Buenos Aires : ce matin il pleut.
De la cage d’escalier (le seul endroit où on capte le wifi), on organise la suite du voyage. C’est décidé après Mendoza ce sera comme prévu Iguazu et tant qu’à être à la frontière brésilienne on poussera jusque Rio !
En attendant le beau temps, on enchaîne quelques parties de yams et de Catane pour amortir le bruit des dés, une jolie serviette de bains sur la table fera l’affaire …
De notre fenêtre, on voit des câbles électriques en diagonale et on voit sutout que le temps s’améliore
On se met en route en fin d’après-midi sous le soleil
On prend le taxi direction la Boca. C’est un quartier folklorique de Buenos Aires, très populaire et pauvre. Comme on nous l’a conseillé on se cantonne a El Caminito car le reste du quartier est réputé dangereux et non sécurisé.
Il est connu pour ses maisons colorée et sa vie rythmée par le football
On se doutait que ce serait artificiel, mais c’est pire que ce qu’on avait imaginé. Un pauvre chien que les habitants ont déguisé en joueur de foot de l’équipe nationale est forcé à accueillir les visiteurs amusés à l’entrée de la rue.
El Caminito est une rue très courte (une centaine de mètre) mais dense… elle vit au rythme du football. Et ce soir c’est jour de match de l’équipe locale Boca Juniors. La police est partout pour éviter les débordements de supporters qui arrivent en nombre. les commerçants prudents anticipent en fermant les volets roulants assez tôt…
C’est ici que Maradona, l'(ex)idole nationale, a marqué ses premiers et ses derniers buts
Loïc est un grand garçon mais il est pour l’instant moins grand que Maradona
les maisons en tôle ondulée ont été peintes de façon bariolée
Des fresques partout
Pas tant de problème de sécurité que ça
Mais cette ruelle fait très cliché (une vitrine), ça manque vraiment franchement d’authenticité. Les argentins savent bien que cette partie du quartier de la Boca a été reconstituée pour les touristes . Les boutiques à souvenir se succèdent. Les vrais habitants du quartier vivent dans des conditions de pauvreté très dures à quelques pas de cette rue.
Maradona et Mafalda, même combat
Au bout d’un quart d’heure nous quittons le quartier en taxi. Le taximan est sympa mais il se fait franchement plaisir sur les tarifs. En effet ici , ils savent que les touristes ne traversent pas la Boca à pied en dehors del Caminito en raison des problèmes d’insécurité. Et les tarifs s’envolent ….
On se fait conduire à San Telmo à la boutique-hôtel “l’Adresse”, pour laisser un mot à la famille rencontrée dans l’avion d’El Calafate.
On y tombe à l’accueil sur un français hyper sympa avec qui on discute le coup. Sa femme et sa petite fille le rejoignent assez vite . En fait, il dépanne pour 3 mois ses amis les propriétaires de l’hôtel (Clara et Romain) et lui a des vignes au sud de Mendoza . Il nous donne les bons plans bars et restau du coin. Et aussi un pour l’Uruguay : Cabo Polonio , un lieu confidentiel et authentique comme on en recherche !
Les bars de San Telmo sont assez retro. En route Fangio
Comme hier, on fait une pause sur la place pour admirer un tango
En vidéo :
Repas au restaurant parrillada Desnivel : ce sera fabuleux !
Et en Argentine : “Tout est bon dans le bœuf”
Ambiance décontractée et familiale
Il est tôt (20h00) est on arrive à l’ouverture. On est les premiers (c’est presque l’heure du goûter pour les argentins)
et les tables se remplissent à vitesse grand V
Une pièce de bœuf énorme et saignante. Notre serveur va nous faire une démonstration d’anthologie : Il nous coupe cet énorme morceau en 4 à l’ aide uniquement de 2 cuillères à soupe (sans couteau !) tant elle est tendre, un régal!
Et une autre de leurs spécialités d agneau rôti fondant, mmm,
le serveur est très gentil et bienveillant.
Pendant le repas, on reçoit un message de Carlos qui propose de nous héberger toute la durée de notre séjour à Mendoza, et de nous faire visiter le coin, juste énorme !!! quelle rencontre incroyable !
Il est l’heure de renter à l’appartement. On repart en taxi avec un chauffeur Uruguayen très sympa (Miguel) qui nous donne de bons tuyaux pour notre séjour dans son pays. Il nous donne aussi sa carte, on le rappellera pour le transfert à l aéroport au retour d Uruguay ! Bref, on finit bien une journée qui avait franchement mal commencé
Le lendemain on doit se lever tôt car nous devons aller aux quais pour prendre le ferry “Colonia Express” en direction de l’Uruguay.
La copine de notre hôte est en retard pour récupérer les clés. On décide de les laisser dans l’appartement mais du coup on est bloqués devant la porte d’entrée car il faut le badge pour sortir !!! Heureusement un gentil monsieur nous libère !
Victor et Loïc sont archi-motivés car ils adorent le bateau
La voix d’Evita raisonne sur BA
On passe à côté du quartier des affaires et ses tours géantes
Puis devant une église orthodoxe
pour atteindre le terminal de ferry
Nous sommes bien en avance et nous devons attendre que les guichets ouvrent. Les formalités sont rapides avec un douanier argentin très sympa avec les enfants. Voici notre tampon de sortie de l’Argentine
Mais le hic car il y a eu un hic c’est que personne ne nous a dit de passer par la douane Uruguayenne. On s’interroge on demande à la compagnie : on nous répond que ce sera à l’arrivée à Colonia. Or nous ne le savions pas mais c’est une erreur !!! Et nous nous en apercevrons dans quelques jours car nous n’aurons pas de tampon d’entrée en Uruguay sur notre passeport !!!…
Legoglück s’en fout. Il est heureux
On monte à bord à la queue leu leu avec tous nos sacs à dos… et les 2 sièges auto enfants qui nous encombrent. La montée est exigüe !
Du pont on aperçoit un casino flottant
Notre bateau Colonia Express est petit, un peu vieillot et décrépi. Pas moyen de voir le paysage tant les vitres sont ternies… Il est interdit d’aller sur le pont pendant la navigation. Le traversée de 2 heures risque d’être monotone…
c’est parti ! A nous l’Uruguay !