Samedi 7 avril 2018 : On quitte Rio Lagartos en longeant la mangrove. On y verra un serpent sortir de la végétation et traverser la route juste devant nous. Caramba !
On repasse par Las Coloradas. Et les couleurs y sont encore plus belles qu’hier!
C’en est même éblouissant, n’est ce pas Lolo ?
Glück et Raphaël décident d’aller visiter les salines de plus près. Pour ça il faut prendre un guide, c’est le seul moyen d’atteindre les lacs oranges et bleus les plus éloignés. On est ici sur une exploitation privée.
Il faut se protéger du soleil car il cogne dur!
Notre guide nous explique qu’il était pêcheur comme la plupart des habitants du village. Mais peu à peu le tourisme commence à se développer et on comprend qu’un lieu magique comme ici attire les visiteurs. Alors comme beaucoup de pêcheurs locaux, il change d’activité lors de la haute saison pour mieux gagner sa croûte. On est toutefois très très loin du tourisme de masse. Ici pas de bus Fram mais seulement quelques curieux comme nous.
La couleur rose est dûe au développement d’une micro algue appelée Dunaliella Salina. Elle fait partie des rares organismes pouvant survivre dans de telles conditions de salinité. Elle réagit au sel et à la chaleur, en créant une protection rose (du carotène).
Après du rose, on voudrait du orange
Notre trésor du jour : la fleur de sel rose
Notre guide prend l’eau du lac salin dans ses mains et nous montre de petits crustacés qui y nagent : leur petit nom Artemia Salina
Comme elles mangent les micro algues et ben elles prennent aussi une couleur rose ou orange carotte selon les saisons
A gauche je commande du orange–A droite je commande du bleu turquoise
Baltzerenvadrouille et Legoglück adorent
On quitte toutes ces lagunes vertes-émeraude, turquoises, en passant par l’orange, le marron et le rose malabar. Il est temps de rejoindre nos petites familles
Et de reprendre la route (ou plutôt la piste).
car Raphaël grâce à son application “mapsme” nous a trouvé une piste aussi improbable que magnifique (et défoncée) qui longe la côte par les dunes. On avance à 2 à l’heure mais c’est vraiment vraiment beau
Les locaux prennent des bains de boue dans la lagune à l’eau hyper salée. Il paraîtrait qu’elle aurait des propriétés bénéfiques
D’un côté les lagunes
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De l’autre côté des dunes : l’océan, la barrière de corail et le lagon
Entre les 2 : les dunes et la piste.
Pas une seule habitation à des kilomètres à la ronde. On est au cœur de la réserve naturelle. Un lieu protégé
Plus on avance, plus la piste devient sabloneuse (et tape cul).
Et google ne connaît pas cette piste !!!! Il a du culot Raphael 💪🚗
En bleu sur la carte : l’itinéraire que google nous impose
En blanc : l’itinéraire qu’on utilise… à l’arrache!
On aperçoit au loin une colonie de flamants roses. Alors qu’ils naissent blancs, leur plumage devient rose avec leur alimentation et notamment ces fameux crustacés et les algues contenant des pigments roses.
Les marais salants abritent de nombreuses espèces d’oiseux mais aussi des crocodiles (que nous ne croiserons pas)
En 2 heures de piste et on n’aura croisé que 2 voitures!
On débouche sur un énorme marais salant asséché
Sur le sol c’est du sable ? Ben non !
C’est une croûte de sel !!!! Et si on allait marcher dessus ?
Sauf que c’est du sel mouvant !!! Alex s’y embourbe les tongs
Pour vous faire patienter avant le plat de résistance : une tong goût fromage à la fleur de sel !
Et c’est reparti
Première trace de vie (enfin pas tout à fait) depuis de kilomètres : ce petit cimetière
On arrive au petit village El Cuyo
C’est ici que nous reprenons la route en asphalte jusque Chiquila
Une école au milieu de nulle part
et des maisons de pêcheurs
Encore 2 heures de route (une centaine de kilomètres) et quelques dizaines TOPES (dos d’anes mexicains)
quelques chapelles
et beaucoup de marchands de fruits
On arrive à fin d’après midi à l’embarcadère de Chiquilá après avoir grignoté quelques casse croûte
On laisse la voiture dans un parking surveillé car sur l’île d’Holbox il n’y a aucune voiture qui circule
Et donc ici à l’embarcadère (sur le continent) la majorité des riverains a transformé son jardin en parking.
Il est temps de monter en barco
Et c’est parti pour une demi-heure de traversée
En video :