes confitures et une très bonne liqueur

Au loin on aperçoit le glacier qui alimente le torrent

Nous atteignons la cascade qui tombe du glacier. Silvina et Carlos ont un super bon feeling avec notre famille. Les enfants (et nous aussi !) deviennent  vite fans de ce couple argentin particulièrement agréable.

Le vent souffle particulièrement fort sur la cascade

On apprendra au fil des conversations que c’est un couple de médecins, lui Carlos est ophtalmo, Silvina est psychiatre. Ils se sont rencontrés pendant leurs études, à la morgue, tout un programme 😀

Il parle très bien français car il a passé le bac en France à Millau où il a passé un an ! Silvina se débrouille aussi tres bien en Français.

Et chose incroyable, Victor pour une des premières fois du voyage se laisse prendre dans les bras par quelqu’un d’autre que son maman ou son papa. Chapeau Carlos !

Nous voilà tous les 7 ! Et remarquez le sourire de Victor dans les bras  de Carlos !!!

Les 2 grands adorent : on peut lancer des caillous ? on peut se tremper les pieds dans le torrent ? on peut jouer avec des batons pour faire des épées ?

Derrière Dame Glück, Carlos et Silvina discutent avec notre guide, très efficace, Diana 

Les Calafate si rares sont bien présentes ici

Allez il est l’heure de retourner au bateau par le même sentier

on y trouve aussi des fuchsias ; si , si , ce sont bien des fuschias  même si Gluck est sceptique 😉

Il est l’heure de remonter à bord

Nous quittons le glacier Cerro Negro

Après 20 minutes, nous accostons pour parcourir un autre sentier forestier botanique où vit un fameux arbre : «El Abuelo » (Le Grand-Père) un arbre énorme.

Et nous arrivons à une petite cascade

Victor teste les jumelles de Carlos : “Tu as vu le trou sur la pantalon d’Alex ?”

On va sur une plage au bord du lac pour le pique-nique. Damned ! Le temps se couvre et on se gèle un peu en plein vent. Serions-nous poisseux ? Allons-nous louper le glacier Perito Moreno qui risque de se couvrir de brume ???  Nous sommes un peu inquiets. Alors on se défoule avec les galets plats? parfaits pour faire des ricochets

Nous quittons les lieux en direction du glacier… encore 1 h de navigation

Au loin on aperçoit une partie du glacier Perito Moreno : mi-soleil mi-ombre. Alors le temps va-t-il basculer du côté obscur de la force ou se maintenir ???

Arrivée en Argentine : El Calafate et ses flamants roses

Puerto Natales (Chili) : lever difficile. A 6h20, le mari de Vania notre hôte est là pour nous amener au bus. C’est la panique, on est très en retard, les petits ne sont même pas levés ! Mais en 5 minutes, tout le monde est prêt et en 10 minutes on est à la gare routière, ouf ! Notre hôte a été très sympa de nous amener ce matin car il a passé une nuit blanche. Sa fille de 3 ans a refusé de dormir toute la nuit et a joué sur sa tablette en empêchant toute la famille de dormir. Le pauvre a les yeux tout rouges et doit aller travailler à 8h00; les effets néfastes  des écrans sur les petits  sont terribles !

On monte dans notre bus Cootra… C’est très confortable. Les passagers sont à l’étage et le bas est réservé pour les bagages car c’est un bus transfrontalier et les passagers ont beaucoup de bagages…

Après une heure de route nous voici à la frontière Chili-Argentine de Dorotéa, en pleine campagne !

Tout le monde descend du bus

On va au poste d’immigration chilien. Une longue file d’attente car tous les passagers de plusieurs bus doivent passer un par un. C’est un peu long mais plutôt simple, surtout qu’un pépé super gentil nous fait passer devant tout le monde car on a des enfants, ce qui nous permet ensuite d’attendre dans le bus plutôt qu’au poste de douane ! A noter, ici pas de toilettes malgré le temps d’attente conséquent . Alors tout le monde fait pipi dans la nature 😉

Dommage pour ces jolies fleurs

Ciao El Chile ! et hasta luego !

On refait 4 km avec le bus et nous voici au poste d’immigration Argentin où il faut refaire la même opération. a nouveau, les enfants nous servent de ” coupe-file”  !

En tout 2h30 pour franchir la frontière tout de même, car nous devons attendre de chaque côté que tous les passagers du bus aient rempli les formalités. On perçoit quelques tensions entre le Chili et l’Argentine….

Ola Argentina !

Tout de suite nous sommes au parfum avec ce panneau revendiquant les Malouines. On apprendra par la suite que la guerre des Malouines a traumatisé la jeunesse de l’époque.

Victor est déchaîné et pas facile à gérer… on mettra en tout 8 heures pour faire les 270 km qui séparent Puerto Natales (Chili) et El Calafate (Argentine)

Au milieu de nulle part, une carrière et une mine encore en activité

On s’éloigne ensuite un peu des montagnes

le relief ré-apparait peu à peu

et tout d’un coup les Andes avec leur sommets enneigés derrière les lagunes

On aperçoit enfin El Lago Argentino, le plus grand et le plus austral des grands lacs de Patagonie argentine.

Et nous voici enfin à El Calafate

Puis on prend le taxi pour arriver à notre logement. C’est hors de prix (alors que c’est tout près) tout comme les commissions sur les retraits au gabier en pesos argentins !!!

Les proprios du airBnB nous ont donné rendu vous à l’hotel qu’ils gèrent et nous conduisent ensuite dans une des maisons qu’ils  louent. En fait c’est une maison divisée en 4 appartements. Le contact est froid, superficiel et commercial… pas trop l’esprit air BnB qu’on connait !

Pas grave, le logement est spacieux et propre même si c’est impersonnel.  Nous sommes dans une petite ville du bout du monde très touristique. Les enfants s’y sentent bien et enchaînent les parties de yams

et construisent des legos

On va faire nos courses à l’épicerie du coin, tenue par une famille très gentille, et qui fait en même temps boucherie. Ils ont des horaires énormes :9-22h tous les jours, même le dimanche. Et leur petite fille est souvent là !

La nuit sera difficile à cause du bruit des voisins… leur  musique, puis leurs cris et enfin leurs bagarres  .

Le lendemain, notre logeuse nous contacte par what’s app (comme d’habitude) pour organiser notre séjour avec son agence et pour régler le problème des voisins. ça n’a pas l’air simple

Après quoi, nous partons faire une jolie petite marche à la Laguna Nimez, presque par hasard car c’est à 2 pas de chez nous 

Et le hasard fait bien les choses; c’est  un très joli sentier qui permet d’observer plein d’oiseaux; et comme nous sommes arrivés pendant la sieste du gardien , c’était entrée gratuite !

des flamants roses

Des chimangos, les rapaces locaux

Et nous voici au bord du Lago Argentino

Une jolie petite plage mais il fait bien trop froid pour s’y baigner …

 

Puis nous partons découvrir le centre ville. Les maisons en brique rappellent un peu euch Nord

Un parc aménagé pour les enfants

La rue centrale est très touristique et on voit que c’est une station assez huppée centrée sur la star du coin : le glacier Perito Moreno. Ici la population a explosé avec le tourisme en quelques années : 6000 habitants en 2001 et plus de 20 000 habitants en 2010.

Les bars sont un peu kitsch : ici un bar où on boit à une température proche de 0°C avec des peaux de bêtes, pas vraiment notre style …

un bar de gnome à la David Bowie

Le fruit local : el calafate. Une baie avec laquelle on fait-entre autres- des confitures.  Les prix sont exorbitants. On est à des années lumière de la terre de feu chilienne. Ici le tourisme a fleuri et en même temps tout ce qui va avec: les hotels de luxe et les agences de tourisme partout…..

le musée du jouet.

Les supermarchés sont bondés et les caissières à cran  ne nous adressent pas le moindre regard. On n’y retournera pas. Les jours suivants ,on ira à la petite épicerie famliale de notre quartier où l’accueil est bien plus chaleureux.

Il est tard et c’est l’heure de se reposer

Demain il faudra se lever tôt pour découvrir le fameux glacier Perito Moreno. On a peur d’être déçus car la ville de El Calafate en fait un peu trop au niveau publicité pour le découvrir. Est ce juste une usine à touristes comme la ville ou est ce une véritable merveille de la nature ? Suspense…..